le retour du jedi. w/levi

Maintenant, c’est officiel ! Levi en a enfin terminé avec son cure de désintoxications. Et comme je lui avais proposé lors d’une de mes petites visites, celui-ci va venir s’installé chez moi. Levi avait accepté et je dois bien avouée que je suis vraiment heureuse de l’accueillir dans le manoir familiale et bien trop grand pour une seule personne. Avoir un peu de compagnie ne me fera absolument pas le moindre mal puis en plus, il s’agit de la bonne compagnie pour le coup. Enfin bref, après avoir reçu les quelques message de Levi, je viens à terminé le dossier sur l’une des statuettes sur laquelle je bosse depuis quelques jours. Normalement, à partir de la semaine prochaine, je vais faire une intervention à l’université avec une possibilité de partir pour quelques élèves pour une exploration au Pérou. Enfin, rien n’est encore bien sure, je suis entrain d’en discuter avec le doyen de l’université mais aussi avec un professeur en archéologie. Un ami à mon père. Ce n’était pas mon idée mais, la sienne. Une fois que je termine mon dossier, je viens à tout rangé dans le bureau que j’utilise pour bosser un peu. Puis, je finis par descendre pour rejoindre la cuisine et me servir une tasse de thé à la menthe avec un sucre. Je finis par me posé devant la télévision, lance netfix pour regarde un épisode d’Iron Fist. Je ne sais pas vraiment quand vas arriver mon meilleur ami donc, je m’occupe comme je peux. En ce moment je n’ai pas beaucoup de nouvelle de ma meilleure amie, je ne sais même pas ce qu’elle peut bien faire. Je crois qu’il va peut être falloir que j’essaie de la contacter. Enfin, je pense qu’elle sera venir me trouver si elle a besoin de moi ou l’envie de me voir. Je bus mon thé à la menthe et je pose la tasse sur la table base, lorsque j’entends frapper. Levi ? Je regarde ma montre. C’est tout à fait possible. Je viens à me lever pour rejoindre le hall d’entrée. Je viens ouvrir la porte puis un large sourire vient se dessiné sur mes lèvres : « Te voilà ! » Je viens le prendre dans mes bras avant de déposé un baiser sur sa joue. Puis, je viens à me détacher de lui pour le laissé entrer et posé ses affaires. « Comment tu vas ? » Quelle question ! il est enfin libre, il n’est pu en cure. Il ne peut d’aller bien pour le coup.

Cette journée avait été riche en émotions, et elle n’avait pas fini de l’être à mon avis. En effet, aujourd’hui, j’avais finalement obtenu mon congé du centre où j’avais passé six mois pour une cure de désintoxication. Pour la première fois depuis six mois, j’étais un homme libre, dans le sens où personne n’était là pour me surveiller, et que j’allais reprendre une vie normale, dans la mesure du possible, bien évidemment, parce que je me doutais bien qu’il me faudrait une énorme adaptation pour être en mesure d’effectivement vivre normalement. De base, il me faudrait trouver un boulot et un logement, mais aussi apprendre à vivre seul sans me droguer, ce qui représentait fort probablement mon plus gros défi. Pour l’hébergement, heureusement, Freya m’avait permise de venir loger chez elle pendant un moment, le temps que je sois en mesure d’assurer la transition et que je ne me sente pas pressé à trouver un travail qui ne me conviendrait pas et qui était susceptible de me rendre misérable, ce que je ne voulais surtout pas après tous les efforts que je venais de faire pour me sortir de ma torpeur. Il était prévu que je m’y rende dès aujourd’hui, mais avant de le faire, j’avais passé un peu de temps avec Savannah, qui avait décidé de venir me chercher. Ne me voyant clairement pas lui demander d’aller me déposer sans rien faire et rien dire, j’avais passé du temps en sa compagnie, estimant que c’était la moindre des choses pour la remercier, non pas juste d’être passée me prendre, mais aussi pour tout ce qu’elle avait fait pendant ma cure. Pour sûr, si elle n’avait pas été là pour me pousser à le faire, puis m’encourager à m’accrocher quand j’en avais besoin, je ne m’en serais pas sorti, ou du moins, je ne m’en serais pas sorti au bout de six mois. Combien de temps cela aurait pris ? Je n’en avais aucune idée, mais une chose était certaine, c’était que jamais quelconque geste que je pourrais poser à partir de maintenant serait suffisant pour lui faire savoir à quel point je lui étais redevable. Espérant que j’aurais d’autres occasions, je lui avais demandé de me déposer chez Freya à la fin de la journée. La remerciant une dernière fois, je sortis de la voiture, puis je pris mon bagage avant de frapper à la porte du manoir où vivait ma meilleure amie. Cette dernière vint m’ouvrir quelques secondes après, avec un air joyeux si contagieux qu’il me fit sourire, tandis que je la serrais contre moi un bref instant, heureux d’avoir le sentiment de pleinement profiter de sa présence et de sa chaleur. Et mine de rien, cette étreinte, même si je n’étais pas du genre à aimer qu’on me touche, me fit du bien, puisqu’elle me donna un peu de courage pour lui dire:  « Ça va, et toi ? » Peut-être attendait-elle un peu plus d’enthousiasme de ma part, mais la vérité était que je n’étais pas nécessairement prête à lever les bras en l’air et faire la fête. En effet, je me sentais encore quelque peu déstabilisé, laissé à moi-même, voire fragile dans le cas présent. Après tout, je ne savais pas comment la transition allait se passer, je ne savais pas du tout ce qui en était. En fait, j’étais sûr d’une chose, c’était qu’au moins, j’avais un toit sur la tête et je n’étais pas seul, et ça, c’était énorme, d’où le fait que je crus bon de mentionner à Freya, une fois que je fus entré dans la demeure:  « Merci encore de m’héberger, vraiment. », lui servant un sourire un peu plus convaincu tandis que je me permettais de retirer ma veste, gardant mon sac dans ma main dans l’intention de ne pas le laisser traîner et, idéalement, l’emmener dans la chambre qui serait la mienne pour le moment.