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| Un fossé entre deux mondes [Feat. Tommy S. Grayson] | |
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| Sujet: Re: Un fossé entre deux mondes [Feat. Tommy S. Grayson] Sam 4 Mar - 12:52 | |
| Ça faisait quatre ans que Joyce n'avait pas travaillé, c'est vrai que c'était long et qu'elle devait se remettre dans le bain. Mais, elle ne baissait pas les bras, elle savait qu'elle en était capable et qu'elle est bien plus forte que ce qu'elle ne pense. Puis dans le pire des cas, maintenant elle a Tommy auprès d'elle. Il ne semble pas vraiment faire partie de ce milieu dans lequel ils vivent tous à l'extérieur de ce bureau. Tailleur, chaussures hors de prix, chevelures impeccables et un sourire qui sonne particulièrement faux. En somme, tout ce qu'elle ne sera jamais, parce qu'elle n'est pas comme ça, et elle espère qu'elle ne le deviendra jamais.
Elle resta immobile dans le fauteuil où elle était et observa autour d'elle. Ce bureau était décoré de manière de simplissime mais pourtant, elle arrivait à y déceler comme une petite pointe de la personnalité de Tommy sans doute. Beaucoup ne se rendent pas compte qu'une décoration peut en dire long sur la personne, et ici c'était le cas. Décoration simple mais belle, peut-être un peu basique par endroit mais original à d'autres. Tommy était donc ce genre de personnes et elle espérait sincèrement que le courant passerait entre eux et qu'elle sera à la hauteur de ses espérances concernant son travail.
Elle fut alors surprise par les propos de l'homme face à elle. Que voulait-il par le fait qu'il n'avait aucune chance ? Elle ne comprenait pas vraiment, mais elle interpréta tout cela comme le fait qu'il soit pareil qu'elle, et qu'il ne fasse pas parti de ce monde de luxe, et pourtant, il en était PDG. Mais qui dit qu'il avait réellement choisi son poste ? Certains parents imposent dès la naissance de leur enfant le poste qu'ils auront dans l'entreprise familiale. Et c'était peut-être ce qui s'était passé pour le jeune homme.
Puis alors qu'il continua de parler, il expliqua à Joyce qu'il n'était pas comme tout ces personnes, et sans qu'elle ne sache réellement pourquoi, elle se sentit soulagée et presque heureuse d'être tombée sur lui tout d'un coup. Elle lui adressa même un sourire à l'entente de ses paroles.
" - Pourquoi es-tu ici alors si tu n'es pas comme eux ?"
Ses pensées avaient dépassés le stade de pensée et elle avait dit tout haut ce qu'elle avait en tête. Elle se rendit compte immédiatement de son erreur et essaya de se rattraper comme elle le pouvait.
" - Dans l'immédiat non je n'ai pas de questions, mais peut-être que toi tu as des choses à m'expliquer concernant ce travail, les tâches que je devrais faire, tes attentes par rapport à moi." |
| | | A. Daryl ReevesFriendship is easier made than kept MY BOOK COVER▹ posts : 1187 ▹ credits : spf (avatar) ▹ tumblr (gifs) ▹ avatar : Chris Hemsworth ▹ pseudo : Mayiie ▹ multinicks : Levi (T. Hoechlin) ▹ Teddy (R. Reynolds) ▹ Micah (N. Jonas) ▹ Noah (D. O'Brien) ▹ Carson (K. McGrath) ▹ Jordan (S. Amell)▹ age : Thirty-six y.o. ▹ 30.10.82 ▹ activité rp : Athena ▹ Kacey
| Sujet: Re: Un fossé entre deux mondes [Feat. Tommy S. Grayson] Jeu 9 Mar - 12:57 | |
| Joyce & Tommy Un fossé entre deux mondes Depuis le début de l’entretien, j’avais l’impression que Joyce était une femme plutôt timide et réservée, alors pour sûr, je ne m’attendais pas à ce qu’elle me pose une question comme elle le fit au moment où je lui fis part - peut-être un peu trop ouvertement - du fait que je n’étais pas celui qui était le mieux intégré en ces lieux. Inutile de dire que cela me troubla quelque peu, mais je n’en fus pas insulté pour autant. Premièrement, je l’avais cherché en quelques sortes et ensuite, je me rendais bien compte qu’elle ne l’avait pas posée de façon méchante ou hautaine, comme certaines personnes auraient été susceptibles de le faire en ces lieux. Malgré tout, ce ne fut pas pour autant que je me sentis des plus confortables à y répondre, d’où le fait que je ne sus faire autrement que de soupirer doucement avant de finalement répondre: « Parce que je m’appelle Grayson… » Je ne l’avais pas dit méchamment ou ironiquement, et même si ma réponse pouvait manquer de développement, il n’en demeurait pas moins que c’était la meilleure que je pouvais donner. En effet, je ne me voyais pas vraiment expliquer que je n’avais jamais voulu avoir ce poste et que là, je donnais une seconde chance à celui-ci, une énorme seconde chance, histoire de voir si j’étais capable de supporter cette vie ou pas. Non pas que je n’étais pas prêt à m’ouvrir sur la question, j’avais tendance à être plutôt ouvert et honnête sur ma vie, mais là, tout de suite, je me disais que les circonstances n’étaient pas idéales pour ce genre de conversation. Du coup, je préférai de loin dévier la discussion, préférant aborder un sujet plus technique, soit le boulot qui l’attendait. Me sentant plus à l’aise de répondre à ses questions plutôt que de lui faire un discours, je fus quelque peu embêté pour le coup qu’elle me demande de faire justement le discours que je voulais éviter. Sentant toutefois que je n’avais pas trop le choix, je m’assurai de demeurer impassible, puis après un bref moment de réflexion, je dis: « Eh bien pour le moment, je ne vois pas autre chose que de répondre au téléphone, noter les rendez-vous… » Me rendant compte que je rendais son boulot totalement inintéressant pour le coup, je tentai de me reprendre, puis j’ajoutai: « Pour être franc, je ne sais pas trop, parce que je n’avais pas une bonne relation avec ma réceptionniste précédente, mais j’espère que ça ira mieux avec toi… Enfin, j’aimerais bien. » Je laissai un petit sourire franchir la barrière de mes lèvres, et je terminai en disant: « Quoiqu’il en soit, je ne te demanderai jamais de m’apporter du café le matin ou bien de repasser mes chemises, ne t’en fais pas. » Puis, je la considérai ainsi, avec cet air quelque peu idiot au visage, espérant juste ne pas avoir eu l’air trop stupide pour le coup, même si pour être franc, j’étais un cas désespéré et je le savais très bien. |
| | | | Sujet: Re: Un fossé entre deux mondes [Feat. Tommy S. Grayson] Jeu 9 Mar - 19:12 | |
| Joyce est une jeune femme qui va facilement vers les autres quand il est question d'aider, en revanche pour le reste, elle reste en retrait. Tellement en retrait que parfois on en oublie presque sa présence. Il faut juste qu'elle réapprenne à avoir confiance en elle, ça pourrait déjà être un bon début. Et finalement, plus le temps passait, et plus elle se demandait ce qu'elle faisait dans cette tour d'ivoire entourée de personnes qui ne lui ressemblent pas du tout.
Tommy commence alors à lui dire qu'il n'est pas comme toutes ces personnes, ce qui a pour but de rassurer légèrement Joyce. Au moins, elle pourra peut-être être comprise par cet homme par la suite. Parce qu'elle savait pertinnement que toutes ces femmes avec leur porte monnaie plus que rempli ne pourrait comprendre ses problèmes d'argent. Elle n'appartenait pas à leur monde. Pendant quelques secondes, une question lui brûla les lèvres et elle essaya tant bien que mal de ne pas franchir ce cap, mais trop tard, elle avait été forcé de demander à Tommy ce qu'il faisait ici, et surtout, pourquoi il dirigeait une telle entreprise avec toutes ces poupées s'il n'était pas comme eux ? Peut-être pour l'image de marque. Mais la réponse du jeune homme fut tout à fait différente, elle laissa Joyce perplexe en vérité. Il s'appelait Grayson et alors ? Elle s'appelait Sandberg ou était le rapport ? Peut-être que cette entreprise était un héritage familial et qu'il n'avait pas eu le choix que de la reprendre. Beaucoup de parents riches voyaient forcément leur enfant, leur fils plus particulièrement mener l'entreprise à la suite de leur règne, c'était peut-être le cas du brun. En tout cas, vu son air, elle comprit qu'il n'en dirait pas plus, alors elle se contenta de cette réponse. De plus, elle n'était pas quelqu'un de curieuse par nature. Elle prend ce qu'on lui donne sans jamais demander plus, c'est ça aussi qui plait à certaines personnes.
Désormais il en vient aux tâches qu'elle devrait accomplir en tant que secrétaire et, la réponse de Tommy l'a laissa une nouvelle fois interdite. Il ne savait pas ce qu'elle allait faire pour lui ? Mais elle comprit rapidement la situation, elle succédait à une femme avec qui il ne semblait pas avoir d'atomes crochus. Voilà une pression de plus sur ses épaules.
" - Je ferai tout pour en tout cas.. Je te suis reconnaissante de me laisser une chance ici.. Et je vais tout faire pour ne pas te décevoir.."
Joyce accordait beaucoup d'importance à ce geste. Peu de personnes lui avaient laissé sa chance dans le monde du travail. C'était la première fois qu'elle retravaillait en quatre ans, elle espérait qu'elle serait à la hauteur des espérances du jeune homme. Elle lui adressa un large sourire, le premier depuis le début de cet "entretien". Elle était heureuse de voir que Tommy ne la considérait pas comme une vulgaire chose, bonne qu'à faire des cafés ou prendre des rendez-vous. Il la traitait simplement comme une femme, et ça lui faisait un bien fou de se sentir ainsi considérée par un tel homme.
" - On commence ?" demanda-t-elle impatiente et excitée de montrer ses capacités à Tommy. |
| | | A. Daryl ReevesFriendship is easier made than kept MY BOOK COVER▹ posts : 1187 ▹ credits : spf (avatar) ▹ tumblr (gifs) ▹ avatar : Chris Hemsworth ▹ pseudo : Mayiie ▹ multinicks : Levi (T. Hoechlin) ▹ Teddy (R. Reynolds) ▹ Micah (N. Jonas) ▹ Noah (D. O'Brien) ▹ Carson (K. McGrath) ▹ Jordan (S. Amell)▹ age : Thirty-six y.o. ▹ 30.10.82 ▹ activité rp : Athena ▹ Kacey
| Sujet: Re: Un fossé entre deux mondes [Feat. Tommy S. Grayson] Lun 13 Mar - 1:08 | |
| Joyce & Tommy Un fossé entre deux mondes Au bout du compte, ma réponse ne sembla pas trop décevoir Joyce, ce qui, sommes toutes, était une bonne chose. En tout cas, je concernais que c’était une bonne chose, considérant le fait que je ne m’étais pas retrouvé devant une question à laquelle je n’aurais pas su répondre ou quelque chose dans le genre ou pire encore, qu’elle en vienne à me dire que ce n’était pas ce à quoi elle s’attendait et que cela ne lui convenait pas et que je sois obligé de trouver autre chose pour faire ce boulot alors que pour le moment, je n’avais qu’une bonne impression de la jeune femme, qui ne s’était pas scandalisée du fait que je la demande de me tutoyer, que je me permette de faire de même, rien de tout cela. Franchement, je ne cherchais pas plus, alors je ne saurais que m’en montrer satisfait. Inutile de mentionner que lorsqu’elle vint à exprimer reconnaissance et désir de bien faire son boulot, je ne m’en plaignis pas. Au contraire, je lui servis un large sourire, de même qu’un petit « Génial… » qui sortit de ma bouche sans même que je n’y pense, en fait. Combiné avec ce fameux sourire, il était évident que j’avais l’air d’un grand gamin, mais je m’en moquais. Joyce, à un moment ou un autre, allait probablement s’habituer à me voir avec une telle attitude. Et puis, comme je le remarquai peu de temps après, elle aussi, était capable d’être enthousiaste et excitée, un peu à l’image d’une gamine. Je ne savais pas si je pouvais dire cela d’une employée, mais en toute franchise, je trouvai ça tout simplement adorable. Décidément, cette jeune femme possédait une fraîcheur qui, si jamais les choses se déroulaient bien entre nous, ne saurait que me faire le plus grand bien. Qui sait, peut-être serais-je en mesure de ne pas me sentir comme étant seul au monde en ces lieux ? Parce que j’aurais ma réceptionniste, ma complice, qui serait dans le même bateau que moi ? Je ne savais pas encore, il était trop tôt pour arrêter ma position sur la question, mais là, tout de suite, j’avais vraiment envie d’y croire, et par conséquent ne pas freiner ses ardeurs et son désir de travailler ici et maintenant. Dans cet ordre d’idées, je lui dis: « Oui, sans problème ! » Sur ces mots, je me levai de mon fauteuil, puis je lui fis signe de la tête de m’accompagner tandis que de mon côté, je sortais du bureau. Naturellement, je tins la porte de vitre pour la laisser passer - parce que j’avais beau avoir huit ans dans ma tête, je savais être gentleman quand même - puis je repris les devants pour l’emmener, quelques mètres plus loin, là où se trouvait un grand bureau en bois verni avec de multiples espaces de rangement, à présent vite, sauf pour certaines choses qui ne se déplaçaient pas, comme les dossiers en cours, un calendrier de bureau, un ordinateur portable tout neuf, un téléphone et autres trucs essentiels, sans toutefois entrer dans les accessoires. Désignant le tout de la main, je me tournai vers Joyce et je dis: « Alors voici ton bureau. Tu y trouveras le nécessaire pour bosser, je crois. Si tu veux des crayons et autres trucs de bureau, il y a une armoire qui en est rempli là-bas. Sinon… Tu es libre de le personnaliser comme tu le souhaites. » Je contournai pour remarquer un petit papier non loin du téléphone, un peu mal écrit, mais bon, mon ancienne réceptionniste n’avait pas la meilleure écriture du monde, une autre chose que je n’aimais pas trop chez elle. Mais compte tenu qu’il y avait des informations importantes dessus, je crus bon de dire: « Sur le papier, tu as les codes pour le téléphone pour rejoindre directement l’accueil au rez-de-chaussée, ou bien mon bureau. Pour les appels externes, il faut faire neuf avant, le classique quoi. » Considérant encore le tout une autre fois, je ne vis pas ce que je pourrais ajouter d’autre, alors je dis: « Tu as… Des questions ? » me disant que c’était là une politesse de le demander, même si clairement, je n’étais pas le mieux placé pour ce genre de chose, à défaut d’avoir dû faire ce boulot à un moment ou un autre. |
| | | | Sujet: Re: Un fossé entre deux mondes [Feat. Tommy S. Grayson] Lun 13 Mar - 7:39 | |
| Joyce n'était pas le genre de personnes pénibles qui posent des questions à tout va. Elle se contentait de ce qu'on lui donnait sans rechigner, pourquoi? Parce que c'était sa nature d'être ainsi. Ça ne lui avait pas toujours été bénéfique, mais les autres aimaient souvent ce genre de comportement, ça leur évitait des situations malaisantes. La blonde ne se voyait pas commenter la réponse de son patron, déjà parce que c'est son patron et que si elle commence par le contredire, ça risque de créer quelques tensions entre eux, ce dont elle n'a pas du tout envie, parce qu'elle l'apprécie déjà.
Alors qu'elle se montrait enthousiaste de commencer son nouveau travail, Tommy le semblait tout autant, et lui fit un large sourire, un peu enfantin, mais il y avait ce petit quelque chose qui lui allait parfaitement. Un homme aurait fait la même chose, Joyce aurait sans doute tout fait pour l'éviter, mais Tommy semblait si différent de tout cela. Peut-être qu'avec lui, elle serait à l'abri de toutes ces critiques des poupées occupant la tour dans laquelle elle bossait. Parce que de toute manière, elle n'avait pas assez d'argent pour s'acheter de pareils vêtements, alors il faudra s'en contenter.
Sans se faire prier, quand le jeune homme se leva, Joyce l'imita et sortit du bureau. Son patron, tel un gentleman lui tient la porte, et ce petit geste attentionné faisait grandement plaisir à la suédoise. Depuis quand un homme n'avait pas eu ce genre de comportement par rapport à elle ? Tellement longtemps qu'elle s'en souvenait plus.. Encore un point positif pour le beau brun. La blondinette ne dit un mot et se contenta de suivre Tommy jusqu'à arriver à son nouveau lieu de travail, son bureau. Là où elle allait désormais passer ses prochaines journées. Elle écouta avec attention les propos de l'homme auprès d'elle.
Joyce ne voyait pas vraiment l'intérêt de personnaliser son bureau, ça restait son lieu de travail, il devait rester neutre, puis, en dehors du fait de mettre une photo d'Isaak à côté de l'ordinateur, elle n'avait pas grand chose à y mettre pour le rendre plus joyeux. Elle observa l'armoire dont parlait Tommy et tourna sa tête vers lui afin de lui faire un petit sourire. Elle nota dans sa tête les informations qu'il venait de lui livrer pour pouvoir les retransmettre sur un carnet pour ne pas les oublier, même si c'était sans doute juste le temps de son adaptation.
Une fois la présentation terminée, Tommy lui demanda si elle avait des questions. Oui une, aucun rapport avec le travail, mais tout aussi important au fond. Enfin finalement, elle en avait même deux des questions.
" - J'en ai deux.. La première c'est que j'ai vu comment les autres s'habillent ici.. Étant donné que je fais un peu tâche veux-tu que je change mes habits pour quelque chose de plus.. Distingué ?"
S'il venait à dire oui, elle serait vraiment embêtée parce qu'elle n'avait pas les fonds nécessaires pour le faire. Donc au final, sa question était inutile.
" - Et la seconde, y'a-t-il un endroit où manger le midi ? Enfin je veux dire, un endroit pas trop cher.." |
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| Sujet: Re: Un fossé entre deux mondes [Feat. Tommy S. Grayson] Lun 13 Mar - 20:27 | |
| Joyce & Tommy Un fossé entre deux mondes Joyce ne se sentait pas tout à fait à l’aise dans l’environnement de l’immeuble, je l’avais clairement compris lorsqu’elle m’en avait fait part précédemment. Cependant, au moment où je l’avais écoutée me parler de ce détail, jamais je n’aurais cru que celui-ci s’étalerait à des détails comme la tenue vestimentaire exigée pour travailler en ces lieux. Il n’y avait pas de code vestimentaire à proprement parler, mais disons que la nouveauté et la beauté de l’endroit demandait de rehausser un peu sa tenue, c’est-à-dire d’éviter les jeans ou toute tenue susceptible de confondre travail et détente. Mais de là à ce que tout le monde porte que des tenues de marque, venant des boutiques les plus luxueuses du centre-ville ? Certainement pas. Et puis, je serais bien mal placé pour dire quoi que ce soit, d’où le fait que je me contentai de simplement secouer la tête pour lui signifier que non, elle n’avait pas à changer son style vestimentaire, et comme pour être certain qu’elle serait rassurée de ce fait, j’ajoutai dans un haussement d’épaules: « Au pire, tu fais comme moi, et tu t’en fous. » Bon d’accord, peut-être que ce n’était pas l’idéal de dire cela, mais c’était probablement le mieux que je pouvais lui dire à ce moment précis. Et puis, ce n’était pas comme si j’étais un mauvais exemple de cette affirmation: Le pantalon et la chemise, comme je le portais en ce moment, c’était quelque chose que je portais régulièrement. En vérité, dès que je n’avais pas besoin d’ajouter une cravate et un veston, c’était ainsi que je déambulais sur les étages. Plus encore, même quand je devais les porter pour une réunion, bien souvent, je les balançais dans un coin de mon bureau pour le reste de la journée… Ou même plus longtemps, compte tenu du fait qu’il m’arrivait également de les oublier pendant quelques heures, quelques jours, mais jamais quelques semaines à ce jour, puisqu’encore une fois, ma réceptionniste, un peu comme ma mère, était du genre à vouloir s’assurer que tout soit propre, sans que je ne comprenne vraiment pourquoi, puisqu’à moins d’une raison particulière qui n’avait pas eu lieu d’être encore, jamais je ne laissais qui que ce soit entrer dans mon bureau sans que je sois là, et mes rencontres étaient bien souvent dans une salle de conférence plus adaptée, pas en ces lieux. Enfin, le point était surtout que Joyce, en mon sens, n’avait pas à se complexer de ce fait, je fus rassuré quelque peu de ne pas avoir causé de malaise, faisant en sorte que je fus capable d’écouter sa question suivant, réfléchir à ce que je pourrais lui dire, et finalement, affirmer: « Eh bien, si tu veux quelque chose pour emporter, il y a un paquet de comptoirs alimentaires dans la gare de train située à quelques blocs d’ici. » Et même si moi, je ne m’y rendais pas vraiment, je me doutais bien que c’était certainement plus abordable que quelconque restaurant. Par contre, puisque je trouvais que ma proposition était quelque peu faible en contenu, je crus bon d’ajouter par la suite: « Sinon, il y a un petit restaurant de l’autre côté de la rue qui est très bon, et si jamais tu dis que tu travailles ici, normalement, ils font un rabais. » Personnellement, je n’avais pas trop à me soucier de quelques dollars, mais si jamais cela pouvait faire une différence dans la vie de Joyce, alors c’était tant mieux. Puis, comme pour prouver que je ne racontais pas n’importe quoi et que moi-même, je ne dirais pas non à ce restaurant, je décidai d’ajouter, à tout hasard: « Si tu n’as pas à manger et que tu le souhaites, on peut y aller ce midi, si tu veux. », espérant juste que pour le coup, ma proposition n’était pas trop brusque ou déplacée, même si mon ton de voix ne trahissait rien de tout cela, à mon avis. |
| | | | Sujet: Re: Un fossé entre deux mondes [Feat. Tommy S. Grayson] Lun 13 Mar - 20:49 | |
| Joyce avait toujours été complexée par son corps, non pas qu'elle ne se trouvait pas jolie, elle l'était, simplement elle n'en avait pas réellement conscience. Elle n'avait pas assez confiance en elle-même pour se dire qu'elle était charmante et que des hommes pouvaient se retourner sur elle dans la rue. Dans son esprit c'était improbable. Et puis, il faut dire aussi qu'elle n'avait pratiquement jamais mis de robe. Quelques unes bien sûr, mais rien de très exotique, elle restait dans la normale, pas de vêtements trop court. En vérité, elle avait peur que sa tenue vestimentaire ne l'a fasse remarquer, et ce n'était pas son intention. D'autant plus que maintenant, si elle attirait l'attention, c'était aussi sur Tommy qu'elle l'attirait, et elle doutait que ce soit ce dont il avait envie.
La réponse de l'homme la rassura quelques peu, elle savait désormais que si elle avait des remontrances, ce ne serait pas de lui. Elle allait donc essayer d'améliorer un peu sa tenue, histoire de ne pas passer pour la femme de ménage des lieux, mais plus comme la digne secrétaire de Tommy. Elle avait tout de même un sacré poids sur ses épaules et elle n'avait pas le droit de le décevoir. Elle laissa tout de même quelques secondes, ou peut-être minutes, ses yeux dérivés sur le corps de son patron, non pas par envie, quoique c'était un homme très charmant il fallait bien le dire, mais plutôt pour voir ce qui pourrait clocher dans sa tenue. Il était tout à fait correct pour être le patron des lieux.
Tommy aborda ensuite la seconde question de Joyce, à savoir s'il y avait de quoi manger dans le coin. Mais vu ses revenus, elle ne pourra pas se permettre d'y aller tous les jours. Elle allait sans doute devoir préparer des repas chez elle pour les emmener au travail, c'était encore la solution la plus rapide et la mieux pour son porte monnaie. Elle écouta attentivement la réponse du brun en prenant note mentalement. Elle ne connaissait pas encore très bien le quartier alors elle allait devoir s'y habituer. D'ici quelques jours ou semaines, ça devrait aller mieux. Tommy évoqua ensuite un petit restaurant, qui à l'entendre parler, acec l'air sympathique. Elle y fera sans doute un tour un de ces jours, mais elle ne devra pas en abuser pour autant parce qu'elle sait que chaque pièce est importante. Elle a toujours passé sa vie à se battre, et aujourd'hui, c'est pour survivre et pouvoir manger et avoir un toit qu'elle le fait.
" - Je.. Et bien.. Oui d'accord.."
La proposition de son patron l'avait surprise d'une part, parce qu'elle ne s'y attendait pas, et d'autre part, elle se sentait assez mal parce qu'elle refusait que quelqu'un lui paye quelque chose. Et elle savait qu'il ne lui laisserait pas payer la note, même si son porte monnaie apprécierait sans aucun doute ce geste de gentleman. Ça faisait une éternité qu'un homme ne lui avait plus fait sentir comme si elle était une femme. Des années depuis Eliot.
" - Ça ne te dérange pas d'être vu avec moi.. ? Je veux dire.. C'est le jour et la nuit entre toi et moi du coup.."
Encore une preuve de son manque de confiance en elle. Mais surtout du fait qu'elle est souvent été rabaissé et par conséquent, elle se pense toujours comme un boulet qu'on se traîne le long d'un chemin sans pour autant l'avouer. |
| | | A. Daryl ReevesFriendship is easier made than kept MY BOOK COVER▹ posts : 1187 ▹ credits : spf (avatar) ▹ tumblr (gifs) ▹ avatar : Chris Hemsworth ▹ pseudo : Mayiie ▹ multinicks : Levi (T. Hoechlin) ▹ Teddy (R. Reynolds) ▹ Micah (N. Jonas) ▹ Noah (D. O'Brien) ▹ Carson (K. McGrath) ▹ Jordan (S. Amell)▹ age : Thirty-six y.o. ▹ 30.10.82 ▹ activité rp : Athena ▹ Kacey
| Sujet: Re: Un fossé entre deux mondes [Feat. Tommy S. Grayson] Dim 19 Mar - 23:40 | |
| Joyce & Tommy Un fossé entre deux mondes Malgré ce que l’endroit pouvait laisser paraître, ce n’était pas tout le monde qui travaillait ici qui était bien nanti, capable de se payer des vêtements de luxe et des repas copieux à chaque jour. De ce fait, je ne fus pas tant étonné que Joyce en vienne à me poser des questions à ce sujet. Cependant, quand elle vint soudainement à me demander si cela me gênerait d’être vue en sa compagnie, dans l’éventualité où elle acceptait d’aller déjeuner au restaurant avec moi pendant l’heure du repas, je dus admettre que je demeurai un peu plus perplexe. Ne voulant pas envenimer les choses, je tentai tant bien que mal de ne pas me montrer vexé, ce qui fit en sorte que pendant un instant, je me demandai si au bout du compte, je n’avais pas vraiment été habile dans mon choix de mot, mon attitude et qu’au final, je ne l’avais pas rassurée un instant sur son intégration en ces lieux. Partagé entre ces deux émotions, je ne sus pas trop comment réagir dans un premier temps, jusqu’à ce que finalement, je me décide à m’en tenir à la réponse qui semblait la plus évidente pour moi; ce que je fis, c’est que je secouai la tête négativement pour lui signifier que non, cela ne me gênait pas, pas du tout même. Je décidai par la même occasion de ne rien dire quant au fait que j’étais inconfortable à l’idée qu’on me prenne pour celui qui pétait plus haut que son cul à chaque fois, laissant le bénéfice du doute à ma nouvelle réceptionniste et espérant qu’elle le verrait au fil des journées que nous allions passer ensemble, ou du moins, à des bureaux assez rapprochés l’un de l’autre pour que ce soit tout comme. Puis, pour me détendre, et en espérant de tout coeur défendre l’atmosphère, j’ajoutai: « Après si tu préfères aller manger chez MacDo, ça ne me dérange pas non plus… » Après tout, un Big Mac et un Joyeux Festin, c’était susceptible de faire mon bonheur également, franchement, cela ne me gênait pas, pas du tout même. Mais ne voulant pas l’insulter non plus en passant qu’elle n’était capable que de se payer ce genre de chose, parce que c’était bien loin de ce que j’avais comme idée d’elle, je crus bon d’ajouter à mes propos un petit sourire espiègle, pour montrer que je la taquinais plus qu’autre chose et que mon but était de la faire sentir à l’aise, même si visiblement, je n’utilisais pas toujours les bons mots. Après, j’étais conscient que mon humour ne plaisait peut-être pas à tout le monde, peut-être me faudrait-il faire des efforts de mon côté également pour mieux la cerner et m’assurer que tout se passe pour le mieux. Normalement, ce n’était pas le genre de chose que j’aimais faire, parce que je ne pensais jamais agir en ayant de mauvaises intentions, mais là, étrangement, j’avais envie de le faire, si cela pouvait me permettre d’avoir au moins une relation de travail qui me plaisait ici. Mais ces efforts, ils demanderaient du temps, et tout de suite, je jugeai que le temps n’était pas propice à cela. Après une pause donc, je crus bon de lui donner un peu d’espace, et ce, en lui proposant: « Je vais te laisser t’installer et lorsque tu es prête, que n’as qu’à me faire signe et on ira manger. En attendant, je serai à mon bureau, si tu as besoin de quoi que ce soit. » Et que ferais-je de mon côté en patientant ? Certainement que je la surveillerais de temps à autre pour m’assurer que tout se passait bien, je ne pouvais pas le nier, même s’il me faudrait aussi travailler un peu… Ou bien jouer à Super Mario Run, je n’avais pas encore décidé. |
| | | | Sujet: Re: Un fossé entre deux mondes [Feat. Tommy S. Grayson] Lun 20 Mar - 19:45 | |
| Lors de son embauche, Joyce avait été surprise, l'administration devait sans doute connaître son salaire après avoir mené une petite enquête sur elle. Ce ne serait pas la première fois qu'un dossier sur elle était établie avant de pouvoir se mettre en poste. Comme lorsqu'elle avait été secrétaire d'un avocat réputé, il fallait avoir un casier vierge alors, pour cela, ils étaient obligé d'enquêter sur le passif de chacun pour connaître ses antécédents. Elle n'aurait donc pas été étonné que ce soit aussi le cas pour cette entreprise qui semblait ne prendre que des personnes avec de larges moyens, ce qui n'était pas du tout son cas.
Puis, la jolie blonde se demanda alors si cela ne gênait pas Tommy d'être vu en sa compagnie. Non pas qu'elle soit contagieuse d'une quelconque maladie, mais plutôt parce que lui, président et gérant de cette société, n'était pas du même rang qu'elle, et elle comprendrait que ça le dérange. Fort heureusement, il secoue la tête. Joyce accordait de l'importance, sans doute beaucoup trop, à ce que les gens pouvaient penser d'elle. Elle était encore une petite enfant fragile sur ce point là, bien que sur d'autres, ce soit une véritable femme qui sait ce qu'elle veut et qui met tout en oeuvre pour l'obtenir. Et c'est ce qu'elle avait fait pour avoir cet emploi, qu'elle avait décrochée. Reste plus qu'à prouver aux autres qu'elle en ai tout aussi capable que ces femmes aux longues jambes fines, couvertes de maquillage et qui font tout sauf naturelles.
Puis lorsque ce dernier évoqua alors le macdo, elle ne put s'empêcher d'esquisser un sourire en voyant celui de son patron. Finalement, elle allait peut-être avoir une bonne relation avec son patron, sans non plus vouloir trop faire copain copain, elle avait déjà vécu l'expérience une fois, et celle-ci c'était révélé bien plus que désastreuse, elle ne voulait pas risquer de tomber une seconde fois, alors qu'elle n'était pas encore remise, et surtout, elle ne voulait pas causer d'ennuis à Tommy, c'est vraiment une bonne personne, différente de celles qu'elle a l'habitude de croiser en temps normal et qui l'utilise à leur gré.
Trêve de bavardages, le jeune homme lui laissa alors le temps de s'installer à son bureau. Elle sortit simplement deux ou trois petites choses qu'elle posa dessus, tel que son téléphone et son bloc afin d'y noter ce qui lui passerait par la tête. Elle hésita à sortir la seule photo qu'elle avait de son fils, mais elle savait aussi que si elle le faisait, elle s'engageait à devoir répondre sincèrement aux questions qui s'y reféraient. Était-elle prête à affronter cela ? Elle décida tout de même de sortir la photo et de la glisser sur le côté de l'ordinateur de sorte à ce qu'elle soit le moins visible possible, mais pour elle, elle était bel et bien visible.
Elle jeta un coup d'oeil en direction du bureau de Tommy lorsqu'elle fut totalement installé. Elle esquissa un fin sourire en le voyant plongé dans quelque chose, elle n'eut pas le temps de s'attarder qu'elle se plongea à son tour dans les papiers qui étaient posés sur le bureau histoire de se familiariser le plus rapidement possible avec son matériel et ce que sa prédécesseur avait laissé pour elle. |
| | | A. Daryl ReevesFriendship is easier made than kept MY BOOK COVER▹ posts : 1187 ▹ credits : spf (avatar) ▹ tumblr (gifs) ▹ avatar : Chris Hemsworth ▹ pseudo : Mayiie ▹ multinicks : Levi (T. Hoechlin) ▹ Teddy (R. Reynolds) ▹ Micah (N. Jonas) ▹ Noah (D. O'Brien) ▹ Carson (K. McGrath) ▹ Jordan (S. Amell)▹ age : Thirty-six y.o. ▹ 30.10.82 ▹ activité rp : Athena ▹ Kacey
| Sujet: Re: Un fossé entre deux mondes [Feat. Tommy S. Grayson] Lun 27 Mar - 0:36 | |
| Joyce & Tommy Un fossé entre deux mondes Sachant que je venais de répondre à une question plus délicate que les autres et que je n’avais pas vraiment fait preuve de tact pour le faire, parce que le tact, cela ne me connaissait pas vraiment dans ce genre de situation, je fus rassuré de constater que Joyce ne l’avait pas mal pris et que plus encore, elle s’était permise d’esquisser un petit sourire qui était venu quand même illuminer considérablement son visage lorsque j’avais fait allusion au restaurant de type fast-food qui, pour moi, en était un comme les autres, en toute franchise. De ce fait, me concernant, qu’importe où nous irions pour ce fameux déjeuner, je n’en serais pas gêné, sachant que je saurais m’adapter, et que l’essentiel pour moi était non pas de manger quelque chose de très gastronomique, mais juste d’apprendre à connaître davantage ma nouvelle réceptionniste. Toutefois, parce que j’estimais que pour le moment, le mieux était de lui laisser aussi du temps pour elle, histoire de s’installer, je n’insistai pas plus longtemps, me contentant de simplement retourner à mon bureau. Une fois que j’y fus posé, je réfléchis pendant un bref instant à comment je pourrais m’occuper, remarquant la pile de dossiers un peu en désordre qui se trouvait là, mais qui, je le savais, entraient tous dans la même catégorie, soit les « dossiers sur lesquels je devais apposer ma signature pour qu’ils soient bouclés. Certains attendaient depuis une heure, d’autre depuis plusieurs jours, parce que visiblement, ils ne pressaient pas assez pour qu’on exige de moi que je les signe dans l’immédiat, comme certains autres. Généralement, quand c’était comme ça, je m’asseyais et je les signais tous à la fois, bien que cela ne me faisait pas plaisir, parce que bien souvent, j’avais le sentiment que ma signature ne se ressemblait pas au fil des documents. Il fallait dire que je n’avais jamais vraiment eu l’habitude de signer un paquet de trucs avant aujourd’hui, alors pour être franc, je n’avais pas encore trouvé « ma » signature, si je pouvais le dire ainsi. Vous savez, ce genre de signature qu’une personne s’approprie, est capable de faire les yeux fermés, en un temps-éclair, sans réfléchir ? Moi, je ne l’avais pas encore, et cela me complexait un peu, d’où le fait que parfois, je me pratiquais sur une feuille blanche, mais au vu de la pile que j’avais à faire, j’avais décidé de passer outre l’étape de pratique cette fois-ci. Puis, une fois que j’arrivai au bout de celle-ci, que tous les dossiers étaient passés du côté de ceux à aller rendre aux départements appropriés, je considérai l’heure, constatai mon appétit, et même si je savais que j’avais dit à Joyce que c’était elle qui me donnerait le signal pour aller manger, je décidai quand même de prendre un peu les devants, me disant qu’au pire, cela servirait à m’assurer que tout allait bien de son côté, même si je n’avais remarqué rien d’alarmant pour le temps que je l’avais regardée faire depuis la porte vitrée de mon bureau. Ce que je fis, c’est que je pris le téléphone, puis je composai le numéro qui ferait en sorte que seul son téléphone allait sonner, attendant de voir si non seulement, celui-ci marchait, mais si elle allait également avoir le réflexe d’y répondre. |
| | | | Sujet: Re: Un fossé entre deux mondes [Feat. Tommy S. Grayson] | |
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