I think it's the moment + Teddy

Teddy & Hazel

i think it's the moment

I'll go wherever you will go

Dès le jour où j’avais retrouvé Teddy, je lui avais proposé de revenir à la maison, ce qu’il avait accepté pour notre plus grand bonheur à Freddie et moi. Il me semblait que cette situation plaisait également à Teddy, en tout cas je l’espérais, mais cela me paraissait logique puisqu’il avait accepté de revenir à la maison. Les premiers temps, Teddy n’avait pas souhaité rejoindre le lit conjugal. Un peu vexée, je ne l’avais pas pris pour moi et comprenais qu’il lui fallait un peu de temps pour s’habituer à sa nouvelle vie, ou plutôt reprendre son ancienne vie, celle qu’il vivait avant de disparaître toutes ces années. C’était assez dur pour moi de le savoir sous le même toit mais de ne pas pouvoir me blottir dans ses bras le soir, de le sentir près de moi, mais je prenais sur moi et je savais que c’était temporaire. Je ne savais toujours pas ce qu’il s’était passé durant l’absence de Teddy. Le jour de nos retrouvailles il m’avait dit ne pas être prêt à en parler qu’il le ferait un jour, il me l’avait promis. Je me demandais bien quand viendrait ce jour. Toutefois, je n’osais pas le lui demander, je ne voulais pas avoir l’air de lui mettre la pression, ce n’était pas du tout mon genre de faire cela. Le fait d’être dans l’ignorance totale concernant ce qui était arrivé était parfois compliqué à gérer, je ne savais pas toujours comment réagir, quoi dire, de peur de le blesser, de le vexer ou de raviver des souvenirs qu’il voulait probablement enfouir au fin fond de sa mémoire. Au bout de quelques temps, je n’avais pu m’empêcher de proposer à Teddy de rejoindre la suite parentale. Je n’en pouvais plus de dormir seule, le sachant là, dans le canapé. Peu m’importait sa réaction, sur ce coup-là j’avais été égoïste, je le reconnaissais, mais je n’avais pas pu m’empêcher de lui faire cette demande, qu’il avait fini par accepter pour mon plus grand plaisir. Cela faisait quelques jours que je pouvais profiter de la présence de mon époux dans notre lit, la nuit, et c’était très plaisant. Toutefois, il avait le sommeil assez agité si bien que je ne dormais pas très bien, mais ce n’était pas grave, je faisais avec. D’autant que cette nuit, si je ne dormais pas encore, c’était ma faute car j’avais fait l’erreur de boire un café en fin d’après-midi, tant pis pour moi. Quand je commençais à sombrer dans le sommeil, je sentis Teddy s’agiter à côté de moi, il se débattait, il baragouinait je ne sais trop quoi tant c’était incompréhensible mais ce que je comprenais c’est qu’il était en train de faire un cauchemar. Je me redressais rapidement dans le lit et posais une main sur son torse délicatement et l’autre sur son visage en prenant soin de ne pas lui faire mal. « Teddy, mon amour… Je suis là, réveille-toi… » Je me sentais mal de le voir dans cet état, je ne savais pas quelle était la cause de son cauchemar, mais je ne pouvais pas le laisser dans ce cauchemar plus longtemps.

Hazel & Teddy

I think it's the moment

Don't come too close, it's dark inside

Ils avaient réussi à les attraper, Hazel et Freddie. Ils étaient pris au piège, en face de moi, et moi, enchainé à cette chaise, je ne pouvais pas les aider, je ne pouvais pas les sauver. On menaçait de les tuer, on les torturait, et je regardais, impuissant, mais je ne pouvais rien dire, je ne pouvais rien faire. J’avais peur, j’avais envie de hurler qu'on me tue plutôt que de les toucher. J'étais enragé, j’étais brisé. Voilà un rêve qui revenait souvent, beaucoup trop souvent depuis que j’avais retrouvé ma demeure, cette maison où j'avais promis à Hazel qu'on passerait toute notre vie, cette maison que j'avais déserté sans le vouloir pendant cinq ans. J’étais heureux d'être de retour. Pour tout dire, je n'aurais pas pu demander, espérer mieux comme retour dans la vie de mon épouse et de mon fils. Par contre, on dirait que leur proximité avait joué contre moi aussi, contre ce traumatisme lancinant qui venait me hanter trop souvent. Au début, je ne le sentais pas, pas autant en tout cas. Était-ce parce que j’insistais pour dormir sur le canapé ? C'était possible. J'avais toujours cru que c’était une façon de me protéger. Mais rapidement, j'avais vu que mon épouse en souffrait. Ne lui disant rien sur ces cauchemars, j'avais finalement plié quand elle avait commencé à insister pour que je vienne dormir dans le lit conjugal, notre lit. Lorsque je me réveillais en peur, j’essayais d'être discret, de rester avec elle, bien que cela nécessitait toujours un détour à la salle de bains, ne serait-ce que pour reprendre mes esprits et me passer de l'eau fraiche sur le visage. Parfois j'étais subtil, d'autres fois, je ne l'étais pas. Et là, c'était un de ces soirs où je ne l'étais pas. Alors qu’un de mes bourreaux était sur le point de s'en prendre à Freddie, je sentis des mains sur moi et je me réveillai en sursaut, à la recherche d'air. Il me fallut au moins une minute pour retrouver une respiration à peu près normale, pour comprendre que je n'étais pas dans cette pièce fermée au milieu de nulle part, mais bien dans notre lit, et que ces mains qui se trouvaient sur moi étaient celles de ma femme. C'était un début, mais c’était loin d'être suffisant. Je le prouvai lorsque je la regardai, les yeux écarquillés, et que je lui dis: « Où est Freddie !? » J'avais besoin de voir si notre fils allait bien. À ce stade, c'était tout ce à quoi je pensais, oubliant le fait que j'étais en sueur, que j'avais le souffle court, et qu’Hazel aurait probablement plein de questions, parce que cette fois-ci, j’étais grillé et je ne le réalisais même pas.

Teddy & Hazel

i think it's the moment

I'll go wherever you will go

Voir mon époux dans cet état me rendait vraiment mal. Je ne savais pas bien quel genre de cauchemar il pouvait être en train de faire pour être dans un état pareil. J’avais senti mon cœur se serrer quand il se réveilla enfin mais qu’il semblait suffoquer. Ma première envie était de le prendre dans mes bras et de l’embrasser, lui dire que j’étais là, que ce n’était qu’un cauchemar et que tout allait bien. Mais je savais que ce n’était pas une bonne idée. Sachant qu’il était en état de choc, il était stressé et paniqué, le prendre dans mes bras était la dernière chose à faire, je ne voulais pas l’angoisser encore plus et qu’il fasse une crise ou autre. Il fallait que je le laisse reprendre ses esprits tout seul. Pour autant, je ne le quittais pas et restais auprès de lui, et ce avec grand plaisir, même si cela ne me faisait aucunement plaisir de le voir ainsi. Toutefois, nous nous étions mariés pour le meilleur et pour le pire, et il s’agissait d’un mauvais moment à passer avec les cauchemars qu’il faisait. J’étais certaine que je ne me réveillais pas chaque fois qu’il en avait mais je savais que c’était assez courant. Toutefois, il ne m’avait jamais parlé de rien. J’espérais qu’il allait le faire rapidement, car j’en avais assez de vivre dans l’ignorance. Il était mon mari et entre époux nous ne sommes pas censés nous cacher des choses. « Où est Freddie !? » J’écarquillais les yeux. Dans un premier temps j’étais un peu surprise par sa question je ne comprenais pas pourquoi il voulait avoir où était Freddie. La maison était calme et silencieuse, tout allait bien si ce n’était qu’il sortait visiblement d’un horrible cauchemar. Il avait besoin d’être rassuré, alors je lui répondais. « Freddie est dans sa chambre, il dort à point fermé. » A vrai dire, avec la panique que j’avais vu dans les yeux de mon mari, je commençais à me poser des questions, et à me demander si Freddie allait réellement bien. Je ne laissais rien paraitre mais il avait réussi à me faire douter. Je restais immobile un moment. « Je vais aller voir si cela peut te rassurer… » J’approchais mon visage du sien pour poser un baiser sur son front. Je me levais rapidement et me dirigeais en silence vers la chambre de Freddie. Effectivement, il dormait à point fermé et tout allait pour le mieux. Je revenais alors tranquillement à la chambre. Je voulais comprendre ce qu’il y avait pour que Teddy ait ce genre de réactions. Je venais à nouveau m’installer dans le lit. « Qu’est-ce qu’il se passe Teddy ? » Il fallait qu’il m’explique maintenant, je ne pouvais pas l’aider à aller mieux s’il ne me disait rien.

Hazel & Teddy

I think it's the moment

Don't come too close, it's dark inside

Freddie était dans sa chambre, il dormait, il n’était pas aux prises avec quelconque ennui, il n’était pas en danger. J’aurais voulu aller vérifier, mais avant que je trouve le moyen de me lever, Hazel prit les devants, allant faire ce que moi, au final, je ne saurais faire, d’où le fait que je hochai la tête, d’un air peu certain, mais présent malgré tout, pour lui dire que j’aimerais que oui, elle vérifie. Je savais que dans mon état d’esprit, je serais bruyant, je le réveillerais, et il n’avait pas besoin de ça. Mais était-ce mieux que je sois seul dans la chambre ? Dans le cas présent, oui, ce ne fut pas de trop. M’agrippant aux draps comme si je craignais que le lit se brise sous mon poids, je repris contact avec la réalité, progressivement. J’essayais tant bien que mal de faire diminuer la panique qui m’envahissait, en inspirant tant bien que mal. Au retour de ma femme dans la chambre, ce n’était pas parfait, bien loin de là, mais c’était déjà moins pire. Enfin, ce fut suffisant pour que j’accepte l’idée que Freddie allait bien et que je n’aurais pas à vérifier après ma femme. Mais ça ça signifiait que je me devais de l'affronter. Pas dans le cadre d'une dispute, mais parce que je savais qu'elle n'allait certainement pas me laisser me retourner et dormir sans me poser de questions. Ce cauchemar, il avait été plutôt violent, et alors que je pouvais passer outre parfois, là, j’avais encore un peu de difficulté à m'en remettre. Et encore là, immédiatement après qu’elle m'ait posé cette question qui ne m’étonna pas, qui avait raison d’être, je n’y parviendrais pas. Sentant encore et toujours que j'avais terriblement chaud, je retirai maladroitement mon t-shirt, celui-ci collant à ma peau. Ce ne fut pas suffisant, mais ce ne fut pas de trop non plus. Déglutissant, je dis: « Je… J’ai… J’ai fait un cauchemar… » Dit comme ça, c'était un peu nul, trop peu explicatif, je m’en rendais compte. Soupirant, j'ajoutai: « Ça semblait si réel… » Ma voix s’était quelque peu dissipée à ce moment, pris par l'émotion, pris par cette peur que j’avais ressenti et qui avait dépassé mon rêve et mon subconscient. Conscient toutefois que je n'étais pas seul, que je ne pouvais plus agir comme si j'étais seul, je cherchai à prendre la main d’Hazel dans la mienne, pour essayer de la rassurer elle, et la rassurer moi. J’étais conscient que ce ne serait pas suffisant, mais c’était un début quand même non ? Et puis, j’osais espérer que ça saurait me donner un peu de courage pour la suite, histoire d’affronter une discussion qui ne s'annonçait pas vraiment facile.

Teddy & Hazel

i think it's the moment

I'll go wherever you will go

Lorsque j'étais revenue de la chambre de Freddie pour annoncer à mon époux qu'il était bel et bien dans son lit, à dormir paisiblement, j'avais senti un léger soulagement chez Teddy. Il ne semblait pas tout à fait remis mais c'était en bonne voie. Dès son retour à la maison, Teddy avait été clair avec moi, il lui faudrait du temps pour me parler de ce qui était arrivé pendant ces cinq années où il avait disparu, et même si c'était dur à accepter pour moi l'idée de ne pas savoir, je m'y faisais et je patienter. Cependant, c'était sans savoir qu'il faisait des cauchemars et d'autant plus que ces derniers semblaient l'effrayer et l'inquiéter au plus haut point. J'estimais qu'il était temps qu'il me parle. Il me semblait que j'étais la personne à qui il devait parler, alors peut-être que juste me parler à moi ne suffirait pas, mais si je savais, je pourrais m'adapter pour l'aider dans son processus de « guérison». Le cauchemar qu'il avait fait semblait l'avoir particulièrement affecté. D'ailleurs, il semblait même avoir chaud. Cela se voyait à son visage légèrement rosé et son front quelque peu brillant, mais le tout se confirma quand il finit par ôter son t-shirt, pour mon plus grand bonheur. Même après cinq ans d'absence, je le trouvais toujours aussi sexy et séduisant ! « Je… J’ai… J’ai fait un cauchemar… » Je hôchais doucement la tête. Je l'avais évidemment bien compris ça, mais sûrement avait-il besoin de le dire. « J'avais cru comprendre, oui. » lui dis-je avec tendresse et compréhension. « Ça semblait si réel… » Je sentis sa main chercher la mienne alors je la décalais légèrement afin qu'il puisse la prendre. Ce fut rassurant pour moi de le sentir me serrer la main, il avait été absent si longtemps qu'il m'arrivait parfois de me dire que j'étais dans un rêve, qu'il n'était pas revenu et qu'à mon réveil il serait de nouveau absent. « Tu veux me raconter ? » En fait, je lui posais la question par pure politesse. J'avais bien l'intention qu'il m'explique ce qui c'était passé ces cinq dernières années et ce qui l'avait rendu comme ça.

PS : parce que je suis au boulot et que je ne sais pas où le mettre...

Spoiler:

Code:: Lorsque j'étais revenue de la chambre de Freddie pour annoncer à mon époux qu'il était bel et bien dans son lit, à dormir paisiblement, j'avais senti un léger soulagement chez Teddy. Il ne semblait pas tout à fait remis mais c'était en bonne voie. Dès son retour à la maison, Teddy avait été clair avec moi, il lui faudrait du temps pour me parler de ce qui était arrivé pendant ces cinq années où il avait disparu, et même si c'était dur à accepter pour moi l'idée de ne pas savoir, je m'y faisais et je patienter. Cependant, c'était sans savoir qu'il faisait des cauchemars et d'autant plus que ces derniers semblaient l'effrayer et l'inquiéter au plus haut point. J'estimais qu'il était temps qu'il me parle. Il me semblait que j'étais la personne à qui il devait parler, alors peut-être que juste me parler à moi ne suffirait pas, mais si je savais, je pourrais m'adapter pour l'aider dans son processus de « guérison». Le cauchemar qu'il avait fait semblait l'avoir particulièrement affecté. D'ailleurs, il semblait même avoir chaud. Cela se voyait à son visage légèrement rosé et son front quelque peu brillant, mais le tout se confirma quand il finit par ôter son t-shirt, pour mon plus grand bonheur. Même après cinq ans d'absence, je le trouvais toujours aussi sexy et séduisant ! <teddy>« Je… J’ai… J’ai fait un cauchemar… »</teddy> Je hôchais doucement la tête. Je l'avais évidemment bien compris ça, mais sûrement avait-il besoin de le dire. <hazel> « J'avais cru comprendre, oui. »</hazel> lui dis-je avec tendresse et compréhension. <teddy>« Ça semblait si réel… »</teddy> Je sentis sa main chercher la mienne alors je la décalais légèrement afin qu'il puisse la prendre. Ce fut rassurant pour moi de le sentir me serrer la main, il avait été absent si longtemps qu'il m'arrivait parfois de me dire que j'étais dans un rêve, qu'il n'était pas revenu et qu'à mon réveil il serait de nouveau absent. <hazel> « Tu veux me raconter ? »</hazel> En fait, je lui posais la question par pure politesse. J'avais bien l'intention qu'il m'explique ce qui c'était passé ces cinq dernières années et ce qui l'avait rendu comme ça.

Le fait que j’avais retiré mon t-shirt était signe que j’étais désespéré de trouver des moyens pour que le moment de panique prenne fin le plus rapidement possible. En effet, j’avais beaucoup de mal à me dévêtir alors que ma femme était la personne devant qui cela devrait le moins me déranger. Mais je craignais toujours qu’elle voit mes blessures, s’y attarde trop longtemps et que cela provoque un malaise. Là, j’avais simplement oublié, mais c’était trop tard, et je ne pouvais pas songer à le remettre. Me lever pour aller en prendre un autre ? Je pourrais, mais je ne savais pas si je serais en mesure de mettre le pied à terre sans me sentir chancelant. Et puis, je ne voulais pas qu’Hazel pense que j’étais en train de la fuir, fuir la discussion qui serait maintenant inévitable. Je le sentais, je le redoutais et ça ne me mettait pas à l’aise, mais avais-je le choix ? Plus maintenant. Depuis mon retour à la maison, dans notre lit commun, j’avais fait quelques cauchemars. Pas aussi intenses que ceux-ci, mais je me doutais que ce n’était pas la première fois qu’Hazel remarquait mes soubresauts. Et pourtant, elle avait été patiente. Elle aurait pu réclamer que je lui explique cette absence, cette absence si longue et elle ne l’avait jamais fait. Je ne voulais toutefois pas qu’elle se lasse, qu’elle m’en veuille et que je finisse par la perdre. C’était la dernière chose que je souhaitais. Déjà que maintes fois, trop souvent certainement, je me demandais comment j’avais fait pour mériter qu’elle accepte de me reprendre après tout ce temps, après ce silence que je lui faisais subir. Et lorsqu’elle me demanda si je voulais lui en parler, même si elle me laissait encore le choix de lui dire non, pour une fois, je n’avais pas envie de le lui refuser. Comment faire toutefois ? Par où commencer ? Quoi dire ? Quoi éviter de partager pour ne pas me faire de mal, pour ne pas lui faire du mal ? Je déglutis avec difficulté et je baissai la tête, fermant les yeux, cherchant, sans vraiment parvenir à faire de l’ordre dans ma tête. Puis, après ce qui me parut être une éternité, je finis par dire: « Je… Quand… Quand j’ai cessé de te donner des nouvelles c’est parce que… » Je n’avais pas envie de dire que j’avais été porté disparu parce que je ne l’avais jamais su. Et j’avais du mal à y croire parce que je me disais que si on m’avait vraiment porté disparu, on serait venu à ma recherche, mais non, jamais. Il avait fallu que je m’en sorte seul. Passant outre ce moment, je dis, plus difficilement: « J’ai été capturé, puis emprisonné… » Et questionné, et torturé, et séquestré… Voilà ce que j’aurai du dire, mais je n’y arrivai pas. Revoyant ces images horribles de mon rêve dans ma tête, je sentis ma main trembler de nouveau contre celle d’Hazel, et sans trop réfléchir, j’ajoutai: « Ils… Ils t’avaient toi, et Freddie, et… » Je pinçai les lèvres, sentant les larmes me monter aux yeux, alors que je n’avais pas l’habitude de montrer mes émotions. Mais cette peur, elle était horrible, elle était encore réelle pour moi, alors que ce n’était qu’un traumatisme, mais un traumatisme envahissant dont je ne parvenais pas à me départir.

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