Le temps passe, les souvenirs restent (Sasha).

Je n’ai jamais été douer pour les adieux, encore moins pour les excuses. En fait, se sont deux mots totalement étrangers à mon vocabulaire. Enfin, ils étaient étrangers. Disons que, lorsque j’étais plus jeune, je ne m’embarrassais à faire des excuses, parce que je ne voulais pas que l’on s’attache à moi. M’ouvrir aux gens, s’était prendre le risque de rouvrir une blessure que j‘avais eu tant de mal à refermer : la disparition de ma mère. Alors, je préférais me montrer odieuse avec les gens, parce que c’était plus facile à gérer d’être détesté que d’être aimé. Je choisissais mes cibles au hasard, il n’y avait aucune logique dans mes agissements. Sasha avait été l’objet de mes moqueries, de mes méchancetés, mais elle aurait très bien pu passer entre les mailles du filet. Tout comme ceux qui n’avait pas compter parmi mes victimes auraient pu l’être à sa place. En fait, je crois qu’elle avait dû se trouver sur mon chemin un jour ou j’était de mauvais poil et je l’avais eu dans le collimateur juste pour ça. Depuis que j’avais revu Yohann et que j’avais essuyer une veste magistrale en boîte de nuit, mais surtout depuis le déménagement de ma cousine ; que je considérais comme ma plus proche amie ; je comprenais que j’avais mal agit. J’avais fait tout ça pour ne pas souffrir et c’était quand même arrive, puisque Jade était partie à l’autre bout du pays. Ça m’avait donc prendre conscience que souffrir ça fait partie de la vie et j’étais passer du stade de gamine mal élevée à adulte, en l’espace de quelques jours. Je n’avais pas eu d’enfance, parce que l’on m’avait enlever ma mère trop tôt, alors j’avais refusé de grandir. Mais maintenant, j’étais prête à avancer et même si ça prendrait du temps pour réparer ; à défaut d’effacer ; tout ce que j’avais pu faire par le passé ; j’étais prête à le faire. Et ça, ça commençait par des excuses en bonne et dues forme à une personne que j’avais tant fait souffrir par mes paroles. J’étais tout de même surprise qu’elle accepte de me pardonner. Moi, à sa place, je sais que je ne l’aurais pas fait. Mais peut-être que j‘accordais trop d’importance à des détails ou que c’était à cause de mon frère, qui refusait de voir et de croire que je pouvais vraiment changer. « Je ne suis pas certaine que j’aurais accepté que l’on me tende la main à l’époque. Il faut dire que j’étais une sacrée pétasse ! » que je réponds. Je ne disais pas ça sur le ton de la plaisanterie, c’était la vérité. Mon frère n’avait pas peur de me le dire. Enfin, au moins, maintenant, elle savait pourquoi, j’avais été comme ça. Evidemment, comme je l’avais dit, ça n’excusait pas tout, mais c’était une explication. Peut-être que si j’avais été suffisamment intelligente pour faire des études de psychologie ; ce que mon père aurait aimer que je fasse ; je saurais mettre un nom sur ce mal dont je souffrais et souffre sans doute encore aujourd’hui. Je préfère donc changer de sujet de conversation, parce que la déprime, ça ne va qu’un temps et que si je suis prête à faire mes excuses aux gens, je ne suis pas pour autant prête à leur faire des confidences. Elle me parle de mon blog, que je suis surprise qu’elle connaisse, puis elle me demande si j’ai fait des études en ce domaine. « Pas du tout, les études, ça n’est pas pour moi ! J’adore la mode et la beauté en général et je ne savais pas quoi faire de mes journées. Alors, je me suis lancée, j’ai regardé des tas de tutoriels sur le net pour apprendre à coder et à grapher et je pense que je ne m’en suis pas trop mal sortie ! » expliquais-je. Effectivement, j’aurais pu faire des études d’esthétique, de coiffure ou encore de webdesign, puis je me débrouille dans ces trois domaines, mais comme je l’ai dit, les études, ça n’est clairement pas fait pour moi. J’ai besoin de bouger et rester assise pendant des heures à prendre des notes, j’ai toujours détesté ça. Alors, ce n’était certainement pour continuer à faire ça pendant des années dès la sortie du lycée, un baccalauréat en poche. Et dire qu’il y à des gens qui aiment tellement ça qu’ils deviennent professeur, comment font-ils ?

Le temps passe, les souvenirs restent

feat. Sasha & Elena

Sasha est une personne qui s’excuse pour tout et pour rien. Il lui arrivait même de s’excuser pour des choses, que la brune n’avait pas commises. La jeune femme est depuis toujours une personne qui est très proche de sa sœur et de son frère, ce qui gêne beaucoup de personnes. Les seuls autres personnes dont elle est encore proche, sont Amaya, en quelque sorte sa meilleure amie et Yohann qui est vraiment son meilleur ami. La famille de Yohann est en quelque sorte la seconde famille de Sasha. Elle les apprécie beaucoup et ne veut pas les perdre. Pour la belle brune c’est déjà dur de faire confiance à qui ça soit depuis son adolescence. Ainsi, Amaya et Yohann peuvent être fière d’avoir la confiance de la jeune femme. Elena était la source de beaucoup de problèmes, que la brune avait au fil du temps, mais elle ignorait la raison pour laquelle, elle était une des cibles de Elena. Le mot, détester, est un mot, qui est inconnu dans le vocabulaire de la jeune femme. Donner une seconde chance se trouve dans la nature de la brune, même si beaucoup de personnes ne la comprennent pas. Sasha se rappelle encore très bien des moqueries et des méchancetés de la blonde. Au début Sasha pensait être une cible targuée, mais avec le temps, la jeune femme réalise que c'était du pur hasard. Sasha se trouvait à la mauvaise place au mauvais moment. Peut-être, si jamais la brune serait arrivée deux minutes plus tard à cet endroit précis, elle ne serait pas tombée entre les mains d'Élena. Mais on ne peut pas être certaine, peut-être, Sasha aurait quand même finit par devenir sa cible, seulement un autre jour. La jeune femme est contente d’avoir son meilleur ami dans sa vie, même si celui-ci est fou amoureux du pire ennemie de Sasha, en tout cas pire ennemie dans le passé. Peut-être, Yohann est capable de changer Elena. On dit souvent que l’amour peut changer les gens, peut-être cela compte aussi pour la blonde. Malgré le fait que les deux ne sont plus en couple et que Sasha n’était pas très ravie de leur amour, entre-temps, la belle brune a réalisé, que le coeur décide de qui tu tombes amoureux et non toi. La jeune femme a dû le réaliser par elle-même. Ainsi, Sasha n’est pas surprise du fait, qu'Elena a l’air d’être surprise de son côté, que la belle brune accepte ses excuses. Mais la vie est bien trop courte, pour passer du temps à être fâché contre quelqu’un. Pardonner quelqu’un qui a commit une faute est un geste, que seules peu de personnes sont capables à faire, sans avoir des arrière-pensées. « Je ne suis pas certaine que j’aurais accepté que l’on me tende la main à l’époque. Il faut dire que j’étais une sacrée pétasse ! » Sasha donne entièrement raison à la blonde. Elena était vraiment une pétasse à l’époque et quelqu’un qui dit le contraire est un sacré menteur. La brune ne sait pas mentir, ainsi elle ne l’essaie même pas. « Là tu as raison, tu étais même une des pires pétasses de notre établissement. » La jeune femme dit à voix haute et cela sans regret. Sasha ne voit pas l’intérêt de ne pas être sincère et dire ce qu’elle pensait, d’Elena à l’époque. Durant son temps au Lycée, la brune n’aurait pourtant jamais eu le courage de le faire. Pourtant Sasha était heureuse d’enfin avoir une explication, pour la raison d’avoir été, comment elle était. Sasha remarque bien, qu'Elena ne se sent bien, lorsqu’elles parlent de ce sujet, ainsi changer de sujet est la meilleure chose à faire. Changer la discussion n’est pas une chose difficile, surtout que Sasha est vraiment curieuse de savoir plus sur le blog d'Elena. Parler des études rend la brune pourtant un peu nerveuse, car elle ne sait encore toujours pas vraiment si elle a fait le bon choix dans ses études. « Pas du tout, les études, ça n’est pas pour moi ! J’adore la mode et la beauté en général et je ne savais pas quoi faire de mes journées. Alors, je me suis lancée, j’ai regardé des tas de tutoriels sur le net pour apprendre à coder et à grapher et je pense que je ne m’en suis pas trop mal sortie ! » Au début quand Sasha a dit qu’elle envisageait de faire des études, les gens la regardaient de travers. Surtout que tout le monde sait que pour elle la musique est très importante. Pourtant, elle se dit, que faire des études peut que lui apporter quelque chose pour sa vie. « Je ne suis pas certaine, que les études soient quelque chose pour moi. » La brune finit par avouer. Le codage est aussi une passion de la brune, mais elle ne pense pas pouvoir être utile à Elena dans ce domaine. « Moi j’ai souvent du mal si je veux suivre un tutoriel. J’ignore pourtant la raison. » Sasha avoue et remet une de ses mèches de cheveux, derrière son oreille. « En plus je n’ai pas trop le temps, entre les études et mon boulot, je n’ai pas beaucoup de temps libre. » Un soupir s’échappe des lèvres de la brune. Sasha était vraiment triste et désespéré, mais peut-être elle fait tout pour ne pas avoir du temps libre. Peut-être, elle n'a que peur d’être seule, avec son chien et de finir seule.

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Par peur de perdre une personne chère à mon cœur encore une fois et d’ainsi voir, mon cœur se brisé en mille morceaux, j’étais devenue méchante. Pire que méchante. J’avais mis des années à me rendre compte qu’agir comme je le faisais n’était pas la meilleure des choses à faire. Mais, j’étais jeune et stupide, et surtout, je ne voyais pas plus loin que le bout de mon nez. Toutefois, il était grand temps de changer. Et pour cela, je devais m’expliquer sur mon comportement. J’ignore pourquoi mais c’est auprès de cette brune qui aurait pu devenir une amie si je l’avais décidé à l’époque, que je choisie de tout avoué. J’ai agi de la sorte parce que je ne voulais pas m’attacher aux gens et prendre le risque de les voir partir au moment ou j’avais le plus besoin d’eux. Je me suis empêchée d’avoir une meilleure amie. Je me suis empêchée de tombée amoureuse. Et j’ai empêché les gens de m’aimer. Simplement parce que c’était plus facile d’être détestée. C’est débile, je le sais bien, mais comme je l’ai dit, j’étais stupide à l’époque. Elle m’indique que si elle avait su, elle aurait pu m’aider, mais je suis bien forcée d’admettre que j’aurais refusé, parce que j’étais une belle pétasse à l’époque, ce qu’elle ne nit pas. Heureusement D’ailleurs, parce que c’est ce que j’étais et il était grand temps que j’en prenne enfin conscience. « Et le pire, j’ai que j’en étais fière. » continuais-je, honteuse. Je me dis qu’elle aurait dû me dire tout ça à l’époque au lieu de s’écrasé. Ça n’aurait peut-être pas changé grand-chose, ou peut-être que. Jamais personne n’avait eu l’audace de me répondre que je me prenais pour quelqu’un, alors forcément, je continuais de rabaisser tout le monde. Peut-être que si on me l’avait dit ; et là je ne parle pas de mon frère ; j’aurais pris conscience que j’abusais et que je trais un peu trop sur la corde. J’aurais peut-être changé plus tôt, qui sait. Ou peut-être que non ? peut-être qu’il était prévu que je ne prenne conscience de tout ça que maintenant, comme ça c’était passé. Oui, peut-être. Je ne le saurais jamais. Le passé, c’est le passé. En tout cas, je suis contente qu’elle admette que j’étais une pétasse à l’époque et qu’elle accepte de me donner une seconde chance. Je ne le mérite pas, j’en ai bien conscience, mais le fait qu’elle le fasse, ça ne peut que m’encourager à poursuivre dans cette voix et à devenir quelqu’un de bien. Et non plus une pétasse que l’on déteste. Elle me parle ensuite de mon site et de ma chaine, qu’elle semble accepté, me demandant ensuite si j’ai fait des études en ce domaine pour être arrivé à un tel résultat. J’explique que non, que j’ai simplement appris toute seule, parce que je ne voulais pas faire d’études. De toute façon, si elle se souvient de moi au temps du lycée, elle doit savoir que je n’étais pas seulement une pétasse, j’étais aussi une feignasse. La fille qui faisait ses devoir cinq minutes avant d’entrer en cours, qui ne révisait jamais et n’arrivait à passer en classe supérieur que parce qu’elle maitrisait parfaitement l’art de l’antisèche. Elle m’indique alors qu’elle pense que les études ne sont pas faites pour elle. Je suis surprise, car elle me semblait être une bonne élève à l’époque. Encore que, je ne m’intéressais à personne, alors il se peut que je confonde. « Ah bon, pourquoi ? » la questionnais-je, curieuse. Elle ajoute ensuite avoir du mal à suivre un tutoriel et qu’elle n’a de toute façon pas le temps, car elle bosse en plus de ses études. « Tu travailles dans quoi ? » demandais-je, toujours aussi curieuse. Toutefois, ça n’était pas de la curiosité mal placée, j’étais vraiment intéressée.

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