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| hearts don't break around here (andy) | |
| | Sujet: hearts don't break around here (andy) Mar 6 Fév - 23:46 | |
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you are stuck with me so i guess i'll be sticking with you ______________L’hiver avait toujours été rude, sur la côte est. Particulièrement cette année, on avait enregistré une vague de froid particulièrement remarquable, avec des températures proches des zéro degrés. Il y a quelques semaines, la neige était même venue couvrir les trottoirs ainsi que les toits de la capitale. Il y avait toujours un brouillard épais, qui ne laissait que trop rarement passer les rayons de soleil. Les passants se ressemblaient tous, emmitouflés dans leurs gants, écharpes et grosses doudounes. Mila n’en pouvait plus, de ce climat. Après l’effervescence des fêtes de fin d’année, c’était toujours difficile de revenir dans la routine, surtout lorsque la météo n’était pas coopérative. Elle avait toujours détesté cette saison. Sortir couverte de la tête aux pieds avec dix couches d’épaisseurs, voir le ciel gris, lutter contre le vent glacial. Arriver au studio de danse et devoir s’échauffer plus longtemps car le froid avait enraidi ses articulations. A choisir, Mila aurait sûrement habité de l’autre côté du pays. En Californie, là où les cheveux blondissaient sous le soleil et où on attrapait un teint joliment hâlé. Parfois, elle regrettait d’être partie de Los Angeles. Ses stops n’étaient jamais définitifs, il était évident que son séjour dans la cité des anges ne se prolongerait pas mais il y a tout juste un an, à la même période, ici où ses joues étaient constamment rosies à cause du vent, à Los Angeles, elle ne portait même pas de veste. D’ailleurs, bonnet sur la tête, grosse écharpe autour du cou, la blonde avait bravé le froid et le blizzard pour se rendre à la mairie. Dieu merci, vu l’apparence de sa pseudo vie amoureuse, il n’y avait pas d’enfant à déclarer ni de mariage à célébrer, simplement quelques papiers à récupérer. Comme toujours lorsque cela concernait l’administration, elle avait bien du patienter une demi-heure avant que ce ne soit son tour. Après trente minutes à tenter de s’occuper sur son portable, une employée l’appela, lui fit signer deux feuilles puis lui remit son certificat. Elle sortit du bureau et se dirigea dans l’ascenseur, les mains fourrées dans les poches de son grand manteau. Quatre étages. Évidemment, en temps normal, Mila aurait pris les escaliers mis après s’être entraînée à la salle de danse toute la journée, ses jambes commençaient à peser lourd. S’épargner quelques mouvements ne serait pas de refus. Elle était appuyée contre le mur, le nez enfoncé dans son écharpe, ne prêtant pas attention aux deux autres personnes qui l’entouraient. L’ascenseur s’arrêta au deuxième étage. Le couple sortit, laissant sa place à un homme. Mila le dévisagea discrètement avant de détourner son regard. Il n’y avait pas de doute, c’était bien lui. Malgré les années, malgré le temps qui avait passé, elle pouvait encore le reconnaître entre mille. Andy. Il n’avait pas beaucoup changé. Il avait pris un peu d’âge, mais son charme et son allure restaient intacts. Les portes se refermèrent et elle réalisa qu’elle se trouvait seule dans un endroit beaucoup trop confiné, en compagnie de son ex. Son cœur battait la chamade, sans qu’elle ne sache vraiment pourquoi. Elle ne savait pas s’il l’avait reconnue. S’il fallait qu’elle dise quelque chose, ou s’il valait mieux l’ignorer. De toute façon, ce ne serait que l’affaire de quelques secondes avant qu’ils n’arrivent au rez-de-chaussée. Soudainement, l’ascenseur s’arrêta quelque peu brutalement. Mila attendit que le bruit annonçant l’étage retentisse, mais silence radio. Fronçant les sourcils, elle jeta un regard à Andy, puis appuya sur le bouton censé déclencher l’ouverture des portes. Rien. Elle appuya plusieurs fois, s’acharnant de plus en plus sur les autres boutons. « Allez, fonctionne… » implora-t-elle, sentant la panique l’envahir. Oh non. Ce n’était pas possible. Pourquoi fallait-il qu’elle se retrouve dans cette situation, maintenant et surtout, avec lui ?! « Tout est bloqué. » dit-elle d’une voix aigüe, respirant un grand coup pour se calmer. Elle n’était pas particulièrement claustrophobe, mais se retrouver coincée dans un ascenseur avec son ex n’avait jamais été le scénario de ses rêves. Enlevant son écharpe, Mila sortit son cellulaire de sa poche, décidée à sortir d’ici le plus vite possible. Sauf qu’évidemment… « Et j’ai pas de réseau. » Bon dieu. Le destin s’acharnait sur elle, il n’y avait pas d’autres explications possibles. |
| | | Linus SchroederGrateful for the family we chose MY BOOK COVER▹ posts : 788 ▹ credits : @avatar : Ilyria ›› @gif : tumblr ▹ avatar : Froy Gutierrez ▹ pseudo : monocle. ›› alice ▹ multinicks : Derrick ›› Rhett ›› Chip ›› Carter ›› Solora ›› Lowen ›› Devon ›› Jesabel▹ age : 17 yo. ›› 20.10.2001 ▹ activité rp : open (1/5) ›› malachai
waiting list ›› nothing Carnet d'adresses▹relations: | Sujet: Re: hearts don't break around here (andy) Jeu 29 Mar - 6:47 | |
| Mila & Andyyou are stuck with me so i guess i'll be sticking with youhearts don't break around here Entre New York et DC, le changement de température lors de la même saison pouvait être étonnant, si à New York il aurait revêtu des vêtements beaucoup plus chauds, dans la capitale, le froid semblait presque doux et agréable. Le froid n’avait jamais été un problème pour le Newyorkais qui s’était accoutumé à ce temps peu louable et dont tous les gens critiquaient en oubliant les bons côtés. Mais cet hiver commençait à s’éterniser et s’il n’avait aucun mal avec celui-ci, il commençait à désir les petits plaisirs du printemps. Cette fragrance dans l’air qui annonçait la chaleur, le renouveau. S’il devait faire un choix, l’écrivain se plairait à dire que c’est sans doute le changement de saison qu’il préférait par-dessus tout. Qui dit printemps, dit aussi changement. Et il savait que tôt ou tard tous ces changements dans sa vie aboutirait à quelque chose. Il n’avait pas remis les pieds New York depuis pratiquement un an et demi. Il vivait désormais avec celle dont il avait toujours été amoureux. Il était père d’une petite fille née en octobre. Pour dire, les changements avaient été drastiques dans sa vie et il avait encore de la difficulté à leur faire face. Dès que l’occasion se présentait, il cherchait un moyen de redevenir l’homme de New York, cet écrivain qui ne vivait que pour lui-même, qui ne pensait qu’à son propre bien être. Lorsque sa mère lui demandait s’il pouvait passer à la mairie demander des permis de construction pour sa maison, il ne trouva que cela pour s’évader quelques heures, laisser son roman en plan pour sortir prendre l’air. Un simple blouson de jeans sur ses épaules, le col en mouton remonter sur son cou, il cherchait un peu de chaleur. Audacieux, il n’avait pas pris la peine de regarder la météo, mais pour le peu qu’il avait à faire à l’extérieur, il ne trouvait rien à redire. Contrairement à bien d’autre département présent dans l’édifice, celui où il devait se rendre était désert, reprenant sans doute de l’activité lorsque l’hiver aurait pris fin. Une quinzaine de minutes plus tard, il avait les documents en main, pliant ceux-ci, il les serrait dans la poche intérieure de son blouson en prenant la direction de l’ascenseur. Regardant son portable, il s’engouffrait dans l’ascenseur lorsque les portes s’ouvraient. Comme la majeure partie de la société d’aujourd’hui, il n’avait que faire de qui pouvait se trouver près de lui. Il était simplement perdu sur son portable cherchant un moyen de passer le temps pour les quelques étages à descendre qu’il avait à faire. La cage de métal s’arrêtait et il relevait la tête de son écran. Les chiffres indiquant les étages ne s’affichaient plus. Fronçant les sourcils, il regardait la seule et unique personne qui se trouvait avec lui. Dos à lui et emmitouflée de son manteau et son écharpe, il ne distinguait que très peu ses traits. « Calmez-vous. Je ne pense pas qu’appuyer ainsi sur les boutons y changera quelque chose. » disait-il en voyant qu’elle semblait perdre le contrôle. Calme, il s’approchait pour regarder. Il n’y connaissait rien en ascenseur, mais généralement, il n’y avait pas un bouton pour alerter les gens se trouvant dans l’immeuble ? Elle avait raison, ils étaient bel et bien bloqués et si elle semblait prise de panique, lui restait d’un calme plat. Son cœur s’emballait que lorsque la jeune femme retirait son échappe dévoilant son visage de porcelaine. Andy n’avait jamais eu beaucoup de femme dans sa vie, pas de celle qui restait en tout cas. Généralement, il se limitait à des coups d’un soir, sans plus. Ça lui évitait de mettre des sentiments qu’il n’avait pas et pourtant, la jeune femme qui se tenait près de lui avait été de celle qui avait partagé sa vie. Mila. Il ne pouvait pas oublier ce visage, ce serait assez impoli d’oublier le peu d’ex qu’il avait eu… Alors qu’elle regardait son portable, il entrouvrait une nouvelle fois ses lèvres : « Mila ? » Cet étonnement au fond de la voix, laissait à croire qu’il n’était pas certain que ce soit bien elle, alors qu’il aurait pu se mettre la main à couper que c’était son ex. « Je ne te savais pas à Washington. » Il lui parlait comme si rien de leur passé ne pouvait venir entacher une banale conversation comme il le faisait. Ce serait sans doute mal vu, mais l’étonnement de la savoir ici, dans cette ville, lui avait fait oublier la politesse. Il portait son regard sur son portable, lui non plus n’avait pas de réseau. « Faut croire qu’on est pris ici jusqu’à ce que l’ascenseur soit réparé. » Était-ce une bonne chose ? Il ne savait pas trop, mais peut-être qu’il était temps qu’ils mettent cartes sur table. |
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