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 Joyce & Tommy + You and me and a baby makes three {-18}

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A. Daryl ReevesFriendship is easier made than kept
A. Daryl Reeves
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▹ multinicks : Levi (T. Hoechlin)Teddy (R. Reynolds)Micah (N. Jonas)Noah (D. O'Brien)Carson (K. McGrath)Jordan (S. Amell)
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MessageSujet: Re: Joyce & Tommy + You and me and a baby makes three {-18}   Joyce & Tommy + You and me and a baby makes three {-18} - Page 3 EmptyLun 1 Jan - 22:35


Joyce & Tommy

You and me and a baby makes three

Boy or Girl ?
Une fois que je me fus réjoui, et surtout rassuré, de voir le bébé bouger autant, je ne pus m’empêcher de jeter un regard en direction de ma fiancée, histoire de voir sa réaction. C’est là que je la vis avoir un sourire malgré les larmes qui coulaient toujours sur ses joues, ce qui eut pour effet de me rassurer encore plus, puisque j’avais envie de croire que c’était parce qu’elle aussi, elle était contente de ce verdict, qui ne saurait être mieux en ce moment. Enfin, c’était ce que j’en comprenais, faisant suffisamment confiance au médecin pour prendre pour acquis qu’il nous aurait déjà prévenu si quelque chose clochait, ce qu’il ne fit pas une seule fois, en venant rapidement à nous demander si nous voulions connaître le sexe du bébé. Compte tenu que nous avions pris cette décision il y avait un bon moment maintenant, en étant venu à la conclusion que cela viendrait nous mettre un peu plus à l’aise et nous permettrait de nous préparer davantage à la venue du bébé, pour moi, la question ne se posait pas, alors je ne mis pas de temps à considérer ma douce d’un regard approbateur, pour lui signifier qu’elle pouvait demander le sexe du bébé au médecin. Celui-ci ne tarda pas à annoncer que c’était un garçon, un footballeur miniature, un Tommy Junior. À cette idée, un sourire complètement idiot apparut sur mes lèvres et ce, sans que je ne puisse le contrôler. Je savais qu’à la base, je n’avais pas d’attente, surtout de l’appréhension, parce que je voulais que cet enfant soit en santé d’abord et avant tout, mais je devais avouer que penser que cet enfant allait être une réplique miniature de ma personne, et qu’en fait, il l’était déjà, au vu de comment il grouillait, me rendait tout simplement… heureux, d’une façon que je ne pouvais décrire. Quelque peu dans ma bulle avec ma fiancée pendant un instant, je repris contact avec la réalité que lorsque le médecin vint à nous demander si nous avions déjà songé à un prénom, et encore là, ce ne fut pas parfait, puisque je ne sus faire mieux que de secouer négativement la tête, histoire de lui signifier que non, nous n’avions pas trouvé. En toute franchise, je devais admettre que j’avais pris pour acquis que ce serait plus simple quand nous allions savoir si c’était un garçon ou une fille. Maintenant, c’était chose sue, je pouvais me permettre de dire:  « Mais on va s’y mettre sous peu, je crois. » avec un rire à la fois nerveux et amusé en même temps, ce qui, je me doutais bien, n’était pas totalement approprié pour un examen qui se voulait sérieux. Après, je ne me sentais pas inconfortable pour autant, puisque dans un premier temps, c’était le médecin qui avait abordé la question, et pas nécessairement d’un air austère, ne me faisant donc pas croire que nous devions le savoir ici et maintenant, ce que j’aurais été bien capable de croire, pour tout dire. Mais là, ce n’était pas le cas, et ce fut ainsi que le rendez-vous, selon les dires du médecin, prit fin. Il suffisait de laisser un peu de temps à Joyce pour qu’elle nettoie le gel restant sur son ventre, replace son haut, et discute un peu avec le médecin, sûrement pour cette prescription qu’il comptait lui faire. Pour la première partie, il choisit de nous laisser seuls pendant un instant dans la salle d’examen, ce qui me permit de prendre quelques secondes pour me pencher sur ma fiancée, l’embrasser sur le front tendrement, puis glisser ma main libre autour de ses épaules pour la serrer un peu contre moi, pour tenter de la réconforter en lui disant:  « Il va bien… Notre fils va bien… » J’avais choisi de lui dire cela puisque je me doutais bien que tout comme moi, elle avait peur que quelque chose ne tourne pas rond, mais ce n’était pas le cas. Mais bien sûr, j’étais conscient que ce n’était pas la seule chose pour laquelle je devais la réconforter, mais j’estimais que ce n’était pas dans cette salle d’examen que nous pouvions le plus amplement discuter. Le mieux, à mon avis, était de la laisser redescendre son haut, aller voir le médecin, afin que nous puissions quitter les lieux et rentrer à la maison.
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MessageSujet: Re: Joyce & Tommy + You and me and a baby makes three {-18}   Joyce & Tommy + You and me and a baby makes three {-18} - Page 3 EmptySam 6 Jan - 12:51

Bien sûr que Joyce était rassurée que le bébé aille bien, c'était ce qui l'inquiétait, comme toute femme enceinte qui craint pour l'enfant qu'elle porte, mais d'après le verdict du médecin, tout allait bien, il n'y avait rien à signaler de ce côté là, si ce n'était que leur fils était déjà bien actif même s'il était encore dans le ventre de sa maman. Ce qui pourrait donc expliquer pourquoi parfois elle avait cette sensation de le sentir bouger, se retourner en elle, maintenant elle avait l'explication.


Les yeux rivés sur le moniteur où se trouvaient les images en noir et blanc pas très nettes, la jeune femme se rendait compte que ses angoisses venaient de se matérialisées. Ce petit être qu'elle portait en elle allait peut-être être la cible de la jalousie, de la méchanceté de cet homme qu'elle avait fut un temps, mais comment expliquer cela à son fiancé ? Lui qui avait déjà assez d'inquiétudes à gérer avec sa paternité à venir. Jusqu'ici, Joyce avait tout fait pour le protéger de tout ses démons, mais aujourd'hui, elle doutait sincèrement pouvoir l'en protéger encore longtemps. Elle allait devoir avoir affronter certains sujets dont elle n'est pas fière, mais si elle voulait préserver son couple, c'était la seule chose qui lui restait à faire. Pour son bien, pour leur bien et celui de leur fils, puisqu'il s'agit désormais d'un petit garçon.


L'homme en blouse blanche leur demanda alors s'ils avaient déjà un prénom en tête, certains couples avaient déjà des idées de prénom dont ils avaient discutés avant ce fameux rendez-vous. Mais pas eux. Ce n'était pas un sujet qu'ils avaient évoqués ensemble, mais désormais, ils allaient pouvoir le faire puisqu'ils avaient le sexe de l'enfant. Bien sûr que la blonde avait déjà quelques prénoms qui lui plaisaient, mais si elle avait eu le choix d'appeler son précédent fils comme elle le souhaitait parce qu'elle était seule, ce n'était plus le cas pour cette fois-ci. Joyce allait devoir se mettre d'accord avec son compagnon, ce qui s'annonçait ne pas être forcément chose très aisée, mais ils allaient aboutir quelque part c'était certain.


Au bout du compte, l'examen prit fin, le médecin arrêta la petite machine, donna des sopalons afin que la blonde puissent essuyer le surplus de gel qui restait sur son ventre arrondi. Il s'éclipsa quelques instants, sans doute le temps de ramener le matériel qu'il avait pris au début de l'examen, ce qui laissa aux deux fiancés quelques minutes pour se retrouver seuls.


Cet instant seuls dans la salle d'examen permit à Tommy de s'adresser à Joyce comme il voulut le faire depuis quelques minutes maintenant pour la rassurer, ce qui fonctionna. Elle était heureuse qu'il soit là, auprès d'elle, pour cette naissance à venir. Mais malgré la joie qu'elle pouvait ressentir à l'idée d'être de nouveau maman, l'angoisse de cette maternité se faisait ressentir, et c'est pour cette raison que le médecin avait décidé de lui prescrire quelque chose, sans doute pour calmer ses angoisses de femme enceinte.


" - Oui notre fils va bien.." fit-elle en fondant en larmes une fois de plus.


Si elle était déjà sensible en temps normal, depuis quelques semaines, c'était de pire en pire. Les larmes lui venaient beaucoup trop facilement, même devant les autres. Et d'ailleurs, c'est à ce moment là que choisi le médecin pour faire de nouveau son apparition, assistant de nouveau à la scène du jeune couple. 


Osant finalement rompre le moment, il lui posa certaines questions parfois un peu indiscrètes afin de lui prescrire quelque chose d'adapté pour Joyce. Notamment, il lui demanda si elle avait déjà eu un enfant avant celui-ci. Une simple question qui raviva des tonnes de souvenirs. Voyant l'effet que sa question eut sur la suédoise, il chercha du regard Tommy, comme pour s'excuser ou bien obtenir des informations de sa part.


Lorsque tout cela fut terminé, il tendit l'ordonnance à la jeune femme pour qu'elle puisse se procurer au plus vite les noms incompréhensibles mentionnés sur le papier signé de la main du médecin. À la suite de quoi, il se leva et les conduisit jusqu'à la sortie de son bureau, les confirmant que s'ils avaient des questions ou autres, il était là pour y répondre, puis il s'attarda plus sur le jeune homme, comme s'il essayait de lui faire passer un certain message, du style de le prévenir de l'avancée de l'état de la blonde, ou même si ça empirait. Il les libéra en leur souhaitant une bonne journée.


" - On rentre à la maison ?" demanda-t-elle à son compagnon.


Elle était épuisée malgré que ça ne fasse pas très longtemps qu'elle s'était levée, sans doute les nerfs et la pression qui se relâchaient, provoquant ainsi cette grande fatigue.
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MessageSujet: Re: Joyce & Tommy + You and me and a baby makes three {-18}   Joyce & Tommy + You and me and a baby makes three {-18} - Page 3 EmptyLun 8 Jan - 0:37


Joyce & Tommy

You and me and a baby makes three

Boy or Girl ?
À mon grand désarroi, lorsque Joyce revint à pleurer de nouveau quand elle vint répéter nos propos, comme quoi notre fils allait bien, je ne sus déterminer si c’était des larmes que de joie, ou bien ou bien des larmes d’angoisse et de tristesse. J’aurais bien voulu, malgré tout, de me réjouir, puisqu’au final, tout allait pour le mieux, et nous connaissions maintenant le sexe du bébé, mais en toute franchise, je n’étais pas certain si je pouvais le faire, et je m’en sentais un peu mal. Maladroit, je tentai malgré tout de continuer à la réconforter, jusqu’à ce que le médecin revienne à notre rencontre, m’installant sur cette chaise où je me trouvais depuis un petit moment maintenant, écoutant attentivement la conversation qui vint à se dérouler entre ma fiancée et le médecin. Dans un premier temps, même si les questions étaient quelque peu indiscrètes, elle était capable d’y parvenir. Cependant, quand le médecin vint à lui demander si elle avait déjà eu un enfant auparavant, elle sembla hésiter, bloquer limite. Me disant que peut-être le mieux était d’intervenir, j’attendis d’avoir un contact visuel avec le médecin, pour hocher la tête positivement, sans ajouter quoi que ce soit, me disant que ce n’était pas à moi de le faire. De plus, cela sembla suffisant pour satisfaire l’homme, qui termina de prendre des notes, tendit un papier à Joyce, mit fin à l’examen avec certaines suggestions, suggestions qui, je le sentais, m’étaient adressées d’une certaine façon. Les prenant en considération, je remerciai l’homme, puis une fois que nous nous fûmes tous souhaité bonne journée, je quittai le bureau en compagnie de ma jolie blonde, qui vint à me demander à rentrer à la maison. Clairement, je ne pouvais pas le lui refuser, compte tenu du fait que c’était là ma première idée. Acquiesçant d’abord en hochant de la tête, je confirmai l’idée en lui disant:  « Oui, on rentre à la maison. » Sur ces mots, nous n’attendîmes pas plus longtemps pour sortir de la clinique et nous diriger vers la voiture, laissée dans le parking. Déverrouillant les portières à distance, j’aidai ma fiancée à monter du côté passager, contournant le véhicule pour m’asseoir du côté conducteur, mettre le contact, et commencer à rouler en direction de la maison. Compte tenu que le trajet n’était pas bien long, je ne pensais pas vraiment discuter de quoi que ce soit, me disant que le mieux serait peut-être d’attendre une fois que nous serions à domicile, posés tous les deux, sans que rien ni personne ne vienne nous déranger. Et même si j’avais un appel ou un message concernant le travail, je n’avais pas l’intention de le prendre. De toute façon, tout le monde qui devait être au courant l’était, comme quoi je ne devais pas être dérangé aujourd’hui. Cependant, ce silence qui s’installa pendant le trajet ne me fit pas sentir à l’aise, pas comme lorsque parfois, nous avions à parcourir un trajet plus ou moins long, et que nous nous laissions seulement bercer par le mouvement du véhicule. Là, c’était lourd, et ça me stressait encore plus que je l’étais depuis le début de la journée. Enfin, je ne l’étais plus concernant l’échographie, puisque nous avions maintenant eu la confirmation que le bébé, notre fils, allait bien et était rempli de vie, mais je l’étais davantage concernant l’état de ma fiancée, ce qui venait annuler le réconfort que j’avais pu ressentir précédemment. Prenant mon courage à deux mains, j’attendis d’être non loin de la maison, et je finis par m’adresser à Joyce, lui demandant:  « Quand on y sera… Est-ce qu’on pourrait… Discuter un peu ? » J’avais volontairement utilisé le mot « discuter », ne me voyant pas vraiment lui dire que je voulais lui parler sérieusement, lui poser des question sou des choses comme ça, histoire de ne pas l’angoisser encore plus, même si je n’avais pas pu m’empêcher d’être relativement sérieux, puisque je ne pouvais pas tant le cacher, il me faisait peur de la voir ainsi, et je me sentais surtout impuissant, coupable et triste de ne pas avoir su l’aider davantage avant. J’espérais sincèrement que ce rendez-vous, puis cette conversation, pourrait changer quelque peu les choses, puisque je commençais quelque peu être à court de solutions, et aimant ma fiancée de tout mon coeur, je n’aimais pas la voir aussi mal, alors moi-même, je me sentais terriblement mal dans cette situation.
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MessageSujet: Re: Joyce & Tommy + You and me and a baby makes three {-18}   Joyce & Tommy + You and me and a baby makes three {-18} - Page 3 EmptyMer 10 Jan - 7:13

Joyce avait toujours été très sensible, il faut croire que cette grossesse ne se passerait pas comme sa précédente, qui avait été, un peu plus reposante, alors qu'elle avait dû se débrouiller seule. Cette fois-ci, elle avait le jeune homme à qui elle avait dit oui pour passer le restant de ses jours à ses côtés et pourtant, il y avait comme quelque chose qui l'empêchait d'être pleinement sereine, mais était-elle en mesure d'en discuter ici et maintenant ? Ce n'était clairement pas l'endroit approprié.


Elle n'eut pas le moment de se poser lui longtemps la question, puisque le docteur revenait dans son bureau, découvrant le couple toujours assis sur les deux chaises faisant face à son bureau. S'en suivit alors quelques questions, jusqu'à celle qu'elle craignait tant. Avait-elle déjà eu un autre enfant ? Bloquée, elle fut incapable de parler de cette époque de sa vie, qui au final, ne remontait pas à si loin. Tout sembla s'éclairer dans le regard du médecin, qui devait, suite à cette réponse en déduire plusieurs hypothèses par rapport à son état. Mais sans doute trop respectueux pour en faire part ici et maintenant, il décida de ne pas ajouter quoique ce soit.


Il signa le papier qu'il finit par tendre à la jolie blonde. Il fit alors les dernières recommandations pour les jours et semaines à venir, et les informa qu'il se tenait à leur disposition à l'un comme à l'autre s'ils avaient des questions ou même des doutes sur cette grossesse. Joyce ne reviendrait pas vers lui c'était certain, Tommy allait-il en profiter pour obtenir certaines réponses à ses questions ? Elle n'en savait rien, et au fond, elle ne pourrait lui en vouloir s'il pratiquait de la sorte. Il fallait bien que quelqu'un soit capable de le rassurer, et sa compagne n'était pas la personne idéale pour ce genre de choses.


Finalement, après s'être salués respectivement, ils prirent congés de l'homme en blouse et reviennent alors dans le hall. Rangeant les papiers, remettant son manteau pour affronter la température extérieure, avant de quasiment supplier le PDG de retourner à la maison. Elle en avait besoin, c'était à peu près le seul endroit où elle se sentait bien, où elle avait l'impression d'être en sécurité. Tout cela était-il utopique ? Si Eliott voulait vraiment s'en prendre à elle comme il le lui avait promis, peu importe là où elle se trouvait, il lui mettrait la main dessus, c'était une certitude qu'elle avait. Elle ne pouvait donc être en sécurité nul part, pas même la nuit dans son lit conjugal.


En chemin pour la maison, comme bien souvent, le trajet se faisait en silence. En temps normal, ça ne semblait pas gêner Tommy, mais cette fois-ci c'était différent. Il décida de rompre le silence en posant une question qui déstabilisa la blonde. Que devait-elle répondre ? Ce n'est pas non plus comme si elle pouvait s'enfermer indéfiniment dans leur chambre pour éviter toute discussion. Elle aurait dû s'en douter, ce moment aurait déjà dû arriver il y a un moment, mais Tommy l'avait retardé jusqu'à finalement, mettre Joyce devant le fait accompli. 


Dans un premier temps, elle se contenta de hocher la tête pour lui signifier qu'elle était d'accord, même si elle savait déjà de quoi il s'agissait. C'était peut-être le moment pour elle de de livrer, de lui faire part de ses angoisses, mais de l'autre côté, elle refusait de l'inquiéter plus qu'il ne devait. Mais ses révélations allaient forcément le chambouler elle le savait, voilà pourquoi elle avait évité ce moment jusqu'alors. Puis, se rendant compte que Tommy avait les yeux rivés sur la route et qu'il n'aurait peut-être pas vu son geste, elle ajouta simplement un mot pour lui signifier son consentement.


" - Oui d'accord.."


Ses angoisses commençaient de plus belles à l'envahir, mais elle reste neutre, les yeux rivés sur le paysage extérieur. D'ici quelques minutes maintenant, elle serait face à Tommy, elle devra lui avouer ce qui la rend si mal depuis plusieurs mois. L'aimera-t-il toujours autant après toutes ces révélations ? C'était un risque qu'elle prenait, peut-être même que ces quelques minutes allaient signer la fin de leur relation.
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MessageSujet: Re: Joyce & Tommy + You and me and a baby makes three {-18}   Joyce & Tommy + You and me and a baby makes three {-18} - Page 3 EmptyMer 10 Jan - 14:02


Joyce & Tommy

You and me and a baby makes three

Boy or Girl ?
Joyce ne tarda pas à acquiescer à ma demande, même si elle ne sembla pas le faire de gaieté de coeur, ce que je pouvais comprendre, puisque moi-même, je n’étais pas très heureux de devoir lui faire une telle demande, ayant toujours pensé qu’à un moment ou un autre, ça deviendrait naturel entre nous deux. Il fallait croire que j’avais encore fort à apprendre, et même si cela ne m’étonnait pas, il n’en demeurait pas moins que ça ne me rendait pas inconfortable non plus. Puis, ce malaise ne fit que s’intensifier lorsque je me permis, à un feu rouge, de jeter un regard du côté de ma fiancée, pour me rendre compte qu’elle s’était tendue de nouveau, me faisant comprendre que je venais de lui causer une angoisse supplémentaire en lui faisant une telle demande. Et clairement, je m’en sentais coupable, même si je sentais que je n’avais pas le choix, que je ne pouvais pas reculer ou quoi que ce soit du genre. J’en avais eu la preuve dans le bureau de ce médecin; ses angoisses qu’elle gardait pour elle étaient en train de la rendre malade, compromettre sa santé et compromettre celle du bébé et ce, même si nous avions eu la preuve plus tôt que celui-ci était plein de vie. Et moi-même, ça commençait à me ronger, puisque j’avais bien remarqué que ça n’allait pas toujours fort du côté de Joyce, et maintes fois, j’avais tenté de la rassurer sans trouver les mots, espérant qu’elle finirait par s’ouvrir, m’en parler, mais c’était vain. Était-ce parce qu’elle savait, puisque j’étais plus ouvert, que le fait d’être père me stressait, et ne voulait pas m’ajouter une pression supplémentaire ? En venant à me dire que c’était une explication plausible, j’en vins à me trouver égoïste et m’en vouloir, me sentant inconfortable avec qui j’étais en ce moment pour le coup. Mais parce que j’aimais Joyce de tout mon coeur, parce que je refusais de la perdre, parce qu’avec notre fils, notre petite famille serait désormais toute ma vie - et ce n’était pas une mauvaise passe qui allait changer ça - je voulais m’y prendre pour le mieux, et bien que je me doutais que je ne pourrais peut-être pas faire toute la différence, au moins, si je pouvais l’aider, passer outre mes propres peurs - qui s’étaient quelque peu estompées avec ce rendez-vous plus tôt - ce serait mieux que rien. Toutefois, pour l’aider, j’étais conscient que je ne pouvais pas tout simplement la confronter, lui faire part de mon inconfort à l’idée qu’elle ne me dise rien. Au vu de son état, ce n’était pas possible, même si généralement, parler franchement, c’était ce que je préférais. Pendant le reste du trajet, il me fallut donc réfléchir à comment j’allais introduire le tout, comment j’allais m’y prendre, et tristement, je ne trouvai d’idée parfaite. Dépité, je fus quand même obligé d’aligner mon véhicule dans l’entrée, couper le contact, et en sortir, contournant le capot avant pour aider Joyce à faire de même, sans rien dire. Puis, tandis que je lui tendais la main pour qu’elle puisse descendre, je me rappelai certaines choses, qui semblaient avoir aidé, ne serait-ce qu’un peu. M’accrochant à cette idée, espérant que ça viendrait me filer un coup de main encore une fois, nous entrâmes dans la maison sans un mot. Puis, lorsque nous eûmes retiré nos manteaux, je ne proposai pas à Joyce quoi que ce soit. Je vins à m’imposer, lui tenant la main afin qu’elle m’accompagne au salon. Sur place, je m’assied dans le canapé, avant de l’inviter à faire de même, non pas à côté de moi, mais bien sur moi. Comme ça, je pus entourer un bras autour d’elle, posant ma main libre sur son ventre, lui chuchotant:  « Viens par là… », voulant seulement l’encourager à s’installer confortablement, s’appuyer, se détendre un peu. Tentant de chercher du réconfort par la même occasion, je repris la parole lorsque je me sentis d’attaque de le faire, venant finalement à lui dire, la voix un peu plus brisée par l’émotion que je ne l’aurais cru:  « Je sais que… Je n’ai pas été le meilleur petit-ami, puis fiancé qui soit ces temps-ci… Et j’en suis désolé… Mais ça ne veut pas dire que je ne veux pas être présent pour toi… Alors si quelque chose te chiffonne, tu peux m’en parler… » En fait là, c’était plus que la chiffonner, c’était sûr et certain, mais il n’en demeurait pas moins que je ne me voyais pas tant parler d’angoisse ou quoi que ce soit du genre, déjà perdu dans mes mots, peu confortable quand il était question de faire preuve de tact, de tourner autour du pot. En fait, c’était si inconfortable pour moi que j’en vins à ne plus trop réfléchir, et lui avouer:  « Quand je te vois comme ça… Je me sens mal, je n’aime pas te voir triste… » Parce que j’avais le sentiment de faillir à ma tâche. Ça toutefois, je le gardai pour moi pour le moment, ne voulant pas la faire culpabiliser non plus, cherchant surtout à lui montrer qu’elle ne devait pas se retenir de me parler de quoi que ce soit qui pouvait la stresser, même si ce n’était que des futilités. J’étais conscient qu’elle avait souvent eu pour habitude de tout garder pour elle, mais elle n’était plus seule maintenant, et j’osais espérer qu’elle finirait par le comprendre et l’accepter, un jour ou l’autre.
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MessageSujet: Re: Joyce & Tommy + You and me and a baby makes three {-18}   Joyce & Tommy + You and me and a baby makes three {-18} - Page 3 EmptyLun 15 Jan - 6:56

Même si cela ne faisait pas des années et des années que les deux fiancés se connaissaient, ils se connaissaient suffisamment pour pouvoir décrypter leur partenaire respectif. Comme par exemple, à cet instant précis où Tommy savait que la demande qu'il venait de faire à Joyce ne la mettait pas dans une position confortable, mais il avait eu raison, sinon quand est-ce qu'elle lui aurait avoué la vérité ? Probablement jamais, ou bien lorsqu'elle n'aurait pas eu d'autres choix que de le faire, et à ce moment là, ça aurait été trop tard.

La jolie blonde ne dit pas un mot durant tout le trajet, même si à plusieurs reprises, elle sentit le regard de son compagnon sur elle. Elle n'avait pas la force d'affronter son regard et de faire semblant de lui sourire, alors elle se perdit une nouvelle fois dans les rues qui défilaient et dont chacune d'entre elle la rapprochaient de chez eux. De cet endroit où elle allait devoir révéler tout ce qu'elle cachait en elle depuis si longtemps, et qui la rendait aussi fragile.

Comme si la suédoise espérait au fond d'elle que le trajet durerait plus longtemps qu'à l habitude, ce  ne fut hélas pas le cas lorsqu'elle sentit le moteur s'arrêter. Ses yeux toujours perdu du côté opposé de son fiancé, elle dut se résoudre à sortir du véhicule lorsqu'il le contourna et qu'il l'aida à en descendre. Chaque pas la rapprochait de cette vérité qu'elle avait gardé si longtemps enfoui en elle. Était-ce le bon moment ? Visiblement, Tommy ne lui laissait pas le choix puisqu'après avoir ôté leur manteau, il garda sa main dans la sienne afin de la guider vers le salon où, il l'installa sur ses genoux. Joyce n'avait toujours pas dit un mot depuis leur sortie de la clinique.

Ses yeux perdus sur le sol, elle écouta avec attention les propos de son fiancé, tout en sentant un sentiment de culpabilité lorsqu'il s'exprima avec la voix quelque peu brisée. Tout cela était de sa faute, elle en était consciente. D'aussi si loin qu'elle se souvienne, elle avait toujours essayé de faire de son mieux, et ce dans tous les domaines confondus, mais il faut croire que dans celui d'une relation sérieuse et stable elle avait encore énormément à apprendre. Et si elle s'était trompé ? Si finalement tout cela avait été trop précipité et qu'avec une seule des révélations qu'elle allait lui faire, il s'en irait ? Elle ne le connaissait pas si bien que ça au final, même si elle avait déjà pu voir les grandes lignes. 

Sans affronter le regard de son compagnon, elle attendit qu'il est fini avant de prendre la parole à son tour. Elle se racla la gorge avant de commencer.

" - Durant ces dernières années qui se sont écoulées, j'ai connu de nombreux sentiments dont certains que j'aimerais vraiment effacer définitivement de ma mémoire. J'ai toujours dû affronter seule les obstacles de la vie et jusqu'à il y a quelques mois, je pensais que j'avais réussi, que j'avais enfin le droit de me reposer. Mais j'avais faux."

Des paroles larges, un discours qui semblait dénué de sens, tout cela pour lui donner le temps d'assembler ses pensées et voir comment elle pourrait aborder les différents sujets qui la minent tout que ça.

" - Parfois, il y a des choses qui appartiennent au passé et qu'on pense ne jamais devoir affronter de nouveau.. C'est ce que je pensais, du moins avant qu'Eliott ne revienne dans ma vie. J'ai jamais eu aussi peur qu'à cet instant précis, et encore plus lorsqu'il m'a fait la promesse qu'il me détruirait moi ainsi que tout ce que j'avais construit. Tu comprends ? S'il apprend que je suis enceinte, il va s'en prendre de nouveau à toi, mais surtout il va s'en prendre à notre fils et je ne peux pas accepter une telle chose.."

Le ton de sa voix commençait à se faire plus affirmé mais plus effrayé à la fois. Elle imaginait déjà ces retrouvailles avec Eliott, elle savait de quoi il était capable, et Tommy avait également eu un aperçu de ce que pouvait faire ce type. Personne ne pourra les protéger contre lui, c'était certain, voilà pourquoi elle vivait dans l'angoisse permanente de rester seule à la maison, de sursauter à chaque fois qu'elle entendait le téléphone sonner. Ce n'était clairement pas une vie, et Tommy en avait déjà fait la triste expérience. 

Ce n'était peut-être pas tout ce qu'elle gardait enfoui au plus profond d'elle-même, mais c'était l'angoisse qui la terrorisait le plus. Ne tenant plus en place, elle quitta les genoux de son compagnon pour faire les cent pas dans le salon, nerveuse, tout en s'approchant de la fenêtre afin de s'assurer qu'il n'y avait personne. C'était devenu pire qu'une obsession cet homme, elle vivait constamment dans la peur. Ce n'était pas une vie, aussi pour elle, pour Tommy que pour leur fils.
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MessageSujet: Re: Joyce & Tommy + You and me and a baby makes three {-18}   Joyce & Tommy + You and me and a baby makes three {-18} - Page 3 EmptyMar 16 Jan - 1:55


Joyce & Tommy

You and me and a baby makes three

Boy or Girl ?
Je me doutais bien que je n’aurais pas une réponse directe de la part de ma fiancée, puisque ce qui l’affectait semblait particulièrement délicat, et je ne lui en voulus pas de m’avoir tenu des propos vagues. Par contre, je ne pus m’empêcher de paniquer pendant un instant, puisque ne comprenant pas, m’en tenant au plus simple, au plus logique que je pouvais trouver dans ma tête, je ne songeai pas à élargir mes horizons, en venant à penser que c’était ma faute. Que lorsqu’elle disait qu’elle avait faux, qu’elle ne savait pas être tranquille, c’était parce qu’elle remettait en question notre relation, notre futur mariage, cette famille que nous allions former. Et à cette idée, j’eus un moment de panique, panique que je tentai tant bien que mal de ne pas laisser paraître, sachant que j’avais tendance à être à côté de la plaque, qu’il valait mieux que je ne commence pas à me faire de fausses idées. Bien rapidement, je me congratulai de cela, puisque peu de temps après, ma douce reprit la parole, venant à m’expliquer ce dont elle voulait parler. Sitôt qu’elle évoqua son ex-amant, je me sentis limite idiot d’avoir tourné la chose qu’à mon sujet, sachant très bien qu’il n’y en avait pas que pour moi, pas dans sa tête, pas dans sa vie. Je n’étais pas égoïste, je ne demandais pas l’exclusivité, mais pour sûr, j’aurais bien aimé que ce soit de même, plutôt qu’elle soit en train de se laisser ronger en raison d’un homme qui n’a jamais eu de véritable considération pour elle. Mais après, pouvais-je vraiment lui en vouloir d’avoir peur, après tout ce qui s’était passé ? Non, c’était impossible. Moi-même, j’avais peur, peur qu’il lui fasse du mal, peur que cela vienne chambouler notre couple et que ce soit nous qui finissions par payer de ses agissements, et non pas lui. Je ne lui en faisais pas peur, me disant que le plus sage était de tenter de l’oublier autant que possible, mais ce n’était pas si facile que ça, bien loin de là, et ma jolie blonde en était la preuve vivante. Quelque peu désemparé, je ne sus malheureusement que lui dire, quoi faire. Le mieux que je pus me dire, ce fut de me donner le courage pour faire taire mes craintes quand elle vint à dire qu’elle ne saurait tolérer qu’il nous fasse du mal, à notre fils et à moi-même, signe d’un attachement, signe comme quoi peut-être nous aurions moins de chances d’en pâtir. C’était idiot, ce n’était pas grand-chose, et tristement, ce ne fut pas suffisant pour qu’elle reste là, contre moi. À la place, elle vint à se lever, commençant à faire les cent pas, laissant voir sa nervosité, ce qui parut encore plus évident quand elle se posta à la fenêtre, comme si elle craignait qu’il surgisse sur le pas de la porte à tout moment. Au vu de ce que je savais désormais, je ne pus nier que cette vision me brisa le coeur. Et refusant de la laisser comme ça, seule, je me levai. J’avais pour intention première de la prendre dans mes bras et de la serrer contre moi de nouveau, mais je n’y parvins pas, comme si je craignais de ne pas lui laisser l’espace dont elle avait peut-être besoin. Je me contentai donc de timidement glisser ma main sur la sienne, sans même la prendre, cherchant juste à lui signifier ma présence. Pendant un instant, je ne dis rien, faisant un effort surhumain pour trouver les bons mots, alors que c’était loin d’être mon champ d’expertise. Puis, quand je trouvai à peu près les mots, j’ouvris la bouche, et je dis:  « Je ne le laisserai faire mal à qui que ce soit, que ce soit toi, ou notre fils. » Volontairement, je m’excluais de l’équation, parce que Joyce et notre enfant étaient désormais ma priorité. Si je devais sacrifier quoi que ce soit, ma personne pour les protéger, alors qu’il en soit ainsi. Évidemment, je ne le dis pas ainsi, préférant tourner le propos autrement, et donc ajouter:  « Et je suis prêt à tout faire pour que tu te sentes bien, que tu te sentes à l’abri… Mais je ne peux rien faire si tu ne me dis pas ce dont tu as besoin… » Parce qu’encore et toujours, je n’étais pas perspicace, j’étais même idiot pour le coup. Mais j’étais rempli de bonne volonté, de détermination. Désireux de le réitérer, je conclus en disant:  « Tu n’es pas seule, plus maintenant, plus jamais… » Timidement, je m’approchai pour l’embrasser sur la joue, attendant de voir si mes propos auraient un certain effet, même si je n’en étais pas vraiment convaincu, puisqu’en mon sens, ils traduisaient la moitié de la volonté que j’avais de la rendre heureuse, et encore là, je me demandais si c’était suffisant, ayant l’impression que ce ne l’était pas, à mon plus grand désarroi.
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MessageSujet: Re: Joyce & Tommy + You and me and a baby makes three {-18}   Joyce & Tommy + You and me and a baby makes three {-18} - Page 3 EmptyJeu 18 Jan - 20:51

Clairement, dans cette histoire, Joyce ne pouvait pas affronter le problème de face, c'était tout simplement impossible. D'une part, parce qu'elle avait appris à tout gérer seule et que maintenant ils étaient deux. Enfin bientôt trois. Et d'autre part, parce qu'aborder le sujet d'Eliott n'était pas facile, aussi bien parce qu'elle n'aimait pas en parler, l'associant à son passé et au mal qu'il lui a fait, mais également parce que la chose primordiale dans un couple, c'est de ne jamais parler de ses relations passées, et c'est exactement ce qu'elle faisait à cet instant précis.


Autant de points à prendre en compte dans la discussion qui allait venir, rien n'était simple et il allait falloir être patient, pour l'un comme pour l'autre. Est-ce qu'ils allaient trouver une solution ? Il n'y avait rien de moins sur, mais la seule chose dont Joyce était certaine, c'est qu'elle était prête à tout pour protéger sa famille. Autrement Tommy et le bébé à venir. Si pour cela, elle devait prendre ses distances, alors, elle le ferait, même si ce ne serait pas de gaieté de coeur. Elle refusait que d'autres personnes soient malheureuses à cause d'elle. Parce que ne tournons pas autour du pot, le problème dans l'histoire c'était bien elle.


Bien sûr que la suédoise avait essayé de faire abstraction de la situation, mais à chaque fois qu'elle le mettait au fin fond de son cerveau, il revenait hanter ses nuits de plus belle. Plus un seul jour passait sans qu'elle n'ai la peur au ventre de le croiser, que ce soit dans la rue, au centre commercial. N'importe où, où elle se rendait seule, et lorsqu'elle aurait leur fils entre les mains, ce sentiment de faiblesse, de fragilité ne serait que renforcé, s'il lui arrivait quelque chose, elle ne se le pardonnerait jamais, c'était certain au vu de l'incident avec son défunt fils.


Au bout du compte, après avoir tourné ses propos d'une manière à ce qu'ils ne soient pas trop brusques à entendre pour le jeune homme, elle finit par se lever, trop nerveuse pour rester immobile sur ses genoux. Se dirigeant vers la fenêtre, elle fit d'abord les cent pas dans le salon avant de regarder à la fenêtre afin de s'assurer que quelqu'un n'était pas là. Depuis qu'elle savait qu'Eliott était en ville, elle se sentait sans cesse épiée, ce qui ne l'aidait à être totalement sereine. Sans parler des fois où Tommy devait s'absenter pour se rendre au bureau, elle était terrorisée parce qu'elle connaissait que trop bien Eliott.


Quelques instants plus tard, alors qu'elle s'était perdu à l'extérieur, elle sentit la main de Tommy sur la sienne. Sa présence lui faisait plaisir, mais en réalité, il ne s'attendait peut-être pas à ce que Joyce soit aussi distante avec lui d'un coup. Elle s'en voulait, elle aurait voulu se blottir contre lui, mais elle avait besoin de bouger, d'espace, de liberté. Il n'était en aucun cas fautif de tout ce qui lui passait par la tête à cet instant présent. 


" - Tu ne pourras rien faire contre cet homme Tommy, s'il a décidé de nous pourrir l'existence alors ce sera comme ça. Tu ne peux même pas t'imaginer de ce dont il est capable.."


Joyce tourna son visage vers elle. Ses yeux étaient désormais vide. Aucune émotion si ce n'était qu'un mélange de tristesse, de colère et de peur. Tant de sentiments qu'elle ne savait comment gérer. Il faut croire qu'elle n'aura jamais le droit d'être sereine, d'être heureuse. Elle est vouée à devoir faire ses preuves pour le restant de ses jours, sans savoir si elle était capable d'affronter le jour d'après.


" - La seule manière de se débarrasser de lui, c'est.."


Elle s'arrêta, sachant que ses propos allaient paraître beaucoup trop violent venant de sa bouche. Était-elle capable de le prononcer véritablement ? Tommy n'était-il pas capable de le deviner par lui-même ? Oui elle entendait bien le fait de le tuer, c'est le seul moyen de se débarrasser de lui. Où qu'elle aille, il sera capable de la retrouver et elle ne peut pas constamment vivre dans la peur. Alors que son compagnon déposa un baiser sur sa joue, Joyce ne réagit même pas, l'esprit bien trop occupé par le reste.


" - On ne sera jamais tranquille Tommy.. Il sera toujours là quelque part.." 


Même mort, il continua à hanter ses pensées, mais elle ne le dit pas à haute voix, sachant que le jeune homme ne serait pas capable d'affronter ce fantôme. Finalement, elle enfouit son visage dans entre ses mains comme si elle cherchait à élaborer un plan pour que leur vie redevienne enfin plus sereine, mais elle était incapable de réfléchir correctement, le visage d'Eliott revenait sans cesse.
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MessageSujet: Re: Joyce & Tommy + You and me and a baby makes three {-18}   Joyce & Tommy + You and me and a baby makes three {-18} - Page 3 EmptyLun 22 Jan - 1:23


Joyce & Tommy

You and me and a baby makes three

Boy or Girl ?
J’étais conscient que Joyce avait peur de cet homme, qu’il venait hanter ses pensées. Je le savais depuis un bon moment maintenant, parce que peu de temps après que nous ayons commencé à agir en couple, elle était venue s’installer chez moi un peu à cause de lui. Bien sûr, je ne m’en plaignais pas, encre moins au vu d’où cela nous avait mené aujourd’hui, fiancés, sur le point de former une famille, une vraie, mais bien des fois j’aurais souhaité que le fait que nous vivions ensemble soit suffisant pour calmer ses craintes, plutôt que de la voir avec cette peur sincère dans les yeux, cette peur qui ne s’inventait pas, qui se trahissait dans chacun des mots qu’elle tenait. Je savais que cette peur était lourde pour elle, qu’elle venait la hanter au quotidien. J’avais pu le mesurer par le passé, même si je ne pouvais pas comprendre. Cependant, au vu de ce qu’elle vint de me dire, quand elle laissa sous-entendre que limite, la meilleure façon qu’elle ne s’en fasse plus, c’était de venir à faire disparaître son ancien amant, je compris que cette peur avait atteint un autre niveau. Un niveau qui ne m’effrayait pas, mais plutôt un niveau qui m’indignait. Je n’en voulais pas à ma fiancée, elle était la principale victime dans toute cette histoire. J’en voulais à lui, j’en voulais de priver ma fiancée de son bonheur, je lui en voulais d’avoir gâché au final ce qui promettait d’être une journée heureuse, cette journée où nous avions appris que nous attendions un fils, un fils qui était en bonne santé. Cette journée, nous l’attendions depuis très longtemps et pourtant, c’était comme si c’était une mauvaise journée, ou limite une journée comme les autres. Je savais que ce n’était pas nouveau, que je le pensais depuis que nous étions dans le bureau du médecin, voire avant, mais pour la première fois, j’y réagissais, et pas de la façon la plus adulte et la plus raisonnable qui soit. Mais adulte, je ne l’étais pas. J’étais devenu plus mature avec Joyce, mais au fond de moi, j’avais encore ces instincts un peu impulsifs, d’adolescent frustré, qui ne purent s’empêcher de ressortir ici et maintenant. De ce fait, je me retrouvai à dire:  « Si je ne peux pas savoir ce dont il est capable, alors lui non plus, il ne le sait pas. » Limite c’était comme si j’avais dit « mon père est plus fort que le tien », mais me concernant, c’était justifié, comme je le prouvai en ajoutant:  « Je ne suis pas sans moyens, je ne suis pas sans solution. Et je sais une chose, c’est que je ferai tout pour vous protéger. » Conscient toutefois que je ne pouvais pas lui enlever la présence de cet homme de sa tête pour autant, je me concentrai sur ça par la suite. Alors que je me privais limite de la toucher dans un premier temps, cette fois-ci, je lui attrapai doucement les poignets, pour qu’elle les retire de son visage et soit obligée de me regarder. Chose faite, je glissai mes doigts sur ses joues, l’obligeant toujours à ne pas détourner le regard, et j’ajoutai, sur un ton que je voulus plus doux, même s’il trahissait quand même ma frustration, et aussi ma peur de la perdre à un moment ou un autre:  « Tu es mienne. Tu ne lui dois rien. Ce fils que nous attendons, ce n’est pas le sien, c’est le nôtre. Il n’a aucun droit sur ta vie, et il n’a surtout pas le droit de te priver de ton bonheur. » À la fin, je voulus lui demander confirmation de ce fait, mais je n’y parvins pas, parce que soudainement, ce doute comme quoi elle était totalement heureuse avec moi vint planer sur ma tête, venant jouer dans mon esprit. Oui, il avait son impact sur moi aussi, surtout quand je voyais que j’étais le premier à écoper. Ça ne m’aidait pas à me calmer, même si ce fut suffisant pour me rétracter, et faire en sorte ce que ne fut pas avec la confiance que j’aurais voulu dégager que j’attendis la réponse de ma fiancée, mais bien avec une certaine peur dans les yeux limite, cette peur horrible qu’elle ait encore une attache à lui, à un tel point qu’elle pourrait me faire passer en second, me laisser tomber.
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MessageSujet: Re: Joyce & Tommy + You and me and a baby makes three {-18}   Joyce & Tommy + You and me and a baby makes three {-18} - Page 3 EmptyLun 22 Jan - 6:30

Joyce avait toujours été naïve comme fille, c'était celle qui ne savait pas dire non, parce qu'elle ne voulait que satisfaire le maximum de personnes. Au final, tout cela elle le payait aujourd'hui avec cette crainte qui la rongeait au plus profond d'elle-même et contre laquelle, elle ne pouvait rien faire. C'était ça le plus dur, c'est qu'elle ne pouvait pas agir, elle était impuissante face à ce mal-être qui l'envahissait à chaque fois qu'elle était seule chez Tommy ou bien, lorsqu'elle sortait faire des courses ou autre. Ce n'était clairement pas la vie qu'elle s'imaginait mener un jour. Qu'elle le veuille ou non, Eliott a laissé son empreinte sur elle, aussi bien psychiquement mais surtout, psychologiquement. Et c'est ça le plus compliqué.

La jolie blonde a conscience que tout ceci a une place importante dans sa vie de couple, et elle craint que tôt ou tard, cette place devienne tellement grande qu'elle perdrait ce à quoi elle tient vraiment. Plus d'une fois Joyce a essayé d'aller de l'avant, d'effacer son passé, de se concentrer uniquement sur son avenir, mais on ne peut pas effacer ce qu'on a été, ce qui nous a fait devenir ainsi, alors elle essaye d'apprendre à vivre avec, et aujourd'hui, elle partage pour la première fois ses craintes avec son fiancé. Si ça ne tenait qu'à elle, elle ne l'aurait probablement pas mis dans la confidence, mais elle craignait que tout ceci n'est raison de leur relation et c'était loin de ce qu'elle désirait pour leur couple et leur fils à venir.

Car oui, malgré toute cette tension qui émanait d'elle à cet instant précis, il faut se dire que de base cette journée c'était celle où ils allaient savoir, enfin, si c'était un garçon ou une fille. La suédoise était folle de joie à cette idée, surtout lorsqu'elle voyait que Tommy était aussi excité qu'elle. Mais toute cette joie était relayé au second plan suite aux révélations qu'elle venait de faire à son homme. Cette journée qu'ils attendaient avec impatience tous les deux, s'était transformé en une journée basique, quasiment cauchemardesque à cause de cet homme qui ne cessait de hanter les pensées de Joyce.

La jeune femme écouta les propos de son compagnon sans réellement y prêter attention. Le visage d'Eliott, ses paroles ne cessaient de raisonner en elle. Elle le savait diabolique, ne serait-ce que pour la retrouver après tout ce temps, heureusement qu'il ignorait qu'il avait été papa durant deux ans, et c'était probablement mieux qu'il ne le sache jamais. Mais les paroles de Tommy finirent par la sortir de ses pensées et lui rappeler dans quelle vérité elle se trouvait. Oui il avait des moyens, même beaucoup trop, allait-il profiter de son statut de PDG, d'homme riche et influant pour avoir un impact auprès des autorités ? Elle l'en savait capable et c'est peut-être cette pensée qui l'effrayait plus qu'Eliott lui-même.

Ils n'étaient pas du même monde, ils ne le seraient jamais, mais elle devait apprendre à vivre avec, pourtant ça lui paraissait impossible aujourd'hui de vivre avec un homme qui avait tout, que pouvait-elle bien lui offrir de plus que ça ? La remise en question de la suédoise s'avérait compliquée et elle allait devoir prendre du recul par rapport à tout cela pour être certaine de prendre la bonne décision sans faire trop de dégâts.

Les mots que Tommy avaient prononcés auraient dû rassurer Joyce, il était prêt à tout faire pour la protéger, les protéger. Mais finalement, c'était peut-être de ça qu'elle avait peur, le fait qu'il soit prêt à tout, même s'il devait se ruiner pour la protéger, même s'il devait enfreindre des lois pour qu'elle puisse vivre décemment. Joyce ne pouvait pas laisser faire une telle chose, elle devait prendre une décision et rapidement.

Elle qui aimait tant les caresses de son homme, cette fois-ci, lorsqu'il prit ses poignets pour libérer son visage, elle ne ressentit rien. Elle était vide, tout comme son regard lorsqu'il affronta celui de son compagnon. Pas de larmes, pas de colère. Rien. Absolument rien. Joyce était vide de toute émotion, comme un robot à qui on dicte tout ses mouvements. Elle ne ressentait plus à cet instant précis, comme si on lui avait retiré son coeur.

Une nouvelle fois, les propos de Tommy la firent presque sursauter. Tu es mienne ça sonnait presque comme une menace. Elle se sentit prisonnière d'elle ne savait quoi durant quelques secondes et la peur de lisait dans ses yeux. Tommy pensait-il vraiment qu'elle était sienne ? Sans doute oui, dans le sens où elle avait dit oui à sa demande de mariage, mais la considérait-il vraiment comme un objet que l'on possède ? Ses pensées s'dmbrouillaient et elle ne savait plus quoi penser. En fait, dans ses paroles, elle avait presque l'impression d'entendre les menaces d'Eliott. S'en était trop pour elle, elle devait agir, elle ne pouvait vivre éternellement comme ça, mais que devait-elle faire ? Elle devait aussi penser à son fils. Leur fils..

" - Tommy.. Je n'ai jamais mérité tout ce bonheur.. Je n'ai rien fait pour ça.."

La vérité c'est qu'elle avait traversé tellement d'obstacles dans sa vie, qu'elle ne pensait pas pouvoir être heureuse un jour. Elle s'était persuadée qu'elle ne méritait pas le bonheur auquel goûtait tant de personnes. Elle venait une nouvelle fois d'y être confrontée.

Deux choix s'offraient à elle. Le premier, laisser cette peur la ronger et décider d'épargner Tommy, et donc de le quitter afin qu'il n'est pas à en subir les conséquences, il ne méritait pas cela. Le second, elle devait prendre les choses en main, suivre une thérapie ou bien se faire aider pour effacer Eliott une bonne fois pour toute, ou tout du moins, l'enfouir si loin dans ses pensées qu'il ne ressortira pas demain la veille. À cet instant précis, elle était incapable de prendre une décision. Elle avait besoin de temps, d'espace.
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