I miss you + Phoenix [HOT]

L’eau coulait sur mon visage que je relevais en direction du jet qui me tombait directement dessus. Passant mes mains dans mes cheveux pour les mettre en arrière, je me décidais à arrêt le jet d’eau. J’inspirais profondément restant dans la cabine de longue minute. Comme à mon habitude, j’étais passé sous la douche dès que j’étais rentré. Une opération s’était un peu éternisée et j’étais rentré vraiment plus tard que d’habitude. Tout semblait éteint, Phoenix devait déjà dormir, ou alors il m’évitait. On n’avait fait que se croiser depuis le soir où j’avais dérapé. Je ne sais pas s’il le faisait volontairement ou si vraiment nos emplois du temps ne se coordonnaient plus. Pourtant avant, nous trouvions toujours même cinq pauvres petites minutes simplement pour être ensemble. Il lui fallait du temps, et  à moi aussi je suppose. Il faut dire que j’avais ma part de tord, habituellement je l’aurais prévenu du retard que je prenais ce que je n’avais pas fait cette fois-ci. Je reprenais mes esprits poussant la porte pour poser mon pied sur le tapis de bain et attraper ma serviette posé dans le lavabo juste en face. Je me séchais le corps, le visage et les cheveux en prenant mon temps. Rien ne me pressait, j’allais sans doute aller me coucher directement sans vraiment tarder alors je n’étais attendu nulle part. Je prenais mon temps, une fois sec j’allais accrocher ma serviette au porte-serviette sur la porte avant d’enfiler un boxer comme unique vêtement. Je ne changeais cependant pas, j’avais tendance à toujours être assez peu vêtu, au moins je portais quelque chose. Il m’était déjà arrivé de me balader totalement sans rien.  Qui ça allait choquer ? Phoenix était un mec, il savait comment les garçons étaient constitué et on ne recevait que rarement des personnes à la maison le soir. Je quittais la salle de bain, mon téléphone à la main pour rejoindre ma chambre d’un pas calme et léger. J’essayais de ne pas trop faire de bruit pour ne pas déranger mon colocataire et meilleur ami. Je rejoignais alors ma chambre. Demain, j’avais ma matinée alors je n’avais pas besoin de mettre de réveil. J’allais pouvoir me reposer. Branchant mon chargeur à mon téléphone, je finissais de ranger ce que j’avais à faire avant de retourner vers la lumière, laissant ma porte-entrouverte comme à mon habitude. Je n’étais pas claustrophobe mais j’avais tendance à ne pas aimer la sensation d’enfermement et j’avais de toute façon chaud quand tout était cloitré. Sans compter qu’il faisait plus sec. Inspirant profondément, j’appuyais sur l’interrupteur avant de rejoindre mon lit pour m’allonger du côté opposé à la porte, me permettant de regarde ma fenêtre dont je n’avais pas baissé les volets. Les minutes passaient, j’étais assez fatigué mais je me perdais surtout dans mes pensées. Phoenix me tracassait, mais il y avait aussi Tommy. Plein de chose m’encombrait l’esprit et je ne pouvais plus en parler à mon meilleur ami parce que j’avais choisi de rendre notre relation étrange sur un coup de tête totalement idiot. Pourtant j’avais besoin de lui et il me manquait. Remontant ma couette jusqu’à mon aisselle, je réfléchissais toujours, fermant au moins mes yeux comme dernier effort pour rejoindre les bras de Morphée, ce qui ne semblait pas gagner.

C’était tellement calme, les accueils si géniaux que me réservait Phoenix lorsque je rentrais me manquaient, même quand j’étais épuisé il agissait comme un regain d’énergie et j’avais l’impression de ne plus avoir besoin de dormir. Là il n’y avait personne, j’avais reçu son texto m’avertissant qu’il rentrerait tard et j’y avais répondu brièvement. J’aurais du rentré plus tard aussi, mais j’étais tout de même visiblement arrivé le premier. J’avais alors eux le temps de prendre une bonne et longue douche dans laquelle j’avais sans doute laisser un peu trop l’eau coulé, profitant des sensations que me procurait l’eau chaude. Il parait que ça a des effets relaxant, je n’en savais rien mais je savais juste que je rêvais de mon lit même si je sentais que j’allais avoir du mal à trouver le sommeil. C’est pour cela qu’une fois ma douche fini et tout ranger, j’avais décidé d’immédiatement rejoindre mon lit. Je n’étais même pas passé par la case cuisine étant donné que je n’avais pas forcément faim. Si Phoenix avait été là, il aurait sans doute insisté pour que je mange quelque chose avant de dormir mais il ne l’était pas et même si ça avait été le cas, j’avais l’impression que ça aurait été comme ces derniers jours. Froid. Je regrettais amèrement d’avoir prit le risque de compromettre notre amitié car ça avait été le cas. Je voulais le retrouver, notre proximité, notre lien inséparable. Ce lien qui faisait que nous dormions ensemble de temps en temps, que l’un attendait l’autre avant d’aller se coucher. Pas celui de deux vulgaires colocataires qui ne font que se croiser comme deux parfaits inconnus. J’étais déjà couché lorsque j’avais entendu la porte d’entrée mais je ne me sentais pas de me relever pour aller l’affronter, pas ce soir, je préférais encore qu’il croit que je dorme. Je ne sais pas pourquoi, je savais qu’il ne viendrait pas avoir moi mais c’était mieux que de se torturer à essayer de se parler ensemble sans trouver quoi se dire, ce qui me briserait. Je ne trouvais pourtant pas le sommeil, gardant mes yeux rivés sur la lune que je voyais depuis ma fenêtre dont je ne fermais jamais les volets sans faire attention à l’orage qui était quelque chose d’insignifiant pour moi, silencieux, sans bouger dos à la porte, le bras dépassant de la couette. Je fus alors surpris d’entendre le bruit de ma porte bouger et encore plus d’entendre sa question. Pourtant, je ne me retournais pas, gardant mes yeux fixés sur la lune, lui répondant tout de même. « Non… » Ma voix était rauque et presque inaudible, pas parce que je ne voulais pas lui répondre mais parce que je n’avais pas parlé depuis un moment. Je raclais alors le fond de ma gorge, me décalant légèrement pour lui laisser de la place, signe que je ne le repoussais pas restant toujours dos à lui. Lorsque je l’entendais me dire qu’il avait peur, sans toujours me tourner, je bougeais mon bras derrière moi, cherchant à taton sa main, qui avait d’abord touché sa hanche, puis son bras avant de trouver sa main. Une fois que je l’avais saisi, je la serrais fortement avant de tirer son bras contre moi, que je posais contre mon torse, l’obligeant à se rapprocher de moi pour lui montrer que j’étais là. Mes deux mais le serrait et enserrait son bras que j’avais mis contre mon cœur. Je pouvais maintenant sentir son souffle dans ma nuque, même si nous n’étions pas encore totalement collés l’un à l’autre. C’était ma façon de faire un pas vers lui, même si je n’étais toujours pas face à lui.

Ma chambre était plongé dans le noir, c’était plutôt calme et reposant, bien loin de l’ambiance si chaleureuse et si vivante qui animait notre maison même à cette heures-ci. Seule la lune représentait encore une source de lumière dans cette maison submergée par l’obscurité nocturne. Je ne fermais jamais mes stores ni mes volets, je n’aimais pas ça. Ma chambre était placé face à la lune et j’aimais voir les formes des meubles la nuit quand je me levais, être légèrement éclaire par les réverbères du bas de la rue, je ne craignais pas le noir mais je n’étais pas un adepte de l’obscurité totale. Phoenix m’avait rejoint, enfin après tout ces jours il s’était décidé à m’adresser réellement la parole et chose inespérée à se glisser dans mon lit. Pourtant je restais dos à lui, je n’étais pas encore prêt à affronter son regard. Nous n’avions plus été si proche depuis cette fameuse soirée où notre proximité dans ce canapé m’avait tellement troublé que j’avais préféré partir, cédant par la suite à des envies auquel je n’aurais même pas du pensée. Ca avait mit un froid, ça avait tout gâché et j’avais craint de perdre mon meilleur-ami pour de bon. Il était à présent dans mon lit et s’était un sacré pas en avant. Pourtant à cet instant précis, je n’avais pas envie de lui sauter dessus, pas envie de le voir ni même de lui parler. Enfin si, j’en avais envie mais je craignais que ce que je dise ou fasse soit mal interprété ou qu’il croit que je recommence encore. J’avais compris la leçon, il ne ressentait pas les mêmes choses que moi, je ne referais pas la même erreur. Je lui avais au moins confirmé être toujours réveillé pour qu’il sache que je ne dormais pas. Pourtant je me disais que si je n’avais pas répondu, Phoenix aurait simplement cru que je dormais et serait venu de lui-même se serrer contre moi et tout aurait été plus simple. Mais je n’étais pas lâche à ce point, c’est lui qui m’évitait et je n’allais pas commencer à le faire à mon tour. Finalement lorsqu’il m’avoua avoir peur, je me décidais à faire ce que je faisais de mieux, le rassurer, lui montrer que j’étais là, redevenir ce que j’avais toujours été pour lui, son meilleur-ami, comme un grand frère. J’avais alors doucement prit sa main, dos à lui sans vraiment le voir et je l’avais serré contre moi en tentant de me montrer rassurant, qu’il se sente protégé comme on le ferait avec un enfant en le serrant contre soi, contre la chaleur corporelle qui pouvait être apaisante. Gardant fermement son bras contre moi, je l’entendais pleurer, sangloter puis parler. Je lui manquais et il s’excusait. « Tu… Tu me manque aussi » Je gardais mes yeux fixés sur la lune, n’écoutant pas le bruit de ses larmes qui me blessait, simplement parce lui était blessé. Et je l’avais senti venir contre mon dos et se laisser aller. Sans m’en rendre compte, j’avais bougé légèrement complétant ainsi le peu de vide nous séparant. Nous ne faisions qu’un dans cette étreinte. Mais je n’avais plus de pensée inappropriée, je cherchais simplement à le protéger, à être là pour lui. Je ne voulais plus le savoir triste. Je frissonnais tout de même en sentant son baiser contre ma nuque mais je n’en disais rien. Ses mots me touchèrent. « C’est rien, ne t’en fais pas. Je ne t'en veux pas. » Je ne lui en voulais pas de m’avoir évité, je m’en tenais comme principal responsable. En le sentant encore sursauter à cause de l’orage, je me tournais pour être contre lui sans pour autant rompre ce contact, puis j’entourais sa nuque de l’un de mes bras et je rapprochais son visage de mon épaule, entourant les siennes de second bras. Nos bassins étaient totalement en contact et seul les tissus de nos boxers séparait ce qui devait être séparé mais je n’y pensais pas, trop occupé à le réconforter et le protéger comme je l’avais toujours fait. « Je t’aime aussi Phoenix, je serais toujours là pour toi. »

J’entendais Phoenix pleurer et chacun de ses sanglots me déchirait le cœur. J’avais toujours tout faire pour le rendre heureux du mieux que je pouvais, car pour moi le sourire de mon meilleur ami n’avait pas de valeur et depuis la dernière fois,  j’avais la sensation de ne pas remplir ma mission et d’avoir au contraire l’effet inverse sur lui. Je me culpabilisais à me sentir responsable de ces larmes alors qu’au fond je n’étais pas seul fautif. Lorsqu’il m’avait repoussé j’avais tout fait pour agir normalement comme si rien ne s’était passé et il m’avait évité quand même. Mais j’étais tout de même responsable du comportement initial à cet effet boule de neige qui nous avait menés à ne même plus nous adresser la parole. Maintenant, je voulais être là pour lui mais je ne savais pas quoi faire pour effacer sa tristesse. Nous nous réconcilions alors je ne comprenais pas la source de ce torrent de larmes qui me pinçaient le cœur et me nouaient l’estomac. Nos corps étaient pourtant l’un contre l’autre et sa chaleur corporelle prenait possession de la mienne et inversement. C’était un réel phénomène physique, les échanges thermiques et actuellement il prenait tout son sens. J’avais posé sa main contre mon torse avant de sentir ses doigts glissés sur son ventre pour caresser ma peau ce qui m’avait fait sourire même s’il ne le voyait pas. Depuis tout petit, les caresses sur mon ventre avaient le don de m’apaiser et Phoenix le savait, en plus il aimait cela. Je ne le repoussais pas, le laissant faire, fixant la lune maintenant rassuré que tout ne soit pas totalement détruit. Un frisson avait parcouru mon échine simplement en l’entendant prononcer mon prénom contre ma nuque, j’en frémissais. « Phoenix… » Lorsqu’il avait sursauté à cause de l’orage, j’avais décidé de me tourné vers lui pour le rassurer et le protégé mais aussi pour lui montrer que rien n’avait changé et que j’étais là pour lui pour le protéger. J’étais maintenant en face de lui et j’avais décidé de le prendre contre moi, calant sa tête sur mon bras, le laissant entouré ma nuque des siens. Ma peau frémissait à chaque mouvement mais je n’y prêtais pas attention car la seule chose qui m’intéressait était que Phoenix soit bien. Je ne me laissais pas submerger par mes émotions et tentaient d’éloigner toutes pensées de ce genre de mon esprit pour me concentrer sur lui et uniquement lui. Il s’était excusé et je ne lui en voulais pas. Je ne pourrais jamais lui en vouloir, je serais toujours là pour lui. « C’est normal Phoenix… » Il n’avait pas à me remercier, il devait trouvé cela normal parce que Phoenix était devenu en un an et demi seulement mon tout, mon centre d’attention et la personne la plus importante à mes yeux. Je passais ma main sur sa joue séchant ses larmes avant de voir son bras se déplacer sentant ses doigts contre mes lèvres sans que je ne comprenne pourquoi. Je ne le repoussais pas, les sentant faire le contour de mes lèvres sans que je ne prononce quoi que ce soit. J’essayais de ne pas penser mal mais son comportement devenait tendancieux et m’excitait légèrement à nouveau bien que je me dise que je devais encore me faire des idées et que je pense à autre chose. Je sentais son bassin frotter contre le mien et je pouvais sans mal deviner quelle partie de son corps se frottait contre la mienne. C’était électrisant et frustrant à la fois, je commençais à me poser des questions me demandant quel était son but réel. Il me repoussait et là j’avais l’impression que chacun de ses mouvements tentaient de me passer un message. Le bruit de l’orage sembla l’effrayer à nouveau et il se rapprocha totalement de tout ce qui ne l’était pas déjà à moi, nous recouvrant ensuite de la couette. Il était à demi sur moi et c’était tellement parfait. Lorsqu’il me demandait de le serrer contre moi, mes bras descendirent contre son dos, l’une de mes mains remontait sur l’une de ses omoplates et l’autre descendait en bas de son dos jusqu’à l’extrémité de son élastique et de ses fesses, faisant toute deux pressions contre lui. Lorsqu’un nouveau bruit de tonnerre éclata et qu’il sursauta encore, j’effectuais un léger mouvement de rotation pour nous faire rouler et que je me mette totalement sur lui sans qu’il n’y ait rien d’ambigu à mes yeux. Mes bras étaient bloqués sous son dos, mon torse était contre le sien, mon entre-jambe faisait pression sur la sienne mais rien ne me dérangeait. Je posais mon visage dans le creux de son cou lui murmurant. « Je suis là, je te protège n’ait pas peur. »

Tout était tellement parfait me rappelant notre relation avant qu’un fossé ne se creuse et ne nous sépare. Nous étions l’un contre l’autre et je me sentais comblé. Je ne comprenais pas pourquoi j’avais désiré, et au fond de moi je désirais encore, plus. Tout était si bien comme ça, tout était déjà tellement parfait. Seul l’orage perturbait ce calme qui s’était instauré, ne se brisant que pour quelques phrases prononcées à voix basse et quelques mouvements affectueux. J’aimais le sentir contre moi, j’aimais qu’il ait besoin d’être protégé et j’aimais devoir le faire, parce que j’aimais Phoenix, de toutes les façons et de tous les sentiments possibles, mais avant tout comme mon meilleur ami. Je ne me jamais aussi bien que l’un était dans les bras de l’autre, ce qui était encore plus agréable que nous avions l’habitude d’être souvent peu vêtu. Et le contact de sa peau contre la mienne, c’était ce que je préférais le plus, même avant que tout ne change, parce que je me sentais en symbiose avec lui. C’est pourquoi je m’étais senti si mal lorsque Phoenix avait rompu ce lien pour m’éviter. J’avais l’impression d’être un enfant à qui l’on retire sa peluche, d’être un toxicomane à qui l’on retire sa drogue. Maintenant, je me sentais mieux, on me l’avait rompu. C’est pour cela que je ne lui en voulais pas et que je serais toujours là pour lui. Parce qu’être présent pour lui me faisais du bien à moi. Le fait qu’il m’en remercie me touchait encore plus même si j’avais l’impression de simplement faire mon devoir de meilleur ami sans la moindre obligation. Et je devais avouer que je remerciais le ciel d’avoir provoqué un orage ce soir-là, parce qu’à chaque fois que le tonnerre grondait suivi d’un éclair, Phoenix sursautait et se serrer contre moi encore un peu plus alors qu’il desserrait à peine son étreinte. Pour le protéger un peu plus, j’étais venu me mettre sur lui, pour qu’il se sente recouvert, étreint et en sécurité. Bien sur en le faisant, je ne pensais pas à mal et je ne pensais pas que cette situation serait si troublante. Nous devions faire aux alentours de la même taille et si mon torse se trouvait contre le sien, d’autres parties de nos corps étaient aussi l’une contre l’autre. Je pouvais sentir chaque centimètre de son corps contre le mien et ça me donnait chaud. J’essayais de ne pas y penser pour ne pas ressentir les mêmes choses et refaire les mêmes erreurs. Phoenix enveloppait encore plus cette intimité qui se créait entre nous en nous entourant de la couette, ajoutant de la chaleur à cet instant qui l’était déjà tant. Je cherchais toujours plus à rester proche de lui, gigotant légèrement mais profitant de cet instant. Phoenix s’était redressé légèrement redressé, se cambrant contre moi en me prononçant des mots qui étaient parvenus à me faire rougir. Il avait chaud, quand il était près de moi. Je savais que le sens de sa phrase n’était pas aussi tendancieux que ce que je comprenais, mais il parlait avec son cœur et ça me réconfortait, ne faisant que faire monter cette excitation en moi que je tentais de canaliser. « Moi aussi Phoenix » Dans tous les sens du termes compréhensible en ce monde. J’expirais tout mon air en le sentant m’embrasser le cou, levant ma tête pour le laisser faire. Ma respiration devenait forte. Je restais sur lui, dégageant mes bras écrasés sous sons dos pour les placer sur ses flancs tout aussi chaud que le reste, que je caressais tendrement, partant de ses côtes et s’arrêtant à son boxer. Mon visage était maintenant juste au dessus du sien, à quelque millimètre seulement. S’il bougeait seulement la tête, son visage entrerait probablement en contact avec le mien et sans m’en rendre compte, mon bassin bougeait légèrement contre le sien dans de léger va et viens de haut en bas. Bien entendu, mon anatomie n’allait pas tarder à se réveiller mais je dissimulais cela en lui parlant. Il m’avait embrassé le menton en me demandant de le protéger plus. « Je te protégerais toujours Phoenix… » Je continuais mes mouvements et mes caresses , me redressant un peu plus haut pour embrasser son front, me retrouvant pratiquement à califourchon sur lui, avant de me replacer comme je l’étais en laissant bien tout mon corps frotter et glisser contre le sien. « J’aimerais que cet instant ne s’arrête jamais »