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 Parting is such sweet sorrow that I shall say goodnight till it be morrow :: Solent

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Solora IpkissFriendship is easier made than kept
Solora Ipkiss
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MessageSujet: Parting is such sweet sorrow that I shall say goodnight till it be morrow :: Solent   Parting is such sweet sorrow that I shall say goodnight till it be morrow :: Solent EmptyMar 18 Avr - 20:02

Trent & Solora
Parting is such sweet sorrow that I shall say goodnight till it be morrow
Les mains dans l’eau savonneuse, je finissais la vaisselle en laissant la télévision jouer le match des Rangers contre les Canadiens. Je n’étais pas une grande fervente de hockey, je n’y voyais même aucun intérêt, mais il ‘y avait rien d’autre à la télévision. J’avais donc laissé Calvin regarder le match des séries. Les cris provenant de la télévision rendaient la maison plus animée, plus vivante et ça empêchait les prises de têtes entre lui et moi. La dernière assiette essuyée, je la déposais dans l’armoire avec ses consœurs, sans jeter un coup d’œil à Calvin, je prenais la direction de la chambre de Percy, ouvrant la porte doucement, je glissais ma tête à l’intérieur pour le voir assis devant son bureau, le nez plonger dans ses bouquins. Il semblait concentré et je n’osais pas le déranger. Je ne lui avais pas encore parlé de Trent, en fait, je ne savais pas comment amener le sujet. C’était quelque chose de délicat et je savais qu’il m’en voudrait pour cela. Garder aussi longtemps cela pour nous… Seulement, je ne savais pas encore si je devais pleinement faire confiance à Calvin. Notre relation c’était améliorer, mais tant de question restait sans réponse. Je continuais de me persuader qu’en temps et en heure, j’aviserais, même si je ne savais pas ce que ça donnerait. Je refermais la porte de sa chambre, m’éloignant pour aller dans la cuisine. C’était peut-être la seule pièce de la maison où je me sentais chez moi, si je ne prenais pas en compte ma chambre. Je passais la prochaine heure et demi à préparer le lunch de tout le monde pour demain. Je faisais même des muffins frais pour le lendemain matin et finissais la soirée par une douche et me calant dans mon lit un livre à la main. Les pages se tournaient sans attendre, avançant dans l’aventure du protagoniste. Je me tenais en haleine devant le suspense qui se décrivait dans les mots couchés sur les pages. L’encre frais et le papier neuf qui donnait une véritable vie à ce livre. J’entendais Percy aller se coucher ou bien était-ce Calvin, je ne pouvais dire, mais j’avais souhaité par deux fois bonne nuit. La maisonnée devait être endormie, les lumières closent et seule ma lampe de chevet éclairait la pièce. Mes lunettes sur le bout de mon nez, mon corps sous les draps, je n’arrivais pas à démordre de l’œuvre. Il y avait longtemps que je n’avais pas lu pour le plaisir. Généralement, je préférais que ce soit Trent qui me fasse la lecture, j’aimais écouter sa voix grave lire des mots. La tonalité de sa voix était quelque chose que j’avais toujours aimé. Mais puisqu’il n’était pas là, je ne pouvais pas lui demander de me lire quelque chose, je ne me voyais pas non plus le téléphoner pour qu’il me fasse la lecture. J’avais donc replonger dans une lecture seule, mais ça me permettait de me centrer sur moi-même. J’avais avancé de plusieurs chapitres, lorsqu’un bruit attirait mon attention. Relevant mon regard, je déposais le roman sur la couette avant de repousser les draps et de me diriger vers la fenêtre. Le bruit semblait provenir de l’extérieur. Un bruit qui ne me disait rien qui vaille, comme à chaque fois que j’entendais quelque chose. Pinçant mes lèvres, j’ouvrais la fenêtre, glissant ma tête à l’extérieur, laissant une brise fraîche du printemps venir caresser ma peau. C’est dans ces moments-là que je me disais que j’aurais dû prendre des cours de judo ou d’auto-défense, mais non. Je n’avais jamais vu cela comme étant important. Trop gentille pour vouloir faire mal et maintenant, je n’avais aucun moyen de défense et j’étais bien plus souvent prise d’une peur sans nom. Mon regard se baladait sur la cours, mais il semblait ne rien y avoir. Peut-être que je me trompais ?
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Trent DonnellyTrust always hurts in the long run
Trent Donnelly
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MessageSujet: Re: Parting is such sweet sorrow that I shall say goodnight till it be morrow :: Solent   Parting is such sweet sorrow that I shall say goodnight till it be morrow :: Solent EmptyVen 21 Avr - 17:54

Trent & Solora
Parting is such sweet sorrow that I shall say goodnight till it be morrow
Trent ne maîtrisait son impulsivité que dans un seul domaine. La médecine – et la chirurgie plus précisément – lui avait appris à canaliser son énergie, à rythmer sa respiration et stabiliser ses gestes. Le calme, la précision, telles étaient les armes nécessaires pour sauver une vie, et Trent n’aurait su y déroger. Il n’était pas toujours irréprochable. En salle opératoire, là où les jugements et les sentiments n’étaient pas permis, Trent ne s’était pas toujours gardé de son hostilité. Un criminel, une personne qui avait provoqué sa propre douleur et l’avait infligée sur d’autres, quelqu’un d’odieux et d’inexcusable; Trent pouvait admettre ne pas avoir la même implication selon ses patients. Il y a juste des gens qui ne méritent pas d’être sauvés. Mais Trent n’était ni juge ni bourreau, alors. Alors.  Dans sa vie de tous les jours, Trent n’était pas restreint le moins du monde. Son irritation pouvait couler à flot, son hédonisme accaparer chaque seconde d’une journée, et son amour toucher qui bon lui semble. C’est bien pourquoi, s’il s’était mis d’accord avec sa femme pour garder la tête froide et ne pas commettre d’erreur pour le bon déroulement de leur futur, Trent n’en faisait un peu qu’à sa tête. L’enjeu était pourtant important. Maintenant qu’ils s’étaient retrouvés, il fallait penser logiquement à la suite des choses : comment s’émanciper et reconstruire leur vie en famille ailleurs ? Comment retourner à la normale, ou ce qui s’en rapprochait le plus ? Trent était à peu près sûr que se rendre à leur domicile secret au beau milieu de la nuit était contre-productif au plus haut point, mais il s’en foutait un peu. Maintenant qu'il savait où se trouvait Raschelle, il ne pensait plus qu'à ça. A la voir de nouveau. A voir son fils également. Si sa femme n'était pas encore convaincue de dire la vérité à Korben, Trent pouvait tout aussi bien se satisfaire en l'observant dormir un instant en toute discrétion. Il voulait juste le voir, rien de plus. Il en avait besoin. Il n'était pas non plus contre l'idée de jeter un coup d'œil dans la chambre du Marshall assurant leur protection, histoire de savoir à qui il avait à faire. Trent ne prévoyait pas une confrontation musclée avec celui-ci dans le futur proche. Ils allaient s'enfuir, simplement et discrètement. Ils avaient juste besoin d'un plan. Mais la curiosité était là et le démangeait. Qui était cet homme à qui l'on avait confié sa famille? Qui était cet homme qui jouissait du privilège de vivre à leur côté alors que Trent, lui, avait été tenu à l'écart? Voilà le genre de question qui bousculait son esprit. Trent n'était pas forcément fier d'avoir suivi - pour ne pas dire stalker - sa propre femme pour savoir où elle logeait. Bêtement, il ne lui avait pas demandé. Peut-être avait-il eu peur qu'elle refuse de le lui dire. Connaissant Trent, elle aurait pu prédire qu'il aurait du mal à se retenir. Il ne regrettait pas son geste et se moquait bien de provoquer la colère de sa femme. Elle pardonnerait ceci à un père qui n'a pas vu son fils depuis le mois de Novembre. La maison se logeait au cœur de Cathedral Heights, un quartier agréable où il aurait pu se voir vivre avec sa famille si le soleil et l'air salé de la côté Californienne ne lui manquait pas autant. Trent avait attendu la nuit et s'était fait discret. Il n'avait pas besoin qu'un voisin trop curieux l'aperçoive et appelle la police. D'une certaine distance, il avait observé les fenêtre illuminée de l'habitation jusqu'à discerner une silhouette féminine derrière l'une d'entre elle. Puisqu'il y avait de grandes chances qu'il s'agisse de sa femme, Trent s'était approché de la maison afin d'en étudier les possibles entrées. En pleine réflexion, il n'avait pas vu un nain de jardin jusqu'à ce qu'il trébuche sur celui-ci et le brise. Et merde. Quelle idée d'avoir ça dans son jardin. C'est moche. C'est pas pratique. Et ça venait sans doute d'attirer l'attention sur lui. Trent se figea un instant face au bruit, inquiet de savoir si un Marshall allait débarquer en pointant un revolver sur lui. A la place, une fenêtre s'ouvrit à la volée et, dans un réflexe, Trent alla se plaquer contre le mur de la maison, juste en dessous pour être hors de vue. Il releva le regard et...« Raschelle? » chuchota-t-il.
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MessageSujet: Re: Parting is such sweet sorrow that I shall say goodnight till it be morrow :: Solent   Parting is such sweet sorrow that I shall say goodnight till it be morrow :: Solent EmptyLun 17 Juil - 21:45

Trent & Solora
Parting is such sweet sorrow that I shall say goodnight till it be morrow
Si la vie du héros dont je lisais l'histoire piquait ma curiosité, m'invitant à lire davantage pour progresser jusqu'au dénouement, j'en oubliais que ma vie, elle, était digne de ces livres. Un peu tiré par les cheveux. Une histoire dont on découvre peu à peu ce qui les attends réellement. Et comme les protagonistes, on ignorait tout du dénouement ou même le prochain rebondissement. Je préférais de loin me vider l'esprit avec l'histoire de quelqu'un d'autre plutôt que de penser à la mienne ! Ne pouvant vivre avec mon mari, j'avais pris une nouvelle routine, qu'importe la routine de la journée ; Fini les petits déjeuners surprises au lit, lorsqu'il n'était pas de service. Fini les moments complices que l'on pouvait partager dans une journée. Était-ce parce que je n'avais plus tout cela, qu'ils me manquaient tant ? Notre mariage avait eut lieu il y a plus de dix ans et je réalisais que ça n'avait rien de simple... Tourner la page était tout simplement impossible ! Encore plus en sachant que Trent était toujours bel et bien vivant. Le savoir à quelques kilomètres de nous me rendais encore plus désireuse de reprendre notre vie de famille. Toutefois, une embûche persistait : Kelvin – ou Calvin pour moi. Lui fausser compagnie comme l'avait suggéré Trent n'était pas la meilleure des décisions que l'on pouvait prendre. Qui sait les personnes qu'il pourrait envoyer à nos trousses ! Je ne voulais pas passer ma vie à fuir, n'avoir aucun attachement, vivre dans la crainte de toujours être poursuivi... Surtout que, tout prendrait fin sans doute sous peu. Je ne désirais pas non plus infliger cette vie à notre fils. Trop jeune pour comprendre l'étendu de toute l'histoire, je ne cherchais pas à lui offrir une vie sans stabilité. Nous étions les victimes, alors pourquoi se devrait-on de vivre en cavale ? On ne pouvait qu'attendre. Attendre que cet homme soit arrêté pour l'agression qu'il avait commis en novembre dernier. Je ne voyais que cela si je souhaitais un jour retrouver ma vie d'avant. Pour l'heure, mon attention était toute dirigée sur le roman que j'étais en train de lire, jusqu'au moment où un bruit me fit sortir de ma lecture. Un fracas provenant de l'extérieur. Non pas le souffle du vent venant chatouiller la fenêtre, mais plutôt le bruit d'un objet se brisant. Aux aguets, je tendais l'oreille, sachant bien que mon fils ainsi que le Marshall dormaient depuis un moment. La chienne devait quant à elle dormir à proximité de la chambre de Percy, puisqu'elle ne le quittait pratiquement jamais. Je ne pensais pas non plus que ce soit le jeune homme de l'autre jour. Lui, il devait avoir eut sa leçon. Malgré l'inquiétude que je pouvais ressentir, j'eus assez de courage pour ouvrir la fenêtre et jeter un coup d'œil. Le terrain baignait dans l'obscurité, seule la lune dessinait des ombres sur le sol, rendant le paysage sinistre. Je sentais un frisson parcourir mon échine. Je zieutais l'horizon une dernière fois, m'apprêtant finalement à fermer la fenêtre lorsqu'une voix résonna. Aussi douce qu'une mélodie pour mes oreilles. « Trent ? » murmurais-je, avant de baissé la tête pour le voir accroupi sous la fenêtre. Il semblait inconfortable plié de cette manière à tenter de se dissimuler dans le noir. « Qu'est-ce que tu fais ici ? » demandais-je en lui adressant un sourire mitigé entre l'étonnement de le savoir là et le bonheur de le voir. « Tu sais que tu ne dois pas être ici ! S'il te trouve ça risque de compliquer encore plus les choses... » continuais-je sans cacher une certaine inquiétude qui faisait trembler ma voix. Mais bien que je tenais de tel propos, il en restait pas moins qu'au fond, je désirais ardemment être avec lui, entendre encore sa voix et sentir sa présence près de moi. Des bruits parvinrent de la maison, tournant la tête pour tendre l'oreille, je me pinçais les lèvres. « Ne reste pas là. » lui susurrais-je en me penchant par-dessus la rembarre de la fenêtre, lui tendant la main pour l'aider à se hisser à l'intérieur. Il serait pour le moment plus facile à cacher dans ma chambre que dans le jardin parmi les nains !
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MessageSujet: Re: Parting is such sweet sorrow that I shall say goodnight till it be morrow :: Solent   Parting is such sweet sorrow that I shall say goodnight till it be morrow :: Solent EmptySam 19 Aoû - 21:07

Trent & Solora
Parting is such sweet sorrow that I shall say goodnight till it be morrow
Trent étouffa un soupir de soulagement en entendant la voix de Raschelle. Une voix mélodieuse et rafraîchissante, loin des cris de menaces et les sirènes de police qui auraient tout aussi bien pu l'accueillir. Rien que le son de sa voix suffisait à lui faire dire qu'il avait eu raison de venir, malgré la stupidité et le risque de la chose. Il n'était plus à ça près. Il se décolla du mur, désormais rassuré.  Il fit quelques pas de recul, juste assez pour pouvoir apercevoir la silhouette de sa femme. Un sourire illumina son visage lorsqu'il l'a vit enfin. Il avait beau l'avoir vu récemment, il ne se lassait plus d'admirer son visage, lui qui avait un instant pensé qu'il ne l'a rêverait jamais. Mais un amour comme le leur ça ne s'abandonne pas, ça transcende les obstacles du destin. Et sa femme lui retournait son sourire. Trent savait que tout allait bien se passer, ils allaient se sortir de ce mauvais pas et reprendre leur vie de famille. Il le croyait avec toutes fibres de son corps. « Je voulais te voir » lui dit-il simplement. Ça paraissait bête, mais c'était la vérité. Et la situation n'aurait pu être plus cocasse. Lui au milieu des nains de jardin et elle penchée par-dessus sa fenêtre, comme une parodie maladroite de la scène du balcon dans Roméo et Juliette. « Je sais » répondit-il, balayant son inquiétude d'un geste de la main. Le Marshall ne lui faisait pas peur, et c'était le beau milieu de la nuit, bon sang! Même les forces de l'ordre doivent dormir à un moment ou un autre. « Je veux pas compliquer, j'avais juste besoin de te voir. Promis je resterai pas longtemps » continua-t-il, un air innocent sur le visage que Raschelle saurait reconnaître pour ce qu'il était. Un mépris total pour toutes ces personnes qui tentaient de les séparer. Trent vit sa femme tourner la tête vers l'intérieur de la pièce et ses membres se raidirent, prêt à bondir hors de portée s'il s'avérait que le Marshall était réveillé. Trent s'attendait à ce que Raschelle lui dise de partir, craintive, mais elle fit tout l'inverse. Trent n'avait pas besoin qu'on lui dise deux fois. Il prit un pas d'élan et s'avança contre le mur, sautant pour capturer la main de sa femme et se hisser par la fenêtre. Il enjamba la balustrade et se retrouva face à elle. « Salut » chuchota-t-il, idiot et fou amoureux, avant de déposer un baiser sur ses lèvres.
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MessageSujet: Re: Parting is such sweet sorrow that I shall say goodnight till it be morrow :: Solent   Parting is such sweet sorrow that I shall say goodnight till it be morrow :: Solent EmptyLun 28 Aoû - 14:29

Trent & Solora
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Un sentiment d'emprisonnement se faisait parfois ressentir alors que je posais mon regard vers l'extérieur. Prise entre les quatre murs de ma chambre, je savais que je ne pouvais pas aller bien loin. Kelvin n'avait posé aucun verrou, mais la liberté de mes mouvements étaient réduits à vivre comme on me le demandait. Si je désirais quitter la maison, je devais lui en parler. C'était une chose que je pouvais faire, mais dès que l'envie de voir mon mari me tordait les tripes, je devais faire taire ce sentiment. D'aucune façon le Marshall devait savoir pour Trent, pour nous. J'avais peur que s'il le découvre, il arrive malheur à mon époux. Donc depuis ce jour de Saint-Valentin, j'avais fait taire mon envi de me retrouver dans ses bras, de toucher une fois de plus sa peau. Ma surprise fut palpable lorsque je le découvrais sous ma fenêtre. Trent n'avait rien de semblable avec les autres hommes. Il avait traversé le pays pour nous retrouver. Il me démontrait autant d'amour que dans notre enfance. Le voir me fit sourire, malgré cette peur qui me glaçait l'échine. Je savais qu'il n'avait pas peur de se retrouver devant Kelvin, mais de mon côté, je ne désirais pas le perdre une fois encore. Craignant qu'on le trouve ou bien que quelqu'un alerte la police, au moindre bruit, je lui tendis ma main. La pénombre de ma chambre rendait sa silhouette imposante. « Salut. » lui répondais-je avec un faible sourire avant de lui rendre son baiser. Me levant sur la pointe des pieds, je glissais mes bras autour de son cou, espérant que ce moment ne se termine jamais. Son parfum était enivrant et la chaleur qu'il dégageait sécurisante. Parfois, il m'arrivait de me demander comme un tel homme avait pu tomber amoureux de moi. Je rompais notre baiser tout en glissant mes doigts sur sa nuque. « Tu es complètement fou de venir ici. » murmurais-je en posant mon regard dans le sien. Je le détaillais, examinant chaque parcelle de son être malgré la pénombre avant d'approcher de nouveau mes lèvres. « Mais je suis tellement heureuse de te voir. » disais-je en posant mes lèvres sur les siennes et l'attirant à moi en serrant un peu plus mes bras autour de son cou. La simple idée qu'on le trouve ici pouvait mal tourner, mais je me sentais comme la gamine qui va à l'encontre de ses parents en attirant son copain dans sa chambre en secret. On avait pourtant passé l'âge de faire cela, mais je me sentais ainsi. Jeune et amoureuse. L'inquiétude finissait par laisser place à l'insouciance. Je laissais mes doigts glisser jusqu'à ses joues, avant de déposer mes pieds à plat sur le sol. « Tu sais que ce n'est pas bien de venir dans la chambre d'une fille ainsi ! » plaisantais-je en glissant ma main dans la sienne et le guidant jusqu'à mon lit pour que l'on puisse s'y asseoir. « Tu me manques tellement. » murmurais-je en me blottissant contre lui. J'étais celle qui avait pris la décision de ne pas fuir, mais par moment je la regrettais, bien que je savais que fuir nous attirait plus d'ennui et je ne souhaitais pas cette vie à Percy. Je devais simplement me dire que tout prendrait fin dans peu de temps et qu'enfin on retrouverait notre vie d'avant. Si seulement c'était aussi simple que cela ! Gardant ma joue collée contre lui, je glissais ma main dans la sienne, mes doigts s'entrecroisant avec les siens. Une chose avait changé. Il manquait quelque chose, quelque chose qui ne se trouvait pas à sa place. C'était sans doute idiot, mais sa main me paressait nue. « Tu as perdu ton alliance ? » demandais-je avec étonnement.
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MessageSujet: Re: Parting is such sweet sorrow that I shall say goodnight till it be morrow :: Solent   Parting is such sweet sorrow that I shall say goodnight till it be morrow :: Solent EmptySam 9 Sep - 22:34

Trent & Solora
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Trent ne voyait aucune folie là-dedans. Un homme qui souhaitait voir sa femme. Il n'y avait rien de plus naturel au monde. Trent s'était également lassé de penser comme un criminel, à se faire discret pour ne pas éveiller les soupçons de la police. Il n'avait rien à se reprocher. Il n'avait commis aucun crime. Rien qui pesait sur sa conscience, du moins. Trent ne voyait pas en quoi le Marshall devait insuffler de la peur en lui. Qu'allait-il faire? Lui passer les menottes? Pour quel motif? Certes, il était sur une propriété privée, mais la propriétaire de la chambre dans laquelle il se trouvait acceptait sa présence et c'était tout ce qui comptait. Le flic devait dormir de toute manière. Tu parles d'un protecteur. Si son père avait trouvé leur cachette et décidé de passer à l'attaque, Kelvin n'aurait rien pu faire, et cela rendait Trent anxieux et agacé. Sa propre volonté ne pouvait tout de même pas aller à l'encontre du système de protection des témoins. Sa femme et son fils étaient surveillés, et leur disparition soudaine ne donnerait lieu qu'à une chasse à l'homme. Idéalement, ce calvaire prendrait fin à la capture de son père. Mais Trent n'avait pas idée d'où se cachait cet enfoiré. Il aurait pu partir à sa recherche pour en finir une bonne fois pour toute, au lieu de courir après sa famille qui ne risquait théoriquement rien sous la protection du FBI. Oui, mais. Ne pas savoir où ils étaient l'avait rendu dingue, et les abandonner à présent semblait trop difficile. Même pour mettre un terme à tout ça. La police avait beau être sur le coup, Trent était persuadé qu'ils n'arriveraient jamais à mettre la main sur son père. Le chirurgien laissa s'échapper cette pensée lorsque Raschelle glissa ses bras autour de son cou. « Ca ne te rends pas un peu nostalgique? » murmura-t-il contre la peau douce de sa mâchoire, avant d'y déposer un baiser. Lorsqu'ils étaient jeunes et que Trent s'infiltrait dans sa chambre, terrorisé à l'idée que son père les prenne en flagrant délit. Déjà à l'époque, Trent avait été un peu trop tête brûlée pour respecter les règles de son futur beau-père. « Toi aussi tu m'as manqué » soupira-t-il contre ses lèvres. Perdu dans ce moment de tendresse, Trent fut pris au dépourvu par la question de sa femme. Il baissa lui aussi le regard sur sa main gauche. « Oh ». Ça lui avait complètement traversé l’esprit. Ce qui n’aurait jamais dû devenir une habitude l’était devenue. « Non, je l'ai enlevé » avoua-t-il, un peu penaud. Si l’on regardait attentivement, on pouvait toujours apercevoir la mince ligne de bronzage inégal, là où son alliance avait fidèlement reposé pendant plus d’une décennie. Mais son annulaire était nu à présent. Ça lui avait fait tout drôle la première fois qu’il l’avait enlevé, comme s'il manquait une part de lui. Il avait passé les premiers jours à passer le plat de son pouce contre cette zone, non habitué à ne sentir rien d'autre que sa peau. Mais comme tout, il s'y était fait. Ce n'était qu'un bijou. Un symbole, certes, mais Trent n'en avait pas besoin pour aimer sa femme ou se rappeler de ses vœux. Aux yeux des autres, cela envoyait peut-être un message. Mais combien de personnes ces jours-ci ne s'embarrassent pas d'une alliance? Même en étant marié, ou se contentant simplement d'une union sans promesses à une entité supérieure. Trent ne s'était pas transformé en célibataire volage lorsqu'il avait enlevé sa bague. Trent pouvait cependant comprendre la surprise de sa femme. Et d'une certaine manière aussi, il aimait savoir qu'elle pouvait alors comprendre ce que ça lui faisait de la voir sans alliance également, à prétendre ne pas être sa femme. A prétendre être une toute autre personne. Mais ça n'était pas sa faute, c'était pour sa sécurité. Le seul fautif dans l'histoire, c'était lui. Lui et son timbré de père. « Ça évite les questions » expliqua-t-il en haussant une épaule. Cela pouvait déjà être considéré suspect qu'un gars de trente ans fasse colocation avec un jeune homme de neuf ans son cadet, alors un homme marié? C'était tout simplement bizarre. Non, c'était mieux ainsi.
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MessageSujet: Re: Parting is such sweet sorrow that I shall say goodnight till it be morrow :: Solent   Parting is such sweet sorrow that I shall say goodnight till it be morrow :: Solent EmptyMer 15 Nov - 22:30

Trent & Solora
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« Un peu. » disais-je en souriant, sachant très bien qu’on avait eu cette phase durant notre adolescence où il se glissait dans ma chambre sans que mes parents ne sachent. Au fond de moi, je me doutais qu’ils savaient, mais n’avaient rien faire pour venir à l’encontre de cela. Peut-être que d’autre chose tracassait un peu plus mes parents à cette période. Mais je me sentais comme cette adolescente et dans l’autre pièce dormait son père – le Marshall pour cette fois. Encore là, je n’avais que faire qu’il nous découvre, qu’il passe un commentaire ou dise quelque chose. Je ne voyais toujours pas pourquoi je n’avais pas droit de voir mon mari, pourquoi on me privait de cela alors qu’il n’y était pour rien. Retrouvant la chaleur de mon mari, je laissais mes lèvres s’étirer pour lui sourire alors qu’il me couvrait de son amour. Ça aurait pu rester ainsi, savourant ce moment avec l’être que j’aimais le plus, mais la réalité de notre situation nous rattrapait alors que je réalisais qu’il ne portait pas son alliance. Une chose que je ne faisais plus non plus, bien que je la gardasse sur moi en tout temps. Je ne pouvais tout simplement pas l’afficher, évitant ainsi toutes les questions qui pourraient s’en suivre. Je posais mon regard sur Trent, attendant une explication. Il l’avait enlevé. Pourquoi ? Tout se chamboulait dans ma tête. Existait-il une raison qui pouvait pousser un homme à retirer son alliance ? Je persistais à me dire que ce n’était pas pour aller voir ailleurs. Je savais qu’il n’était pas ainsi, il ne l’avait jamais été. Tout du moins, que je sache. Est-ce que parce que je n’étais pas physiquement avec lui, il jouait les célibataires profitant de leur liberté ? J’aimais à penser que non. Pour lui ça évitait simplement les questions. Je fronçais les sourcils, prenant un peu de recul. « Quelle question est-ce qu’on pourrait te poser qui nécessite que tu retires ton alliance ? » demandais-je en plongeant mon regard dans ses yeux bleutés. C’était en fait cela qui me dérangeait le plus. Il n’avait techniquement rien à cacher. Certes on ne devait pas nous voir ensemble, mais ça ne voulait pas dire qu’il devait cacher à la Terre entière qu’il était marié. Quels étaient ses secrets ? Je poussais un soupir, remettant une mèche de mes cheveux derrière mon oreille. « Je sais que ce n’est pas facile, autant pour toi que pour moi. Mais on dirait que j’ignore tellement de chose… » Oh pour sembler être dépourvu de plusieurs informations, je l’étais. Il me manquait littéralement des pièces du puzzle, mais personne ne semblait prêt à me fournir ces pièces. « … J’aimerais tellement que rien ait changé et pourtant, tout semble changer. » Je passais une main sur mon bras, chassant un frisson qui me parcourrait alors que je disais ces mots. « Notre vie, nous… Je n’ai jamais ressenti de la jalousie et pourtant à cet instant, tout ce que je me dis c’est qu’en ne voyant pas ton alliance, des femmes… Peut-être même des hommes pourraient te faire des avances. » Je me mordais la lèvre, idiote de penser ainsi. « C’est idiot, car tu pourrais dire la même chose à mon sujet. » Je passais mon pouce sur mon annulaire gauche, regardant mon doigt caresser ma peau dénudée. De quoi avais-je peur ? Des autres ? N’avais-je pas confiance en mon mari ? Si. Plus que tout, après tout nous n’avions aucun secret l’un pour l’autre. Alors quoi ? Je ne pouvais pas mettre le doigt dessus, mais je sentais une boule se former dans mon estomac, une boule désagréable. Je me dirigeais vers ma commode, ouvrant finalement un petit coffre à bijou. Cherchant dans celui-ci j’en ressortais un pendentif fait d’une chaînette en or blanc. Doucement, je glissais le pendentif hors de la chaine et je revenais vers Trent, prenant sa main pour y mettre la chaînette. « Si tu ne veux pas mettre ton alliance à ton doigt, tu peux au moins la porter à ton cou ? Personne ne devrait poser de question… Et je ferai de même avec la mienne. » Je lui adressais un sourire.
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Trent DonnellyTrust always hurts in the long run
Trent Donnelly
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MessageSujet: Re: Parting is such sweet sorrow that I shall say goodnight till it be morrow :: Solent   Parting is such sweet sorrow that I shall say goodnight till it be morrow :: Solent EmptySam 9 Déc - 21:55

Trent & Solora
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Ça n’était pas la bonne réponse. Raschelle fit un pas de recul, comme personnellement offusquée par son raisonnement. Il y avait de quoi d’une certaine manière, mais Trent s’étonnait tout de même qu’elle ne comprenne pas la logique derrière son geste. « Je réponds quoi lorsqu’on me demande où est ma femme ? » dit-il en haussant les sourcil. « C’est une porte d’entrée pour tout un tas de questions personnelles, et si je peux éviter de mentir, ça m’arrange » ajouta-t-il. Un gars qui débarque seul dans une nouvelle ville, avec une bague au doigt, et va se trouver une petite coloc, il n’y a rien de plus suspect. Trent n’avait pas envie qu’on l’interroge à ce sujet et le force par fatalité à mentir sur son mariage et sa femme. Sans alliance ? Il y avait peu de personnes pour s’intéresser à sa vie privée. Et quand bien même, il sera toujours plus simple de rester vague si on lui demande, de prétexter ne pas être libre sans entrer dans les détails. « Je sais... » dit-il dans un soupir. Il lui semblait à lui aussi que la vie de sa femme ne lui appartenait plus vraiment, que toute une part d'elle se destinait à cette nouvelle vie qu'elle menait à Washington; une vie dont il ne faisait pas partie. Il était idiot de refuser d'admettre la vérité: leur vie était chamboulée, et ils devaient désormais se débrouiller avec l'état actuel des choses. Une famille mise en difficulté, mais qui s'était retrouvée malgré tout. Ça ne servait à rien de se focaliser sur tout ce qu'il n'allait pas. Ça aurait pu être pire, bien pire. Ne pas porter d’alliance pouvait en effet être interprétée comme une invitation au flirt, mais Trent se gardait bien de préciser que certains n’étaient en aucun cas freiné par l’idée d’un homme marié. Des avances, il pouvait en avoir n’importe quand, de la part de n’importe qui, et cela était aussi vrai pour elle. Il suffisait de les repousser, de proclamer son désintérêt ou son attachement à quelqu’un d’autre. « Ils peuvent toujours essayer » dit-il, une pointe d’humour pour diffuser la tension. « je n’ai pas enlevé mon alliance pour me faire passer pour un célibataire » précisa-t-il tout de même, plus sérieusement. « On s’est toujours fait confiance toi et moi, et je ne vois pas pourquoi ça changerais maintenant ». L’anxiété se reflétait sur le visage de sa femme, mais Trent n’avait pas de preuves concrètes à lui apporter. Il n’en avait jamais eu besoin. Il ne l’avait jamais trompé et ne prévoyait pas de le faire, malgré la distance, malgré la frustration de son cœur et de son corps. Et il était convaincu que sa femme partageait la même philosophie. Trent ne lui cachait rien. Et s’il avait fait quoique ce soit pour trahir sa confiance, il lui aurait dit. L’acte d’infidélité en soi ne traumatisait pas particulièrement Trent. Rien ne le surprenait en entendant les récits d’un amour interdit né sans crier garde, ou d’une passion dévastatrice qui fait passer à l’acte. Il s’agissait d’humains agissant de la manière la plus humaine, guidés par leurs sentiments les plus primaires. Des actes blessants, mais pardonnables. A condition qu’ils soient avoués, afin de ne pas provoquer plus de douleur, afin de ne mener personne en bateau et de subir la conséquence de ses actes. Si Trent devait fauter, il le dirait sur le champ. Mais personne n’avait provoqué chez lui des sentiments semblables à ceux qu’il éprouvait pour sa femme, même après tant d’année. Raschelle n’avait rien à craindre. Sa femme s’éloigna quelque peu, et Trent cru un instant qu’elle doutait de lui. Mais Raschelle se contenta de sortir une chaîne de sa boîte à bijou pour la déposer dans le creux de sa main. Un compromis. Un sourire étira les lèvres de Trent et ses doigts se refermèrent autour du métal froid. « Ça me paraît être une bonne solution » dit-il, attendri, avant de déposer un baiser sur ses lèvres.  
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MessageSujet: Re: Parting is such sweet sorrow that I shall say goodnight till it be morrow :: Solent   Parting is such sweet sorrow that I shall say goodnight till it be morrow :: Solent EmptyDim 8 Avr - 6:18

Trent & Solora
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« Qui voudrait savoir où se trouve ta femme ? » disait-elle en fronçant les sourcils. Ce n’était pas parce qu’il était marié que la terre entière tiendrait à savoir qui est sa femme et où elle se trouve. Ce n’était pas parce que ses clients au café la savaient mariée, qu’il demandait à tout bout de champs où se trouvait son époux. Les gens ne sont pas tous foncièrement curieux sur tout et chaque détail. « Personne ne te demande de mentir. » Omettre, ce n’est pas mentir, pensait-elle sans oser le dire. Si elle, elle cachait la vérité, elle ressentait pourtant le besoin de le hurler sur tous les toits. Mais elle, elle devait garder son identité secrète. Elle, elle devait vivre dans le mensonge. Elle, elle devait protéger son fils. Mais lui, lui il était libre, quoi que peut être prisonnier aussi, mais il pouvait fuir. Il pouvait repartir à San Diego, on ne lui avait pas coupé totalement les ailes. Un soupir franchissait ses lèvres, elle se sentait perdue. S’engouffrant dans ce monde de mensonge, étouffant à l’idée même de tout devoir garder pour elle. Elle forçait son fils à faire de même. Elle ne se sentait plus la force, elle avait besoin de retrouver ses repères, mais elle ne savait plus où les chercher, comment faire pour les retrouver. Face à Trent, elle espérait à croire qu’ensemble ils pourraient retrouver un semblant de vie matrimoniale, mais celle-ci lui glissait entre les doigts. La distance n’aidait en rien, elle ne faisait de creuser un fausser. Il ne lui restait plus qu’à garder espoir, un espoir si mince qu’elle ne savait plus comment s’en emparer. Trent réussissait tout de même à lui faire décrocher un sourire, elle levait son regard vers ce grand blond devant elle. Elle aimait toujours autant son mari et le voir ainsi, cherchant à la réconforter ne pouvait que la faire sentir un peu plus idiote. Elle savait qu’elle se faisait des peurs toute seule, mais c’est bien lorsqu’on est seul qu’on peut se faire le plus de peur et de mal. Elle en devenait experte de plus en plus au fil des jours. Même si les craintes planaient derrière son sourire, elle tentait de les chasser comme elle le pouvait. Se concentrant sur quelque chose qui pourrait leur convenir à tous les deux, une solution bien de panser tous les maux à venir, mais qui pouvait faire naître un nouvel espoir. Elle connaissait Trent, elle pouvait lui faire confiance, mais il avait toujours été son pilier, cette bouffée d’air qui faisait vibrer ses poumons et battre son cœur. Comment arriver à oublier ça, c’est ce qu’elle était en train de faire et peut-être que c’était justement ce qu’elle craignait le plus. Elle n’arrêtait pas de l’aimer, elle apprenait simplement à vivre sans lui et ça la terrorisait. De plus loin qu’elle se souvenait, c’était la seule personne qu’elle avait aimée ainsi, pouvant donner sa vie pour lui. Elle déposait la chaîne dans le creux de sa paume, repliant ses doigts sur la délicate chaîne. Accueillant son baiser avec plaisir, fermant ses yeux un instant pour savourer le goût qui était le sien. Elle entrecroisait ses doigts avec ceux qu’il avait de libre. Elle aurait aimé rester ainsi et elle profitait des secondes suivantes pour échanger un baiser avec son mari. Rompant ce baiser, elle gardait ses lèvres coller aux siennes. « Tu crois qu’on pourrait continuer à jouer les rebelles ? Tu pourrais rester dormir comme on le faisait plus jeune. Le lit est bien assez grand pour nous deux, mais il faudra partir avant le matin. » Elle se reculait pour plonger son regard dans ses yeux clairs. Elle n’avait pas envie que le Marshal ne le trouve dans sa chambre, mais le voir partir la brisait davantage que de les voir se faire réprimander leur imprudence par le policier.
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MessageSujet: Re: Parting is such sweet sorrow that I shall say goodnight till it be morrow :: Solent   Parting is such sweet sorrow that I shall say goodnight till it be morrow :: Solent EmptyJeu 19 Avr - 21:23

Trent & Solora
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Trent s’aventurait sur un terrain instable et il en avait parfaitement conscience. Sa femme n’approuvait clairement pas son stratagème, et encore moins sa logique. Elle semblait y voir là un acte calculé et répréhensible. Trent avait juste souhaité qu’on lui foute la paix. Vu l’état de rage dans lequel il était arrivé à Washington, qu’on le questionne sur son statut marital aurait été suffisant pour le faire partir en vrille. Tout allait mieux maintenant qu’ils s’étaient retrouvés, mais il n’avait pas remis son alliance pour autant. Cela aurait été encore plus étrange qu’il se retrouve soudainement marié après avoir porté un annulaire nu pendant plusieurs mois. « J’en sais rien Rasch ! Je préfère juste être prudent » tenta-t-il de tempérer, sans vraiment penser qu’il puisse l’amener dans son sens. Lui-même n’arrivait pas à accepter le raisonnement de Raschelle. Personne ne lui demandait de mentir ? La situation en elle-même le forçait à le faire ! La raison de sa venue à Washington, son histoire personnelle, sa famille, tout n’était qu’un tissu confectionné à partir d’omissions et de charisme. Et mentir, il savait le faire à la perfection. Il l’avait fait quasiment toute sa vie. Trent comprenait que sa femme puisse être frustrée, elle-même baignée jusqu’au coup dans les mensonges. Elle n’avait pas eu le choix, contrairement à lui et là était toute la différence. SI Trent ne se formalisait pas à ce sujet, il partageait tout de même sa légère inquiétude concernant leur couple. Dans le principe, rien n'avait changé : ils s'aimaient, comme ils s'étaient toujours aimés depuis l'adolescence. Mais la distance indéniable, malgré leurs retrouvailles, restait une menace. Un fossé peu profond mais bien présent, qui pouvait devenir de plus en plus dur à franchir au fil du temps. « On a déjà assez de problèmes comme ça, je voulais éviter d'en avoir davantage » tenta-t-il d'expliquer maladroitement. Des gens curieux, qui n'ont rien d'autre à faire que de s'intéresser à la vie des autres, et qui viendraient trouver les failles dans son discours. Ne pas attirer l'attention, tel était l'objectif de Trent. Il n'était pas de nature à être discret, mais la situation le demandait. Il passa une main autour de sa taille pour l'attirer vers lui, profitant de cette proximité qui devenait rare. Des baisers volés dans la pénombre d'une chambre interdire, des gestes qui s'attardent avant de s'éloigner bien trop rapidement...voilà à quoi se réduisait leur intimité. Une parodie indigne de l'amour qu'ils partageaient depuis tant d'années. Mais c'était comme ça. Il n'était donc que naturel qu'il soit tenté par la proposition de sa femme. Un sourire étira ses lèvres, bercé par la douce nostalgie de ces moments. « Je ne suis plus à ça près » murmura-t-il contre ses lèvres avant d'y déposer un nouveau baiser. « Il ne vient quand même pas dans ta chambre au beau milieu de la nuit pour vérifier, si?   » demanda-t-il soudainement; une arrière pensée.
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