Un weekend détente entre nous
Il serait difficile voir même impossible pour moi de voir mon copain seulement une fois tous les trente-six du mois. J'ai besoin de lui, de le voir, de le serrer dans mes bras, de l'embrasser, de lui faire l'amour, de me poser avec lui et d'oublier tout ce qui me gêne ou dérange dans ma vie de tous les jours. En bref je le veux avec moi au quotidien et c'est sûrement pour ça que je pense de plus en plus à l'idée qu'il vienne vivre ici avec moi mais je n'ose pas lui demander. Bizarrement j'ai très peur de lui faire cette proposition alors que ce serait très certainement la solution à tous nos problèmes. Déjà il n'aurait plus à supporter la vue de son géniteur qu'il ne supporte plus et en plus on se verrait tous les jours donc ce serait largement plus simple pour nous. Néanmoins voilà j'ai très peur qu'il refuse pour telle ou telle raison et donc que je me sente mal ensuite. De ce fait je m'abstiens, j'évite de lui poser cette question et de me manger un refus dans la gueule pourtant j'en ai envie, j'en ai très envie de lui demander mais je ne peux juste pas le faire, j'ai peur. Mais pour l'heure aucune importance, je souris en entendant ses mots à propos de mon côté perfectionniste tout en souriant.
« Oui tout à fait... Maintenant bon au rythme où je vais avec la cuisine ce n'est plus de la perfection c'est carrément une maladie pour moi. Quand je cuisine faut que ce soit comme ça et certainement pas autrement sinon je ne suis pas convaincu... Enfin bon... Tu me connais t'as l'habitude avec moi. » Répondis-je en roulant des yeux tandis que je garde mon copain contre moi tout en caressant ses cheveux par la même occasion, je sais qu'il apprécie quand je fais ça donc je ne me gêne pas pour continuer.
Après cette conversation nous passons à un sujet un peu plus sérieux soit son demi-frère en entendant ses mots je l'écoute attentivement tout en continuant de caresser ses cheveux en attendant qu'il m'en dise plus. Naturellement quand mon copain m'apprend qu'il s'est fait passer pour un lycéen uniquement pour retrouver son frère je me sens chaud, en effet les lycéens ça a toujours été un peu un fantasme pour moi de ce fait voilà l'imaginer en lycéen ça me rend tout chaud et bien rapidement je place mes mains sur sa taille les laissant glisser sous son haut tout en caressant son ventre et son torse...
« Mmmh... Je veux bien que tu te fasses passer pour un lycéen devant moi bébé... Ça me rendrait fou, mais pas fou comme lui. Juste fou de toi encore plus que je ne le suis. » Dis-je sensuellement à l'homme que j'aime tout en plaçant ma bouche sur son cou que j'embrasse tendrement. Après un moment nous finissons par parler de son père bien rapidement je comprends qu'il y a encore eu des emmerdes avec ce dernier quand j'entends les mots de mon copain.
« Il s'est encore comporté comme un con ? » Demandais-je à mon copain tout en gardant mes mains sur son ventre que je caresse tendrement en attendant qu'il m'en dise un peu plus à ce sujet. Ensuite je me livre à lui sur mes études et mes parents, à l'évidence mon Caleb me soutient toujours autant et ça me fait plaisir de me dire que je peux continuer de m'appuyer sur mon copain en cas de besoin. Quand je l'entends me dire que j'ai le droit de me diriger vers le métier d'infirmier si ça me plaît davantage je souris et acquiesce.
« De toute façon pour ce coup-ci ils auront pas leur mot à dire. Je leur ai dis pour Noël que j'aimerais être infirmier et non pas chirurgien, ils ont pas appréciés tu le sais on en avait parlé précédemment. Mais ils ont juste à se faire une raison. Je ne supporte pas la vue du sang, ça me fait même peur et tu le sais très bien donc d'une façon ou d'une autre c'est mieux pour moi que je sois infirmier. Autant du sang j'en verrais en faisant des prises de sang ou quelque chose comme ça mais voir des organes j'y tiens pas trop tu vois. Donc je préfère me positionner comme infirmier plutôt que chirurgien, si c'est pour faire un malaise ou une crise de panique à chaque fois que je suis au bloc je crois pas que ça vaut le coup. A eux de l'accepter maintenant et donc qu'ils se fassent une raison. » Expliquais-je à mon homme tout en roulant des yeux. Après tout c'est vrai, je me suis trop souvent laissé faire par mes parents, à chaque fois ils trouvaient le moyen de me dicter comme je devais vivre ou mener ma vie... Bah ça fonctionnait avant maintenant ça fonctionne plus. Je me laisse moins marcher dessus et si ça plaît tant mieux si ça plaît pas honnêtement j'en ai rien à foutre !
Après quoi mon petit-ami se relève de sur mes genoux et va mettre les couverts et assiettes sur la table, je le laisse faire tandis que j'emmène pour ma part le plat mexicain sur la table le déposant au milieu de la table puis je retourne dans la cuisine et attrape deux verres que je pars déposer sur la table de la salle à manger puis je m'installe à table tandis que mon homme fait de même.
« Merci mon bébé. » Dis-je d'une voix douce tandis que j'attrape sa main et y dépose un rapide baiser. Je suis comme ça avec Caleb, toujours tendre et doux, en même temps je l'aime, c'est mon petit-ami je lui donnerais un organe plus que volontiers s'il en avait besoin, c'est mon petit-ami et je suis très attaché à lui donc c'est normal que je lui témoigne mon affection. Mais voilà alors que je pense à tout ceci je nous sers copieusement dans nos deux assiettes puis je me tourne vers lui la gorge nouée, je sais qu'il va falloir que j'ouvre ma gueule et lui fasse part de mon projet avec lui, il faut que je le fasse. Il faut que je lui en parle une bonne fois pour toute comme ça je serais fixé mais j'ai peur, terriblement peur, j'ai mal au ventre rien qu'en y pensant.
« Mon amour de ma vie faut que je te parle de quelque chose de très important pour moi... Rien de grave ne t'inquiètes pas, mais important, très important ça c'est certain. » Commençais-je tout en me mordillant la lèvre inférieure. Oui pour moi c'était important de lui dire que ce n'est rien de grave, connaissant Caleb je sais qu'il se serait mit a stresser pour rien sinon. Faut que je me vide et que je lui dise les choses clairement, alors d'un geste je passe ma main dans la poche de mon jean et en sors une clé que je dépose juste devant lui.
« Depuis un an on vit une relation qui est très importante pour moi et qui est tout ce qui fait mon bonheur au quotidien. Mais voilà j'ai besoin de plus, de beaucoup plus. J'ai besoin de t'avoir au quotidien avec moi, de t'avoir avec moi chaque jour qui passe et ce jusqu'à ce que je m'éteigne pour toujours. » Ajoutais-je en me mordillant la lèvre inférieure tandis que je le scrute longuement de mes yeux foncés.
« Enfin ce que je cherche à te dire c'est que je suis raide dingue de toi, que je veux me réveiller tous les jours auprès de toi et m'endormir chaque nuit à côté de toi... Et pour ça j'ai envie et besoin que tu viennes vivre avec moi. » Concluais-je tandis que je le scrute longuement en attendant qu'il me donne sa réponse à ma proposition...