You and me forever ♠ Alec

Tout cela était trop intense, trop de sentiments traversaient mon esprit, trop de sensations parcouraient mon corps. Son souffle chaud que je sentais, son visage si près du mien, ses bras autour de mon cou, mon corps tout entier contre le sien, nos cœurs battant en rythme contre la poitrine de l’autre. Tout ceci était trop pour que je puisse avoir l’esprit clair, pour que je ne finisse pas par céder à des actes que je finirais par regretter. Phoenix était mon meilleur ami et à cet instant précis, je ne le ressentais pas comme tel, je ressentais surtout cette alchimie naissante, cette flamme qui d’abord étincelle était en train de devenir un véritable brasier à mesure que les minutes s’écoulaient. Ca ne pouvait pas se passer ainsi, même si à cet instant je le voulais profondément, je savais que dans une heure tout allait être différent. Pourtant, je n’avais d’abord pas trouvé la force de me détacher de ses bras entourant ma nuque. Parce que je ne voulais jamais que ma peau se décolle de la sienne, je voulais passer la soirée dans cette position, même la nuit, collé contre lui. J’étais maintenant certain que mes attirances pour Phoenix n’était pas que des suppositions, mais je me sentais horrible de penser à cela moi qui l’avait jusqu’il y a peu considéré comme mon petit frère. Je ne voulais pas accepter que j’ai moi-même de telle pensée à son égard, pas maintenant que c’était concret, que mon corps se sentait en émoi ainsi allongé sur lui. Mais subitement, dans un élan de lucidité, je me décidais à me redresser pour rompre ce contact. Pourtant à peine m’a peau fut décollée de la sienne, j’avais immédiatement cette sensation de manque, j’avais besoin de l’avoir près de moi mais je ne pouvais. Je m’en voulais d’avoir laissé les choses aller si loin. Je n’aurais pas du et pourtant tout se déroulait à une telle vitesse. J’avais totalement quitté le canapé et même la pièce ne faisant toujours pas attention au film auquel je n’avais presque pas porté un seul regard depuis que j’étais installé. « Je reviens… » Avais-je répété en me dirigeant vers notre cuisine jusqu’à notre évier. J’avais la respiration toujours rapide et mon corps me réclamait de retourner là-bas. Je ne devais pas, je ne voulais pas. Je m’étais rafraichi, pour faire redescendre toute cette chaleur accumulée en si peu de temps. Je tentais de ne pas penser à Phoenix qui ne devait pas tout avoir compris et je restais là, à réfléchir sur ce qui allait se dérouler à présent. Et j’étais resté là, de nombreuse minutes à réfléchir ne voyant pas le temps passé, buvant un verre d’eau avant de me remettre au même endroit. C’est alors que j’avais entendu ses pas et avant même que je ne me retourner, j’avais senti ses bras autour de ma taille et son front contre mon dos. « Non… C’est pas le film t’en fais pas… » Je posais l’une de mes mains sur la sienne, laissant ce nouveau contact duré pour ne pas avoir à affronter la mine dépitée que j’entendais dans voix, sentant son étreinte se resserrer autour de moi. Lentement sans le brusquer chacune de mes mains avaient attrapée l’une des siennes pour doucement et progressivement le détacher et me tourner face à lui, relevant son menton avec mon index pour le regarder dans les yeux en souriant avant que cette même main ne se pose sur sa joue, caressant les quelques cheveux accessible. « Désolé je ne voulais pas t’inquiéter » Je souriais, reculant uhttps://readmymind.actifforum.com/t1420p10-you-and-me-forever-alec#n nouveau d’un pas. « J’arrive dans une minutes. »

J’avais cru bien faire en m’éloignant si subitement de Phoenix pour rompre ce contact si intense, trop intense et pourtant j’avais maintenant l’impression d’avoir tout brisé. D’avoir tué cette maison face à ce silence gênant que j’avais fait s’installer, seulement trahi par le bruit de ce film que nous n’avions pas suivi une seule seconde malgré la bonne volonté que je comptais mettre. Et je n’avais pas réalisé que ça allait atteindre mon meilleur ami à ce point. Il croyait qu’il avait fait quelque chose de mal alors que non, au contraire. Il était tellement adorable, tellement attirant, tellement lui… Je ne pouvais pas lui en vouloir, non c’est à moi que j’en voulais de penser ainsi. De ne pas être capable d’être proche de quelqu’un sans que mon corps ne finisse par en être chamboulé. Mais je ne voulais pas lui dire, je ne pouvais pas parce que je l’aimais trop pour tout gâcher, pour assumer et pour l’affronter. Parce que ce genre d’histoire fini toujours mal. Pourtant c’est en voulant éviter de tout gâcher que je venais de tout gâché, de briser cet instant si magique. Je ne savais pas quoi lui dire, maintenant qu’il était à nouveau contre moi, contre mon dos, ses bras entourant ma taille. Je regrettais tout, je regrettais même qu’il ait mal à cause de moi. Parce que ce n’était pas ce que je voulais, parce que je ne voulais que son bonheur, son sourire mais surtout l’avoir prêt de moi à jamais. Je n’avais pas osé me tourner, affronté son regard attristé mais je le savais, je l’entendais. Sa voix semblait brisée, hésitante et j’en étais la cause. Lorsque Phoenix avait dit me connaitre, savoir que quelque chose cloche allant jusqu’à me demander ce qu’il avait fait de mal, je me mordais la lèvre, gardant la paume de ma main sur la sienne entourant mon ventre. Je ne répondais rien jusqu’à ce qu’il commence à s’excuser. Je fermais les yeux, augmentant la pression que j’exerçais sur sa main sans lui faire mal. « Tu n’as rien fait de mal Phoenix, je te le promet… » Je restais vague, je ne voulais pas entrer dans les détails, je ne voulais pas lui révéler qu’en cet instant précis et à chaque fois qu’il colle sa peau contre la mienne, il faisait battre mon cœur plus vite, faisait vivre à mon corps un flot de sensation différente. Je restais dos à lui un moment sans bouger avant de me décider à me mettre face à lui. J’avais détaché ses bras le temps de me tourner face à lui et j’avais observé… J’avais observé son visage que j’aimais tant voir, les yeux embués de larme que je causais. Je n’arrivais pas à me le pardonner alors que je n’avais fait que changer de pièce. Phoenix tenait tant à moi, je ne pouvais pas le décevoir, je n’en avais pas le droit. J’étais à nouveau contre lui, son visage entre mes mains qu’il venait d’essuyer, m’excusant de l’avoir inquiété car ce n’était pas mon attention. Jamais je ne voudrais lui faire le moindre mal. Finalement, Phoenix se détacha subitement de moi, sans un mot avant de me tourner le dos. Il venait à son tour de mettre une distance entre nous, mais je ne bronchais pas, l’observant simplement. Bien sur que ça me touchait, ça me brisait même mais je n’en montrais rien, mon visage restait impassible, mon corps ne bougeait pas. Trop tard il l’était. Je crois que je ne l’avais jamais vu avoir une attitude pareil à mon égard. Je l’avais cherché pourtant ça me faisait étrange. J’avais inspiré profondément me mettant à l’autre bout du canapé à mon tour, plongeant mon regard dans ce film ne m’intéressant pas. Je restais ainsi quelques minutes qui me paraissaient des heureux, jusqu’à ce que je ne puisse plus. « C’est à moi de m’excuser parce que je t’ai blessé, je ne voulais pas. » Je posais mes yeux directement sur les siens, le regardant fixement avant de continuer ce qui ressemblait le plus à des excuses sincères. « Je préfère t’avoir près de moi que loin de moi » Je me rapprochais de lui, à mon tour, il ne devait pas me comprendre tant j’agissais de manière différente. Souriant un peu, j’entourais à mon tour son corps de mes bras avant de le tirer-un peu de gré ou de force- juste contre moi-même si c’était vraiment de la taquinerie, car avant tout je ne voulais plus qu’il m’en veuille.

Je ne savais vraiment plus où me mettre, moi et mes sautes d’humeur de femmes enceintes… Je n’avais jamais mes règles et pourtant Phoenix devait avoir l’impression de vivre avec une vraie hystérique. Blague à part sur les femmes et leurs règle, je m’en voulais surtout de mon agissement avec Phoenix, c’était dur d’accepter ce que je ressentais et je n’avais pas agi comme il fallait. Dans un unique but de protéger ce lien si fort au quel je tiens tant, pour lequel je me battrais jusqu’au bout même si je n’y comprenais plus rien, j’avais tout gacher… Je l’avais blessé. Et cela je ne me le pardonnerais pas. Je voulais voir le sourire sur son visage, sa joie de vivre, ses étreintes joyeuses, ses bisous attachants… A contrario, je détestais le voir à l’autre bout du canapé, dans une totale ignorance… D’autant plus que j’en étais le seul fautif et ça, ça me bouffait de l’intérieur. J’étais d’autant plus décontenancé que Phoenix n’avait jamais eu une attitude retour à la mienne de cette façon, ce qui me prouvait d’autant plus l’impact que mon comportement avait eu sur lui. Et je ne savais pas trop comment résoudre cela, simplement parce qu’en règle générale, je ne faisais jamais de pas retour vers une personne. Sois j’allais de l’avant sans parler du conflit, soit je ne lui parlais plus. Mais Phoenix comptait trop, parce que ce mec assis sur ce canapé, je l’aimais tout simplement, il était mon meilleur ami, mon tout depuis quelques temps maintenant et c’était bien ça le problème, je ne savais plus le définir. Et je ne savais pas comment agir, d’autant plus que sa réponse bien que justifié à mon approche, fut froide et m’avait refroidi. Dire qu’en temps normal, je me serais levé et j’aurais été dans ma chambre sans un mot comme un adolescent. Mais je ne voulais et ne pouvais pas. Je ne trouverais sans doute pas le sommeil tant qu’il ne m’aura pas au moins souri ni prit dans ses bras. Parce que même si je m’en étais extirpé, ma peau réclamait à nouveau la sienne contre moi, je le ressentais, j’avais presque froid maintenant sans lui. Et je ne parvenais pas à trouver les mots justes, mais j’avais déjà voulu lui dire qu’il n’y était pour rien. Je préférerais tellement évité les explications mais je sentais qu’elles allaient être inévitables. Pourtant je voulais lui avouer que je préférais l’avoir avec moi que loin de moi… Alors que j’avais moi-même mit cette distance. Si j’avais pu, je me serais mis la plus belle gifle du siècle, voir deux. Cette situation était pesante, insoutenable, insupportable. J’avais envie de le prendre dans mes bras et de plaquer sa tête contre mon torse de force. Mais je n’étais pas un barbare et je voulais me faire pardonner en douceur. Il avait tellement raison lorsqu’il me disait que c’était trop tard, et malgré lui, ma culpabilité grandissait à chacun de ses mots. Il ne voulait qu’une soirée avec moi et j’étais partie énervé. Enfin je n’étais pas énervé. « Je n’étais pas énervé j’… j’avais… je… » Je ne savais pas ce que je voulais en partant, prendre l’air parce que la tension presque sexuelle qui s’installait entre nous devenait insoutenable. Je me sentais sale rien qu’à pensé cela et je n’osais même pas lui dire. Il n’était pas qu’une vulgaire personne de l’hôpital que j’aurais pu draguer, coucher avec sans lendemain, Phoenix était tout pour moi, littéralement tout. Ma famille, mes amis et maintenant il gagnait du terrain dans une zone que je pensais fermée pour de bon. J’avais alors dans un geste désespéré tenté de l’attirer doucement vers moi, en prenant un air de jeu même si je voulais simplement à nouveau ressentir son corps contre le mien. « Phoenix... » ma voix devenait presque suppliante lorsqu’il me demandait de la lâcher même s’il se laissait faire, revenant à nouveau contre moi, même si ce contact était moins intimes que les précédents. Il ne me regardait cependant pas, je me levais à nouveau, rompant plus docilement le contact pour venir m’asseoir en face de lui, je voulais l’avoir devant moi pour me justifier, posant ma main sur sa cuisse en guise de réconfort et de paix. « C’est juste que… Je n’étais pas énervé… Je suis parti justement parce que nos moments de tendresse était… » Ils étaient trop quoi ? Je n’arrivais pas à lui dire, dévoiler mes sentiments était quelque chose d’impossible pour moi. Et je ne devais pas en parler, je ne devais pas céder. Et pourtant c’est ce que je faisais en approchant malgré moi mon visage du sien, posant mes lèvres contre les siennes, mes deux mains sur son visage. Je ne savais pas s’il allait me repousser ou non, je ne savais pas s’il comprendrait ou non, je ne savais pas si ça gâcherait tout ou non. Mais pour le moment, je profitais de la sensation que je ressentais mes lèvres contre les siennes, et ça me suffisait.

Je restais réellement décontenancé par le comportement de Phoenix, qui ne lui ressemblait tellement pas. Je ne l’avais rarement voir jamais vu aussi énervé et ça me touchait plus que je ne le pensais. Son comportement n’était pas forcément très adultes mais je ne pouvais rien dire à ce sujet, être parti lâchement sans raison n’était pas ce qu’il y avait de plus mature non plus. Et puis, j’aimais Phoenix avec son caractère d’enfant, sa joie et sa bonne humeur et je découvrais les mauvais côtés qui finalement le rendait plus attachant encore bien que cela me perdait un peu. Et je ne supportais pas d’être à l’opposé de lui sur ce canapé sans qu’il ne me décroche un regard. J’avais crée une distance que je regrettais tellement, l’avoir prêt de moi était devenu un besoin. Ce n’était pas le comportement d’un meilleur ami, ni d’un grand frère, parce que ses étreintes que je désirais n’était pas que tendresse, c’était un besoin, comme une dépendance à sentir ma peau contre la sienne, à frissonner à chaque contact. Et je ne voulais pas l’assumer parce que je ne voulais pas tout gâcher mais ça devenait plus fort que moi. En l’espace d’un instant, il avait retrouvé sa place dans mes bras et je me sentais un peu mieux. Mon cœur était moins serré même si la culpabilité le rongeait toujours un peu. J’avais tenté de me justifier parce que je n’étais vraiment pas énervé mais Phoenix restait braqué dans cette idée. Il n’en démordrait pas tant qu’il n’aurait pas eu une explication convenable, je le savais. Il avait son idée en tête et étant donné que mon attitude s’en approchait énormément, il avait toute les raisons du monde de rester buté dans cette optique. Pourtant je n’étais tellement pas énervé, troublé, mais pas énervé. Je cherchais mes mots mais je n’arrivais pas à les faire sortir. Avec les autres c’était tellement simple, je buvais, je ne parlais et j’agissais sans qu’il n’y ait de suite. Phoenix n’était pas n’importe qui, je ne pouvais simplement pas lui faire ça et je n’en avais pas envie. Parce que notre lien était ce qui comptait le plus pour moi en ce moment. Je n’arrivais tellement pas à dire ce que j’avais sur le cœur, seul son prénom parvint à traverser mes lèvres, attirant son regard. J’étais dépité, même en tentant de ne pas tout gâcher c’est exactement ce que je faisais. J’avais tout de même commencé à parler, à bafouiller plus exactement. Je ne devais pas être clair, je ne finissais pas mes phrases, je me perdais dans mes propres mots, n’arrivant qu’à moitié à le regarder en face. Comment peut-on dire à quelqu’un de ce que l’on ressent va au-delà de ce que l’on devrait faire ? Je ne répondais pas à sa question, maintenant face à lui. Bien entendu que si, je les aimais. Trop même. Probablement pas de la même façon que lui. Et je me détestais d’avoir de tel pensée à son égard parce qu’il méritait une personne sans faille pour être à ses côtés et j’en étais tellement rempli de failles. J’avais posé mes mains sur ses joue, je ne savais pas ce que je comptais faire, je n’arrivais plus à parler avec des mots alors je m’apprêtais à agir. J’avais toujours été ainsi. Mes paupières s’étaient refermé sur mes yeux et mes lèvres avaient rejoint les siennes dans un baiser simple et pourtant intense. Je me sentais tellement mieux, maintenant. J’avais l’impression d’avoir libéré un gros poids, d’avoir cédé à une envie tellement oppressante. Mais j’allais lui devoir des explications. Je n’y pensais pas, je ne pensais plus à rien tant que nos visages étaient liés dans ce doux baiser. Malheureusement, il finissait par prendre fin. Je ne sais pas combien de temps nous étions restés ainsi mais il nous fallait revenir à la réalité, lorsqu’il me repoussait doucement un air inquiet sur le visage. Je baissais les yeux en entendant cette simple question. « C’est pour ça que je suis parti… Parce que je ne pensais qu’à t’embrasser et à tant de choses à chaque fois que ton corps est contre le mien. Et je ne pouvais pas, je n’aurais pas dû y céder. Tu es mon meilleur ami, je ne devrais même pas » Pourtant lorsque mon regard tomba à nouveau dans le sien, je sentais mon cœur s’accélérer et subitement, je revenais à la charge, nous renversant sur le canapé je l’embrassais à nouveau plus passionnément, plus langoureusement. Et s’il ne voulait pas et qu’il me repoussait encore ? Je n’y pensais pas, je cédais à ces envies qui m’habitaient depuis tellement longtemps. Trop longtemps.

Et finalement j’avais cédé à cette envie brulante me traversant le corps tout au long de la soirée, à cette pulsion qui dictait à mon cerveau d’aller vers lui et d’écraser mes lèvres contre les siennes, de me sentir proche de lui, de me libérer de ce poids et de cette envie si brulante que je n’arrivais même plus à être proche de lui. J’avais peut-être fait une erreur, quelques choses d’irréversible qui changera toute notre relation mais je me sentais plus léger, plus libre. La culpabilité ne me gagnait pas encore, celle de mettre en danger une amitié si importante, un lien si fort. Je ne voulais pas tout gâcher, je ne voulais pas rompre notre amitié si forte, ce lien si fort qui nous unissait comme deux meilleurs amis, toujours l’un pour l’autre, vivant l’un avec l’autre. Mais je ne réfléchissais plus à rien, sauf à la sensation que me procurait mes lèvres contre les siennes, son souffle atterrissant sur mon visage, le mien sur le sien, sa peau se rapprochant de la mienne, nos chaleurs se liant l’une à l’autre après avoir été si brusquement séparé. Néanmoins, ce geste pourtant si agréable eut une fin. C’était magique, je n’avais plus les pieds sur terre et pourtant, lorsque nos lèvres se séparèrent pour nous ramener à la réalité, je n’avais qu’une seule envie, retourner au contact de son visage contre le mien. Mon cœur battait toujours comme jamais, je me sentais sur un petit nuage et je reposais mes yeux dans les siens, attendant une réaction, prêt à répondre à ses questions, à affronter ses réactions qu’elles soient positives ou négatives. Il devait se poser mille questions, pourquoi je l’avais, pourquoi j’étais si étrange, pourquoi j’avais ce comportement ambigu avec lui alors que je n’avais jamais rien montré de tel à son égard et il aurait tellement raison. Ca n’était pas le cas, parce qu’enfin moi-même je donnais les réponses à tous ces troubles que j’avais mais au fond, je l’avais toujours su. J’attendais la moindre de ses réactions, je ne savais plus quoi dire jusqu’à qu’il me demande des explications que je lui donnais, le plus honnêtement possible. Ainsi, il comprendrait les raisons de mon comportement, de cet éloignement si soudain. Les accepteraient-ils ? Comment allait-il le prendre ? C’était des choses que je ne pouvais pas vraiment prévoir mais il ne m’avait jamais repoussé.  Rien n’allait pouvoir gâcher ce moment quelqu’en soit le dénouement. De toute façon, je n’aurais pas dû céder, j’aurais dû garder tout cela pour moi. Maintenant  je réalisais tout. Mais sa réponse fut un peu plus rassurante quoi que j’avais l’impression qu’il se sentait gêné. D’après lui ça pourrait arriver, nous étions deux hommes trouvant un charme aux hommes alors ça arrivait et je devais laisser tomber. Il avait raison dans un sens, c’était plus simple de faire comme-ci de rien n’était et pourtant maintenant je n’y arrivais pas. J’étais devenue dépendant du contact de ses lèvres, j’étais ivre et j’en demandais encore. Je voyais son regard fuyant et je m’en voulais d’agir ainsi, aussi égoïstement mais c’était tellement plus fort que moi. Et j’étais revenu l’embrasser, me laissant aller à nouveau contre lui, nous renversant sur le canapé et pourtant il me repoussait. Je le regardais incrédule, ne pouvant pas croire que cette tension qui m’envahissait n’était pas réciproque même si nous ne devrions pas. Et pourtant… Ses bras entouraient mon cou et ses lèvres vinrent de son propre chef s’écraser contre les même dans un baiser plus intense, plus langoureux. Une véritable danse avait débuté entre nos langues. J’étais allongé sur lui et je ne voulais pas que cela s’arrête. Il ne fallait pas mais il était tellement tard. Mes mains s’étaient posé l’une sur son torse, l’autre s’était logé dans ses cheveux. Lorsque ce troisième baiser prit fin, je l’observais à nouveau. « On ne devrait pas…. Je sais » Disais-je en tentant de reprendre mon esprit en vain, mon corps tout entier était électrisé par le sien sous le mien, j’allais embrasser sa joue puis son coup. « Non on ne devrait pas… » Et pourtant je ne saurais plus m’arrêter…