Certaine pulsion aurait pu tout changer :: Trent (+18)

San Diego. Le soleil californien baignait la ville dans une lueur crépusculaire, les grattes ciels étaient peinturés de rose, violet et orange. Des couleurs chaudes, rappelant à ses citoyens combien cette journée d'été a été chaude, mais tout de même agréable. En tout cas, c'est ce que je me disais en regardant par le hublot, mon regard se portant sur l'eau dormante qui longe la ville, alors que l'appareil dans lequel je me trouvais amorce un virage pour prendre la direction de l'aéroport et ainsi se poser en douceur sur la piste. Je fermais mon ordinateur, le mettant dans mon sac de voyage tout en me dirigeant vers la porte que venait d'ouvrir l'agent de bord. Elle posait sur moi un regard doux et m'adressait un sourire charmeur. Un bref coup d'œil de ma part, un sourire en coin, mais rien de plus. Je ne lui donnais pas mon numéro ni ne lui lançais une phrase de drague comme on aurait pu l'imaginer. Les femmes, je les ai toujours attirées comme des mouches, pourtant, mon attention était autre part. Roulant l'édition du journal de Londres de la veille, je le bloquais sous mon bras en prenant la direction de la remise des bagages. Au bout de quelques minutes d'attente, ma main se posait sur un petit bagage, une valise qui contenait que le stricte nécessaire. Un regard à ma montre et je repartais sans me tourner, marchant d'un pas assurer sans chercher la moindre personne du regard lorsque je traversais la foule agglutinée au terminal. À l'extérieur, je me mettais dans la file pour attendre un taxi et déjà à ce moment je revenais sur terre, prenant mon portable pour appeler mon associée. Il était rare de me voir faire autre chose que le boulot, des appels, des mails... Laissant la file diminuer devant moi, j'alimentais une conversation animée avec mon associée, ce qui ne changeait pas de d'habitude. Je montais dans un taxi, donnant machinalement l'adresse d'une villa somptueuse près de la plage. Quelques minutes plus tard, le trafic traversé et mon appel terminé, je payais la course en donnant un généreux pourboire au chauffeur. En franchissant la porte, je déposais mes valises et retirais mon veston pour le suspendre à un cintre et l'accrocher à la patère. « C'est moi. » disais-je en dénouant ma cravate tout en faisant quelques pas dans la maison où une lumière éclairait quelques pièces. Habituellement, lorsque la villa était vide, aucune lumière ne donnait de la vie à celle-ci. Je savais donc qu'il se trouvait à la maison. Avançant de quelque pas encore, je finissais par le trouver assis dans le canapé un livre à la main. Il semblait absorbé dans sa lecture à un point tel qu'il ne remarquait pas ma présence. Une chance. Ainsi, je pouvais m'offrir une petite gâterie, soit le regarder sans qu'il le remarque. Appuyant mon épaule sur le cadrage de l'arche du salon, je glissais mes mains dans mes poches, vissant mes yeux bleutés sur Trent. Mon regard se baladait sur son visage, détaillant chaque ligne, chaque petites rides qui marquait son visage jeune, laissant voir ces endroits où elles se plissaient lorsqu'il souriait ou riait. Ses yeux bloqués sur les pages de son roman semblaient clos, ce qui me permettait de descendre mon regard sur ses lèvres. Une chair douce d'un rose cendré. Passant le bout de ma langue sur ma lèvre inférieure, j'humectais celle-ci sans m'en rendre compte. Comment j'avais pu tomber amoureux de celui qui avait toujours été mon meilleur ami ? Je ne pouvais pas dire, ça c'était produit et puis voilà. « Tu as faim ? » demandais-je au bout d'un long moment d'observation silencieuse. L'heure du repas était passé depuis un moment déjà, mais je ne savais pas s'il avait pris le temps d'avaler quelque chose. Dans tous les cas, moi je mourais de faim, étant incapable de manger la nourriture qui se trouvait dans les avions.

Une voix le tira de sa lecture. Pas n'importe laquelle, et Trent leva aussitôt le regard pour le poser sur celui qui s'était un jour imposé dans sa vie pour ne plus jamais en sortir. Lowen Zimmer avait été un gamin impossible à ignorer et Trent se l'était approprié. Il l'avait affublé du statut de meilleur ami, décidé à mettre un nom sur ce qui les liait. Lowen était impétueux, caractériel et terriblement loyal. Doté de parents souvent absents, Lowen avait semblé avoir un temps inépuisable à consacrer à son nouvel ami et Trent, en enfant unique et délocalisé qu'il était, n'avait pas songé un instant à le repousser. L'histoire aurait pu s'arrêter là, prolongée de nombreuses années plus tard et tout aussi immuable. Un lien fort et constant que la plupart des gens passent leur vie à chercher. Mais Trent avait compris bien assez tôt qu'un changement allait s'opérer. L'instant où son regard s'était attardé pour la toute première fois sur le torse d'un de ses camarades dans les vestiaires, Trent avait commis l'irréparable et laissé ses pensées s'échapper. Une découverte, une admission. Trent avait adopté cette nouvelle vérité sans en rougir et en avait même fait part à son meilleur ami. Au fil des années, Trent avait laissé libre court à ses fantaisies, estimant être libre de le faire sans rendre de comptes à personne. Trent savait vivre et en profiter, si bien qu'il n'avait pas été apeuré par la force de ses sentiments pour Lowen. Ça avait été comme se réveiller un matin. Pas une once d'amour fraternel en vue, mais quelque chose de plus viscéral qui coupe le souffle au détour d'un sourire et s'apaise une fois l'esprit occupé à autre chose. Sa vie n'en avait pas été bouleversé et rien n'avait changé. Qu'il en soit là aujourd'hui relevait de l'inattendu mais pas de l'impossible. La transition s'était faite si naturellement que Trent n'avait pas eu le temps d'en être surpris. Du jour au lendemain, il avait appris à connaître des choses qu'il avait ignorées sur son meilleur ami pendant des années. La texture de ses lèvres sous les siennes, l'emplacement à l'arrière de ses cuisses où ses mains se logent parfaitement, la tonalité de sa voix lorsqu'il s'adresse à lui et seulement lui. Trent n'avait pas cherché à comprendre, n'avait pas cherché à remettre en question. Trent aurait accepté Lowen dans sa vie dans n'importe quelle capacité. Qu'ils partagent aujourd'hui une maison et des veux inavoués ne semblait pas être quelque chose digne d'être mentionné de manière théâtrale. Trent avait eu une journée assez longue, une qui s'était commencé à une date du calendrier pour s'achever sur une autre. Il y avait eu un accident de voiture sur l'autoroute et le sommeil de Trent n'avait été le soucis de personne. Mais sa garde s'était enfin terminée, après plus de compresses gorgées de sang et fil chirurgical qu'il ne pouvait compter. La maison était vide lorsqu'il poussa la porte et c'est silencieusement qu'il gagna la chambre. Une douche lui fit se sentir un peu plus humain et il enfila un bas de survêtement terriblement confortable ainsi qu'un t-shirt rendu lâche par les années.  Un détour par le frigo lui fit prendre les restes d'un repas pour lesquels certains payent bien trop d'argent. Il engouffra le tout rapidement, avec toute la voracité de quelqu'un qui aime trop la nourriture pour l'apprécier à sa juste valeur, et fini par se vautrer sur le canapé avec un livre qu'il était de finir depuis une semaine. Puis Lowen était rentré. Il l'observa un instant, appuyé contre le mur comme si Trent n'avait pas déjà séduit il y une décennie de cela. Le livre fut déposé sur la table basse face à lui, et Lowen n'avait toujours pas bougé. Trent le connaissait par cœur. Chacun de ses traits et la plupart des paroles qui menaçaient de sortir de sa bouche. Rien qui ne pouvait avoir souffert de quelques jours d'absence. Mais le voir là face à lui, sa présence physique semblant remplir tout l'espace de la pièce, Trent pouvait admettre que Lowen lui avait manqué. Le sentiment ne lui était pas le moins du monde étranger, et la pression naissant dans le creux de son ventre n'était presque plus qu'un réflexe. « Pas vraiment » dit-il après une lourde pause. Oh il pouvait manger, et sans doute que son compagnon possédait un réel appétit, mais Trent n'avait jamais chassé autre chose que son propre plaisir. Alors il fit ce qu'il voulait faire depuis qu'il avait entendu la tonalité de sa voix et se leva pour le rejoindre. Il glissa une main contre sa nuque et l'attira sans plus de ménagement ou de délicatesse. Il l'embrassait pour lui dire "bonsoir", et "tu m'as manqué", peut-être un "je t'aime" dont ils n'abusaient jamais et définitivement un "pardonne moi pour avoir fini toute la bouffe". « Bon vol? » murmura-t-il dans l'espace entre leurs lèvres, déjà désintéressé de la réponse.

Enfant, je n'avais de yeux que pour les filles, les courbes de celles-ci avait sur moi autant de pouvoir qu'un fruit alléchant et juteux. Bien trop craintif, du à mon physique, j'avais fini par porter mon regard sur les hommes. Un premier baiser furtif avait fait vibrer une nouvelle corde à mon arc, mais cela prit plus qu'un simple baiser pour comprendre l'étendu de mes intérêts. Aurais-je pu aimer un autre homme que Trent ? Je ne pouvais dire... Il n'avait pas été le seul à partager ma vie, mais c'était bien le seul qui pouvait obtenir de moi bien plus que de simple grognement de plaisir. Oh pour cela, il connaissait de moi bien des facettes que d'autre n'aurait pas la chance de voir. Mes pommettes prenant une douce couleur rose lorsqu'il me susurrait un « je t'aime » inattendu. Quelques mots balbutiés à son intention que je ne dirais à personne d'autre que lui. Des regards lourds de sens et une alchimie bien loin d'être décrite pour les dix-huit ans et moins. Trent avec les années avait su avoir un pouvoir sur moi qui me rendait différent. Bien sûr, je restais le mec spontané, arrogant et franc que j'avais toujours été, mais avec un petit plus. Il faut dire qu'il m'a fait faire du chemin, loin de vouloir partager une histoire sérieuse, celle-ci c'était tout simplement imposer à moi de la manière la plus naturel qui soit et avant que je ne réalise nous vivions ensembles ça c'était produit. Comme le « parfait » petit couple que nous étions, j'avais été impatient de rentrer chez moi, même si je n'avais fait aucun commentaire durant le trajet, sachant de toute manière que le temps ne pouvait pas s'écouler plus vite. Heureux de poser mes valises et de retrouver Trent, je laissais un sourire en coin se former sur mes lèvres lorsqu'il remarqua ma présence. Bien que je l'avais observé et que je connaissais chaque parcelle de son visage et de son corps, je jetais un dernier regard vers ses yeux azures. « Si tu changes d'idée, on pourra toujours partager. » disais-je sachant bien qu'il serait difficile à mon compagnon de rester impassible à ma nourriture. Mais même si j'avais un tant soit peu dis mes projets pour les minutes suivantes, je ne bronchais pas. Le laissant venir jusqu'à moi, empoignant son avant-bras qui tenait ma nuque. Nos lèvres se caressant fit naître en moi une autre forme d'appétit, habituellement, j'étais l'allumeur celui qui n'attend jamais pour assouvir sa faim de chair, mais ayant fait un long voyage sans manger, mon ventre avait avant tout crier famine. Une faim qui s'estompait alors que je glissais ma main sous l'élastique de son survêtement. La pulpe de mes doigts longeait la ligne de ses reins. Si Trent m'avait manqué? Terriblement, même si je savais que je ne lui dirais jamais. Il était de nous deux celui qui affichait les sentiments et ça m'avait toujours convenu ainsi. Ouvrant mes yeux que j'avais préalablement fermés au contact de ses lèvres, je baissais mon regard sur les siennes. « On s'en fou. » Voilà le type de réplique que je pouvais sortir lorsqu'il me mettait en tête d'autre sujet que la nourriture. À croire que mon cerveau était diviser en deux parties : nourriture et sexe. L'homme dans sa forme la plus bestiale. Sur le dernier mot de cette phrase, je laissais à peine le temps à la dernière lettre de s'échapper de mes lèvres que je remontais ma main de son avant-bras jusqu'à son menton, faisant une faible pression de mon pouce pour entrouvrir ses lèvres. Sans ménagement, je plaquais les miennes sur les siennes, introduisant ma langue pour la faire valser avec la sienne. Unies, elles partagèrent un tango endiablé. Ma main glissa de son menton pour poursuivre sa course dans son cou, faisant une légère pression sur sa jugulaire. Ma second main qui se baladait toujours sur ses reins glissa sous son survêtement, laissant mes doigts palper avec force la chair de son fessier. « Et si je commençais par le dessert ? » disais-je coller contre ses lèvres avant de remonter mon regard pour croiser le sien.

« Plus tard » dit-il, évasif. Oui, plus tard Trent allait se plaire à observer Lowen cuisiner, goûtant ses plats à l'arrachée avant de partager une assiette devant la télé ou pressé l'un contre l'autre devant le plan de travail. Pas maintenant, cependant. Ce n'est pas Lowen qui allait être en désaccord. Celui-ci glissait déjà une main dans la courbe de ses reins, ses paumes chaudes passant d'un extrême à l'autre dans une caresse, et Trent laisser s'échapper un soupir. Il s'agissait sans doute du sens qu'il préférait. Le toucher. Et celui de Lowen était décidément son favoris. Trent s'amusa de la réponse de son compagnon. En effet, ça n'était pas important. Trent se perdit dans le baiser comme s'il en avait besoin pour respirer. Un frisson le parcouru lorsque Lowen passa une main sur son cou, faisant pression au niveau de sa jugulaire. Une menace ou une promesse, il s’agissait de la même chose et Trent en voulait plus. Il avait beau aimer les deux, niveau sexe, Trent avait toujours préféré les hommes. Moins de prudence, moins de contrôle, quelque chose de plus musclé, la passion dans sa forme la plus rauque. Et ça, de la passion, Lowen en avait à revendre. Le domaine de prédilection de son compagnon semblait s’étendre même jusque dans leur lit. Le même appétit, la même minutie, toute sa concentration focalisée sur une seule et même personne, avec le désir constant de donner du plaisir. Trent se laissa prendre dans le mouvement, hissé en avant par la main possessive sur son postérieur. Leurs pelvis s’entrechoquèrent, l’espace réduit entre leurs corps témoignant d’un intérêt que son vulgaire survêtement ne saurait cacher. « Tu penses que tu le mérites ? » le taquina-il, capturant sa lèvre inférieure.  Comme s'il était capable de se priver lui même. Dans un timing terrible, il sentit son téléphone portable vibrer contre sa cuisse. Et Trent, désireux de voir la frustration prendre contrôle de son amant, plongea une main dans sa poche pour en sortir l’appareil. Ça pouvait être urgent, après tout. Une question de vie ou de mort qui se souciait mal de sa libido. Un coup d’œil à l’écran le conforta aussitôt. « Max » dit-il face au regard interrogateur de Lowen. Il s’agissait d’un externe du service cardiologie avec lequel il avait sympathisé à la cafétéria. Obsédé par l’envie de bien faire, le jeune homme avait vu en Trent une source inépuisable d’information et  n’hésitait pas à le contacter à toute heure du jour et de la nuit pour se délester de la moindre question. Trent le trouvait adorable, si ce n’est légèrement épuisant. Ce qui l’amusait le plus en revanche, c’était la hantise infondée de Lowen à l’égard du jeune homme, comme si le gamin avait un jour représenté une menace. Et d’ailleurs, l’agacement se faisait déjà connaître sur le visage du Chef. « Il me demande si je suis occupé » continua-t-il, un sourire amusé aux lèvres. C’était un mensonge, mais Trent était peu enclin à gâcher l’ambiance en commençant à parler de fluide péricardique et chirurgie ouverte.  « Devrais-je lui dire en détail ce que je fais ? » murmura-t-il tandis qu’une main agile s’affairait à rendre Lowen un peu plus accessible. « Pour la science ? ». Les boutons d’une chemise, la boucle d’une ceinture, et tout ça alors que Trent lui-même aurait pu se délaisser de chacun de ses vêtements en l’espace d’une seconde. Un manque de parité cruel. Trent laissa glisser la chemise de Lowen se long de ses épaules, le tissu tombant en silence sur le sol. Une étendue de peau à sa merci dont il profita tandis qu'il laissait ses lèvres mordiller la chair tendre à la jonction de son cou et de son épaule. C'était déjà beaucoup mieux. Trent pressa une de ses jambes entre celles de Lowen, se rapprochant de lui au maximum, comme s'ils ne faisaient qu'un. Le téléphone vibra une nouvelle fois dans sa main et Trent étouffa un rire contre la peau de son amant. Il le laissa tomber au sol.

Si penser à comment agir avec une femme pourrait traverser plus d'une fois mon esprit si je me trouvais avec l'une d'elle, la facilité de mes mouvements avec un homme était perceptible. Je n'usais pas forcément de douceur, je ne l'avais jamais fait et si c'est ce que mon partenaire souhaitait, il pouvait toujours aller voir ailleurs. Quant à Trent, il ne s'en plaignait pas et semblait bien au contraire savourer c'est moment plus rude et dénué de câlin trop mielleux. Ces quelques baisers échangés avaient allumés en moi l'ardeur du plaisir, l'envie de donner à Trent une parcelle de mes sentiments. Si je n'étais pas l'homme qui criait à tout va aimer son compagnon, en privé je lui démontrais de la plus belle des façons que je pouvais faire. J'abandonnais mon corps au plaisir de la chair, laissant les mots de côté pour ne répondre que par le corps, une façon que j'estimais plus personnelle et franche que les mots. Un sourire se formait sur mes lèvres lorsque le corps du chirurgien vint à se coller contre moi alors que ma main massait durement sa fesse. Le peu de tissus qui le couvrait empêchait de dissimuler son envie, ce qui propulsait la mienne à un autre niveau. Je le désirais à un point tel que je pourrais lui faire mal tout comme je le laisserais me faire mal. « Tu serais capable de t'en priver ? » répliquais-je en même temps que Trent sortait de sa poche son portable. Bien que tout deux avions des carrières prenantes, la sienne l'était d'avantage que la mienne. Je pouvais disparaître quelques jours sans qu'on arrive à me contacter aisément, mais pour mon compagnon c'était autre chose. Toujours une question de vie ou de mort. Posant mon regard sur l'appareil qu'il tenait entre ses doigts, je me posais mille et une questions en maudissant son boulot d'intervenir alors que je venais tout juste d'arriver. Il n'aurait pas pu le contacter une heure plus tard voire deux pour nous laisser le temps de nous dire à notre manière qu'on s'était manqué ? Je relevais mon regard pour le plonger dans le sien. Max. Je me le gardais bien pour moi, mais j'avais en horreur qu'il tourne autour de Trent. Le peu de fois où je l'avais vu, il avait eu droit à un regard lourd de sens "si tu mets tes sales pattes sur mon mec, t'es mort". C'était tellement puéril et je détestais me dire que je pouvais penser ainsi, mais Trent était sans doute ma seule faiblesse. Je tentais du mieux que je pouvais de chasser mes idées noirs et ne rien laisser paraître de ma frustration à savoir que ce merdeux venait de s'immiscer dans un moment important. « Tsss. » laissais-je sortir avec un claquement dans mon palais avant de glisser ma main un peu plus bas sur la fesse de Trent me rapprochant dangereusement de la ligne séparent ses deux lunes. « Ooooh oui tu es occupé. » Je savais que le ton de ma voix trahissait l'émotion que je tentais de cacher. La possessivité. Mais c'était plus fort que moi, Trent était à moi, rien qu'à moi. Je le laissais me déshabiller partiellement et en sentant son portable vibrer encore j'étouffais un grognement en posant un regard sur Trent. « Ça t'amuse de savoir ce qu'il me fait. » disais-je lorsqu'il laissa tomber son portable que j'éloignais d'un coup de pied vers le couloir. « Mais tu es à moi. » continuais-je en lui retirant son t-shirt et le poussant vers le canapé où je le laissais basculer sur celui-ci tout en me tenant debout entre ses jambes. « À moi. » répétais-je en tirant férocement sur son survêtement qui glissa sur ses jambes en dévoilant son membre brandit. Un sourire prit place sur mes lèvres, dure, mais tout de même doux. Je me penchais, posant les genoux à terre et les mains sur son sexe avant de la caresser avec ma langue, la laissant parcourir son frein avec lenteur, dessinant chaque veine du bout de celle-ci. Quelques secondes après j'englobais celui-ci de mes lèvres le sentant entièrement alors que dans mon pantalon une douleur excuse s'emparait de moi. J'aurais pu continuer ainsi pendant longtemps, mais je souhaitais lui faire comprendre quelque chose. Me redressant je balançais mes chaussures et retirais pantalon et boxer. Nu, je me tenais devant Trent et je passais mes jambes part  en part de lui et sans rien attendre ou dire je me laissais glisser sentant sa chaleur m'envahir et me déchirer. Je retenais une plainte posant mon regard sur le sien avant de murmurer entre mes dents un « je suis à toi ».

Trent n'espérait berner personne. S'il se vantait d'avoir une volonté de fer, il ne voyait aucune raison d'arrêter leurs activités si ce n'est pour le simple plaisir d'être contradictoire. Trent ne prit même pas la peine de répondre, sa facilité avec les mots quelque peu diminuée par le toucher de Lowen. Non, il ne souhaitait pas s'en priver, mais il pouvait très bien faire durer l'anticipation, juste le temps d'alimenter un peu la jalousie de Lowen. Une touche de possessivité qui ne pouvait que s'inclure délicieusement dans leur activité. Trent ne pu retenir un sourire amusé et satisfait devant la réaction de Lowen. Trent n'était pas étranger à la jalousie et pouvait même, à l'occasion, s'adonner à ce mauvais réflexe. Mais ça n'était rien à côté de Lowen. Rien d'aussi intense ou viscéral. Le Chef considérait la chose comme un affront personnel et mettait toujours un point d'honneur à remettre les choses en place. Quelque chose de terriblement possessif et territorial dont Trent se délectait en silence. Ça n'agaçait pas Trent. Il savait que Lowen n'allait pas dans les extrêmes, qu'il lui faisait confiance et ne s'imaginait pas des choses à chaque fois que son compagnon était loin de lui. « tu rends la chose trop tentante » répondit-il avant de voler un énième baiser. Il est vrai que c'était terriblement facile de rendre Lowen jaloux, et Trent n'avait pas honte d'admettre que ça l'amusait quelque peu. Il secoua la tête et étouffa un rire dans le cou de son amant lorsque celui-ci poussa le téléphone du pied, tel un gamin qui fait un caprice. L'hilarité laissa place à une délicieuse tension lorsque Lowen lui rappela à qui il appartenait. Et aussi simplement que ça, ils étaient repartis dans la bonne direction. Il leva les bras pour aider Lowen qui lui enlevait son t-shirt, et recula à l'aveugle jusqu'à percuter le canapé. Il se laissa tomber dessus, les pupilles dilatées et fixées sur Lowen. Son érection paraissait presque obscène sous le tissu de son survêtement et Trent laissa s'échapper un soupir de soulagement lorsque Lowen le débarrassa du vêtement. Lowen se mit sur ses genoux et Trent en frissonna d'anticipation. Lorsque ses doigts s'enroulèrent autour de lui, Trent étouffa une plainte. Pas assez et trop à la fois, il était cependant incapable de déloger son regard de celui de son compagnon. Trent ne se lassait pas de cette vision. Il n'était d'ailleurs pas sûr de la mériter. N'était-ce pas à lui de montrer à quel point Lowen lui avait manqué? De l'accueillir à la maison d'une manière mémorable? Non pas qu'ils soient du genre à faire les comptes. Trent et Lowen se souciaient guère de qui faisait quoi et de où ils le faisait. À quoi bon avoir sa propre maison sinon. Lowen remplaça sa poigne par sa bouche et Trent perdit toute cohérence. Il s'était toujours enivré du fait que Lowen n'avait jamais fait ça pour personne d'autre. Aucun homme autre que lui. Il se demandait parfois ce qu'il avait fait pour mériter les affections de son meilleur ami, la où la gente féminine avait toujours eu l'avantage. Trent glissa une main sur sa mâchoire, titillant la jointure de sa bouche avec son pouce et sentant chacun de ses mouvements. Il l'a remonta finalement jusqu'à l'enfouir dans ses cheveux d'une poigne ferme, accompagnant chaque va et vient. Il était vraiment doué pour ça et Trent n'était pas sûr de durer bien longtemps à ce rythme. Avant qu'il ne puisse faire comprendre à Lowen qu'il fallait qu'il arrête s'il ne voulait pas couper court à leurs activités, le Chef le fit de lui même, le laissant haletant et fou de désir. Lowen se délaissa du reste de ses vêtements et Trent contempla un instant la déception de ne pas être celui qui le mettait à nu. Ce sentiment ne dura pas bien longtemps, remplacé par une litanie silencieuse de yesyesyes lorsque Lowen se mit à califourchon sur ses cuisses. Il n'eu pas le temps de se réjouir de ce qui allait se passer que lui et Lowen ne faisaient déjà plus qu'un. Peut-être Trent n'aurait-il pas dû le taquiner. Lowen n'avait rien à lui prouver. « bien sûr que tu es à moi » renchérit-il dans un grognement rauque. Ses mains s'étaient ancrées sur ses hanches, accompagnant leur mouvement, tandis que Trent embrassait fougueusement son amant; presque un pardon. « je t'aime tellement » murmura-t-il à son oreille, comme un aveu qu'il connaissait déjà. Trent aurait pu le dire milles fois, il ne s'était jamais embarrassé de les dire. Une de ses mains se fraya un chemin entre leurs deux corps pour trouver le membre de Lowen et lui donner des sensations plus concrète que la friction entre leurs abdos.

Levant les yeux au ciel, j'affichais mon exaspération face à la plaisanterie de Trent. Parfois, il avait le don de me mettre hors de moi. Et c'est guidé par la possessivité, que je laissais celle-ci prendre le contrôle de mon être, de mon esprit. Trent, je ne souhaitais le partager avec personne et bien que je ne le démontrais pas si aisément, j'avais en horreur qu'on lui tourne autour. Mais dès lors que je prenais le contrôle de la situation en le poussant sur le canapé, le sentiment de possession se transformait rapidement en passion. Je savais au fond de moi que Trent cherchait à me pousser au bout du rouleau, me provoquer et je ne pouvais pas cacher que ça fonctionnait. Lui démontrant tous mes sentiments, je laissais mon corps vivre cette passion. Mes lèvres le caressaient et chaque gémissement me donnait encore plus envie de lui. Son membre doux et chaud caressait mon palais, une sensation habituellement délectable que je ressentais qu'avec la nourriture. J'aurais pu continuer simplement avec ma bouche, mais ce n'était pas assez. Je le désirais en moi et non pas seulement caressant les parois de ma bouche dans des mouvements lents et désireux. Je me levais montant à califourchon sur lui. On pourrait croire que c'était à lui de prendre le contrôle et à moi d'être soumis, mais indirectement, je gardais le contrôle. Je me laissais descendre, sentant sa chaleur et sa peau caresser l'intérieur de mon corps, mais je ne fermais pas les yeux, les plongeant plutôt sur mon amant. Mes chairs s'écartant, je me sentais envahi par le désir. Déposant mes mains sur ses épaules, je guidais mes gestes avec lenteur avant d'accélérer progressivement. Mes lèvres collées aux siennes, partageant un baiser passionné. Au contacte de sa main sur mon membre, un soupir m'échappait, tentant de garder le contrôle sur ce que nous faisions. J'amenais l'une de mes mains sur la sienne, l'enveloppant de mes doigts, je guidais sa main pour lui indiquer qu'il pouvait ne pas me ménager. Loin d'être masochiste, j'aimais la brutalité dans sa forme la plus douce. Jamais je ne lèverai ma main sur Trent, mais pendant nos parties de jambes en l'air si on se retrouvait à briser quelques meubles je n'en faisais pas tout un plat. Je ne répondais pas à son « je t'aime », trois petits mots qui ne sortaient que bien trop rarement de mes lèvres, laissant les mots de côté, je me concentrais surtout à lui démontrer ma façon de l'aimer. Soutenant tout mon poids dans mes cuisses, je me laissais glisser sur son membre jusqu'à le sentir entièrement en moi et je reprenais ce manège plusieurs fois allant de plus en plus vite dans mes mouvements, durant que mon regard se perdait dans ses yeux outremer. Quelques gouttes de sueur perlèrent mon front et d'autres coulèrent le long de ma vertébrale. J'emprisonnais ses lèvres, perdant mes doigts dans ses boucles châtaines. « Tu m'as manqué. » parvenais-je à dire entre plusieurs halètement. Mon corps ressentait chaque mouvement et je commençais peu à peu à perdre contenance. J'appuyais mon front contre le sien, entrouvrant mes lèvres et poussant bon nombre de soupirs je me sentais perdre la tête.

Trent ne s'attendait pas à ce que Lowen lui retourne ses mots. Bien trop souvent, certains usaient de cet aveu pour provoquer une réponse chez leur partenaire. Un chantage affectif que Trent n'approuvait pas. Il semblait absurde que deux personnes puissent tomber amoureux au même instant. La certitude pouvait être instantanée et violence, ou bien progressive et prudente. Il n'y avait pas de règles, pas de bonnes ou mauvaises manières d'avouer ses sentiments. Se mentir à soit même ou à l'autre n'avait absolument aucun intérêt. D'autres fois encore, les émotions n'étaient pas le problème. L'amour était là, mais se faisait connaître d'une toute autre manière. Trent se savait aimé, et pourtant Lowen le disait rarement. Cela ne l'embêtait pas. Il n'avait pas besoin de trois petits mots pour savoir ce que son compagnon ressentait à son égard. Trent pour sa part, était à l'aise avec cette déclaration, et même s'il l'utilisait avec parcimonie, il n'avait pas peur de le dire. Comme en cet instant, alors que son amour pour Lowen semblait exultait de chacun de ses pores. Trent levait ses cuisses pour aller à la rencontre de son amant sur chaque mouvement de bassin, se perdant un peu plus dans le désir sans oublier d'en procurer. Ses doigts perdaient de leur dextérité sous le flot d'endorphines qui le parcourait, mais Lowen était là pour le guider et appuyer ses mouvements. Trent l’imita, serrant sa poigne et accélérant son mouvement. Inconsciemment il se cala au rythme de Lowen sur ses cuisses. Le Chef brisa leur baiser un instant pour murmurer contre ses lèvres. Un sourire s'étira sur le visage de Trent tandis qu'il capturait sa lèvre inférieure avec ses dents avant de l'apaiser dans un baiser.  « Tant mieux, j'avais peur que tu me remplaces avec un bel anglais » dit-il, presque essoufflé. Sa main libre glissait contre le dos de Lowen, pressant sa peau moite pour l'attirer encore et encore plus contre lui. La pression s'accumulait et Trent se sentait presque restreint par leur position, leurs mouvements limités par l'encombrement de bras et de jambes. Sans un mot pour prévenir, il stoppa le mouvement de Lowen en glissant ses mains sous ses fesses, juste assez pour pouvoir se déloger. Avant que son compagnon ne rouspète, il l'intima de s'allonger sur le canapé, ne perdant pas une minute pour se glisser entre ses jambes. Il s'autorisa un instant pour l'observer de tout son long, étendu là juste pour lui. Il l'embrassa langoureusement avant de descendre un peu plus. Un baiser à la jonction de son cou, là où saillait un tendon, un autre sous son nombril avant de laisser sa langue glisser de haut en bas sur son membre négligé, comme un pardon. Il n'avait pas besoin de la pression dans son bas ventre pour lui rappeler qu'il était temps de repasser aux choses sérieuses. Il se replaça et d'un coup de bassin pénétra de nouveau son amant. Il laissa tomber son front contre celui de Lowen, capturant de nouveau ses lèvres et se laissant envahir par la sensation de leur union.

Parfois les mots sont inutiles face aux gestes et c’est ainsi que j’offrais mes sentiments à Trent. Je l’avais toujours fait ainsi. Priorisant l’acte à la parole et pourtant, j’en venais à lui dire qu’il m’avait manqué. Des mots tout aussi peu dit que le commun « je t’aime ». Mon corps vibrait déjà sous les caresses de mon amant, je n’avais pas besoin de lui dire qu’il m’avait manqué et pourtant, à cet instant, j’en avais ressenti le besoin. Un besoin presque viscéral, alors que nos corps produisaient la mélodie la plus sensuelle qui soit. Un sourire se dessinait sur mes lèvres. Comme si un anglais pouvait réussir à chasser l’italien de mon esprit. Il était le seul à avoir su me mettre une bride. Je ne me sentais pas pris au piège, loin de là. Bien loin de là. Pour une fois, je me sentais libre. Libre d’aimer. Libre de vivre une histoire comme je n’en avais jamais connu. Je ne désirais qu’une chose, être à lui de toutes les manières possibles et ce n’était pas avec un autre que je ressentirais une telle chose. Je me sentais plus léger entre ses mains. Mon corps l’accueillant plus aisément, s’écartant et se lubrifiant naturellement, alors qu’il s’enfonçait en moi. Je poussais une forme de grognement lorsqu’il s’extirpait. On n’avait pas fini ! Hors de question qu’il me laisse ainsi. J’en désirais plus, beaucoup plus. Mais c’est docile que je m’étendais sur le canapé, le regardant au-dessus de moi. Mes iris détaillant ce corps qui était mien. Partageant un baiser, nos langues dansant ensembles, poussant des soupirs sous ses lèvres. Je venais à perdre mes doigts dans ses cheveux en le sentant sa langue sur ma verge. J’étais décidément bien gourmand. Je désirais sa bouche sur mon membre et le sien en moi. Trop gourmand. Mes mains glissèrent dans son cou, ne le quittant pas du regard, j’appréhendais ce qu’il allait faire et son coup de rein me fit pousser une plainte de plaisir que j’étouffais contre ses lèvres. Cette chaleur en moi, je fermais les yeux savourant ce plaisir décadent. Mon sexe prisonnier entre nos deux corps subissait la plus désirable des caresses. Il m’avait manqué et je le savais que plus à cet instant alors que nos corps de nouveau unis parlaient pour nous. Une main perdue sur sa nuque, je laissais la seconde descendre le long de son dos, se glissant entre ses lunes pour trouver son auréole. D’un geste lent, j’en faisais le tour pour ensuite m’introduire en lui. Je ne pouvais de délaisser. Une infime caresse qui devrait réveiller de nouvelle sensation. Mes dents harpant sa lèvre inférieure la durée d’un instant avant que ma langue ne vienne valser avec la sienne. À cet instant, j’avais oublié ce qui nous entourait. Le gamin qui lui avait envoyé un sms quelques instant plus tôt. Ma jalousie. Ma possessivité. Tout ce dont j’étais capable de penser c’était mon amant par-dessus moi et pour qui je tentais de donner autant de plaisir que je pouvais en recevoir. Combler ce manque que j’avais ressentis loin de lui. Séparant mes lèvres des siennes, je nous accordais un moment pour respirer, poussant des plaintes de plaisir, de désir, d’exaltation.

Plus jeune, lorsque Trent s'était plu à imaginer à quoi ressemblerait une relation – une vraie – , il avait craint être incapable de ne pas se lasser. La monogamie, l'amour réel et passionnel, autant de convictions sensibles à la cruauté du temps qui passe. Était-ce possible, s'était-il demandé? Le pouvait-il, comme tant d'autres personnes?  Il n'avait pas été certains, persuadé que son insatiable curiosité et faiblesse de toute belle chose l'amènerait à constamment rechercher autre chose. La réflexion avait été étonnamment mature et plutôt intelligente. Un constat absolument pas urgent mais qui méritait d'être soulevé pour le futur. Trent ne s'était pas formalisé longtemps, se laissant porter par la douceur de la jeunesse et ses nombreuses possibilités. La chose lui était à peine revenue lorsqu'il était tombé amoureux. Il n'avait pas été porté par le doute. Et aujourd'hui, il savait qu'il n'avait jamais eu à s'inquiéter. Dire qu'il avait cru possible de se lasser d'une telle chose, lorsqu'on l'avait trouvé. Lowen et sa personnalité. Lowen et son corps. Un corps qu'il connaissait désormais par cœur et dont il se délectait toujours. Il capturait ses lèvres avec tendresse un instant et fougue le moment d'après, porté par les vagues successives d'endorphines le submergeant. Il place une main contre sa gorge, stabilisant leur baiser et se plaisant à sentir son rythme cardiaque emballé contre la peau sensible de sa paume. Un geste indéniablement possessif qu'il s'autorisait à démontrer. Les voyages de Lowen suffisaient parfois à raviver une passion démesurée, qu'il s'agisse de quelques jours ou de semaines. Un frisson le parcouru en sentant la main de Lowen se glisser un chemin dans le sillon entre ses omoplates, puis plus bas, anticipant sa destination finale. Son souffle se halta un instant sous la pression taquine de son toucher, et il laissa ses dents frôler un instant dans la chair de son cou, prêt à montrer son impatience si Lowen ne se pressait à aller au bout de son action. Il n'eut pas à attendre bien longtemps. Il étouffa une plainte de plaisir dans la bouche de son amant, les muscles de ses cuisses spasmant sous le plaisir combiné. Il n'allait pas tenir bien longtemps comme ça, et Lowen savait trop bien lire son corps pour ne pas le savoir. Ses mouvements devinrent erratique, sa main reprenant une allure similaire contre le membre de Lowen pour l'amener au même point que lui. Il l'embrassa fougueusement, jusqu'à ce que la pression devienne insoutenable et délicieuse. L'orgasme le percuta de plein fouet et il laissa tomber son front contre celui de Lowen, sa respiration haletante, puis amusée. « Prenez ça les anglais ». En effet, il n'y avait jamais eu de doutes avec Lowen.