Soirée à la belle étoile ==> Elena Braxton

l y a quelques semaines, j’ai retrouvé par hasard une fille avec qui j’étais aller en colonie de vacances à huit ans. Elle s’appelle Jennifer et habite Washington depuis quelques mois maintenant. Nous n’étions pas vraiment amies, mais le fait de nous êtres croisés par hasard nous à fait replonger dans nos souvenirs de cet été-là. Un été sympathique, même si j’étais déjà une garce à cette époque. Enfin bref, nous avons pris la décision d’aller faire du vélo toutes les deux, et alors que nous étions dans les bois, j’ai bêtement perdu l’équilibre quand j’ai buté sur une racine et j’ai fais un beau vol plané. Rien de grave, fort heureusement, mais en me relevant, j’ai retrouvé une cabane dans laquelle je me rendais souvent lorsque j’étais au lycée. J’étais sciée de voir qu’elle était encore là ! Depuis le temps, je pensais qu’elle aurait été détruite, mais non. Je n’ai pas voulu dire à Jen ce que je venais de trouver alors, je suis repartie aussi, j’ai grimpé sur mon vélo et nous avons continuer notre promenade. Mais, j’ai décidé de revenir, par curiosité, pour me souvenir aussi. Etonnamment, l’endroit n’a pas changé. C’est comme si je l’avais quitté la veille. Je m’étais attendue à y retrouver des vieux emballages, parce que c’était quand même assez dégeulasse à l’époque, mais il n’y avait rien sur le sol. Pas même une vulgaire miette de pain. Les jeunes d’aujourd’hui ; j’ai l’impression de parler comme une vieille ; ne devait sans doute pas connaitre l’endroit car sinon, il y aurait des signes, des traces de leur passage. Or, il n’y avait rien, pas de signe de vie. Et pourtant, c’était propre alors quelqu’un devait bien y venir de temps à autre. Un sans-abri peut-être ? C’était possible, après tout, on avait installer un vieux canapé à l’intérieur ! Canapé sur lequel je me suis assoupie. C’est un bruit provenant de l’extérieur qui me réveille. « Merde ! » que je dis en regardant ma montre. Il est 20 heures ! Je récupère mon sac et encore dans le brouillard à cause de ma sieste imprévue, je quitte la cabane en trombe. Et je sursaute en découvrant Yohann au dehors. « Hiiii ! » criais-je d’une voix suraigüe. « Je me disais bien que j’avais entendu du bruit ! » ajoutais-je ensuite. « Tu vas bien ? » terminais-je, tentant de recouvrer mon calme. C’est que le jeune homme m’avait causer une belle frayeur.

ar bonheur, je ne me suis pas casser la figure. La dernière fois qu’on m’a fait une peur pareille, j’ai sursauté tellement fort que je me suis pris les pieds dans le tapis ; là le tapis aurait été une racine mais qu’importe. Et j’ai finis étaler sur le ventre avec une chaussure à trois mètres de moi. Je ne suis pourtant pas maladroite, mais qu’importe. En venant ici, je ne m’attendais vraiment pas à tomber sur quelqu’un et certainement pas sur Yohann. Je me souviens qu’on était venu quelques fois, mais c’était il y a tellement le longtemps qu’il ne devait pas s’en rappeler. C’est du moins ce que j’avais penser jusqu’à ce que je le trouve dehors. Il n’avait pas l’air au meilleur de sa forme. Il me rappelait notre rencontre imprévue dans le parc quand il avait manquer de tourner de l’œil. Je me rappelle que notre échange n’avait pas été des plus cordial jusqu’à ce que je me montre inquiète de son état. Je crois que ça avait plus ou moins enterrer la hache de guerre. Le voir devant moi ça me faisait tout drôle, parce que, honte à moi, je ne l’avais pas rappeler depuis le concert. J’en avais pourtant eut l’occasion de maintes reprises, mais à chaque fois, au moment de passer l’appel, j’ai changé d’avis, en me disant que j’allais le déranger. C’est qu’il faisait des études de médecine, il était loin d’être bête, contrairement à moi, alors pourquoi donc prendrait-il la peine de bavarder cinq minutes avec moi ? Il avait mieux à faire alors, à chaque fois, je fermais mon portable sans passer l’appel. J’étais aussi venu trainer du côté de l’hôpital. Et je crois que la blonde qu’i s’était occuper de ma blessure à la main m’avait repérer, mais je n’étais pas entrer. Encore une fois, j’avais craint de déranger et j’étais partie. Mais, là, je ne pouvais tout simplement pas rebrousser chemin puisqu’il m’avait vu. Et je n’en avais pas envie. Il n’était pas à l’hôpital, donc c’est que je ne le dérangeais pas. Enfin, je crois. Parce qu’après tout, lui non plus, il ne m’avait pas appeler. « Ça va, ça va ! » répondis-je, comme il me retournait la question. Il me demanda alors ce que je faisais là et j’en déduis donc que, contrairement à moi, il continuait d’y venir depuis la fin du lycée. « J’ai retrouvé l’endroit par hasard en faisant une chute à vélo il y a une semaine ou deux ! » avouais-je alors.

e ne m'étais pas fait mal, fort heureusement. De toute façon, si tel avait été le cas, j'aurais débarqué aux urgences, comme lorsque je m'étais brûlé à la main en faisant la cuisine. Et dire que ce jour-là, lorsqu'il avait pris en charge ma blessure pour réparer les dégâts provoqués par une autre personne, j'avais crains que les traces ne soient irréversibles. Il avait vraiment du me prendre pour une idiote superficielle et sans cervelle. Lorsque je lui expliquais avoir retrouver l'endroit après une chute à vélo, il me fit savoir qu'il espérait que je ne e soit pas fait mal. Je tentais de ne pas montrer que j'étais plutôt flatter qu'il s'en inquiète, car ça ne voulait peut-être rien dire de plus pour lui. "Juste une petite bosse ! Rien de bien méchant !" le rassurais-je. "De toute façon, si ça avait été le cas, je serais venue te voir aux urgences !" pouffais-je. Je disais ça, mais en réalité, j'avais une chance sur autant de personnes qui aurait été dans le service ce jour-là, autrement dit, mes chances auraient été minces de tomber sur lui. Ceci dit, de puis "nos retrouvailles" dans le parc, on tombait très souvent l'un sur l'autre. Il me demanda ensuite si j'avais pris le temps de me renseigner pour ma formation. "Oui ! Je n'ai pas perdu de temps. Je démarre au mois de septembre, j'ai hâte ! Je n'ai eu qu'un seul entretiens dans une parfumerie et ça été le bon ! Je n'avais même pas postulé là bas, la directrice du magasin m'a contacté sur mon blog. Je ne sais pas du tout comment elle a fait pour savoir que je cherchais un travail et une formation !" expliquais-je avec animation.

e m'étais cassée la figure, mais il n'y avait pas eut de dégâts irrémédiables. Juste une petite bosse. Et d'ailleurs, maintenant que j'y pense, c'était de ma faute. Je ne regardais pas vraiment ou j'allais. J'étais contente de revoir cette amie de longue date, alors, je fonçais. Il y avait des racines. je ne les ai pas remarqué et j'ai fais un vol plané. Un vol plané du même genre que mon père, lorsque ; je devais avoir une dizaine d'années ; nous étions allés, en famille, à Disney World. Il avait buté dans des racines pendant que nous faisions la queue à une attraction et il s'était cassé la figure dans la file d'attente. Mais, au lieu des éclats de rire, nous avions eut droit à des applaudissements car mon père avait réussit, tant bien que mal, à ne pas faire tomber l'appareil photo hors de prix qu'il tenait dans ses mains. "Alors c'est une chance que je ne me sois pas ouvert le crâne ! Tu étais en vacances ?" lui demandais-je, comme il m'explique que je ne serais sans doute pas tomber sur lui si j'avais du me rendre aux urgences. J'en déduisais qu'il devait être en congé. Et c'est une bonne chose pour lui. Il ne fait pas les études les plus faciles au monde, alors un peu de repos de temps en temps ne peut que lui faire du bien. Je lui explique ensuite avoir décroché un entretient et du travail, ce dont je suis vraiment contente. "Tu as sans doute raison !" dis-je, comme il me dit qu'il ne sert à rien de savoir comment elle à su que j'étais en recherche et que le plus important est que j'ai réussis. Oui, il a raison. "Tu sais, j'en menais pas large. C'était mon tout premier entretiens, alors j'étais super nerveuse et sur le chemin du retour, ma voiture est tombée en panne !" expliquais-je ensuite. Cependant, je ne sais pas du tout pourquoi je précisais ce genre de détails. "En tout cas, merci, c'est grâce à toi si j'ai fais ce grand pas en avant !" continuais-je, avant de l'embrasser sur la joue.