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| N° 88 :: Je crois qu'on a des choses à se dire :: Kardy | |
| Linus SchroederGrateful for the family we chose MY BOOK COVER▹ posts : 788 ▹ credits : @avatar : Ilyria ›› @gif : tumblr ▹ avatar : Froy Gutierrez ▹ pseudo : monocle. ›› alice ▹ multinicks : Derrick ›› Rhett ›› Chip ›› Carter ›› Solora ›› Lowen ›› Devon ›› Jesabel▹ age : 17 yo. ›› 20.10.2001 ▹ activité rp : open (1/5) ›› malachai
waiting list ›› nothing Carnet d'adresses▹relations: | Sujet: N° 88 :: Je crois qu'on a des choses à se dire :: Kardy Mer 21 Déc - 23:24 | |
| Kara & Andy Je crois qu'on a des choses à se dire Laissant mon portable vibrer, je ne prenais même pas la peine de regarder qui ça pouvait être. Puisque de toute manière je savais d’ores et déjà qui était à l’autre bout du fil. Posant mon regard sur mon ordinateur, je ne savais pas par où commencer la suite de mon roman. J’avais les idées un peu trop chamboulées par ce que j’avais découvert il y a quelques semaines et j’étais de toute manière toujours atteint du syndrome de la page blanche. Poussant un soupir, je reportais mon attention sur mon portable où l’écran s’allumait pour me dire que j’avais un message vocal. J’écouterai celui-ci plus tard… Me levant, je descendais dans la cuisine. La maison était vide, ma mère n’étant pas encore revenu de son voyage avec son copain et Kara étant supposé être à l’école, j’avais l’endroit pour moi tout seul. Je me dirigeais vers la machine à café, autant dire que j’enchaînais la caféine depuis que j’avais décidé d’arrêter de me droguer. Ce n’était pas pour autant une situation facile. J’avais quelques rechutes, j’essayais de me contenter de la marie et rien de plus, mais quand tu as l’impression que tout ton existence n’a plus de sens, tout te semble n’être que le fruit d’une énorme hallucination… Tu finis par te dire que retomber ne peut pas être plus mal, que ta réalité redeviendra ce qu’elle était même si tu plane. Pourtant, je tenais bon, surtout devant ma sœur qui ignorais que j’étais devenu un pauvre toxicomane. Personne ne savait ce penchant que j’avais, cette addiction que j’avais fini par avoir en espérant mener une vie meilleure et ainsi oublier tout ce qui me rappelait Baby. C’était ma plus grande perte, mais maintenant je savais à quoi m’en tenir. Je le savais depuis cet instant où on avait été prendre un café et que j’avais vu son alliance. Et même si de nouvelles cartes avait été posé sur notre chemin, je ne pouvais pas les utiliser. Notre histoire avait pris fin et je devais passer au travers. Appuyé sur le comptoir, je gardais mon regard rivé sur la cafetière qui laissait un doux parfum de grain moulu embaumer l’espace. J’étais perdu dans mes pensées. Le bruit de la porte qui se déverrouille et s’ouvre, me sortait de ma torpeur. Je me redressais, tendant l’oreille pour entendre le bruit d’un pas que l’on désir discret. Fronçant les sourcils, je me dirigeais vers l’entrée. Soit j’avais affaire à un voleur, soit c’était tout autre chose. L’idée que ce soit ma mère me traversait l’esprit, mais elle ne se serait pas faite si discrète. Je trouvais Kara. Haussant un sourcil, je croisais mes bras sur mon torse, la regardant faire avant de me racler la gorge. « Je peux savoir ce que tu fais ici ? Tu ne devrais pas être en cours ? » demandais-je en posant mon regard sur ma montre. Dix heures du matin, c’était évident que l’école n’était pas terminée. J’essayais de ne pas jouer la police avec elle, mais je réalisais de plus en plus que ce n’était pas simple de vivre avec une adolescente ! J’étais habitué d’être seul chez moi, je n’avais même pas un poisson à ma charge. Moi c’était bel et bien suffisant ! Une pensée pour mon fils traversait mon esprit, si j’avais du mal avec Kara, comment ça serait avec mon fils si je venais un jour à le voir, à me présenter à lui comme étant son père biologique. Je souhaitais presque ne pas en arriver là, aussi cruelle soit cette pensée. |
| | | | Sujet: Re: N° 88 :: Je crois qu'on a des choses à se dire :: Kardy Mer 4 Jan - 9:47 | |
| J’étais une énième fois suspendu du lycée. La raison ? J’avais eu le malheur d’être un peu violente verbalement avec l’une de mes professeurs. Mais en même temps qui pouvait me blâmer ? Je n’aimais pas Baby en tant que personne, il était donc logique que je ne l’aimerais en tant que professeur. Et encore moins en tant que fouineuse. Mais personne n’était au courant que j’avais été viré. Et pour cause, je n’en n’avais pas parler. Mes parents s’en moquaient pas mal de toute façon. Et puis tant que je faisais semblant d’aller en classe le matin et que je revenais quelques heures plus tard, tout se passerait bien. Personne ne serait à la maison. Ou du moins, personne n’était censé y être encore. En tous cas, tout s’était relativement bien passé jusqu’à ce matin-là. Comme à mon habitude, j’étais partie sur les coups de 7h45. Une copine venait me chercher et on allait jusqu’au lycée ensemble. Pour la énième fois, elle m’avait demandé pourquoi je n’avouais pas tout simplement la vérité. Selon elle, ça déclencherait une crise mais ça finirait par passé et je n’aurais pas une épée de Damoclès sur la tête. Peut-être avait-elle raison. Ou peut-être que je devrais continuer comme je le faisais ses derniers jours. Une fois devant le lycée, on resta à papoter devant le portail jusqu’à ce que la sonnerie retentisse, signe qu’elle devait aller en cours. Me retournant pour aller faire un tour au centre commercial, j’aperçu mon crush du moment qui était en retard. On échangea un regard avant qu’il ne disparaisse dans l’enceinte du lycée. Je commençais à marcher en direction des boutiques. Passant de vitrine en vitrine, j’optais finalement pour m’arrêter au Starbuck. Je pris place à une table avec mon café et ma pâtisserie. J’attrapais mon téléphone portable dans mon sac avant de me connecter sur mon profil Facebook. Il était finalement dix heures lorsque je décidais de retourner dans mon lit. En une bonne quinzaine de minute, j’étais rentrée. Mais je ne m’attendais pas vraiment à voir mon frère. Il me demanda ce que je faisais ici. Et pour le coup, il fallait que j’invente un mensonge crédible mais aussi rapidement. Je soupirais et répondis simplement :
« Ma prof’ de Maths est absente et j’ai pas cours jusqu’à quatorze heure. Je n’allais pas resté au lycée à m’ennuyer. »
Je lui balançais un petit sourire avant de prendre rapidement la direction de ma chambre. Je ne voulais pas qu’il me pose de question. Je n’étais pas prête à lui dire que j’avais été suspendue. Ni la raison pour laquelle je l’avais été. Je voulais qu’il me laisse tranquille dans ma chambre à regarder mes séries. Et puis, j’avais dix-sept ans, j’étais apte de faire mes propres choix. Ce n’était tout de même pas ma faute si ne rien faire était beaucoup plus intéressant que travailler mes cours. Et honnêtement, il n’allait pas me faire croire qu’il n’avait jamais été renvoyé de sa vie. Ca pouvait arriver à tout le monde après tout.
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| | | Linus SchroederGrateful for the family we chose MY BOOK COVER▹ posts : 788 ▹ credits : @avatar : Ilyria ›› @gif : tumblr ▹ avatar : Froy Gutierrez ▹ pseudo : monocle. ›› alice ▹ multinicks : Derrick ›› Rhett ›› Chip ›› Carter ›› Solora ›› Lowen ›› Devon ›› Jesabel▹ age : 17 yo. ›› 20.10.2001 ▹ activité rp : open (1/5) ›› malachai
waiting list ›› nothing Carnet d'adresses▹relations: | Sujet: Re: N° 88 :: Je crois qu'on a des choses à se dire :: Kardy Ven 17 Fév - 17:09 | |
| Kara & Andy Je crois qu'on a des choses à se dire Appuyé contre l’arche menant du hall d’entrée à la cuisine, les bras toujours croisés, je posais mon regard sur Kara. Je ne comprenais pas bien pourquoi, elle était déjà de retour de l’école. Je ne planais pas, enfin pas que je sache. J’étais sûr de ne rien avoir pris depuis au moins vingt-quatre heures, mais ma mémoire pouvait me jouer des tours. Jetant un second coup d’œil à ma montre, je fronçais les sourcils. Lorsque j’allais à l’école, les cours duraient toutes la journée, il n’y avait pas d’heure libre hormis pour manger et le temps pour se rendre aux prochains cours… Et s’il y avait un professeur absent, quelqu’un était là pour le remplacé. C’était ça le lycée, aussi chiant que cela puisse paraître. Devais-je dire que je ne la croyais pas vraiment. « Il n’y avait personne pour remplacer ta prof ? » demandais-je presque innocemment, en la regardant monter. Je ne soulignais pas le fait qu’elle s’ennuyait, à son âge on avait tous plus ou moins se ressentiment. Mais c’était tout de même important et en aucun cas, je souhaitais que ma sœur foute sa vie en l’air comme je l’avais fait. Tout du moins, en quelque sorte. On pourrait toujours me dire que j’avais bien réussi vu que mes livres ne restaient pas indéfiniment sur les tablettes. J’avais la chance qu’on me publie et qu’on aime ce que je faisais, mais la vie ne se limitait pas qu’à cela. J’entendais la porte de sa chambre se fermer, poussant un soupir, je comprenais le fait que ma mère avait du mal avec elle. Ça semblait difficile de vivre avec une jeune adulte. Passant une main dans mes cheveux, je retournais à mon café pour me prendre une tasse et pour le coup j’en faisais une seconde. Je tentais de me souvenir ce qu’elle mettait dans son café, mais ma mémoire me jouait des tours. Ne sachant pas trop, je préparais un plateau où nos deux tasses trônaient, avec un pot de lait, de crème et quelques cubes de sucres. Le tout près, je remontais à l’étage et au lieu de me diriger vers ma chambre pour tenter de me mettre à l’ouvrage, je me dirigeais vers la sienne. Trois petits coups contre sa porte, j’ouvrais celle-ci. Elle ne pourrait pas dire que je ne l’avais pas prévu de mon arriver. « J’ai fait du café, je me suis dit que tu en voudrais peut-être. Je ne me souvenais plus ce que tu mettais dedans donc j’ai pris tout ce qui était susceptible d’aller dans un café. » Enfin, ce que je me disais qui pouvait aller dans un café, après tout certaine personne mettait des sirops ou autre truc dans le genre. Le buvant noir, je ne comprenais pas l’utilité de sucré autant quelque chose qui était déjà bon nature. Je déposais le plateau sur son bureau, prenant au passage une tasse que je portais à mes lèvres pour prendre une gorgée. Il était pas terrible, mais bon je n’étais pas un expert en café, préférant toujours acheter le mien à l’extérieur quand j’étais à New York. - Spoiler:
Désolé pour le temps que j'ai mis à répondre Je ferai plus vite la prochaine fois !!
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