LOTERIE ✻ boarding boredom /w Avri & Jacob

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Avri & Jacob

boarding boredom

Votre vol ne cesse d'accumuler des heures de retard, de quoi rendre fou n'importe qui. Vous avez été les plus rapides à repérer les deux prises disponibles dans votre zone d'embarquement, et vous êtes maintenant assis par terre, côte à côte, à recharger religieusement votre téléphone et compatir sur votre misère. Encore plus lorsqu'on vous annoncera que le vol est tout bonnement annulé et que vous allez devoir dormir sur place en attendant le prochain.

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Avri & Jacob

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L’ouverture du nouveau restaurant à Washington D.C. ne lui avait pas fait oublier ses autres responsabilités. Il était évidemment normal qu’elle consacre son temps à ce nouvel établissement et qu’elle y reste pendant les premiers mois pour superviser sa mise en place et son évolution. Mais lorsqu’on l’appelait pour des gros problèmes concernant les autres restaurants du Chef Zimmer, elle était bien obligée de se rendre sur place. Si elle avait nommé des managers sur chaque site, il y avait parfois des situations qui nécessitait le déplacement. C’est bien pourquoi Avri s’était rendu à Los Angeles en urgence. Elle y avait passé deux longues journées, profitant de son passage sur la côte Californienne pour voir quelques connaissances, avant de devoir se résoudre à rentrer sur la capitale. Elle n’était pas sûre que le staff survive seul face à Lowen si elle s’absentait davantage. Ils n‘avaient pas encore tous l’habitude de travailler avec quelqu’un comme lui. Il fallait avoir les nerfs bien accrochés. Elle aurait dû rentrer dans la soirée, à temps pour accumuler juste assez d’heures de sommeil avant de retourner au boulot de lendemain. C’était bien sûr sans compter sur les aléas du trafic aérien et un problème technique que personne ne jugea bon d’expliquer. Lorsqu’on leur annonça que leur vol avait deux heures de retard, un brouhaha de mécontentement se fit entendre dans la salle d’embarquement. Avri poussa un soupir agacé et balaya la pièce du regard. Là, un peu plus loin, se trouvaient deux prises libres, et elle sauta l’occasion. Hors de question qu’elle attende une durée indéfinie avec son téléphone à plat. La position de la prise l‘obligeait à s'asseoir à même le sol, mais elle s’en fichait pas mal. Ça lui permit aussi de ne pas tomber des nues lorsque le tableau d’affichage passa de “retardé” à “annulé”. Dans le chaos qui s’ensuivit, Avri était bien contente d’être assise à l’écart contre le mur, loin des mouvements amples des passagers en colère et des pas précipités vers les points d'informations. Une excellente soirée en perspective.

@Jacob G. Simmons

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Boarding Boredom

Son voyage à Los Angeles s'est très bien passé. Il y était là pour une réunion par rapport à la boutique Simmons qu'il a là-bas et il est plutôt heureux que cette boutique fonctionne à merveille dans cette ville mais bien sûr Jacob n'en doutait pas un instant. Dans une ville comme L.A rien d'étonnant à ce que les boutiques comme la sienne fonctionnent. Mais il est heureux. Ainsi il file jusqu'à l'aéroport pour retourner chez lui à Washington, son iPhone est plutôt bien déchargé et ça l'agace, il espère qu'il n'y aura pas le moindre ennui à l'aéroport et qu'ils feront leur boulot correctement. Pas de bol quand il arrive à l'embarquement il découvre que l'avion va avoir du retard. Le temps passe, il est blasé son téléphone est de plus en plus déchargé jusqu'à ce qu'il finisse par s'éteindre. Il roule des yeux alors tout en voyant une prise électrique un peu plus loin et il décide d'aller faire charger son téléphone là-bas au cas où quelqu'un l'appelle et que c'est pour quelque chose d'important. Jacob reste le cul posé par terre en attendant que son mobile se recharge, il tape à un moment donné le code PIN de son iPhone et il fixe la fille à ses côtés qui semble autant blasée que lui par ce retard minable.

A un moment donné il entend un employé de l'aéroport annoncer que le vol est annulé et que les passagers qui auraient du prendre cet avion prendront donc l'avion de demain matin et il s'en excuse. Jacob peste intérieurement tout en roulant des yeux. Mais il n'a pas le temps de faire un petit commentaire déplacé. Non pas le temps parce que la plupart des personnes présentent dans la pièce d'embarquement se mettent à hurler comme pas possible en insultant et agressant presque ce pauvre malheureux qui n'y est définitivement pour rien. Difficile pour Jacob de rester assit sans rien faire. Il fixe la fille à ses côtés qui semble choquée par ce qu'il se passe et il balance un « Pauvre type... Ces gens me dégoûtent... » Dit-il en soupirant tandis qu'il se lève aussitôt se dirigeant vers la foule tout en restant tout de même à une certaine distance de ces gens hystériques « DITES MOI. FOUTEZ LUI LA PAIX. IL N'Y PEUT RIEN SI SES COLLÈGUES SONT DES BRANLEURS. ON EST TOUS DANS LE MÊME BATEAU. LAISSEZ LE TRANQUILLE. CE N'EST PAS SON PROBLÈME A LUI. » Il hurle en tentant de se faire entendre de tous mais évidemment personne n'accorde la moindre importance à Jacob, il roule ainsi des yeux tout en se tournant vers la fille. « Une idée ? On ne va quand même pas laisser ce pauvre type se faire couper en deux morceaux hein ? » Parce que oui vu la hargne donc ces gens font preuve Jacob craint le pire pour la vie de ce pauvre type... Appeler la sécurité serait une bonne idée sans doute mais pour l'heure Jacob n'y pense pas il est bien trop choqué face à ce qu'il se passe...

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Avri & Jacob

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Il ne fallait pas non plus se méprendre : Avri était loin d'être indifférente face à cet imprévu qui l'obligeait à rester sur le sol californien plus longtemps que prévu. Littéralement, puisqu'elle était le cul par terre et n'allait sans doute pas trouver un endroit plus réjouissant que le lino de l'aéroport pour les heures à venir. Il fallait être sacrément zen pour ne pas sentir de agacement face à une telle situation, mais Avri était assez fataliste pour ce genre de chose. C'était ainsi et il n'y avait rien qu'elle puisse faire. S'énerver et crier sur le personnel (qui n'y étaient pour rien non plus) pour passer ses nerfs n'avait pas non plus la moindre utilité. Cela n'empêchait cependant pas certains de ses compagnons d'infortune de s'égosiller à tout va, hurlant à qui voulait l'entendre que c'était un scandale! Avri pouvait compatir avec les familles débordées par leurs enfants en bas-âge et paniqués à l'idée de les gérer dans un tel contexte, mais tout de même. C'était sans parler des personnes en solitaire qui considéraient sans doute que se plaindre était une manière de tuer le temps comme une autre. Tout cela pour dire que, depuis sa position, elle assistait à un spectacle affligeant. Son voisin - lui aussi désespéramment accroché à sa recharge de téléphone - partageait apparemment son choc face à ce qui déroulait sous leurs yeux. Contrairement à elle, il ne tarda pas à se lever et se diriger vers les perturbateurs, visiblement incapable de supporter leur comportement un instant de plus. Avri était moins généreuse que lui, ou moins confiante envers le genre humain. Et pour preuve : personne ne l'écouta. Si bien que le jeune homme finit par se tourner vers elle, s'imaginant sans doute qu'elle ferait une bonne alliée. Elle n'en était pas sûre, mais se sentait soudainement sous le feu des projecteurs. Elle ne pouvait pas refuser de l'aider. Elle se leva à son tour après un battement. Je vois difficilement comment les calmer...il ferait mieux de battre en retraite » dit-elle, pessimiste, en désignant l'employé d'un signe de tête. Le pauvre se faisait accoster de toute part, les passagers réclamant des explications avec virulences et des voix lourdes de menace. Bien qu'elle doute de l'effet - ce n'est pas avec sa carrure qu'elle allait intimider qui que ce soit - elle s'approcha à son tour de la foule. « Ce n'est qu'un messager, l'insulter ne va rien changer » glissa-t-elle, agacée, à un homme qui lui postillonnait presque dessus dans sa rage. Il l'ignora, l'intimant de s'occuper de ses oignons. C'était un peu ses affaires à vrai dire. « On devrait peut être appeler la sécurité, non? » demanda-t-elle au jeune homme, perdue.

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Cette situation accablante énerve profondément Jacob qui ne supporte définitivement pas qu'on s'en prenne à d'autres personnes sans avoir la moindre raison de le faire. Que l'on énervé est une chose mais que l'on soit agressif, insultant et même irrespectueux c'en est une autre. Il tente de calmer le jeu mais définitivement ça ne fonctionne en rien. Plus il gueule pour tenter de calmer la situation et plus les imbéciles présents avec eux dans la salle d'embarquement sont furax et ingérables. Il laisse donc tomber et demande de l'aide à la fille à ses côtés qui ne semble pas apprécier non plus l'éclat de voix qui résonne dans la salle « Je vois difficilement comment les calmer...il ferait mieux de battre en retraite » Il soupire aussitôt en acquiesçant, il est bien d'accord avec elle mais apparemment le type a plus de couilles que ça et reste présent en tentant de calmer la foule mais la seule chose qu'il va réussir à faire c'est de se faire passer à tabac. Jacob déteste ce mouvement de foule qui fait rage dans la salle et il roule des yeux tandis que la jeune femme reprend la parole « Ce n'est qu'un messager, l'insulter ne va rien changer » Elle tente de dire ça un mec grognon qui l'envoie chier et Jacob craignant le pire vient se poster devant elle comme pour empêcher ce sale type de s'en prendre à elle. « On devrait peut être appeler la sécurité, non? » Il acquiesce aussitôt tout en la prenant par la main « je vous emmène avec moi. C'est sans doute plus simple ainsi Mademoiselle. Je ne veux pas qu'il vous arrive des bricoles. » Dit-il peu confiant face à ce chahut dans la salle tandis qu'ils tombent sur des agents de sécurité. Ils leur expliquent la situation et ils se dirigent jusqu'à la salle où a lieu le bordel sans fin. On voit un type en train de cogner l'employé de tout à l'heure et Jacob est choqué, il reste là planté comme un pic tandis que les agents de sécurité foncent dans ce troupeau de haine....

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Avri & Jacob

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Parfois, même toute la bonne volonté du monde n’a aucun effet. D’autant plus lorsque les forces œuvrant à un peu plus de pacifisme se trouve en grande infériorité numérique. La puissance d’une foule entière n’avait jamais été à prouver, et un parfait exemple de l’engouement contagieux d’un flot de protestations se déroulait devant leurs yeux. C’était même aller à la rencontre des problèmes que de verbaliser une opinion contraire à la majorité, si bien qu’Avri n’était pas des plus rassurée face à ces personnes en colère. Sans grande surprise, sa brève tentative d’apaisant avait été un échec cuisant. C’est qu’elle avait l’habitude Avri, de ne pas être prise au sérieuse ou écoutée sous prétexte qu’elle était une femme. Elle avait dû avoir la tête dure et jouer des coudes pendant toute sa carrière pour pouvoir gravir les échelons. Ça n’était certainement pas un touriste bedonnant et idiot qui allait réussir à la faire taire. Mais Avri savait aussi être pragmatique et analyser la situation : elle et son compagnon d’infortune n’avait simplement par les armes pour aider ce pauvre employé prit à partie. Elle proposa donc d’appeler la sécurité, ce que le jeune homme accepta. Sans plus attendre, il lui attrapa la main pour la guider derrière lui. D’abord surprise, c’est un sourire amusé qui se dessina sur son visage. Plus surprenant encore fut la phrase qui accompagna son geste. Décidemment, il s’improvisait comme un véritable héros des temps modernes. C’était mignon, quoique quelque peu désuet. Avri avait trop de fierté pour un jour accepter le statut de demoiselle en détresse, mais elle savait qu’il ne pensait pas à mal. Avri n’imaginait pas que la chose dégénère et se transforme en émeute, mais elle savait la population générale assez stupide pour que cela arrive. « Je n‘ai rien de mieux à faire de toute façon » plaisanta-t-elle lorsqu’il lui intima de l’accompagner. C’était largement préférable à raser le mur dans la salle d’embarquement en attendant que les gens se calment. « Je m’appelle Avri au fait » continua-t-elle, car se faire appeler Mademoiselle allait rapidement devenir lassant. Ils tombèrent assez rapidement sur des agents de sécurité qui s’empressèrent de les suivre. Les choses ne s’étaient pas calmées - sans surprise – et avaient même empirées. Ils arrivèrent à temps pour voir un poing valser dans la tête de l’employée, et Avri lâcha une exclamation mi-surprise mi-choquée. Quelle bande de malade. Avri espérait que les plus virulents allaient se faire arrêter ou être privés de vol; elle n’avait pas envie de monter dans un avion avec eux.

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Malheureusement, l'être humain est une pourriture et ça Jacob le sait très bien. Il a vu ça avec de nombreuses personnes qu'il a eu le déplaisir de rencontrer. C'est comme ça. Il y a deux catégories de personnes, celles qui valent le coup d'être connues et celles qui sont tellement pourries qu'il ne vaut mieux pas s'attarder sur eux.

Cependant à l'heure actuelle c'est difficile de ne pas tomber sur des pourris et aujourd'hui Jacob comme la fille avec lui, voient l'humain sous sa pire forme. Eux deux restent calmes et décident de patienter même si ça les gonfle l'un comme l'autre mais au moins ils ferment leurs gueules. Mais les autres ne sont pas aussi sages que Jacob et son compagne d'infortune le sont. Beaucoup sont agressifs et même violents. Jacob déteste ça et décide d'aller parler aux agents de sécurité avec la petite Demoiselle qui émet une plaisanterie.

« Oh vous n'êtes pas emballée à l'idée de gueuler comme un putois répugnant sur ce pauvre employé vous aussi ? Je suis déçu je m'attendais à encore plus d'action. » Dit-il sur le ton de la plaisanterie à la jeune femme à ses côtés. « Je m'appelle Jacob. » Il répond lorsque la belle lui donne son nom.

A la suite de ça ils filent chercher des agents de sécurité et par chance ils en trouvent sans mal et leur expliquent la situation. Ceux-ci décident d'aller intervenir et suivent Jacob et la dénommée Avri jusqu'à la salle d'embarquement où se passe le chahut ingérable.

De retour là-bas évidemment les choses n'ont pas changées, à la limite elles empirent carrément car le pauvre employé se fait littéralement tabasser par un type fou furieux. C'est à ce moment précis que les agents de sécurité décident d'intervenir. De son côté Jacob préfère à l'écart avec Avri pour ne pas être blessé ou agressé inutilement dans cette émeute monstrueuse.

Il regarde et entend les agents de sécurité remettre de l'autre et embarquer carrément certaines personnes qui ont été trop agressives à leur goût. Le type qui a violenté l'employé est également embarqué et menotté. Jacob soupire et pose ses yeux sur la jeune femme à côté de lui.

« Avec un petit peu de chance on ne sera pas à bord de l'avion avec eux. » Dit-il plus blasé qu'autre chose par la situation tandis qu'il roule des yeux...

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