Tu met du bordel chez moi, mais aussi en moi. ( -18 ans. Au cas où que...) ♠ Eloam.

Ce qui se passe dans ma tête et dans mon corps, je ne le comprenais pas entièrement. Je me demandais ce qui m’arriver, c’était une sensation nouvelle, étrange et tellement surprenante que j’aimais ça. Bon, j’avais un peu peur quand même et je savais que ça me perturber assez. Après… C’est ces choses-là qui me plait. Notre relation, ( maintenant, nous pouvons dire que c’est une relation, on a dépassé le stade employeur-employé ) sort plutôt de l’ordinaire. Il y a une attirance certaine, et il me rend fou à un point que je n’aurais jamais cru possible. J’en ai eu des relations physiques avec des hommes ou même avec des femmes, mais là, ça sort vraiment du lot. Je ne pense pas que je m’en lasserais, et au fond, je n’ai pas envie que ça cesse. « Si tu continues à me faire crier comme ça de toute façon, tu pourrais pas te débarrasser de moi. » Je souriais en coin, fier d’entendre ces paroles là. Comme ne pas l’être ? C’est toujours valorisant de savoir qu’on est un bon coup. Bien que je le savais déjà mais, ça fais toujours plaisir et vu que je ‘prend de l’âge’ comme on aime souvent me le dire, je suis toujours performant. Ce n’est pas trente-cinq ballets qui va me faire flancher. Après, je ne souhaite pas me débarrasser de lui.  Je le pourrais, puisque c’est ce que je fais toujours normalement, mais là, je ne pourrais pas, je le sais. Il me manquerait ce petit Eloan. Que ça soit au bar, ou dans l’appartement. Moi qui n’aime pas m’attacher, me voilà très fin. Je suis comme pris au piège par mes sentiments. Qu’est-ce que je hais ces sentiments, il ne me laisse pas le choix. « Je compte continuer encore et encore dans ce cas. » Disais-je en souriant en coin. Mes lèvres caressaient chaudement sa peau, je l’embrassais envieusement et parfois, je mordillais sa peau. C’était tellement divin nos mouvements, nos gestes, tout…

« Tu va adorer ça alors... » Je le regardais d’un regard interrogateur, puisque sa façon de formuler cette phrase en disait long sur ce qu’il allait faire, je le sentais déjà. Puis, mes pensées ont rapidement leurs réponses, puisque je me retrouvais soudainement sous lui. C’est qu’il savait jouer son jeu, et j’adorais ça. Il y a toujours cette question de domination entre nous et j’aimais le fait qu’il me montre qu’il avait de la force lui aussi. Cela me rendait encore plus fou que je ne l’étais déjà. Mon regard se posait sur son corps si parfait. Il n’avait pas de défaut pour moi, tout lui aller à ravir, même ses tatouages, son sourire, son regard, sa manière de se mouver… Il était la perfection ce gars. «  J’en doute pas.. J'aime déjà ce que je vois. » soufflais-je dans un gémissement. Le fait de le voir ainsi sur moi, et de le sentir bouger contre moi, rendait le plaisir tellement intense que j’avais du mal à me retenir, je me sentais venir à grand pas. « Si tu veux pas que je me lasse, fais tout ce qu'il faut pour me garder. » En quelques secondes à peine d’intervalle, je jouissais à mon tour, posant un instant mon front contre le siens dans un long soupire de bien-être. Mes mains viennent caresser sa taille lentement, essayant de reprendre une respiration normal, mais c’était au départ, assez compliqué tant s’était intense. «  Han bon sang… j'adore... » murmurais-je en passant l’une de mes mains dans ses cheveux que je caresse, alors que je souriais en coin en le voyant rougi de la sorte. Il était tellement sexy… Tellement beau. J’ai envie de l’avoir rien qu’à moi. « J’espère que je vais réussir à te garder quand même… » Disais-je avec amusement, bien que j’étais sincère. Je laisse ma tête tomber en arrière, fermant un instant les yeux pour reprendre mes esprits. «  Faut qu’on se dispute plus souvent hun.. » Je riais doucement en m’amusant avec ses cheveux.

« Moi aussi j'aime ce que je vois »  Il y avait beaucoup de tendresse d'un coup, c'était perturbant, voire même inquiétant. La seule personne avec qui j'étais tendre habituellement après un moment de foli, c'était Lysandre, alors autant dire que ça me faisait tout drôle de l'être encore plus quand je me retrouve avec Eloan dans cette situation. Je ne sais pas ce qui m'arrive, mais ça ne sent pas très bon. C'est un mauvais signe. Je suis entrain de m'attacher, je le sais, je le vois bien dans mes actes si soudain, ainsi que mes paroles envers lui, mais est-ce vraiment une bonne idée ? Pour lui, je ne suis que son patron, ou le mec avec qui il a couché et avec qui, il ne le refera pas. Du moins, c'est quelques choses de possible. On ne se connait pas après tout, et s'il me ressemble autant, alors, je ne suis qu'un simple coup d'un soir. Enfin simple est un grand mot puisqu'on s'est quand même bien éclaté et que je ne me suis pas ennuyer. J'ai simplement adorer chaque instant passé avec lui. J'en redemanderais volontiers ! Je viens alors jouer avec ses cheveux, le sourire aux lèvres. Il ne me quittait pas du seconde. «  J'en suis bien heureux.. » Murmurais-je en souriant en coin. Il est vrai qu'on aurait dit un petit couple, si quelqu'un entrer dans cette chambre, il aurait toutes les raisons de le croire. Mais j'ai déjà tester les relations amoureuses et ça s'est voué en échec... Ce qui ne change pas au fait que je n'ai pas envie de lâcher Eloan. Pas du tout même. « C'est toujours comme ça avec moi, on adore. »  Je riais alors en passant l'une de mes mains dans ses cheveux lorsqu'il mordille mon oreille. «  Petit vantard va. Mais.. Y'en a beaucoup beaucoup qui profite de tes talents ? » Disais-je l'air de rien, faisant le curieux. Même s dans le fond, j'aimerais être le seul à le lui dire.

« ça dépendra de tes talents pour les autre fois, mais t'es plutôt bien parti. »  Le fait de savoir qu'il voudra recommencer ne pouvait que me faire plaisir. J'essayais de ne pas le montrer, mais j'avais quand même toujours le même sourire depuis tout à l'heure. Je viens nicher mon nez dans ses cheveux, respirant son parfum qui m'était très agréable. Je secouais alors la tête, d'un air amusé. «  Genre.. Comme si je n'avais pas de talent. Je sais que ça t'a plu là, alors chut. Et puis, toi aussi tu es plutôt bien parti, on verra ce que tu me réserves pour la prochaine fois. » Je posais ensuite ma tête contre mon oreiller en regardant le plafond tout en le gardant dans mes bras. Je n'avais pas vraiment envie de le lâcher, même si j'ignorais l'heure qu'il était. De toute façon, je n'avais rien de prévu mise à part glander avant d'aller au travail . Je ne suis que du soir, donc, ça ira. Mais je commençais à avoir faim, je n'avais encore rien manger et mon ventre aller pas tarder à réclamer. Surtout avec un matin qui commence par de l'exercice. . « Alors là sans problèmes, j'suis insupportable, on pourra s'engueuler trois fois par jour si t'en as envie. »  Je fronçais un instant les sourcils lorsqu'il revient sur moi et déposer plein de baisé sur mon torse. C'était un acte tellement surprenant, mais tellement mignon et amusant que j'en ricanais doucement. Je caressais avec douceur sa taille du bout des doigts. «  Le pire des insupportables, c'est clair ! Et vu que je suis un gros con, il est clair qu'on s'engueulera souvent. » Je ris puis je pose mon regard sur lui quand il se repose à mes côtés. Je viens déposer un baisé sur son épaule délicatement. «  Tu as faim.. ? » Murmurais-je doucement.

« Il y en a tellement que j’ai arrêté de compter…Franchement si je me faisais payer j’serais riche depuis le temps. » Je le regardais alors, caressant lentement sa chevelure dans un petit sourire. Qu’est-ce que je n’aimais pas le fait qu’il voyait d’autres hommes que moi. Qu’il est donc relation avec d’autres personnes… C’était ridicule de penser ça d’une personne qu’on connait à peine, mais, j’étais jaloux. Jaloux de ne pas être le seul et l’unique, jaloux de ne pas satisfaire Eloan. Après… Je suis conscients que nous ne sommes pas un couple, et que je ne peux pas le forcer à stopper ses relations autres, mais j’étais possessif, je ne pouvais pas y faire grand-chose, c’était dans ma nature. Sauf que là, je suis jaloux et possessif alors ça n’aide pas beaucoup. Puis, même si je ne le sais pas maintenant, des sentiments naissants arrivent, et inconsciemment, je le savais ce qui me rendait un peu étrange dans tous mes fait et gestes. « Ah ouais quand même… J’imagine bien.. » Disais-je en posant mon regard sur son beau visage. « Mais, si tu te ferais payer, ça serait de la prostitution, c’est pas très cool. » Je ricane un peu en m’amusant avec ses cheveux. Je crois que j’adore ses cheveux… J’adore passer mes doigts dedans, le caresser, le toucher… J’adore quand il me souris, j’adore le son de sa voix… C’était étonnement, louche. « Attends, pourquoi ça t’intéresse autant ? » Je n’avais pas fais attention à ma façon d’être… Alors, je m’intéressais beaucoup à ce qu’il faisait, il n’avait pas tort et je l’avais montré ouvertement. Grave erreur de ma part, il faut que je me reprenne, que je reprenne le contrôle de moi-même. Il va me faire perdre la tête, je le sens bien… « Je suis curieux de nature… Puis, j’avoue être du genre possessif tu vois. Je pense que je peux l’être avec toi si on continu de se fréquenter… Après, tu fais ce que tu veux hun, mais j’suis comme ça. » Je haussais comme si de rien n’était mes épaules, tout en le regardant.

. « T’imagines même pas ce qui t’attends, mais je peux déjà te dire que tu va crier encore plus fort qu’avant. » Je me mis à rire en roulant des yeux, tout en regardant le plafond. J’avais déjà hâte d’y être. De voir ce que ça peut donner encore… C’était déjà pas mal aujourd’hui alors qu’est-ce que ça sera les autres fois ? J’en ai déjà l’eau à la bouche. Je viens prolonger son baisé alors que je posais une de mes mains contre sa joue. Quand il se redresse, je l’admirais. On aurait dit un mec qui pose pour les calendriers… C’était tellement sexy, excitant. S’il continuait, je risque de lui sauter dessus une deuxième fois. Est-ce raisonnable ? J’en sais rien et je m’en fou un peu. Je n’avais pas de limite après tout, mais s’il avait un truc à faire, je n’allais pas le privé non plus. « Déjà, si tu restes toujours dans cette tenue à l’appart, crois-moi, tu fera un heureux. Puis, je pourrais en faire de même. Alors, si tu emmènes des gens ici, fait gaffe, parfois, je pourrais être à poil. Après, je m’en fiche moi, je suis bien foutu et j’ai été gâté par la nature, alors ça pourrait faire des envies. » Je souriais en coin en me redressant sur mes coudes. Mon ventre commençait à crier famine, faut dire qu’avec tout ça, je n’avais pas déjeuné. « J’ai déjà hâte. » Je fermais un instant les yeux, le laissant enfouir son visage dans mon cou. J’adorais ce contact, ce moment intime. Je respirais calmement, tout en profitant de ce moment. Je nous trouvais mignon en nous imaginant comme ça tous les deux dans ma tête. On aurait dit un vrai petit couple. Je fronçais les sourcils, je pensais trop aux couples, ça ne devrait pas. « Moi aussi.. » murmurais-je dans un sourire. Puis, je me levais du lit, restant nu. De toute façon, on attendait personne et si les voisins regardent par la fenêtre, tant pis pour eux ou alors tant mieux. « Ouais carrément, mais tu sais cuisiner toi ? » Je lui lançais un regard, prenant un oreiller et je le tape avec en riant. « Non mais sérieux ! J’ai une tête d’un mec qui ne sait pas cuisiner ? Je fais les meilleurs pancakes aux mondes monsieurs, alors on se tait ! » Je lui tirais la langue amusé, avant de faire une moue bougonne. Il m’amusait avec ses remarques, il n’avait pas de gêne et j’adorais ça.