Sujet: This is just a dream, this isn't real. This is just a dream, he isn't real. He isn't... :: Seric Lun 3 Avr - 3:41
Eric & Solora
This is just a dream, this isn't real. This is just a dream, he isn't real. He isn't...
Quatre mois, que j’étais arrivée à Washington. Quatre mois, que j’avais changée d’identité pour jouer Solora Ipkiss. Quatre mois, que j’avais l’impression de vivre à cent à l’heure. Mon adaptation à ma nouvelle vie avait été en quelque sorte plus facile que ce à quoi je m’attendais. Certes ce n’avait pas été facile entre la tentation de me morfondre sur la disparition de Trent était un sentiment qui m’avait longtemps envie. Une chose qui était résolue, puisque j’avais compris la réalité, qui devait malheureusement être tenue secrète. Un autre secret de plus sur mes épaules, j’avais beau aller voir Docteur Ashford, je ne me sentais pas plus légère bien au contraire. Il était là pour m’écouter et je devais retenir mes mots, mes pensées, ce qui me hantait. J’étais impatiente qu’on trouve cet homme pour enfin retrouver ma liberté durement volée. En attendant, je faisais profile bas, continuant ma petite vie de jeune fille du Kentucky qui a décidée de voir plus grand. Poussant la porte de l’entrée de la maison que je devais faire visiter à un jeune couple, je posais mon regard sur l’espace vide. Aucun meuble, aucune essence de vie. J’avais amené mon mélange à biscuit pour rien. Une petite habitude que j’avais pris en faisant cuir des biscuits ou des brookies selon mon humeur de la journée. Ça permettait ainsi de laisser un doux arôme accueillant envahir la demeure, la rendant ainsi plus chaleureuse. Mais cette fois, je ne pouvais pas user de mes talents culinaires pour mener à bien cette vente. Déposant le bol contenant le mélange sur le comptoir, je m’autorisais un tour de la maison rapidement, j’avais près d’une vingtaine de minutes devant moi pour faire le tour, voir que tout était en ordre comme le disait la fiche de vente. Je savais que je referais le même trajet avec les acheteurs, mais j’aimais bien avoir une longueur d’avances, ne pas être prise au dépourvue. Montant à l’étage, je m’arrêtais dans la chambre avec vue sur la rue. Sur le trottoir d’en face se trouvait un homme observant la demeure. M’approchant, je regardais cette silhouette, ce visage… Un frisson parcouru mon échine, dressant mes poils sur mes bras. Était-ce lui ? Je plissais mon regard, espérant mieux discerner les traits. Mon cœur s’emballait et lorsque son regard croisa le mien, je poussais un petit cri, me précipitant pour me mettre dos au mur, serrant ma poitrine, laissant le rythme de mon cœur atteindre un battement inhumain. Quelques secondes s’écoulèrent, secondes qui me parurent une éternité, j’entendis le son du carillon résonner dans la maison vide, me faisant pousser un cri que j’étouffais aussitôt avec mes mains, me laissant glisser contre le mur tout en gardant mes jambes contre ma poitrine. Je sortais mon portable, ce n’était pas l’heure de la visite ! De toute manière, j’étais persuadée que j’avais reconnu son visage, je ne pourrais de toute manière jamais l’oublier. Il était gravé dans mon esprit tout comme le son de sa voix. J’étais tétanisée. Tremblante, j’allais me relever, mais on sonnait de nouveau. Incapable de bouger, je regardais mon portable que je tenais d’une poigne de fer dans le creux de ma main. Je pouvais toujours appeler quelqu’un. Ouvrant mon répertoire, je le laissais et en entendant des coups violents contre la porte d’entrée j’appuyais sur le premier numéro qui passait sous mon doigt. La liste des personnes se trouvant dans mon répertoire n’était pas bien longue, mon fils, le marshall, Trent, Tommy, le bureau et mon psy. Le hasard fit que je venais de composer le numéro personnel du Docteur Ashford, la tonalité résonnait à mon oreille. J’espérais qu’il répondrait, qu’il n’était pas avec un patient sinon je craignais de ne pas avoir la force de faire un second appel. Je ne voulais qu’une chose quitter cet endroit, être en sécurité. Pinçant mes lèvres, je laissais un faible juron m’échapper en tombant sur sa boîte vocale. Les mains trop tremblantes, ma respiration saccadée, je savais que je ne pouvais faire qu’une chose laisser un message en espérant qu’il le prendrait rapidement : « Docteur Ashford, s’il vous plait venez me rejoindre … » Je donnais l’adresse de ladite maison. « …Je crois que j’ai des ennuis. » Je ne savais pas comment formuler la chose, il ignorait mon histoire, mais j’espérais que ça suffirait. Abandonnant mon portable près de l’endroit où j’étais assise, je marchais jusque devant le placard, ouvrant la porte, je me glissais à l’intérieur. Je me retrouvais dans le noir total et déposant mon front sur mes genoux, je fermais les yeux, me concentrant sur le battement de mon cœur toujours aussi rapide.
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Sujet: Re: This is just a dream, this isn't real. This is just a dream, he isn't real. He isn't... :: Seric Jeu 20 Avr - 17:53
This is just a dream, this isn't real. This is just a dream, he isn't real. He isn't...
Solora & Eric
Aujourd’hui était mon jour de congés. J’avais donc toute la journée devant moi pour m’occuper. J’avais tenté de me reposer ce matin et de faire une grasse matinée mais mon horloge interne avait décidé de me réveiller à la même heure que d’habitude. Et il m’avait été impossible de me rendormir. Qu’importe, à quoi bon tourner dans mon lit éternellement ? Alors je m’étais levé, j’avais pris mon petit déjeuner et j’avais décidé de faire un peu de ménage. Vivant seul dans cette maison devenue trop grande pour moi, je n’avais pas d'autre choix. Il fallait bien que je m’en occupe même si comme la plupart des gens, ce n'était pas mon passe-temps favori. Cependant, je préférais perdre des heures de ma journée de repos à nettoyer ma maison plutôt que de rester vautrer dans mon canapé. Je n’étais pas le genre d’homme à rester inactif et surtout, étant légèrement maniaque sur la propreté, j’aimais que mon domicile soit propre et bien rangé. J’y avais passé une bonne partie de ma matinée avant d’aller manger un morceau à midi. C’est une fois mon repas terminé que je décidais d’aller prendre ma douche. Une douche bien chaude, dans un environnement qui respirait la propreté, il n’y avait rien de meilleur. Pendant que je profitais de l’eau chaude coulant sur ma peau, je réfléchissais à la manière dont j’allais m’occuper le reste de la journée. Peut-être pourrais-je aller faire un tour en ville ? Ou m’installer dans mon canapé avec un bon livre ? Voir des amis serait assez compliqué étant donné que la plupart d’entre eux travaillait à cette heure-ci. Tout un tas de possibilités s’offraient à moi en ce début d’après-midi, mais je ne m’étais toujours pas décidé en sortant de ma douche.
Une fois habillé, je quittais la pièce pour retourner dans mon salon. Jetant un œil à mon téléphone portable sur la table basse, je constatais que la lumière m’indiquant un appel en absence clignotait. Qui m’avait donc appelé ? Curieux, j’attrapais mon portable pour vérifier et constater que l’une de mes patientes, Solora Ipkiss, avait tenté de me joindre. Lors de mes premières séances avec mes nouveaux patients, il était fréquent que je leur donne mon numéro personnel au cas où ils auraient besoin de me parler en urgence. Cela pouvait arriver. Mais en règle générale, il était bien rare que je reçoive des appels de mes patients. La plupart du temps, ils attendaient leurs séances pour me parler. Composant le numéro de ma messagerie, j’écoutais le message vocal qu’elle m’avait laissé. Sa voix était tremblante, sa respiration saccadée, elle semblait terrifiée. Dans son message, elle me demanda de la rejoindre à l’adresse qu’elle mentionnait. Etant donné l’état dans lequel elle se trouvait, il serait irresponsable de ma part de ne pas intervenir alors sans y réfléchir davantage, j’enfilais mes chaussures et attrapais ma veste en cuir et mes clés de voiture pour me diriger à l’adresse indiquée.
Il ne me fallut pas longtemps pour y arriver, je connaissais ce quartier, l’un de mes amis y vivait. Je me garais devant la maison correspondant à son adresse et sortis de ma voiture pour me diriger vers la porte d’entrée. Une fois devant, je sonnais. Une fois. Deux fois. Trois fois. Pas de réponse. Je ne m’étais pas trompé d’adresse, si ? Perplexe, je revérifiais le numéro de la porte, mais il correspondait bien à ce qu’elle m’avait dit. Et s’il lui était arrivé quelque chose ? Peut-être avait-elle fait un malaise ? Avait-elle eu un accident ? Ne souhaitant pas attendre plus longtemps, j’ouvris la porte pour m’engouffrer précautionneusement dans la maison. « Mademoiselle Ipkiss ? » Silence total. Commençant à m’inquiéter, je jetais un œil dans toutes les pièces du rez-de-chaussée, mais cette maison était vide. Au sens propre. Il n’y avait aucun meuble, rien. Cette demeure n’était pas habitée. Que faisait-elle dans cette maison ? Surpris, je décidais de lui passer un coup de fil. Si elle m’avait appelé dans cette maison, elle devait toujours s’y trouver, non ? Ou peut-être m'avait-elle appelé d'ailleurs, auquel cas, pourquoi me faire venir ici ? Je cherchais son nom dans mon répertoire avant d’appuyer sur la touche pour lui téléphoner. Ça sonnait, personne ne répondait, pourtant j’entendais une sonnerie provenant d’une pièce à l’étage. Laissant mon appel en cours, je montais les escaliers quatre à quatre pour rejoindre le son de son téléphone. Arrivé dans la bonne pièce, j’aperçus son téléphone par terre. Bon sang, que lui était-il arrivé ? Je coupais mon appel pour aller ramasser son téléphone. « Solora ? Êtes-vous là ? » C’est qu’elle commençait réellement à m’inquiéter…
Sujet: Re: This is just a dream, this isn't real. This is just a dream, he isn't real. He isn't... :: Seric Sam 13 Jan - 6:47
Eric & Solora
This is just a dream, this isn't real. This is just a dream, he isn't real. He isn't...
Ce visage. Il hantait mon esprit, toujours tapis dans l’ombre de mes paupières allait finir par me rendre folle. Une crainte toujours présente et qui semblait impossible à chasser. Il faudrait plus que quelques séances de thérapie pour en venir à bout. J’en venais à me demander si un jour je parviendrais à passer par-dessus ce fameux jour. Pourrais-je l’oublier ? Serais-je capable de l’accepter dans ma vie ? Je craignais bien que non, ça avait détruit tellement de chose. Moi. Ma famille. Ma vie. Ce n’était donc en rien facile de retomber sur mes pieds et encore moins m’improviser une vie qui n’avait rien de la mienne. Je désirais tellement retrouver ma vie d’avant et pourtant, je me devais de l’oublier tant aussi longtemps que l’homme courrait les rues. Parviendrait-il à l’arrêter ? Là encore, je me retrouvais devant une question sans réponse. Mais la seule façon d’oublier cet homme c’était de me plonger à fond dans ma nouvelle vie. Travailler. Faire ce que je pouvais faire pour m’occuper et étrangement, ça se résumait surtout à me prendre la tête avec Kelvin ! Voilà un autre chiffre à l’équation que je n’aurais pu prévenir. Énervant, je ne savais plus où donner de la tête, je ne pouvais pas non plus tout plaquer pour partir avec Korben – devrais-je dire Percy – Kelvin était celui qui se devait de nous protéger ! Et je me demandais bien où se trouvait cet idiot lorsque je cru voir l’intrus qui s’était transformé en mon Freddy Kruger. Dans la logique des choses, c’est lui que j’aurais dû appeler. Pourtant mon cerveau agi autrement et c’est envahi par la crainte qu’il m’ait retrouvé que je me cachais sottement dans le placard. Cette personne qui venait de sonner et même de toquer à la porte ne semblait pas être prête à entrer, pourtant la porte n’était en aucun cas verrouillé. Recroquevillé sur moi-même, je commençais à me balancer d’avant en arrière, la tête plonger entre mes genoux, m’enveloppant encore plus de noirceur. Peut-être qu’ainsi je trouverais la force de disparaître ? C’était totalement absurde, mais je ne trouvais plus la force de réfléchir. Tout ce qui me venait en tête était nul autre que le visage de cet homme et sa voix murmurant au creux de mon oreille. Il y avait tout de même une parcelle de moi qui pensait au Docteur Ashford. Avait-il eu mon appel ? Se préoccuperait-il de mon appel ? Je ne pouvais dire. Les minutes s’écoulèrent, des larmes avaient fini par baigner mes joues. J’étais mortifié et tout mon courage semblait s’être envolé. On sonnait à nouveau, me faisant sursauter. Mes clients ? Tremblante, je me dirigeais vers la porte du placard, mais la seconde sonnerie me fit me raviser. Pathétique. Et si c’était une tactique pour me faire sortir ? J’en devenais complètement parano, ma parole ! Une voix étouffée par la porte du placard close et l’étage qui nous s’éparait. Je fermais mes paupières avec force, poussant un cri de surprise en entendant mon portable sonner. Mais tais-toi, pensais-je en entendant le grincement des marches. Mon portable continuait de sonner et je priais de toutes mes forces pour qu’il cesse, sachant qu’il pourrait aisément révéler ma présence dans la maison. Mais quelle idée aussi de l’avoir laissé dans la pièce ! Je n’avais pas regardé assez de film d’horreur pour savoir que cette stratégie n’avait rien de victorieux ! Une voix familière me fit sortir de mes pensées. Me mettant à quatre pattes, je me dirigeais vers la porte. Incertaine, je pinçais mes lèvres. Mon cerveau me faisait-il défaut ? Je pouvais presqu’affirmer que oui ! Et pourtant, ce serait plausible puisque cette voix appartenait à la personne à qui j’avais laissé un message. Entrouvrant la porte, je laissais mon œil regarder la pièce, se posant sur la silhouette d’un homme. Soulagée en reconnaissant le docteur Ashford, je poussais faiblement la porte, me mettant honteusement à chialer, laissant la tension me quitter. « Oui. » disais-je dans une pluie de hoquet. Il avait répondu à mon appel. Il était là. J’en étais soulagée, mais qu’allais-je lui dire maintenant qu’il se trouvait dans cette maison vide, mon portable à la main ? Je devais bien lui fournir des explications, mais ma voix semblait briser par le torrent de larme peinturant mon visage de mascara. « Vous êtes venu. » finissais-je par dire entre les intervalles de hoquet qui m’empêchait de dire la moindre phrase complète et élaborée !
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Sujet: Re: This is just a dream, this isn't real. This is just a dream, he isn't real. He isn't... :: Seric Ven 23 Fév - 15:21
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Solora & Eric
Depuis le début de ma carrière, j’avais toujours mis un point d’honneur à me rendre le plus disponible possible pour mes patients. Ainsi, après chaque fin de première séance, ils repartaient tous avec mon numéro de portable personnel. Certes, il était déjà visible sur mon site internet, mais je n’étais pas certain que tous le consultent. De ce fait, ils pouvaient me contacter de jour comme de nuit au moindre problème. Je savais que le cerveau humain avait tendance à tourner à plein régime la nuit tombée alors c’était souvent pendant cette période de la journée que je recevais des appels. Parfois, mes paroles à l’autre bout du fil suffisaient à calmer leurs angoisses. D’autres fois, il était nécessaire que je me déplace. Comme aujourd’hui. On était en pleine journée, mais l’une de mes patientes avait eu besoin de mon aide. Inquiet par l’appel à l’aide de Solora, je m’étais rendu sur place pour lui prêter main forte. Malheureusement, en arrivant je tombais sur une maison désespérément vide. Etait-elle vraiment là ? M’étais-je trompé d’adresse ? Il m’avait pourtant semblé que non. Je l’avais appelé en m’engouffrant dans la bâtisse, mais je n’avais eu aucune réponse. J’étais perplexe face à la situation. Etais-je arrivé trop tard ? J’avais finalement décidé de monter à l’étage, pensant qu’elle avait fait un malaise ou quelque chose comme ça. Evidemment dans ce genre de situation, l’imagination marche à plein régime et je m’attendais déjà au pire. Contre toute attente, j’étais tombé sur son téléphone par terre. J’avais beau garder mon sang-froid, je commençais réellement à m’inquiéter. Qu’est-ce qu’il lui était arrivé ?
Et finalement sa voix se fit entendre. Lorsque je me retournais, je la vis sortir d’un placard, en larmes. Elle semblait en pleine détresse. Qu’est-ce qui s’était passé ? Pourquoi était-elle dans un état pareil ? Je m’approchais d’elle doucement. « Est-ce que tout va bien ? » Bien sûr que non, il n’y avait qu’à voir le torrent de larmes qui inondait son visage. « Tout va bien Solora, je suis là. » Assurais-je en m’approchant davantage jusqu’à arriver à son niveau. Il ne me fallut que quelques secondes d’hésitation avant de la prendre dans mes bras. Ce n’était pas professionnel, mais je supposais qu’elle en avait besoin. Quoi de mieux que la présence de quelqu’un pour se rassurer ? Je marchais tout de même sur des œufs et je l’avais attirée doucement contre moi sans faire de geste brusque et la laissant même parcourir les derniers centimètres qui nous séparaient si elle le souhaitait. « Vous n’êtes plus seule, je suis là. » Je me répétais, mais il fallait bien ça pour la rassurer. « Bien sûr que je suis venu, vous aviez l’air terrorisé. » Elle m’avait littéralement appelé au secours, comment rester de marbre sans chercher à intervenir ? Ce n’était pas mon genre et dans un sens, j’étais responsable d’elle puisqu’elle était ma patiente. J’attendis qu’elle se soit un minimum calmée pour poser des questions un peu plus précises. « Qu’est-ce qu’il s’est passé Solora ? Vous voulez bien me raconter ? Qu’est-ce qui vous a mise dans un état pareil ? »
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Sujet: Re: This is just a dream, this isn't real. This is just a dream, he isn't real. He isn't... :: Seric
This is just a dream, this isn't real. This is just a dream, he isn't real. He isn't... :: Seric