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| You and me forever ♠ Alec | |
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| Sujet: You and me forever ♠ Alec Sam 11 Fév - 22:46 | |
| You and me forever Alec & Phoenix Aujourd’hui, comme tous les jours depuis que je connaissais Alec, j’avais eu hâte de rentrer chez nous. Je dis chez nous, puisque nous partageons le même appartement dans le quartier étudiant de la ville. C’était bien plus pratique pour moi, qui devais me rendre à l’Université tous les jours, quand je ne devais pas aller à mon stage. Alec, c’était beaucoup de choses à la fois pour moi, et même si ça pouvait paraître bizarre aux yeux des autres, pour moi, c’était juste un lien très fort, auquel je tenais particulièrement d’ailleurs. Depuis que je le connais, c’est mon meilleur ami, un presque frère. J’avais perdu le mien, mais j’avais trouvé une autre présence réconfortante avec Alec. Meilleur ami, c’est sans doute le lien le plus important pour moi, tout le monde devrait en avoir un, c’est fort. C’est quelqu’un qui est toujours là pour vous, qui n’hésite pas à vous soutenir quoi qu’il arrive, qui vous regarde sourire, et sourit avec vous, qui vous prends la main pour vous remettre sur le droit chemin. Je crois qu’au fond, avec Alec, ça fonctionne encore mieux qu’avec les autres, parce qu’on est sans doute les deux personnes les plus différentes au monde, et c’est notre force. Les opposés, c’est toujours la meilleure solution à tout, ça permet de faire une fusion, de compenser les défauts de l’autre en douceur, et de s’aimer plus que tout aussi. Je n’ai jamais été à l’aise à l’idée de vivre tout seul, ça ne m’étais encore jamais arrivé, alors quand on s’était mis à pensé de vivre tous les deux, j’avais tout de suite voulu mettre le projet sur les rails, et c’était finalement arrivé, pour mon plus grand bonheur. J’étais bien, dans notre appartement d’étudiants, j’étais bien, sans doute parce que je vivais avec lui. Aujourd’hui, je rentrais de cours plus tôt que prévu. Par chance, un professeur ne s’était sans doute pas décidé à bouger ses fesses pour trouver le chemin jusqu’à notre salle de classe, et personne n’avait eu envie d’attendre une heure pour savoir si il finirait par faire le déplacement. Je n’aimais pas vraiment rentrer avant l’heure, parce que Alec était souvent encore au travail, et je n’aimais pas tellement me retrouver seul, mais peu importe. Sac sur le dos, j’avais pris le métro, comme toujours. En général, c’est ce que je préférais encore, ou le bus. Je n’avais pas le permis, traumatisé par les voitures depuis un accident. Je crois que j’ai été traumatisé par bien trop de chances dans ma vie finalement, mais trop tard. Le métro dura un bon moment, fort heureusement, j’avais pensé à mettre mon casque pour écouter de la musique. En sortant de la station, quelques mètres à peine me séparaient de l’immeuble, et le pas pressé, je ne tardai pas à couvrir la distance nécessaire. Une fois entré, j’avais jeté mon sac dans un coin du couloir en soupirant. Tout était vide et silencieux, tout comme je n’aime pas, quelle chance. Soupirant, j’avais retiré ma casquette, la posant sur la table, ouvrant le placard pour grignoter des cochonneries. Puisque Alec n’était pas encore là, autant préparer un truc pour son retour. Nous étions vendredi, et en général, ça signifiait soirée films. La plupart du temps je cédai sur le programme, mais pas cette fois, ce sera films romantiques comme j’aime. D’ailleurs, mon meilleur ami était bien le seul à qui j’avais confié cette passion honteuse pour les films guimauves du genre baisers sous la pluie. Prenant mon portable, j’avais envoyé un SMS à Alec, rapidement, histoire de le préparer psychologiquement. « Ce soir c’est soirée films guimauves, que tu le veuilles ou non ». Je souriais, allant faire un saladier de pop corn, préparant des boissons au frais, et bien sûr prendre n’importe quoi de mauvais pour la santé et pour les dents. Je sortais une bonne tonne de DVD, les laissant traîner sur la table basse, attendant l’arrivée de mon meilleur ami. Je me suis mis torse nu, par habitude, jetant mon corps sur le canapé, en profitant pour jouer sur ma tablette.
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| | | | Sujet: Re: You and me forever ♠ Alec Dim 12 Fév - 1:16 | |
| « Docteur Miller, votre téléphone vient de sonner. » Je n’avais pas relevé la tête lorsque l’infirmière était venu me transmettre cette information, j’arrivais à la fin de cette greffe cardiaque qui m’avait prit plusieurs heures après avoir eu de multiples complications. En fait, il avait surtout donné du fil à retordre au titulaire en chirurgie cardiaque car moi, je n’avais fait que de l’accompagner. J’étais dans ma première année de résidanat ici alors je ne pouvais qu’accompagner, souvent je participais et j’apprenais mais j’étais surtout encore à un stade où je dois étudier un peu dans tous les services pour effectuer un nombre précis d’heures un peu partout. Heureusement, je m’étais arrangé pour avoir mes gardes en début de semaines ce qui m’avait libéré mon week-end, il faut dire qu’avec le carambolage qui avait eu lieu sur l’autoroute lundi, j’avais été obligé de passer presque 48 heures à l’hôpital non stop sans presque dormir alors j’avais bien mérité mon week-end. J’étais passionné de chirurgie mais j’étais aussi un passionné de mon appartement à trainer dans mon lit ou devant la télé souvent accompagné de mon meilleur ami et colocataire Phoenix. Une fois l’opération finie et la patient confié en salle de réveil, j’avais quitté le bloc regardant l’heure sur ma montre. Il n’était pas trop tard, moi qui craignais que la soirée soit déjà énormément avancée, je me retrouvais dans des temps raisonnable. J’avais donc finalement pu lire le texto et je constatais avec plaisir qu’il provenait de Phoenix qui avait planifié une soirée film guimauve. Je n’avais semble t’il pas le choix même si ce n’était pas tellement ma tasse de thé. J’allais le faire pour lui faire plaisir et surement m’endormir devant au bout d’une heure. Enfin essayer car je finirais surement par me faire réveiller au bout de dix minutes même pas. Toujours est-il que je lui donnais mon approbation, le prévenant que je devais faire un rapide tour des patients et que j’allais rentrer. Une fois cela fait, ce fut avec joie que j’étais passé par la case vestiaire pour remettre des vêtements normaux et que j’avais rejoint mon vieux pick-up garé sur le parking. J’avais le sourire aux lèvres sans pouvoir l’expliquer, avant d’emménager avec Phoenix, je n’étais jamais très enthousiaste à l’idée de rentrer, je passais le plus clair de mon temps à l’hôpital et il n’était pas rare que je dorme la bas. Maintenant dès que mon emploi du temps professionnel me le permettait, je rentrais passer du temps avec ma petite tête brune et ne le regrettait pas. Il était beaucoup de chose pour moi, un frère de cœur après avoir perdu le mien, mon petit protégé et mon meilleur ami. Je ne pouvais pas donner un nom à notre relation mais elle savait me donner le sourire et c’était quelque chose d’assez rare, d’unique et ceux malgré qu’à nous deux nous représentions deux parfaits opposé, le yin et yang, le blanc et le noir. Les opposés s’attirent comme on dit et dans notre cas ça avait plutôt bien fonctionné. La circulation par contre ne jouait pas en ma faveur, rentrer en heure de pointe à Washington, c’était un véritable enfer, heureusement que l’hôpital se trouvait dans le même quartier que nos appartements parce que sinon, je ne serais pas chez moi avant le lendemain. Assez rapidement, j’avais fini juste devant ma porte que j’avais ouverte sans hésiter, content d’être chez moi. Je supposais que mon petit Phoenix se trouvait dans le salon déjà affalé dans le canapé prêt à lancer ses films à l’eau de rose à mourir d’ennui. Et effectivement, je ne m’étais pas trompé, je l’avais vu affalé sur notre canapé, torse nu, comme d’habitude en train de s’occuper sur sa tablette. Il semblait tout avoir préparé pour que l’on passe une bonne soirée. « Salut toi » Comme il était allongé et que je n’avais pas envie de me baisser pour le saluer, je posais simplement ma main dans ses cheveux avant de jeter mon sac dans un coin du salon. « Je viens de passer six heures au bloc, j’ai besoin d’une douche et j’arrive, je traine pas c’est promis !» J’avais simplement besoin de ne plus avoir l’impression de ne plus puer l’hôpital et puis il me connaissait, il savait que je n’étais pas du genre à trainer sous la douche, surtout pas quand je disais que je me dépêchais. En une dizaine de minutes tout fut bouclé, j’avais eu le temps de me laver, de me rincer et de me séché. Je m’étirais face à mon miroir avant d’enfiler un boxer ainsi qu’un short de pyjama. Si ça n’avait été que moi, je n’aurais mis qu’un caleçon voire rien du tout mais j’essayais de faire des efforts depuis que je ne vivais plus seule même si je ne pense pas que ça l’aurait gêné plus que ça. J’étais revenue vers le salon, me dirigeant vers le canapé monopolisé par mon colocataire. Je lui avais fait une petite tape sur l’une de ses jambes pour qu’il les lève avant de m’enfoncer dans mon canapé, le laissant replacer ses jambes sur mes cuisses en soupirant bruyamment. « Ce qu’on est bien chez soi ! » Je frottais mes yeux, jetant un coup d’œil à la pile de film préparé. Je n’allais pas m’en tirer vivant. « Tu nous as prévu quoi alors ? »
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| | | | Sujet: Re: You and me forever ♠ Alec Dim 12 Fév - 17:57 | |
| You and me forever Alec & Phoenix Avant, je m’étais toujours senti seul, incompris, comme si dans le monde, il y avait toujours mon frère, moi, et puis les autres. Depuis ma naissance, je n’avais jamais été séparé de mon jumeau, nous faisions tout ensembles, et nous n’avions toujours eu qu’une pensée pour deux, comme si nos cœurs battaient à l’unisson, comme si leurs échos étaient reliés à tout jamais. Pourtant, un jour, il avait décidé de mettre terme à cet amour si particulier. Même si il avait décidé de quitter ce monde, moi, j’étais encore là, et j’avais longtemps cru qu’il m’avait abandonné. Mon cœur avait continué de battre tout seul pendant des années, et puis un jour, ma souffrance s’est atténuée. Je me souviens encore de la façon dont j’ai appris à de nouveau aimer la vie, a de nouveau sourire. C’était comme retrouver une raison de se lever le matin, trouver une raison de sentir encore son sang chaud battre dans ses veines. Trouver une raison de continuer à vivre malgré tout. Cette raison, elle m’était tombée dessus quand j’ai rencontré mon meilleur ami Alec. Avant lui, je n’avais plus grand-chose qui me faisait sourire. Je me souviens quand j’étais encore plus bas que terre, et que je ne me ressemblais plus. Je m’étais longtemps perdu dans les abysses de la souffrance, et c’est sa main tendue qui m’en avait sorti un jour. Depuis, il était mon meilleur ami, et tellement plus encore. Même si de temps en temps, et je ne m’explique pas encore, j’étais troublé en sa présence, je ne pouvais plus m’imaginer de vivre sans lui. Comment peut-on vivre sans sa raison de rire, de sourire ? La réponse est simple, on ne peut pas. Alec, était devenu mon soutien sans faille. Et j’avais désormais besoin de lui pour chaque jour de ma vie. C’était presque de la dépendance mais ça ne me gênait pas. Si c’était avec lui, je pouvais tout supporter de toute façon. Je soupirais, installé dans le canapé, me perdant de plus en plus dans mes pensées sur l’amitié et la vie. Il faut croire que les journées de cours me rendaient plus philosophique que d’habitude, ce qui était plutôt rare. En général je n’aime pas vraiment me prendre la tête sur de longues réflexions, j’ai toujours été du genre à passer directement à l’action. Mon frère était bien souvent le cerveau entre nous deux. J’avais perdu l’envie des débats en même temps que je l’avais perdu lui. Heureusement, Alec était rentré, me faisait quitter mes longues pensées solitaires d’esprit à esprit. « Salut Alec. » Je souriais un peu, mais je n’avais pas vraiment la force de me lever pour aller me blottir dans ses bras, même si l’envie ne me manquait pas. Je le laissais aller prendre sa douche, toujours en caleçon sur le canapé. Je n’ai jamais été très pudique. « Ok, de toute façon je ne compte pas bouger de là. » Je riais un peu, m’étirant doucement. J’avais donc attendu sagement, allumant déjà l’écran en attendant que mon ami sorte de sa douche, ce qui ne tarda pas. Rapidement, il s’était installé avec moi, et sentir sa main dans mes cheveux, me fit sourire avec plaisir. Je crois que j’aurai ronronné si j’en avais été seulement capable biologiquement parlant. « Des films bien romantiques comme tu détestes. Mais comme la dernière fois on a regardé les tiens, tu seras obligé de supporter mes envies. » J’avais tout mis sur la table, le grignotage pendant une soirée film c’était de toute façon obligatoire pour moi. Je me redressai doucement, allant passer mes bras autour de son, posant ma tête sur son épaule en le regardant. Mon corps presque nu s’était collé au sien, mais c’était une habitude pour moi maintenant. Je me comportais toujours comme ça, après tout, c’est mon meilleur ami. Je considérai que j’en avais le droit. J’avais déposé un baiser tendre sur sa joue en souriant. Sa peau était douce, et pour une raison inconnue, ça me fit frissonner doucement. « Je suis content de te voir, c’était chiant à la fac. » Je reposais doucement mon visage contre son épaule, soupirant un peu. C’était vrai, il me manquait toujours pendant la journée. Et je ne m’étais jamais posé de questions, pour moi, c’était normal. J’aimais sentir sa peau contre la mienne, c’est tout. Je fixais les DVD posés sur la table, une vraie séance de torture pour lui.
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| | | | Sujet: Re: You and me forever ♠ Alec Dim 12 Fév - 22:41 | |
| Depuis que j’étais partie de chez moi après m’être fait émancipé, je n’avais jamais réellement eu la compagnie de quelqu’un avec qui vivre. Il y avait eu Kate mais ce n’était rien de sérieux, du moins pas pour moi sinon j’avais toujours préféré rester seul. Pourtant quand Phoenix me l’avait demandé, je n’avais pu qu’accepter. Sans savoir pourquoi, je supportais habituellement mal la compagnie des autres et pourtant avec mon meilleur ami tout semblait si simple, comme avec un frère. Au fond tous ne l’était pas mais nous n’en avions pas encore conscience. Nos soirées films me donnaient envie de rentrer le week-end, nos sorties au bar de m’amuser et d’avoir d’autres loisirs que la chirurgie. Il était la première personne qui avait réussi à m’en sortir ne serait-ce qu’un peu car c’était devenu mon échappatoire, l’endroit où on ne pense pas car la seule chose importante est la vie du patient, maintenant avec lui aussi, je ne pensais plus ou moins à tout mes problèmes. A la mort de mon frère, à mes parents, à mon fils que je ne pouvais pas voir. Il était mon échappatoire même pour des soirées nazes comme les soirées films romantiques. J’étais donc rentré tout sourire mais ne m’était pas attardé le temps de me laver. C’était habituel, je ne pouvais rien faire tant que je ne me sentais pas propre afin de ne pas avoir l’impression que l’odeur de l’hôpital me suive. Car pour moi il y avait vraiment une odeur. Je n’avais pas trainé comme promis, le temps de me mouiller, me laver, me rincer et j’étais déjà sorti de la douche prêt à rejoindre mon colocataire-meilleur ami après m’être un minimum habillé. Le hasard fait bien les chances nous avions tous les deux le même manque de pudeur, mais si lui restait en boxer, je m’étais un peu d’eau dans mon bain en mettant au moins un bas au dessus. Que j’aurais sans aucun doute bazardé avant la fin de la soirée au passage. Je m’étais donc rapidement installé à ses côtés après lui avoir fait bouger ses jambes que j’avais gardées contre moi lui demandant ce qu’il avait prévu pour ce soir. Sa réponse ne m’étonna pas, des films romantiques comme je les détestais et me faisait bien comprendre que je n’aurais pas d’autres choix que de me plier et de supporter ses envies. Pourquoi mon meilleur ami n’est pas un fan de star wars ou de je ne sais pas Harry Potter, ça serait toujours moins pire que la pile de film à l’eau de rose qu’il nous avait dégoté. Je l’avais suivi du regard lorsqu’il s’était redressé pour venir passer ses bras autour de moi, posant sa tête sur mon épaule. Je fus d’abord surpris mais je finissais par l’enlacer. Je sentais sa peau contre la mienne, son cœur battre sur ma propre poitrine et cela me faisait frissonner sans que je ne comprenne pourquoi. C’était bizarre… Heureusement que j’avais mis un short… Mais je ne préférais pas y penser, je ne pouvais pas voir Phoenix de cette façon lui qui me semblait si innocent. « Tu m’as manqué aussi petit Phoenix » Je souriais, c’était sincère, certes j’étais très occupé tout au long de mes journées qui commençaient parfois bien avant que le jour ne se lève mais je pensais souvent à lui. Je pouvais comprendre que la fac l’ennui, je n’étais pas mécontent d’y être sorti. C’était étrange d’ailleurs que nous ayons le même âge et que j’en sois sorti depuis un an et demi. Pas le même cursus et puis j’étais entré un an avant les jeunes de mon âge et j’avais donc affronté mes six années de médecine d’une traite. J’étais légèrement troublé par ce contact qui avait fait accélérer mon rythme cardiaque mais je ne le repoussais pas attendant qu’il bouge de lui même. « Waouw tu as prévu un buffet pour ce soir ! » Je changeais légèrement de sujet pour ne pas céder à d’autres pensées. « On lance un film ? » Je laissas choisir et mettre celui qu’il voulait pendant que je m’étais dans un coin du canapé à semi-allongé et lorsque je vis Phoenix revenir, je me plaçais de façon à ce qu’il puisse s’installer entre mes jambes et allongé son dos contre mon torse. Une fois installé, j’entourais sa taille de mes deux bras sans me rendre compte de ce que je faisais. Cela faisait plusieurs temps que je ressentais que notre relation allait au-delà de la frontière de l’amitié sans comprendre où cela nous menait. Je me concentrais alors sur le film, sans pour autant changer de position, nos visages côtes à côtes, son dos contre mon torse et mes deux bras nouant sa taille. Parfait. |
| | | | Sujet: Re: You and me forever ♠ Alec Lun 13 Fév - 11:24 | |
| You and me forever Alec & Phoenix Est-ce que c’est étrange de passer les bras autour du cou de son meilleur ami, de le regarder avec des yeux passionnés, et de se coller sagement contre lui pour sentir sa chaleur envahir sa peau ? Pour moi, ça ne l’était pas du tout, mais pour le reste du monde, je n’en étais pas certain. A vrai dire, j’ai toujours été comme ça. Quand je m’attache à quelqu’un, je suis assez tendre, assez tactile, j’ai besoin de trouver un contact physique permanent avec l’autre, et mon meilleur ami ne changeait pas la règle. J’ai conscience que ça puisse déranger les autres, mais je ne me suis jamais soucié des autres, et c’est peut-être ça le problème. Je refusais de changer ce que je suis pour des rumeurs ou des on dit. J’aimais Alec comme un frère, et si je voulais me blottir contre sa peau pour aller mieux, alors je le faisais, c’est tout. Depuis quelques temps, je ne sais pas pourquoi, j’étais encore plus dépendant qu’avant à ses gestes, à son sourire. J’avais ce besoin de le voir, ce besoin de l’entendre, et quand il prononçait mon nom, je me surprenais parfois à frissonner doucement, comme un enfant. L’entendre m’appeler mon petit Phoenix, ça m’avait toujours fait plaisir, aujourd’hui, certainement parce qu’il m’avait manqué, ça me faisait presque rougir doucement. J’avais glissé mon visage contre son cou, m’y cachant un petit instant, pour ne pas qu’il remarque ma confusion soudaine, fermant les yeux, je profitais simplement de l’odeur de sa peau, ma main frôlant la sienne doucement, sans pour autant joindre nos doigts, pas peur que ça ne soit trop bizarre. Pourtant, j’en avais sincèrement eu envie, mais je préférais ne pas l’avouer, ni à lui, ni à moi-même. « Mais non, c’est pas grand-chose, je me suis dit que t’aurais sûrement faim alors voilà… » J’haussai les épaules, mais j’étais content de sa remarque malgré tout. C’est sûr qu’ouvrir quelques paquets de cochonneries ce n’était pas bien difficile, mais j’avais pris le temps de faire du pop-corn au caramel au moins. J’avais lancé le premier film, un bon classique avec Hugh Grant, que j’avais déjà vu plusieurs fois mais dont je ne me laissais pas. Pour une fois ce sera mes films et pas les siens. J’en avais assez des films d’actions sans profondeur en ce moment. C’est aussi ça que j’aimais chez nous, nous sommes totalement différents, mais ça marche comme jamais. « Ouais ! On va commencer par coup de foudre à Nothing Hill. Donc prépare-toi pour la torture. Si t’es bien sage, on mettra un film pour toi après. » Je pouvais bien faire quelques exceptions pour mon meilleur ami après tout. Je comprenais que les films romantiques ne soient pas au goût de tout le monde. Je posais la télécommande sur la table basse, et j’avais eu plaisir à rester contre lui, mon dos tout contre son torse. Etrangement, je sentais une chaleur incroyable envahir tout mon corps. Je frissonnais doucement, et j’espérais qu’il ne s’en soit pas rendu compte. Mes joues étaient presque en feu, je n’avais pas l’habitude de ce genre de position, même avec lui, en tout cas en ce moment ça me troublait plus que d’habitude, sans raisons. « T’as le torse brûlant. » Ce n’était pas un reproche, je trouvais ça agréable, mais j’avais chuchoté doucement, me tournant un peu pour poser mon front contre le sien, nos visages alors à quelques centimètres l’un de l’autre, je posais ma main sur son front. « T’es malade ou quoi ? » Je souriais un peu, nos bassins se collant l’un à l’autre sans que je le remarque. La proximité ne me dérangeait pas, après tout il s’agissait d’Alec alors rien n’était bizarre pour moi. Je laissais le film commencer, inquiet de savoir s’il couvait quelque chose ou non, le trouvant plus fiévreux que la normale. Il travaillait sûrement beaucoup trop en ce moment. Je soupirais, un peu confus
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| | | | Sujet: Re: You and me forever ♠ Alec Lun 13 Fév - 20:21 | |
| Je ne savais pas pourquoi je me sentais si troublé par le comportement de Phoenix, il agissait comme un petit garçon demandeur d’affection et j’étais disposé à la lui donner, je l’avais toujours fait sans me forcer et j’avais fini par développer une certaine affection non négligeable à son égard. Il était mon meilleure ami mais depuis quelque temps, ce qui me paraissait normal me troublait, sentir son corps contre le mien me gênait, avoir ses bras autour de mon cou accélérait mon cœur, être collé l’un contre l’autre me faisait frissonner. En très peu de temps il était devenu mon tout, je n’avais plus personne, je ne parlais plu à mes parents, mon frère était mort, mon ex-femme m’empêchait de voir mon fils. Je n’avais plus que lui, mon meilleur ami, mon colocataire, celui à qui je raconte ma journée, à qui je parle de mes cas même s’il ne comprend pas tous ce que je lui raconte et celui qui me raconte la sienne, qui prépare des soirées films le vendredi soir. Et il était tactile, ça ne me gênait pas, j’avais longtemps aimé cela, je trouvais cela réconfortant mais je ne savais plus comment réagir car je ne le voyais plus pareil même si je tentais de me convaincre du contraire. Son visage me paraissait plus beau, son torse plus attirant, ses formes plus sexy mais il était comme mon petit frère, je ne pouvais pas avoir de telles pensées à son égard. Je ne pouvais pas me permettre de tout gâcher avec lui, ce lien si unique, cette complicité, cette fraternité. Que ferais-je si je gâchais tout en me laissant aller à mes envies. Il comptait trop, je finissais par me sortir ces idées de la tête en lui parlant de tous ce qu’il avait préparés, pour ne pas être chamboulé par son souffle dans mon cou après qu’il s’y soit logé avant que ma main ne vienne se poser tendrement sur sa nuque. « T’as bien fait, j’ai pas eu le temps de manger. » Je n’aurais pas été contre un véritable repas mais soudainement je préférais toutes ces cochonneries peu diététique à tous le reste simplement parce qu’il les avait ouvert et préparé pour moi. Finalement, il avait lancé un premier film et j’en avais profité de m’installer, lui laissant pourtant l’opportunité de venir se caller contre moi. Ces situations me gênaient et pourtant je lui laissais l’occasion de le faire. Une fois le film mis en route, il me prévenait du programme avec un film tellement bâteau que j’en pleurais d’avance. Coup de foudre à Nothing Hill mais si j’étais sage, j’aurais le droit de choisir. Il allait avoir le droit à Suicide Squad, depuis le temps que je veux le voir sans qu’on ne parvienne à prendre le temps où plutôt qu’on ne parvienne à le mettre dans une autre de nos soirées. Y avait une folle histoire amour dedans, il n’allait pas être perdu « Je suis toujours sage moi monsieur ! » Je souriais alors qu’il était venu contre moi, son dos contre mon torse, profitant ainsi de cette position pour passer mes bras autour de son ventre, le serrant un peu plus contre moi tandis que mon regard tentait de se poser sur le film qui se lançait. « Ah oui ? » avais-je répondu lorsqu’il m’avait dit que j’avais le torse brulant, je ne m’en étais pas rendu compte, il était un peu plus froid que moi mais rien de gênant. Je l’avais observé se changer de sens, se tournant contre moi pour poser son front contre le mien puis sa main. Mon cœur s’accélérait à nouveau alors que j’avais posé mes yeux dans les siens à quelques centimètres des miens. Je n’étais pas du genre à rougir mais j’étais toujours troublé. « Je ne crois pas, la douche à sans doute dû augmenter ma température corporelle, et puis il fait chaud ici. » La douche, on y croit. Encore que pour le coup, ce n’était même pas une raison perverse qui me donnait chaud, c’était normal quoi que son bassin collait contre le mien n’allait pas m’aider. Je me sentais bizarre à penser ainsi alors que lui se comportait tellement banalement avec moi. J’avais l’impression d’être un tordu mais j’essayais de ne pas y penser pour qu’il sente certain trouble. « Je t’assure que je vais bien, ne t’inquiète pas mon petit » Je riais légèrement avant de passer mes bras autour de son cou, le collant contre moi en nous secouant de droite ou gauche en riant, essayant de ne pas sentir une certaine anatomie contre la mienne. Je nous maintenant dans cette position un peu plus longtemps pour ne pas qu’il remarque mon trouble, attendant qu’il décide à se remettre dans le film. « C’est mignon que tu t’inquiète pour moi. »
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| | | | Sujet: Re: You and me forever ♠ Alec Lun 13 Fév - 22:39 | |
| You and me forever Alec & Phoenix Depuis combien de temps maintenant le film avait-il commencé, je n’en savais trop rien. Je crois que mes yeux regardaient l’écran devant moi mais que mes pensées ne suivaient pas ce qui se passait à la télévision. Mon esprit était ailleurs, il flottait quelque part au-dessus de nos deux corps serrés l’un contre l’autre qui me chauffaient le cœur et la tête. Je me sentais un peu étrange d’avoir une telle proximité avec Alec, pourtant, ça ne m’avait jamais troublé auparavant. De nature, j’ai toujours été un garçon proche des autres et plutôt tactile, quand on me connaissait bien, on savait que j’étais capable de sauter au cou de mes amis pour un oui ou pour un non. J’étais toujours jovial et je souriais, je n’hésitais pas à prendre quelqu’un dans mes bras par simple envie, alors ça ne m’avait jamais perturbé d’avoir envie de prendre la main d’Alec pendant une marche, ou simplement de l’embrasser sur le front avant de partir en cours. Pourtant, depuis quelques jours, c’était un peu différent. J’avais l’impression que mon cœur s’emballait plus facilement et plus vite, j’avais l’impression que mon sang se chauffait en sa présence, et qu’une fièvre curieuse envahissait mon corps, provoquant des frissonnements de plaisir en moi lorsqu’il me serrait dans ses bras. Heureusement, j’avais ce genre de pensées dos à lui, et il ne pouvait pas me voir rougir. Certainement que c’était normal, et que je me faisais des idées en ce moment. J’étais peut-être malade ou j’étais plus préoccupé que d’habitude. Dans tous les cas, je préférais ne pas y penser, pour moi ce n’était pas légitime de s’inquiéter. Moi et Alec, avions l’habitude d’avoir une relation comme ça, après tout c’est mon meilleur ami, je n’ai pas besoin d’être différent avec lui. Je soupirais un peu, essayant de chasser toutes ces idées confuses de ma tête, voulant me concentrer au mieux sur le film, que j’avais déjà oublié de suivre depuis un bon petit moment. De toute façon, j’étais plus occupé de savoir si mon ami était malade maintenant que je m’étais rendu compte qu’il semblait presque brûlant. Ou bien je me faisais des idées. Il faut dire que normalement, je ne m’attarde pas autant sur la chaleur ou la sensation de sa peau contre la mienne, et j’espérais que ça ne paraisse pas trop bizarre. « Oui…Ta peau est brûlante, ça me donne chaud aussi. » Par-là, je voulais dire qu’il me transmettait sa chaleur, mais je n’avais pas réalisé sur le moment que ça pouvait paraître un peu étrange comme phrase. C’est le genre de choses que je ne remarque jamais, parce que je suis un peu candide parfois. Ça dépend la situation, mais avec Alec je ne pensais jamais à mal. « Tu crois ? T’as sans doute raison. C’est mauvais de prendre des douches trop chaudes tu sais. » Je souriais, lui donnant une petite pichenette sur la joue en souriant. J’étais toujours tout contre lui, et je riais doucement en sentant les mouvements de balançoire que faisait Alec. Je passais mes bras autour de son cou, mon torse contre le sien. Cette fois, je crois que je devais avoir aussi chaud que lui, si ce n’est plus. Je soupirais chaudement, presque sensuellement, sans le vouloir. Je fermais les yeux doucement, resserrant mon étreinte contre lui. J’avais glissé mes lèvres près du creux de son oreille, et je lâchai alors dans un petit soupire brûlant « Je m’inquièterai toujours pour toi Alec. » Après tout, c’est normal, on s’inquiète toujours pour son meilleur ami. Je restais un court instant dans cette position, et puis, sentant mon cœur qui battait beaucoup plus vite, je rouvrais les yeux. Je crois que mes joues étaient en feu, mais je ne voulais pas qu’il puisse vérifier, alors je restais cacher dans son cou pendant un instant. Je me sentais bizarre. J’avais le cœur un peu en vrac, sûrement qu’il faisait trop chaud dans cet appartement, il avait sûrement raison après tout. Je posais ma main sur sa joue, plongeant mes yeux dans les siens, avec un certain sérieux. Je m’étonnais presque, moi qui était si désinvolte habituellement. « Parce que tu es mon meilleur ami, et que je t’aime tu sais. » Je souriais. Je ne voyais rien de bizarre là-dedans. Je suis un peu naif sans doute, mais c’est comme ça, je suis un peu con.
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| | | | Sujet: Re: You and me forever ♠ Alec Lun 13 Fév - 23:32 | |
| Je devais avouer ne pas avoir suivi une seule seconde du film qui avait déjà commencé depuis quelques minutes, mes yeux étaient rivés vers l’écran mais mes pensées étaient ailleurs. Je me déconnectais totalement de la réalité oubliant même l’instant présent, apaisé par la présence de Phoenix contre moi, l’une de mes mains lui caressant le ventre lentement, occupé par diverses choses. J’étais bien, peut-être trop et c’était étrange, un peu du moins parce que je n’étais pas quelqu’un de très démonstratif d’affection. Il y avait bien eu Carter mais le dénouement de cette histoire n’était pas un bon exemple. Je ne voulais pas qu’il se passe la même chose avec celui que je considérais comme mon meilleur ami. Alors pourquoi tout devenait différent ? Pourquoi je ressentais chaque démonstration d’affection de Phoenix plus intensément. Je savais la réponse au fond mais je ne voulais pas l’admettre. Mon regard restait dans le vide mais Phoenix ne pouvait rien savoir de mon manque de concentration pour son film à l’eau de rose, il était dos à moi. J’étais aussi plus apaisé, mieux avec son corps contre le mien. C’était toujours agréable d’avoir quelqu’un à serrer contre soi, le soir en rentrant du boulot. C’était banal et j’étais idiot de voir les choses différemment. J’allais juste tout gâcher, encore une fois. C’est finalement sa voix, lorsqu’il m’indiqua que j’avais le torse chaud, qui m’extirpa de mes pensées pour faire revenir à la réalité. Et en une fraction de seconde, tout allait encore vite. Phoenix s’était tourné dans mon sens, face à moi et avait semble t’il vérifier ma température. Je ne me sentais pas malade pourtant, pas de faiblesse ni de fatigue des signes grippaux, aucun signe clinique, je ne voyais pas pourquoi ma température aurait dû s’élever pour des raisons médicales. J’avais simplement chaud. Je n’avais cependant rien répondu lorsqu’il avait dit que ma peau brulante lui donnait chaud, le double sens ne m’avait pas échappé mais je connaissais Phoenix et je savais que pour lui, ça n’avait qu’un seul et unique but me partager son ressenti. Je ne pouvais cependant rien faire de plus pour diminuer ma température corporelle, retirer des couches de vêtements, je n’en avais déjà presque plus. Il faisait simplement chaud dans cet appartement. « Je ne sais pas, je ne savais même pas que j’étais brulant avant que tu me le dises. » En réalité, je ne pensais pas que la douche y soit pour quelque chose, après tous ce temps depuis que j’en étais sorti. Il n’y avait pas de raison particulière. J’avais ri en le serrant dans mes bras le balançant légèrement, diminuant un peu plus le peu de proximité qu’il restait entre nous… Déjà qu’il n’y en avait pratiquement plus. Il en avait à son tour profité pour passer ses bras autour de mon cou. Nos corps n’avait plus le moindre millimètre de distance, son visage était au creux de mon cou, nos torse et nos bassins, plus collé que jamais mais je ne pensais même plus à cela, frémissant presque en sentant son souffle dans mon cou. S’il m’avait vu, il en aurait sans doute ri, la chair de poule m’avait gagné de long en large. Et ses mots m’avaient touché, sans que je ne sache quoi répondre. Comment diable pouvait-il crée une tel ambiance sans même sans rendre compte. Phoenix était le mal incarné dans le corps du garçon le plus adorable que je connaisse. Nous ne bougions pas, ou presque pas, mes bras toujours dans son dos effectuaient comme une pression sur celui-ci pour le garder quelques secondes de plus contre moi. Finalement, il se recula pour avoir à nouveau son visage face au mien, posant sa main contre ma joue mal-rasée. Il me disais que j’étais son meilleur ami et que je l’aimais. « Tu vas me faire rougir!» avais-je dit tentant comme je pouvais de rompre cette ambiance trop étrange à mon gout, en vain. Caressant son dos de haut en bas ne m’arrétant que lorsque mes ongles touchait l’élastique son boxer ou ses omoplates, je ne pouvais m’empêcher de sourire, m’approchant à mon tour comme je le pouvais de son visage, le déséquilibrant légèrement pour lui répondre. « Mais tu es mon meilleur ami aussi et je t’aime sans doute encore plus. » |
| | | | Sujet: Re: You and me forever ♠ Alec Mar 14 Fév - 11:27 | |
| You and me forever Alec & Phoenix Quand est-ce que mon cœur a battu aussi vite pour la dernière fois ? Je veux dire, bien sûr, parfois on se retrouve face à des situations où notre adrénaline monte d’un coup, notre rythme cardiaque s’emballe, notre peau frémit, nos pupilles se dilatent sous le plaisir et l’envie, mais là, c’était différent. Je ne pouvais pas avoir envie de quoi que ce soit de répréhensible, après tout, la personne qui se tenait en face de moi, c’était bien Alec, mon meilleur ami. Ma poitrine semblait se déchirer en deux, tellement mon cœur faisait du bruit. J’espérais que mon ami ne le remarque pas, dans tous les cas, j’aurai pu trouver une excuse valable, en tout cas je l’espère. La vérité, c’est que je ne savais pas moi-même pourquoi mon corps s’emballait d’une telle façon. J’essayais de raisonner mon esprit autant que possible, mais j’étais confus, et je n’entendais même plus le bruit que faisait le film derrière moi, désormais dos à l’écran, mes yeux ne pouvaient plus que se poser sur Alec, et étrangement, ça ne me dérangeait pas, si je ne devais voir que lui. Lorsque je pris conscience que nos bassins étaient collés l’un contre l’autre, je sentais que je commençais à rougir un peu. Tant pis si il devait le remarquer, de toute façon c’était sûrement parce qu’il faisait trop chaud dans la pièce, après tout pourquoi d’autre. Je ne pouvais m’empêcher de lui sourire, j’étais toujours heureux quand j’étais avec lui, même si j’avais passé la pire des journées, quand il se tenait à côté de moi, je savais que tout irait bien et que je n’aurais plus à m’en faire. J’avais cette sensation qu’il pouvait me protéger de tout et de tout le monde, alors que moi, je ne devais sûrement pas lui servir à grand-chose, et ça me rendait malheureux quand j’y pensais de temps en temps. « Ah oui…T’as sans doute raison, il doit faire trop chaud ici. » Je souriais, haussant les épaules. Sur le moment j’avais oublié que le chauffage n’était même pas allumé et qu’étant en Février, non il ne risquait pas de faire trop chaud comme il disait. Mais peu importe, j’avais d’autres choses en tête, comme par exemple, le fait qu’il était à deux centimètres de mes lèvres, et que ça me perturbait quand il me parlait. Ça aurait perturbé n’importe qui de toute façon, je n’ai pas raison ? Il parlait de rougir alors que c’est moi qui avait rougit en l’entendant. J’ai toujours été le plus candide, je passais pour l’enfant de nous deux. J’étais un peu joyeux, toujours optimiste, et je voyais rarement le mal et les sous-entendus. Ça m’a toujours convenu, alors quand j’avais resserré mon étreinte et que j’avais un peu basculé, ça ne m’avait pas alerté. J’avais ripé un peu, ayant moins d’équilibre que lui, et je me suis retrouvé dos contre le canapé, emportant Alec dans ma chute, les bras toujours accrochés à son cou. Comme si je ne voulais pas tomber seul. Désormais, mon corps était totalement contre le sien, et j’avais passé à un cheveu de riper mes lèvres contre les siennes sans le faire exprès. Heureusement, ça n’était pas arrivé, je crois que je me serais senti bien mal. J’avais toujours le visage rouge de honte, mais je souriais, ne faisant pas attention à la position, comme toujours, toujours aussi détaché et naif, je le regardais, préférant continuer à parler que de me redresser. J’avais toujours le souffle brûlant, et je crois que j’avais encore plus chaud qu’avant. Même ma tête commençait à bouillonner doucement. « Non, c’est moi qui t’aime le plus. » Je riais un peu, caressant sa nuque du bout des doigts, toujours innocemment. « Ou alors on s’aime autant que l’autre. » A quoi bon jouer à qui s’aime le plus, on s’appréciait sans doute autant. Après nous c’est ça un meilleur ami, ça nous aime plus que tout au monde, et on l’aime tout autant en retour.
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| | | | Sujet: Re: You and me forever ♠ Alec Mar 14 Fév - 19:00 | |
| Pourquoi avait-il fallu que Phoenix lance ce sujet quand à ma température corporelle. Je n’avais pas particulièrement chaud et je n’y pouvais rien si je l’étais. Je ne lui en voulais pas de s’inquiéter pour moi parce qu’il était mon meilleur ami et que j’en aurais fait longtemps. Mais cet engendrement de situation ne faisait que de me troubler un peu plus à chaque, faisant accélérer mon cœur et ma respiration, faisant frémir ma peau. Pourquoi fallait-il que je rende les choses si compliqué. Je ne pense pas qu’avant, cela m’aurait perturbé d’avoir cette position avec lui, de l’avoir face à moi son corps contre lien. Avant jamais je n’aurais été troublé mais un changement c’était opéré en moi et c’était non négligeable. Je le ressentais tant dans mes émotions que dans la façon donc je le percevais. J’espérais simplement qu’il ne le voit pas, mais j’étais tellement préoccupé par mon trouble que je ne voyais même pas que Phoenix ne semblait pas totalement à l’aise. Je n’avais même pas forcément remarqué que Phoenix rougissait, sans doute parce que moi-même, si j’avais été du genre à rougir serait rouge tomate. Alors je n’avais d’autres choix que de sourire, de rentrer dans ce jeu et de continuer à être ce que j’avais toujours été pour lui, son meilleur ami et pas un garçon troublé par le corps d’un autre contre le sien. Parce que c’est ce que j’étais avant tout et je ne l’oubliais pas, c’est même ce qui m’empêchait de déraper, de tout gâcher. Parce que c’était Phoenix et que ce garçon était vraiment la personne qui comptait le plus pour moi depuis un moment déjà, le seul à qui je parlais, me confiait, avec qui je vivais. « Je pense » avais-je conclu quand il m’avait dit que je devais sans doute avoir raison quand à la température de la pièce. J’avais sans doute déjà chaud à la base mais je sentais encore ma température augmentée et je savais que ce n’était pas à cause de la pièce mais je ne pouvais et ne voulais pas lui dire. De toute façon, la température de la pièce on s’en fichait, je ne voyais que sa respiration dans mon cou puis nos visages si proche l’un de l’autre. Je pouvais en voir chaque détail et ses lèvres étaient si proches des miennes que s’en était obsessionnel. Pourquoi m’attardais-je tant sur ses lèvres, encore une fois je le savais mais je ne me l’avouais pas. Je lui avais même dit qu’il allait me faire rougir et pourtant c’est lui qui avait rougi. Ca m’avait fait sourire, lui donnant un côté plus mignon qu’il ne l’était déjà. Seulement en me redressant, j’avais fait basculer Phoenix qui en resserrant son étreinte autour de mon cou, m’entraina avec lui. Il était maintenant dos contre le canapé presque allongé et ses bras entouraient toujours ma nuque, ils m’avaient entrainé au dessus de lui. J’étais totalement allongé sur lui, plus un seul petit millimètre ne nous séparais et nos visages étaient passé à un cheveux de finir l’un contre l’autre. Cette fois-ci je respirais plus fort et mais je tentais de rester concentré sur ce qu’il me disait même si réfléchir clairement devenait difficile. Je ne répondais cependant pas à sa remarque lorsqu’il me disait que nous devions sans doute nous aimer tout autant l’un que l’autre. S’il savait que je commençais à le voir différemment. « Je… Je reviens. » Je m’étais subitement redressé, lançant un dernier regard à son corps étendu sur le canapé, de haut en bas me donnant envie de retourner de là où je venais de m’échapper. Je me dirigeais dans la cuisine allant jusqu’à l’évier dans lequel je laissais couler un peu d’eau avant de passer ma main dessous puis de frotter mon visage avec. Je posais ensuite une main sur chaque extrémité de l’évier pour réfléchir et reprendre une respiration normale. Mes pensées n’étaient plus claire, mon corps frémissait encore rien qu’en repensant à son torse contre le mien. |
| | | | Sujet: Re: You and me forever ♠ Alec | |
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