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 WESLEY&BABY ▬ La vérité blesse, mais le mensonge tue.

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MessageSujet: Re: WESLEY&BABY ▬ La vérité blesse, mais le mensonge tue.   WESLEY&BABY ▬ La vérité blesse, mais le mensonge tue. - Page 4 EmptyMer 1 Mar - 23:42

Wesley & Baby
La vérité blesse, mais le mensonge tue.

Je craignis pendant un moment que le fait de préparer les crêpes ne rende pas Wesley aussi enthousiaste que d’habitude quand nous faisions une activité ensemble, aussi banale celle-ci soit-elle, mais au bout du compte, il ne tarda pas à se montrer particulièrement désireux de me venir en aide et plus encore, il ne se gêna pas pour prendre l’initiative de sortir un verre doseur pour s’occuper du mélange et commencer à lire la recette. Bien que je connaissais celle-ci par coeur à présent, je le laissai faire, sans rien dire, simplement heureuse de le contempler, amusé, tandis qu’il se concentrait dans sa tâche. Plus encore, ce petit moment fit en sorte que pendant un instant, je me perdis dans mes pensées, parvenant à me convaincre qu’au bout du compte, peut-être que du bon pourrait sortir de toute cette histoire. Enfin, je ne disais pas que le divorce et cette révélation brutale était ce qui pouvait nous arriver de mieux, mais si nous étions en mesure de nous soutenir comme nous étions en train de le faire, Wesley et moi, alors je me disais que nous pourrions traverser la suite, ou plutôt, que je pourrais l’aider à traverser la suite des évènements, sans trop de problème. Parce que même avant qu’il découvre que son père biologique n’était pas celui qui l’avait élevé, je devais admettre que je ne savais pas trop comment je pourrais composer avec tout cela et surtout, faire en sorte que Wesley le vive aussi bien que possible malgré les circonstances. Non pas que je sous-estimais sa force d’esprit, bien loin de là, mais ce n’était pas chose facile pour n’importe quel enfant et pourtant, mon fils était là, à essayer de passer au travers, ce qui était, sommes toutes, admirable. Et parce qu’il le méritait, et parce que je l’aimais plus que tout au monde, je me devais d’être la plus forte possible pour lui. De ce fait, je ne m’attardai plus à tout cela pendant un instant, choisissant de prendre exemple sur mon enfant et me concentrer sur la recette. D’abord, je me permis de confirmer ce qu’il pensait en hochant positivement la tête et en ajoutant:  « Oui, c’est ça. » en souriant doucement. Puis, je continuai à le considérer tandis qu’il m’avouait ne pas être certain d’être en mesure de casser les oeufs sans en mettre partout. À ce moment, j’aurais très bien pu lui dire que j’allais le faire moi-même, mais je sentais que cela gâcherait quelque peu le plaisir et là, tout de suite, je n’avais pas envie de prendre un tel risque. Ce que je fis plutôt, c’est que je pris un oeuf dans ma main, puis je dis:  « Regarde… » Sur ce, je pris le saladier, puis je frappai doucement l’oeuf sur le rebord, tout en ajoutant:  « Tu le frappes doucement, comme ça, pas trop fort. Ensuite… » Je lui montrai la petite craquelure que j’avais faite dans la coquille, plaçai mes deux pouces, un de chaque côté, de celle-ci, puis je l’ouvris au-dessus du bol afin de laisser le blanc et le jaune se frayer un chemin dans le mélange, gardant que la coquille entre mes mains. Puis, une fois que ce fut fait, je me décalai légèrement, pris le second oeuf, mais cette fois-ci, je le tendis à Wesley avant de lui demander:  « Tu veux essayer ? » Puis, comme si c’était important de le rassurer pour le coup, même si c’était pour un truc aussi banal, j’ajoutai:  « Et si tu mets des coquilles partout, ce n’est pas grave, on pourra toujours recommencer. » Évidemment, ce n’était pas l’idéal niveau gaspillage, mais pour tout dire, là tout de suite, je m’en moquais parfaitement. S’il fallait qu’il casse six oeufs pour y parvenir, alors qu’il en soit ainsi. Clairement, je n’allais pas lui en tenir rigueur, et si au contraire, il venait à réussir, ce serait quelque chose de génial, égayant encore plus ce petit moment que nous étions en train de penser ensemble, mère et fils, comme c’était prévu depuis le départ.
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MessageSujet: Re: WESLEY&BABY ▬ La vérité blesse, mais le mensonge tue.   WESLEY&BABY ▬ La vérité blesse, mais le mensonge tue. - Page 4 EmptyMar 7 Mar - 9:42


La vérité blesse, mais le mensonge tue.
Baby & Wesley

Quand j’étais encore plus petit que maintenant, j’aimais déjà passer des moments tels que celui-là avec ma maman. Les choses simples, chaque instant que nous passions tous les deux, était quelque chose qui me faisait plaisir, et que j’aimais refaire pendant notre temps libre. Aussi, quand l’idée de faire des crêpes m’avait été suggéré, j’avais tout de suite était heureux de pouvoir répondre un grand oui, parce que moi j’adore manger tout ce qui est sucré et tout ce qui ressemble de près ou de loin à une pâtisserie. J’ai toujours été gourmand je crois, je me souviens seulement que déjà quand j’étais au jardin d’enfants, j’aimais bien aller chercher des barres de chocolat dans les placards de la maison, sans que personne ne me voit. Je crois que maman s’en était rend compte, mais j’aimais bien avoir l’idée en tête que j’étais discret à la manière d’un petit ninja. Seulement une maman ça voit tout, et ça sait tout, maintenant je le comprends. Par exemple, quand je suis triste, elle le sait tout le temps, même quand j’essaye de le cacher de toutes mes forces, ça ne fonctionne pas toujours malheureusement. Il paraît que c’est l’instinct maternel ou quelque chose comme ça je crois. Je ne sais pas trop, c’est les filles de ma classe qui le dise, moi je ne connais pas ce sujet, et c’est normal pour un garçon. Avec le salon, la cuisine est l’endroit de la maison que je préfère. Parce que c’est là que je suis le plus souvent avec maman, et que nous pouvons nous blottir l’un contre l’autre, en parlant des heures, ou alors en préparant le repas comme maintenant. Même si dans le cas présent, on peut plutôt parler de goûter. J’avais levé les yeux vers ma maman un instant, lui souriant. J’aimais bien écouter sa voix, quand elle m’apprenait de nouvelles choses. Ma maman a toujours la voix douce et calme, elle suffit à me réconforter quand je vais mal, et même si je ne suis pas bien à cause d’elle, c’est quand même grâce à elle que je finis par aller mieux. C’est sûrement bizarre dis comme ça, mais comme c’est une maman finalement, c’est tout à fait normal quand on y pense. Il n’y a que les mamans qui sont capables de vous faire aller aussi mal que bien. Je souriais d’autant plus en l’entendant me dire que je m’y prenais bien. Alors je la regardais faire, fixant l’œuf qui tombait dans le saladier, et dont la coquille finissait à la poubelle une fois qu’elle était vide. Ça pouvait être le geste le plus banal du monde, quand c’est ma maman qui le fait, j’avais l’impression que c’était un tour de force. « Maman, tu es toujours délicate, même avec les œufs ! » Je me penchai vers le saladier, et aucun bout de coquilles ne se trouvait à l’intérieur avec le jaune et le blanc. Je me tournais vers elle, en mimant un applaudissement pour signifier que je suis plutôt fière d’elle. De toute façon ma maman réussissait tout ce qu’elle faisait, je le savais bien. « Oui, je veux bien essayer ! » D’un geste assuré et motivé, j’avais pris un œuf qui jusque-là était bien au chaud dans sa boîte avec les autres. Je le pris dans ma petite main, et je le tapais doucement contre le bord du saladier, comme pour préparer mon geste avant le coup fatal. Je regardais maman en faisant une petite moue désolée, m’excusant d’avance pour une bêtise que je risquais de faire. Je cassais alors l’œuf doucement, séparant ensuite la coquille en deux, en laissant tomber un minuscule morceau que je repêchais aussitôt avec une petite cuillère. « Désolé maman ! » Je gonflais un peu les joues, embêté, avant de m’en remettre rapidement pour attraper le verre doseur et le lait, penchant mon regard vers la recette pour reprendre essayant de passer outre mon incident. « Ensuite…Du lait… » Je regardais le dosage, me mettant sur la pointe des pieds pour verser la boisson, en laissant quelques gouttes à côté. « Je crois que je pas très doué de mes dix doigts maman. » Je souriais en haussant les épaules, reposant le lait. Heureusement que j’étais doué à l’école parce que pour le manuel ce n’était pas vraiment ça pour le moment. Je lui souriais, versant le lait dans le saladier. Si papa avait été là, il aurait sûrement rigolé en disant que je ne suis pas doué, ou alors il serait resté sur le canapé pour regarder le match de foot qui passerait au même moment à la télé, comme il le faisait toujours.
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MessageSujet: Re: WESLEY&BABY ▬ La vérité blesse, mais le mensonge tue.   WESLEY&BABY ▬ La vérité blesse, mais le mensonge tue. - Page 4 EmptyLun 13 Mar - 20:11

Wesley & Baby
La vérité blesse, mais le mensonge tue.

Un petit rire s’échappa de ma bouche au moment où Wesley en vint à passer un commentaire sur ma délicatesse qui incluait le fait de manipuler des oeufs. Non pas pour me moquer de lui, jamais je ne me permettrais de faire une chose pareille, mais plutôt parce que je trouvais cela adorable. De mon côté, je ne savais pas vraiment si je pouvais comparer mon attitude avec les oeufs et avec mon fils, ou même avec mes élèves de temps à autre quand leur état d’esprit nécessitait que je sois un peu plus maternelle - bien que je n’irais jamais au point de commencer à les câliner ou leur donner une peluche, bien loin de là - mais disons que là, tout de suite, je n’avais pas nécessairement envie de me poser la question. En effet, je préférais de loin sourire à mon fils, puis ensuite, le laisser casser un oeuf de façon autonome. Encore une fois, comme lors de la séance pliage qui avait eu lieu plus tôt, mon fils ne sembla pas trop convaincu de ses gestes, mais au final, il y arriva plutôt bien, à un petit bout de coquille près. Celui-ci sembla s’en soucier pas mal plus que moi qui, de mon côté, continuai à le considérer avec un sourire en ne manquant pas de lui préciser:  « Tu n’as pas à t’excuser mon chéri ! Au contraire, tu as très bien fait ! Ça arrive à tout le monde de laisser tomber un bout comme ça… Même à moi ! » En effet, ce n’était pas comme s’il était simple de toujours réussir son coup. Après, peut-être que cela viendrait peut-être un peu brouiller l’idée parfaite qu’il se faisait de ma capacité à casser des oeufs, mais il n’en demeurait pas moins que j’étais humaine, et même si je voulais être son héroïne, dans le sens d’être sa personne pour le protéger, lui venir en aide dès que nécessaire, et l’aimer inconditionnellement, je pouvais aussi faire des erreurs, et je me disais que je l’avais bien prouvé aujourd’hui, autrement qu’en cassant un oeuf. Au sens figuré même, j’avais brisé bien des oeufs, bien des plats aujourd’hui, et je continuais même à marcher sur des oeufs, même si ici et maintenant, dans la préparation des crêpes, cela se faisait moins sentir, ce qui était, très certainement, un poids en moins. Bien décidée à continuer sur cette lancée, je le laissai également verser le lait, ne m’attardant pas un instant aux gouttes laissées à côté, ce que lui, par contre, décida de faire, me poussant alors à lui dire:  « Tu t’en sors très bien mon chéri, je t’assure. » En effet, ce n’était pas de petites erreurs du genre qui devaient le miner de vouloir faire un effort en cuisine. Enfin, jamais je n’allais l’obliger de quelconque façon à cuisiner ou quelque chose du genre, mais je trouvais ça quand même bien qu’il veuille bien s’y habituer quelque peu, comme en ce moment. Je me disais que si jamais il voulait apprendre, pour sûr, j’allais lui venir en aide, et si ce n’était pas le cas, alors ce n’était pas la fin du monde. Mais cuisine ou pas, je ne voulais pas qu’il se stresse avec des erreurs que tout le monde pouvait faire, débutant ou pas. D’ailleurs, comme pour lui prouver que rien ne servait de s’y attarder, je poursuivis dans la recette, décidant de faire également ma part de mon côté pour que le tout soit plus efficace et que nous soyons en mesure de manger sous peu. Ce que je fis, c’est que je pris la farine et je mesurai de mon côté la quantité qu’il fallait pour la recette. Une fois que ce fut fait, j’ajoutai le tout dans le saladier, mais plutôt de continuer aussi normalement que possible, je décidai de plonger mes doigts dans la farine un instant et en envoyer du côté de mon fils, finissant le tout en déposant un peu de la poudre blanche sur son nez, attendant de voir sa réaction avec un petit sourire espiègle.
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MessageSujet: Re: WESLEY&BABY ▬ La vérité blesse, mais le mensonge tue.   WESLEY&BABY ▬ La vérité blesse, mais le mensonge tue. - Page 4 EmptyMar 14 Mar - 14:12


La vérité blesse, mais le mensonge tue.
Baby & Wesley

La coquille d’œuf qui s’était échappée du plat avait finie jusque dans la poubelle de la cuisine, et moi j’avais réussi à sauver ma préparation. Heureusement, maman n’avait pas trouvé ça très grave, et elle m’avait même plutôt félicité pour avoir réussi à casser les œufs. J’étais plutôt fière de ne pas avoir fait de gâchis alimentaire, c’est quelque chose que j’ai toujours détesté. Il y a tellement d’enfants dans le monde qui ont besoin de manger, que je fais toujours mon possible pour finir mon assiette, même quand je ne trouve pas ça bon, même si je mange de tout en général. Ce que je préfère, ça a toujours été le sucré. Je trouve ça doux et bon, surtout les gâteaux et les barres chocolatées. Je pourrais en manger tout le temps, si seulement ce n’était pas aussi mauvais pour la santé et pour les dents surtout. J’avais souris en levant les yeux vers maman. Je l’ai toujours trouvé très bonne cuisinière, alors je ne la voyais pas rater ses cassages de coquilles. Mais il faut bien commencer par apprendre alors peut-être que quand elle était plus jeune, elle était beaucoup moins douée que maintenant. Je riais un peu en l’imaginant en mettre partout. Je me demandais parfois comment était maman à mon âge et si elle aimait les mêmes choses que moi. Je sais qu’elle lisait sûrement beaucoup, sinon elle n’aurait pas voulu devenir professeur. J’ai hâte d’aller au lycée un jour pour l’avoir, en tout cas j’espère que ce sera elle dans ma classe. J’ai toujours voulu savoir comment elle faisait école aux enfants, et si le lycée ressemblait beaucoup à mes cours de primaire. Maman était sans doute gentille avec ses élèves, comme ma maîtresse l’est avec nous. J’ai de la chance. « Ah bon tu faisais tomber les coquilles toi aussi ? Dis, tu me montreras tes photos de toi à mon âge maman ? J’aimerai bien savoir si je te ressemble. » Je souriais un peu, lui faisant du charme avec des yeux un peu mouillants, et pleins d’espoir. J’adore regarder les photos, alors celles de maman, ça devait être encore mieux. Rapidement, je me retournais. Maman mélangeait maintenant le tout. Elle avait sûrement plus de force que moi pour faire tourner la pâte. Je posais mes mains contre le saladier pour le tenir, puisqu’il bougeait un peu quand elle remuait avec la cuillère en bois. « J’aime bien faire de la pâtisserie avec toi. J’aimerai faire un gâteau pour l’anniversaire de la maîtresse, tu serais d’accord ? » L’odeur de la pâte crue et l’idée de pouvoir bientôt manger des crêpes me faisait pousser des ailes et je me sentais presque capable de faire des pâtisseries plus compliquées que des crêpes. D’ailleurs, j’entendais mon ventre qui commençait à réclamer sa nourriture et je riais un peu, en essayant de couvrir le bruit par mes rires. Je serais bien allé prendre un petit caramilk mais j’avais bien peur que maman ne veuille pas, et puis j’aurai du chocolat sur les doigts, j’en aurais mis partout. « Tu sais maman, je suis content que tu fasses tout ça avec moi. Papa m’avait promis d’en faire mais il ne m’a jamais montré. Toi tu es toujours là pour moi. » Je regardais le mouvement de la cuillère. J’avais dit ça en toute sincérité, et je n’étais pas triste en disant ça. Il faut dire que ça faisait un petit moment maintenant que je n’attendais plus rien de mon faux papa, qui de toute façon, n’est plus là. J’allais dire autre chose, quand je sentis le doigt de maman me coller de la farine sur la peau doucement. Je remuais doucement le nez, louchant un peu pour voir la farine qu’elle y avait déposée. « Hé ! » J’avais souris en prenant soin de ne pas me nettoyer le nez. « Ah c’est comme ça ! » Je riais doucement, glissant de la farine sur mon index, allant en étaler un peu en forme de cœur sur sa joue. Même avec de la farine sur elle, ma maman restait la plus belle du monde.

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MessageSujet: Re: WESLEY&BABY ▬ La vérité blesse, mais le mensonge tue.   WESLEY&BABY ▬ La vérité blesse, mais le mensonge tue. - Page 4 EmptyDim 19 Mar - 23:25

Wesley & Baby
La vérité blesse, mais le mensonge tue.

 « Je suis persuadée qu’en faisant le ménage je vais en trouver, et je te les montrerai mon chéri, c’est promis. » Voilà ce que je répondis à la question de mon fils, tentant de paraître la plus naturelle possible, parce qu’en fait, je venais, à mon avis, de lui fournir une réponse toute simple, bien trop simple au vu de tout ce qui s’était passé dans ma tête à ce moment précis. En effet, quand il m’avait demandé de voir à qui il ressemblait, je m’étais rendu compte qu’en fait, je connaissais la réponse, mais pour ne pas envenimer la situation, j’avais décidé de ne rien dire par rapport à celle-ci. Si toutefois, il m’avait demandé s’il ressemblait à son paternel, certainement que je lui aurais dit que oui. Évidemment, il me ressemblait suffisamment pour que les gens ne doutent pas une seconde qu’il était mon fils, mais quand je le regardais, quand il faisait la moue, souriait, ou faisait juste me regarder pour obtenir quelque chose, je ne savais faire autrement que de voir son père en lui. Et chaque fois, je ressentais un pincement au coeur, pincement au coeur que j’avais appris quelque peu à taire avec le temps, mais qui, là, tout de suite, revint me hanter l’espace d’un instant. Bien décidée à ne pas laisser cela gâcher le moment, je fus plutôt ravie que soudainement, il change pour un sujet un peu plus joyeux, me permettant ainsi de m’exclamer avec sincérité:  « C’est très gentil de ta part ça ! Tu sais bien qu’il me fera plaisir de t’aider ! » Mais trop rapidement à mon goût, puisque peu de temps après que nous eûmes continué à préparer le mélange pour les crêpes, son ton se fit un peu plus sérieux. Et bien qu’au fond, ses paroles me touchaient beaucoup, j’eus beaucoup de difficulté, dans les circonstances actuelles, au vu de ce qui s’était passé, de lui fournir une réponse bien élaborée. Ce que je fis plutôt, c’est que je me permis de cesser ce que je faisais pendant un bref instant, le temps de le prendre dans mes bras brièvement, déposer un baiser sur ses cheveux et lui dire doucement:  « Et je serai toujours là pour toi mon bébé… » Cependant, je ne m’attardai pas trop, puisqu’encore quelque peu vulnérable, je refusais de devenir trop émotive et ainsi, gâcher ce moment qui se voulait beaucoup plus heureux. Était-ce pourquoi j’avais décidé soudainement d’adopter un comportement un peu juvénile et embêter mon enfant en lui mettant de la farine sur le nez ? C’était possible, mais au bout du compte, je ne le regrettai pas un instant, puisque cela eut pour effet de l’amuser également, si bien qu’il se permit de me rendre la pareille, sans trop de méchanceté, ce qui m’arracha à mon tour un petit rire. Mais ne voulant pas non plus mettre une vraie pagaille dans la cuisine, parce que je me doutais bien que Wesley avait aussi faim que moi, je me contentai de simplement allez frotter le bout de mon nez contre le sien, puis y déposer un petit bisou, avant de reprendre la préparation des crêpes en sa compagnie. Une fois qu’elles furent cuites, j’en déposai une dans une assiette, juste pour lui, et je lui laissai la préparer comme il le voulait, me moquant bien s’il mettait trop de Nutella dessus ou pas cette fois-ci. Là tout de suite, je me disais que l’essentiel, je sois avec mon fils, que celui-ci soit capable de mettre cet épisode de côté, ne serait-ce que pendant un moment et surtout, qu’il ne soit pas parti. Évidemment, je ne niais pas qu’à un moment ou un autre, il nous faudrait une nouvelle fois aborder la question, mais en mon sens, il était plus sage d’attendre que la tempête soit parfaitement calmée, et qu’importe le moment où le temps serait opportun pour ramener le sujet, une chose était sûre, c’était que je serais là, prête à aider mon fils aussi bien que je le pouvais.


sujet terminé WESLEY&BABY ▬ La vérité blesse, mais le mensonge tue. - Page 4 2157058912
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