AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
-38%
Le deal à ne pas rater :
Ecran PC gaming 23,8″ – ACER KG241Y P3bip à 99,99€
99.99 € 159.99 €
Voir le deal

Partagez
 

 une bouffée d'air[be] (olivia && noah)

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
Aller à la page : 1, 2  Suivant
InvitéInvité
avatar
MY BOOK COVER

une bouffée d'air[be] (olivia && noah) Empty
MessageSujet: une bouffée d'air[be] (olivia && noah)   une bouffée d'air[be] (olivia && noah) EmptyJeu 30 Nov - 3:07

we're only given our lungs to freakin' smoke, right ?


 Olivia avait attendu ce moment toute la journée. Entre les cours plus chiants les uns que les autres et les messages constants de sa mère, les jours sont bien longs et surtout bien prise de tête. Si seulement sa mère pouvait la laisser respirer deux secondes ! Mais non, il faut qu'elle contrôle toujours tout y compris les journées de sa fille. Alors Olivia a pris l'habitude d'inventer des rendez-vous avec des professeurs, des révisions en groupe ou encore des cours déplacés à la dernière minute simplement pour s'accorder du temps à elle. Généralement elle rejoint Noah pour ces moments là et normalement ils iraient dehors, un endroit tranquille mais la pluie et le manque de motivation les a poussé à trouver abri dans une classe déserte de la fac. Vu l'heure, ils devraient être tranquille et Olivia peut enfin mettre son téléphone en silencieux et s'accorder une bouffée d'air bien méritée. 
Une bouffée qu'Olivia retient quelques secondes avant de la relâcher dans un soupir et une toux. Olivia n'est encore qu'une novice et Noah aime bien se foutre d'elle à cause de cela, après tout elle n'a commencé à fumer que depuis son arrivée à l'université alors que ce monsieur est déjà bien plus expérimenté. Sans faute, elle l'entend ricaner depuis là où elle est allongée sur le bureau d'une salle de classe prise au hasard. Depuis sa position, Noah n'est pas dans son champ de vision mais cela ne n'empêche pas Olivia de jeter une babiole qui se trouvait dans poche, sans savoir si son projectile atteint la cible désirée. Ça devait être une gomme, ou un chewing-gum... ou un tampon réalise-t-elle soudainement et l'idée la fait éclater de rire. 

La plus grande peur d'Olivia avant de commencer à fumer avait été d'être l'une de ces déprimées qui dès qu'elles boivent une goutte ou fume une bouffée se retrouve en sanglot, déblatérant leur moindre insécurité ou problème au monde entier. Nope, bien au contraire. Quand elle fume ou boit, la rouquine devient une machine à gloussement. Son sens de l'humour arrive au ras des pâquerettes et tout devient prétexte au plus gros des fous rires. Elle rigole ainsi de sa propre image mentale pendant quelques instants alors que non loin d'elle Noah s'impatiente. Il veut quelque chose mais le cerveau d'Olivia a des difficultés à se rappeler quoi... Ah oui ! Elle se relève difficilement (toujours une grande sportive) et lui passe l'objet du crime afin qu'il puisse lui aussi en profiter. Elle s'étire un peu, ce bureau en bois étant bien moins confortable qu'il n'y paraissait et s'installe plutôt près de Noah.

Le brun a l'air bien fatigué et même si Olivia sait qu'il enchaîne les corrections et les cours, elle ne peut s'empêcher de commenter.
« Et bien mon gars. T'as bien une sale tronche. »

Elle aimerait bien blâmer le joint mais non, ça c'est du pur Olivia. Elle n'a pas, et n'a jamais eu, de filtre entre sa bouche et ses pensées. Certains l'appelle insolente, elle préfère le terme « brutalement honnête ». Les gens font avec ou ils font sans et fort heureusement pour elle, Noah fait parti de la minorité qui se s'outrage pas du comportement de l'étudiante. Bien au contraire, il lui rend la pareille sans gants ni demi-mesures. Leur amitié est vache et sarcastique mais elle fonctionne. Après tout l'une des premières remarques qu'elle lui a adressé lors de leur rencontre était une insulte à laquelle il a répondu par l'une des siennes alors on peut dire qu'ils sont sur la même longueur d'onde.
Noah semble perdu dans ses pensées et Olivia lui donne un coup de coude pour le ramener sur terre.

« Hey octogénaire, j'ai dit qu't'était moche !  »










 


(c) chaotic evil
Revenir en haut Aller en bas
Noah H. DawsonFriendship is easier made than kept
Noah H. Dawson
MY BOOK COVER▹ posts : 222
▹ credits : spf (avatar) ▹ tumblr (gif)
▹ avatar : Dylan O'Brien
▹ pseudo : Mayiie
▹ multinicks : Levi (T. Hoechlin)Daryl (C. Hemsworth)Teddy (R. Reynolds)Micah (N. Jonas)Carson (K. McGrath)Jordan (S. Amell)
▹ age : Twenty-eight y.o. ▹ 30.07.91
▹ activité rp : ElenaElisaSummer


une bouffée d'air[be] (olivia && noah) Empty
MessageSujet: Re: une bouffée d'air[be] (olivia && noah)   une bouffée d'air[be] (olivia && noah) EmptyLun 4 Déc - 2:15


Olivia & Noah

Une bouffée d'air(be)

C'est le moment de planer
Décembre, c’était un des pires mois de l’année à l’université. Cela faisait depuis que j’étais étudiant que je pensais ainsi. Je trouvais que c’était le pire parce que c’était le mois des examens finaux, le mois où le nez de tout le monde coule, où les chances de retrouver du mucus sur une copie d’examen croissent à vitesse exponentielle. Mais là, en tant que correcteur, je réitérais ma pensée, et pire encore, je la confirmais encore plus. Parce que c’était à ce moment que toutes les copies arrivaient, ces copies où il y avait doublement de chances de trouver du mucus dessus, ces copies qui devaient être corrigées à une vitesse presque surhumaine pour que tout soit terminé à la fin du semestre, pour que ces pauvres étudiants stressés sachent ce qui en était de leurs résultats, s’ils pourraient passer un bon Noël où se noyer dans le lait de poule et s’empiffrer de bûche et de dinde farcie pour oublier leurs soucis. Et même si ce n’était pas moi qui attendait ma note, de mon côté, j’attendais mon chèque de paye, et si je voulais ne serait-ce qu’espérer acheter ce camion télécommandé que je comptais offrir à Steve, pour lui faire plaisir et pour embêter Carter avec ce bruit interminable qu’il pouvait provoquer, je me devais de l’avoir avant les soldes de fin d’année. De ce fait, je me plongeais dans le travail, profondément, sentant que petit-à-petit, à côté, j’étais en train de creuser ma tombe. Tel un cadavre, je pâlissais, ma joie de vivre se décomposait lentement, mais sûrement, et un jour, j’allais finir par toucher le fond. Et déterminé à ne pas devenir cette petite étudiante angoissée, j’avais quand même tenté de me ressaisir, ne serait-ce que l’espace d’un heure, en donnant rendez-vous à Olivia dans une classe qui ne servait plus à rien, sauf aux étudiants qui en connaissaient l’existence pour se retrouver et faire des choses plus ou moins légales. Attendant ce moment avec impatience, je m’accrochai à l’espoir d’arriver au bout de ma pile de copies, et quand j’y parvins, je lâchai un soupir ressemblant limite à un grognement que je poussais quand j’arrivais à jouissance au lit. N’attendant pas plus longtemps, je pris mes affaires, et je me rendis dans cette fameuse salle de classe. À l’intérieur, j’y retrouvai mon amie qui, apparemment, avait commencé sans moi. Je ne lui en voulais pas, d’autant plus que là, ça me permit d’assister à un spectacle dont je ne me lassais pas, soit celui où mon amie s’étouffait avec chaque bouffée qu’elle prenait. Ricanant comme à mon habitude, je commentai, encore comme à mon habitude:  « C’est pas difficile pourtant… » Je fus sur le point de lui recommander encore une fois mon truc, mais je ne le fis pas, me disant que si elle ne m’avait pas écoutée les dernières fois, c’était tant pis pour elle. Et au pire, elle n’aurait qu’à regarder comment je faisais, surtout que mon exemple ne tarda pas, compte tenu que je ne me fis pas prier plus longtemps avant de lui demander, voire de lui exiger:  « Bon allez, file-moi ça. » Pas besoin de faire dans la politesse, pas nécessaire d’avoir chacun notre joint, nous étions assez confortables l’un avec l’autre pour partager. La seule chose que nous n’avions pas partagée depuis le temps, c’était un lit, et encore là, c’était dur à croire que ce ne soit pas encore arrivé. Mais passant outre ce détail, j’attrapai le bout de papier dans lequel était roulé la précieuse substance, puis je tirai une latte, me laissant enivrer, détendre par l’effet du narcotique. Je me permis même de fermer les yeux un instant pour me griser un peu plus, mais tristement, ce moment ne fut pas assez long à mon goût, Olivia reprenant la parole trop rapidement pour que je puisse complètement oublier l’environnement. Passant outre le premier coup, je laissai échapper la fumée en entrouvrant mes lèvres, puis je repris une autre latte, que je rejetai de façon un peu plus significative, puisque ce fut à ce moment que mon amie choisit d’insister, de m’obliger à lui parler. Soupirant fortement, je lui rétorquai:  « Octogénaire toi-même, tu tousses comme une vieille cheminée. » L’amitié, n’était-ce pas joli et tout mignon ? Dans notre cas, pas du tout, et c’était parfait comme ça, puisque nous étions ouverts, nous étions nous-même, et nous pouvions parler ouvertement, comme je le prouvai en ajoutant, après quelques instants:  « Tu sais ce qui est encore plus chiant que d’être étudiant en fin de semestre ? » Je ne poursuivis pas ma phrase tout de suite, histoire d’installer un faux suspense, puis au bout de quelques secondes, je dis:  « Être celui qui les corrige. » Tirant une dernière latte sur le joint, je lui tendis par la suite pour lui laisser sa part - d’étouffement - et je terminai en disant:  « Je ne sais plus ça fait combien de temps que je n’ai pas pris la peine de dessiner un peu… Ne serait-ce que pour faire un tracé de ta sale tête. » Quand j’avais du temps libre, je prenais un malin plaisir à dessiner mes amis, pour me pratiquer, pour leur faire plaisir, ou me moquer d’eux, sauf que j’en avais même plus le temps, ce qui rendait le tout encore plus déprimant. Et si Olivia me connaissait un minimum, elle saurait que quand je ne dessinais pas, je ne me sentais pas bien, et du coup, ça devrait lui donner son explication quant au pourquoi j’avais, selon elle, une sale tronche.
Revenir en haut Aller en bas
InvitéInvité
avatar
MY BOOK COVER

une bouffée d'air[be] (olivia && noah) Empty
MessageSujet: Re: une bouffée d'air[be] (olivia && noah)   une bouffée d'air[be] (olivia && noah) EmptyLun 11 Déc - 3:38

we're only given our lungs to freakin' smoke, right ?


 « J'ai les poumons sensibles, c'est pas ma faute ! »

L'excuse sonne faux même aux oreilles d'Olivia mais elle sort d'elle même de ses lèvres, un reflexe, une phrase répétée peut-être un milliard de fois et aussi fausse à chaque fois. Olivia sait qu'elle ne manque pas de lacune : elle est bien incapable de fumer sans tousser ou de boire une simple bière sans que son visage ne vire une jolie couleur écrevisse, tant de trahisons corporelles qui agacent profondément la rouquine. A cause de ces petits signes elle pourrait aussi coller une affiche géante sur son front « Je suis une pucelle qui n'est jamais sortie au lycée ! » et cela aurait le même effet. Mais Noah se fout pas mal de tout cela, il n'a jamais posé de question et ne l'a jamais envoyer paître pour son manque d'expérience, alors si ses petites railleries sont les pires moqueries qu'il soit capable de lui faire, elle les accueille volontiers.
Olivia gémit,  « Clairement tu n'as pas cours de droit avec la vieille bique.... » Oui, bon. Elle est loin d'être la personne la plus compatisante de la planète. Elle se saisit du joint et tire dessus, puis tente de camoufler sa quinte de toux en faisant semblant de chercher quelque chose dans son sac. Cela n'a pas l'effet désiré et quand elle se redresse c'est avec les larmes aux yeux. Noah fait semblant de ne rien ou bien il ne réalise vraiment pas, son visage conservant la mine renfrogné qu'il avait en arrivant. Olivia fronce les sourcils. Normalement, Noah devrait déjà être plus détendu... C'est peut-être plus grave qu'Olivia ne l'avait cru. Quelques instants après il confirme sa suspicion.

« Je ne sais plus ça fait combien de temps que je n'ai pas pris la peine de dessiner un peu... Ne serait-ce que pour faire un tracé de ta sale tête. »

L'insulte passe complètement au dessus d'Olivia bien trop habituée pour y prêter la moindre attention. Mais cela indique tout de même à la rousse que Noah n'est vraiment pas bien. Après tout les deux sont fait dans le même moule, les insultes, le sarcasme, ce ne sont que des remparts, des protections qu'ils mettent en place. Cependant Noah est d'une nature bien plus mélancolique qu'Olivia et ce n'est pas rare de le voir perdu dans ses idées noires alors l'entendre admettre qu'il n'a pas dessiné depuis un moment attriste Olivia. Elle qui n'est pas capable de gribouille ne serait-ce qu'une maisonnette a toujours été fascinée par le talent de son ami. Elle adore le regarder dessiner, le voir exprimer sa passion. Elle aimerait ressentir ce type de passion ou de motivation pour quoi ce soit mais à part traînasser son derrière devant la télévision, Olivia n'a jamais réellement eu de passion. C'est donc avec tout le sérieux du monde qu'Olivia accueille cette déclaration. Enfin, c'est Olivia hein ce n'est pas parce qu'elle prend quelque chose au sérieux qu'elle va forcément le montrer.

Olivia traverse la pièce et s'allonge ostensiblement au travers du bureau du prof, Noah la suit du regard même si, bien trop blasé par ces manigances, il daigne même pas prendre un air intrigué. Déjà gloussante de sa propre blague, Olivia s'exclame da manière saccadée  :

« Jack... Je veux que tu... me dessines comme ces filles en France !! »

Elle finit la phrase en hoquetant tant elle rigole. L'université entière doit être en train d'entendre son rire de hyène alors elle tente de se calmer un peu, il ne manquerait plus qu'ils se fassent choper. Par contre, elle a réussi à décrocher un sourire des lèvres de Noah et n'était-ce pas là son but ? Elle descend avec perte et fracas de son perchoir et s'installe essoufflée à côté de Noah. Elle lui donne un léger coup d'épaule et tente de le rassurer.

« « Si tu as besoin de parler de quoi que ce soit tu sais que je suis là... et puis si tu veux sortir tes crayons tu sais que j'adore te regarder dessiner, sans déconner.  »
Olivia n'est pas naturellement mielleuse, elle préfère blaguer et ignorer les problèmes mais elle sait aussi que ce n'est pas le cas de tout le monde alors s'il le faut elle sera l'oreille attentive et si il refuse, elle pourra toujours revenir à ses clowneries.

 


(c) chaotic evil


Dernière édition par Olivia Ashford le Dim 7 Jan - 22:28, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Noah H. DawsonFriendship is easier made than kept
Noah H. Dawson
MY BOOK COVER▹ posts : 222
▹ credits : spf (avatar) ▹ tumblr (gif)
▹ avatar : Dylan O'Brien
▹ pseudo : Mayiie
▹ multinicks : Levi (T. Hoechlin)Daryl (C. Hemsworth)Teddy (R. Reynolds)Micah (N. Jonas)Carson (K. McGrath)Jordan (S. Amell)
▹ age : Twenty-eight y.o. ▹ 30.07.91
▹ activité rp : ElenaElisaSummer


une bouffée d'air[be] (olivia && noah) Empty
MessageSujet: Re: une bouffée d'air[be] (olivia && noah)   une bouffée d'air[be] (olivia && noah) EmptyLun 18 Déc - 1:40


Olivia & Noah

Une bouffée d'air(be)

C'est le moment de planer
Malgré mon attitude désinvolte et indifférente, Olivia semblait comprendre que ce n’était là qu’une carapace que je me forgeais pour ne pas paraître faible et vulnérable. Mais cette carapace, elle devenait invisible aux yeux de mon amie, à qui je m’étais confié trop souvent par le passé pour qu’elle tombe dans le panneau et croie que tout allait bien. Et puis, il fallait avouer qu’elle me connaissait bien aussi, et elle devait sûrement savoir que lorsqu’on me privait de dessiner d’une façon ou d’une autre, je me sentais totalement brimé, hors de contrôle de moi, et cela m’énervait au plus au point. Est-ce que j’étais gêné qu’elle sache tout ça de moi ? Vraiment pas, surtout que bien souvent, elle tenait les bons mots pour me réconforter, me remonter le moral. Cette fois-ci ne faillit pas aux habitudes; elle parvint à m’arracher un sourire amusé, de même qu’une raillerie liée à la référence cinématographie qu’elle venait de faire, soit:  « T’attends quoi pour te mettre à poil alors ? » J’haussai un sourcil comme si j’attendais vraiment qu’elle le fasse, même si évidemment, je plaisantais. Enfin, je ne me complexerais jamais de dessiner une personne nue, mais quand même, je n’allas pas l’imposer à mon amie ici et maintenant. Après avoir gardé mon sérieux pendant un temps donc, je souris doucement, en harmonie avec la suite de ses propos qui, je n’allais pas le cacher, se voulaient quand même mignons. Mais bien rapidement, ce sourire quitta mon visage pour adopter un air plus sérieux, un air quelque peu fatigué à nouveau, accompagné d’un soupir, conclu par mes propos, à savoir:  « En fait je crois pas que j’ai besoin d’en parler… Déblatérer sur comment certaines copies m’exaspèrent, que je déteste avoir de l’encre rouge sur les doigts, aussi sadique cela puisse paraître, ça ne m’aidera pas… J’ai juste… Envie de faire autre chose… » Et dessiner en faisait partie, même si j’étais bien conscient que cet intermède, bien que potentiellement divertissant, viendrait que reporter le problème, et non pas le régler complètement. Mais refusant de me miner encore plus et potentiellement gâcher cette rencontre secrète, je finis par craquer, puis j’attrapai mon sac d’un geste nonchalant, y prenant la tablette à dessins que je transportais absolument partout, sans exception, même si ce n’était pas petit, même si parfois c’était lourd. C’était plus fort que moi; quand je ne l’avais pas, j’étais particulièrement nerveux. Et là, je devais avouer que je n’étais pas déçu de l’avoir avec moi, me donnant l’occasion de la sortir, me caler un peu plus contre le mur, la poser sur mes genoux, et relever le regard en direction de mon amie pour lui demander, en haussant le sourcil:  « Tu crois que tu es capable de ne pas bouger ? »  En ce moment, au vu de toutes les galipettes qu’elle se permettait, cela semblait chose complexe pour elle, mais si elle voulait que je la dessine, il faudrait bien qu’elle cesse de grouiller ainsi, même si je n’étais pas à prendre des heures pour faire le portrait de quelqu’un, ne tentant pas de jouer dans le réaliste, mais dans le vrai dessin, la caricature, la bande dessinée, ma spécialité.
Revenir en haut Aller en bas
InvitéInvité
avatar
MY BOOK COVER

une bouffée d'air[be] (olivia && noah) Empty
MessageSujet: Re: une bouffée d'air[be] (olivia && noah)   une bouffée d'air[be] (olivia && noah) EmptyDim 7 Jan - 23:47

we're only given our lungs to freakin' smoke, right ?



 « T’attends quoi pour te mettre à poil alors ? » 


Olivia s'étouffe avec de l'air, comme à son habitude en pure incarnation de la grâce et de l'élégance. Noah et elle n'ont jamais sauté le pas, non pas que cela la dérangerait car après tout le jeune homme est loin d'être désagréable à regarder, mais leur relation a toujours été platonique et ce depuis le départ.


« Est-ce un challenge Dawson ? » Répond Olivia, la voix comiquement suave, toujours prête à commettre une erreur ou une connerie. Cependant elle sait que Noah n'est pas sérieux et effectivement il sourit lui indiquant la plaisanterie. Les deux pourront flirter autant qu'ils le veulent, Olivia sait intimement qu'il ne se passera rien entre eux (ou du moins pas sans une quantité importante d'alcool ou autres drogues, et sincèrement même si le joint d'aujourd'hui est bon, il est loin d'être suffisant). En effet, les deux ont fait l'erreur d'entamer quelque chose de bien plus intime qu'une relation physique : ils se sont confiés l'un à l'autre. Olivia sait quand Noah se sent mal sans qu'il est besoin d’émettre un son et inversement. Pour eux qui sont plus des experts des relations kleenex c'est inhabituel. Olivia frémit à l'idée de coucher avec Noah, cela rendrait les choses... sérieuses. Et elle fuit le mot avec toute l'énergie possible. Et puis cela tacherait ce qu'ils ont et qu'elle apprécie plus que tout (surtout depuis que Trystan est aussi distant.) 


Noah redevient sérieux et Olivia a un peu de mal à suivre le changement d'ambiance (elle meurt d'envie d'un milk-shake à la fraise...) mais elle sait que son ami à besoin d'elle alors elle tente de se concentrer sur l'instant. Qu'il ne veuille pas parler ne l'étonne pas plus que cela, ce n'est pas vraiment son genre. C'est la rouquine qui très souvent le noie de bavardages futiles. Alors qu'il va chercher quelque chose dans son sac, Olivia est de retour dans les nuages, se questionnant très sérieusement sur son désir de nourriture. Le brun l'arrache à ses problèmes existentiels,


« Tu crois que tu es capable de ne pas bouger ? »  Touché.


« Tu ne me fais pas confiance ? » Un simple regard de Noah répond à sa question. Olivia sourit, penaude, elle fait semblant de fermer sa bouche avec une clé imaginaire puis de la jeter au loin et s'assoit gentiment en face de son ami. Les secondes défilent... Bon, il n'est pas Van Gogh non plus alors elle se permet quelques mouvements, checker son téléphone d'une part, prendre une taffe de l'autre. Cette immobilité imposée n'est pas si désagréable et la rousse ne se prive pas d'observer l'artiste dans son élément. Il est si calme, concentré et Olivia n'oserait le penser, presque détendu. Mais la patience de la rousse est plus courte que la moyenne alors lorsqu'elle reprend la parole ce n'est surprenant pour personne.


« Hey No, action ou vérité ? Ah oui c'est vrai, tu ne peux pas bouger. Vérité alors. Quelqu'un t'a tapé dans l’œil dernièrement ? »
 


 


(c) chaotic evil
Revenir en haut Aller en bas
Noah H. DawsonFriendship is easier made than kept
Noah H. Dawson
MY BOOK COVER▹ posts : 222
▹ credits : spf (avatar) ▹ tumblr (gif)
▹ avatar : Dylan O'Brien
▹ pseudo : Mayiie
▹ multinicks : Levi (T. Hoechlin)Daryl (C. Hemsworth)Teddy (R. Reynolds)Micah (N. Jonas)Carson (K. McGrath)Jordan (S. Amell)
▹ age : Twenty-eight y.o. ▹ 30.07.91
▹ activité rp : ElenaElisaSummer


une bouffée d'air[be] (olivia && noah) Empty
MessageSujet: Re: une bouffée d'air[be] (olivia && noah)   une bouffée d'air[be] (olivia && noah) EmptyMar 16 Jan - 1:11


Olivia & Noah

Une bouffée d'air(be)

C'est le moment de planer
Était-ce un défi que j’étais en train de lui lancer ? Peut-être que oui, peut-être que non. À elle de voir comment elle allait interpréter le haussement de sourcils que je lui offris. En vérité, celui-ci était on ne peut sarcastique, joueur, comme si je lui disais que oui, je la mettais au défi, mais que je ne la forcerais pas à le faire. Jamais je ne pourrais faire une chose pareille, qu’importe si j’avais un pervers qui sommeillait en moi la majorité du temps. En fait, limite je craignais qu’elle prenne vraiment ça pour un défi et s’y plie, puisqu’elle était mon amie, parce que je ne voulais pas entacher notre relation pour une référence stupide de film à l’eau de rose. Ou bien peut-être ça ne me gênerait pas, puisqu’il n’y avait pas de complexes entre nous, puisqu’on se disait tout ? C’était possible, mais je ne cherchai pas à répondre me contentant de simplement prendre mon carnet pour embrasser l’idée qu’elle avait proposée et ainsi, tenter de me détendre un peu, autrement et plus sainement que par un joint humidifié de la salive de la rouquine. Après, encore fallait-il que si elle voulait me servir de modèle, elle ne remue pas trop, ce qu’elle s’estima capable de faire. Pas trop convaincu pour autant, je lui répondis:  « J’sais pas, on dirait que t’as bouffé un lapin… » Enfin, un lapin capable de se contrôler, puisqu’au bout d’un moment, elle vint à cesser de gigoter, me permettant finalement de commencer mon dessin duquel j’avais déjà une image en tête, à croire qu’il fallait peu de temps pour que l’inspiration revienne. Évidemment, j’allais user de la fumée qui faisait tant tousser mon amie, mais plutôt que d’y aller pour une image qui allait la représenter un peu comme une vieille cheminée, je décidai d’y aller pour quelque chose de plus agréable à l’oeil, limite… gentil pour une caricature. Ça ne me ressemblait pas, mais il fallait croire que malgré les moqueries, j’avais un côté un peu plus sensible et faible. Commençant à dessiner donc, je ne lui en voulus pas de regarder son téléphone, ni de parler. Plus encore, elle vint à m’arracher un rire, s’approchant du ricanement, à quoi je répondis:  « Je viens de te dire que je suis presqu’en concubinage avec mon bureau et tu crois que je peux m’envoyer en l’air ? T’es mignonne… » En gros, je venais de répondre par la négative à la question, venant me faire mal au passage en me rendant compte à quel point je n’avais pas de vie sociale actuellement. Déterminé à ne pas me laisser décourager par ça, je repris la parole et je dis:  « Et comme toi non plus, tu ne peux pas bouger, vérité. Comment ça va avec Trystan ? » Bon d’accord, j’aurais pu lui poser la même question hors du cadre de ce jeu, mais j’aimais bien jouer le jeu quand il m’était donné l’occasion de le faire. Du coup, je ne voyais pas ce qu’il y avait de mal à ce que je lui demande comme ça, attendant sa réponse tout en continuant de faire danser mon crayon sur la feuille qui, lentement mais sûrement, commençait à se noircir.
Revenir en haut Aller en bas
InvitéInvité
avatar
MY BOOK COVER

une bouffée d'air[be] (olivia && noah) Empty
MessageSujet: Re: une bouffée d'air[be] (olivia && noah)   une bouffée d'air[be] (olivia && noah) EmptyMer 17 Jan - 0:53

we're only given our lungs to freakin' smoke, right ?



 Olivia soupire devant la réponse de Noah, mais pour tout dire à quoi est-ce qu'elle s'attendait réellement ? Elle se penche pour lui donner une légère tape.  « J'ai pas dit envoyé en l'air, gros perv', j'ai dit tapé dans l'oeil.  » Enfin, pour Noah que l'un et l'autre aille ensemble comme une évidence ne serait pas vraiment une surprise pour la jeune fille. Il est très... efficace. Cependant un autre mot attire bien plus son attention.

« Ooh tu me trouves mignonne alors ? Pas étonnant. Personne de résiste à mon charme et tu ne fais pas exception... »

Un jeté de cheveux roux mélodramatique ponctue sa réflexion. Si personne ne lui résiste à Olivia c'est surtout parce qu'elle ne leur donne pas vraiment le choix. Elle est très réceptive à l'opinion que les gens ont sur elle et lorsque cette dernière ne correspond pas à ce qu'elle veut, elle met toute son énergie pour les faire changer d'avis. Certain dirait qu'elle est fausse, elle préfère le terme « stylisée. » Et si la rousse se préfère comme cela que telle qu'elle était avant (geeky, timide et ignorée) et bien cela ne regarde qu'elle. Avec le temps, elle est devenue une actrice digne d'Angelina Jolie et elle ne laisse qu'une poignée de ses amis entrapercevoir ses insécurités. Son oncle notamment qui la connaît sur le bout des ongles ou bien son meilleur ami, qui est le seul qui a pu voir cette personnalité se construire, brique par brique et rumeur après rumeur. Un meilleur ami qui laisse à désirer dernièrement. Noah pourrait bien être l'un d'entre eux, même s'ils ne se connaissent pas depuis très longtemps, elle trouve qu'elle est capable de se confier à lui avec facilité. Elle a l'impression d'être avec Trystan des fois, les deux garçons étant semblable à bien des niveaux. Olivia est ramenée sur terre par Noah.

« Et comme toi non plus, tu ne peux pas bouger, vérité. Comment ça va avec Trystan ? » 

Tiens, quand on parle du loup. Bien que Trystan n'a rien du loup, au contraire il est plus du genre agneau. Innocent, inoffensif et un peu ennuyeux sur les bords mais Olivia l'aime tel quel. C'est un gentil garçon et elle trouve cela rassurant. Un élément que lui et Noah n'ont définitivement pas en commun, car l'homme en face d'elle n'a de un, rien d'un garçon et de deux, il n'est clairement pas dans le camp des gentils.

« Non seulement ta vie amoureuse est ennuyeuse, sérieux même pas un seul potin à me mettre sous la dent, mais en plus tes questions sont nulles. Bien sûr que ça va avec Trystan, ça va toujours bien avec Trystan c'est pour ça que c'est mon meilleur ami. » Elle hésite une seconde, puis après un rapide coup d’œil à son téléphone qui affiche toujours 0 messages, décide de partager sa frustration. « M'enfin si j'avais des nouvelles de lui ça irait p'tête mieux tu me diras. Vous êtres vraiment chiants, vous les mecs. » Elle ne laisse pas vraiment le temps à Noah de défendre le genre masculin avant de reprendre. « J'suis sûre que c'est un truc de mec ça, laisser sa meilleure amie en plan pendant une semaine, il doit tenter de séduire une fille ou un gars. » C'est la seule explication qu'elle a trouvée, ou du moins, la seule qu'elle veut bien admettre.

Elle soupire, un peu surprise par l'élan d'émotions qu'évoquer le silence radio de Trystan a invité dans la conversation et change de sujet avec tact. Beaucoup de tact.

« Action. Retire ton tee-shirt, il me gâche la vue. »

Qu'il accepte ou pas en tout cas, elle espère bien le mettre dans l'embarras, cela lui changera les idées et à elle aussi.  
 


 


(c) chaotic evil
Revenir en haut Aller en bas
Noah H. DawsonFriendship is easier made than kept
Noah H. Dawson
MY BOOK COVER▹ posts : 222
▹ credits : spf (avatar) ▹ tumblr (gif)
▹ avatar : Dylan O'Brien
▹ pseudo : Mayiie
▹ multinicks : Levi (T. Hoechlin)Daryl (C. Hemsworth)Teddy (R. Reynolds)Micah (N. Jonas)Carson (K. McGrath)Jordan (S. Amell)
▹ age : Twenty-eight y.o. ▹ 30.07.91
▹ activité rp : ElenaElisaSummer


une bouffée d'air[be] (olivia && noah) Empty
MessageSujet: Re: une bouffée d'air[be] (olivia && noah)   une bouffée d'air[be] (olivia && noah) EmptyLun 22 Jan - 1:21


Olivia & Noah

Une bouffée d'air(be)

C'est le moment de planer
Toute personne à l’esprit un peu moins mal tournée que moi savait très bien que taper dans l’oeil et s’envoyer en l’air ne venait pas nécessairement ensemble. J’en étais conscient aussi, mais bien malgré moi, j’associais l’un et l’autre. Une fille me tapait dans l’oeil, je faisais tout en mon pouvoir pour m’envoyer en l’air avec elle. Dans ma tête, ce n’était pas plus compliqué que ça. Évidemment, ce n’était pas infaillible, et ça ne s’appliquait pas à toutes les filles que je croisais ou fréquentais. Le premier exemple que je pouvais donner de ça, c’était Olivia. Elle n’était pas moche, qu’importe ce que je pouvais lui dire, mais il restait quand même que je ne me voyais pas sauter le pas, la sauter elle et ce, malgré les allusions, malgré les fausses avances, comme celle que je lui fis quand je lui dis:  « La plus mignonne… » tout en lui soufflant un baiser avec mon légendaire air pervers. La différence avec les autres, c’était que ça n’alla pas plus loin. Restant à ma place, ne tentant pas d’autre avance, je me contentai de lui poser une question à mon tour, une question banale aux premiers abords, une question que je ne regrettais pas, mais une question qui, je le savais, pourrait faire réagir mon amie. Parler de Trystan, ce n’était jamais simple en fait, qu’importe ce qu’elle voulait laisser paraître. Olivia, elle voulait toujours garder une tête forte, même si parfois, elle n’y parvenait pas, encore moins avec moi. Et ça, elle me le prouva encore une fois quand elle vint à dire que ma question était nulle - ce que j’assumais parfaitement, donc ne m’en complexant pas - quand elle vint à me dire que tout allait bien, pour finalement me faire comprendre que pas tout à fait, que quelque chose la frustrait. Naturellement, cela ne me faisait pas plaisir de la voir froissée de la sorte, d’où le fait que je tentai de nouveau de détendre l’atmosphère, lui répondant comme si de rien n’était:  « Il se fait désirer, c’est pour ça. » Évidemment, je plaisantais plus qu’autre chose, même si je ne pouvais nier que de temps à autre, au vu des circonstances, il m’arrivait de faire languir quelqu’un quand l’envie me prenait. Mais là n’étant pas la question, je la laissai jouer de nouveau, rigolant à sa demande. Pensait-elle vraiment me gêner par celle-ci ? Comme si elle venait de me demander de lui passer le sel, je déposai mon carnet et mon fusain à côté, retirai mon t-shirt comme elle me le demanda, m’amusant même à le lui lancer, gentiment, plutôt que de le laisser trainer par terre. Ensuite, je repris mon dessin comme si de rien n’était, posant mon regard sur la feuille qui continuait encore et toujours de se noircir. Et toujours en me concentrant dessus, je demandai:  « Vérité. Tu mourais d’envie de me voir torse nu. » Arquant un sourcil, je me permis un petit regard en sa direction, puis reprenant mon dessin, je dis:  « Sors un peu plus les seins, aie l’air d’une femme s’il te plait. » Évidemment, je faisais exprès, mais je me disais qu’au vu de sa demande précédente, c’était quand même chose légitime que je lui demandais. Je ne lui avais même pas demandé de retirer un morceau de vêtement, alors elle ne pouvait certainement pas s’en offusquer.
Revenir en haut Aller en bas
InvitéInvité
avatar
MY BOOK COVER

une bouffée d'air[be] (olivia && noah) Empty
MessageSujet: Re: une bouffée d'air[be] (olivia && noah)   une bouffée d'air[be] (olivia && noah) EmptyMer 31 Jan - 6:06

we're only given our lungs to freakin' smoke, right ?



 Olivia est plus détendue qu'elle ne l'a été de la semaine. Il faut croire qu'elle avait inconsciemment accumulé de la tension au fil et à mesure des jours mais la présence de Noah (et de son joint soyons honnête) transforme toutes ces préoccupations en de distants souvenirs. Assise là, rigolant et papotant, rien ne semble exister en dehors de cette pièce. Noah renchérit à chacune de ses piques et de ses petits flirtes poussant le vice toujours un peu plus loin, tâtant la limite sans jamais la franchir. S'il a remarqué que le sujet de Trystan l'a légèrement mise mal à l'aise il n'en laisse rien paraître.

« Il se fait désirer, c’est pour ça. » 

Olivia souffle de surprise, Trystan ? Se faire désirer et puis quoi encore ! Et puis surtout, se faire désirer par qui ? Certainement pas Olivia. Se dit-elle avec force. Tellement absorbée par son déni elle ne se rend même pas compte que Noah joue avec elle et plaisante plus qu'autre chose. Cependant, elle tient à mettre au point sa situation avec Trystan ce qu'elle fait remarquer de ce pas à son compagnon, niant le tout en bloque :

« De 1., c'est tellement pas le genre du garçon, de 2., désiré par qui ? Trystan a zéro game et en plus sur qui ce genre d'attitude marcherait. »

Pas sur elle en tout cas. Elle change de sujet de manière efficace et sans surprise Noah rentre dans son jeu. A peine la question posée que, sans marquer de pose le brun enlève le gênant morceau de tissu qui cachait son torse à la vue d'Olivia. C'est qu'elle apprécie le plus chez lui, pas de prise de tête, pas besoin de soucier des conséquences. Et oui, même si cela semble aller à contresens avec l'image qu'elle projette, elle se soucie de ces dernières de temps en temps. Certes, moins qu'une jeune fille lambda mais quand même. Parfois. En tout cas Noah n'est clairement pas dégeu à regarder.

« C'est une évidence. Bien que je remarque un certain laisser aller au niveau du bas ventre... » Mensonge, gros mensonge, Noah n'a rien à se reprocher et Olivia matte peut-être un peu plus que ce qu'il serait politiquement correct. Comme taquinerie, celle-ci est vraiment basse mais Olivia n'a plus vraiment d'originalité en stock. Mentalement elle prédit déjà la défense du jeune homme : trop de copies, pas de temps... Enfin, elle peut parler, si sa mère n'était pas là pour s'occuper des placards Olivia se nourrirait principalement de junk food. Lorsque le jeune homme l'accuse de mourir d'envie de le voir partiellement dénudé elle ne peut retenir un sourire mesquin. Eh, même si on a pas envie de commander cela n'empêche pas de regarder le menu. Elle s'empresse d'exprimer cette remarque ringarde avec Noah pour partager un fou rire.

« Sors un peu plus les seins, aie l’air d’une femme s’il te plait. »

Olivia laisse l'insulte lui glisser dessus (pour une fois !) mais elle sent le rouge lui monter légèrement aux joues. Elle adore sa tignasse mais elle aurait vraiment pu faire sans la peau de rouquine qui va avec. La moindre émotion est mise à jour par son traître de visage mais aussi son niveau d’alcoolémie ce qui devient tout de suite gênant en soirée. Pour camoufler cela, elle déboutonne sa chemise. Elle prend son temps car elle sait que sa marchandise n'est pas dégeu et quand elle a fini, elle hausse un sourcils interrogatif. Ah, elle aimerait bien le voir trouver quelque chose à redire maintenant. Elle ne l'enlève pas complètement car après tout, elle est classe.

« Action. Enfin, si tu n'es pas trop distrait. File moi ton portable, je veux fouiner dans tes derniers sextos. »  

 


(c) chaotic evil
Revenir en haut Aller en bas
Noah H. DawsonFriendship is easier made than kept
Noah H. Dawson
MY BOOK COVER▹ posts : 222
▹ credits : spf (avatar) ▹ tumblr (gif)
▹ avatar : Dylan O'Brien
▹ pseudo : Mayiie
▹ multinicks : Levi (T. Hoechlin)Daryl (C. Hemsworth)Teddy (R. Reynolds)Micah (N. Jonas)Carson (K. McGrath)Jordan (S. Amell)
▹ age : Twenty-eight y.o. ▹ 30.07.91
▹ activité rp : ElenaElisaSummer


une bouffée d'air[be] (olivia && noah) Empty
MessageSujet: Re: une bouffée d'air[be] (olivia && noah)   une bouffée d'air[be] (olivia && noah) EmptyLun 5 Fév - 3:28


Olivia & Noah

Une bouffée d'air(be)

C'est le moment de planer
Olivia se rendait-elle compte que le fait qu’elle soit si sur la défensive rendait ses propos tout sauf crédibles en cet instant précis ? Réalisait-elle qu’en se montrant limite insultée, son indifférence ne faisait pas de sens, signe de mensonge, signe comme quoi elle tentait de se protéger, de se convaincre qu’elle n’était pas affectée alors que c’était le cas ? Ou bien était-ce le fait qu’elle avait fumé qui la rendait plus sensible, qui faisait craquer doucement sa coquille, cette carapace qui la rendait si forte au quotidien ? Je ne saurais le dire, mais c’était l’impression qu’elle me donnait, à tenter de nier ce qu’elle ressentait sans y parvenir, puisque son corps, ses mimiques parlaient pour elle, m’offrant un tableau parfait pour la narguer davantage, lui dire que ce que son ami était en train de faire, c’était la faire désirer, elle, la faire attendre, elle. Mais ne souhaitant pas mourir, battu à mort dans cette salle de classe par ma proche ami, je me ravisai, me contentant de calmer ses ardeurs - ou les éveiller autrement - en acquiesçant à son banal défi qu’était de retirer mon t-shirt, continuant dans cette voie, me prenant un commentaire qui me fit rouler les yeux, sans que je me sente embêté de quelconque façon. Premièrement, je savais que ce n’était pas vrai. Deuxièmement, tant et aussi longtemps que j’étais capable de voir mes pieds, ça ne me complexait pas et finalement, si c’était vrai que je m’étais allé, dès que le semestre serait terminé, j’allais me rattraper… À ma façon. Certainement pas partant pour faire des redressements assis ou tout exercice que bien trop de gens trouvaient intéressant, que je trouvais complètement bidons, je saisis l’occasion au passage d’encourager mon amie à se servir de son corps un peu. Elle le fit, non sans être gênée au passage. Comment je le sus ? Par son teint qui avait soudainement rougi. Est-ce que je me sentais coupable d’avoir insisté de la sorte ? Pas une seule seconde. Ce n’était pas comme si je l’avais forcée, comme si je l’avais manipulée pour qu’elle le fasse. Bon d’accord, peut-être que si elle avait été réticente, je l’aurais traitée de chochotte au passage, mais c’était comme ça que j’étais, ce n’était pas harcelant ou quelque chose du genre, pas entre nous en tout cas. Après, est-ce que cela voulait dire que je gardais un comportement platonique et chaste ? Non plus. Pervers de nature, pour sûr que j’allais profiter de la vue, même si c’était mal, même si c’était bizarre. Pire encore, je ne me cachai même pas, ne tentant même pas de réprimer mon geste quand je vins à passer doucement ma langue sur ma lèvre inférieur, comme un félin venant de trouver sa proie de la journée, prêt à lui sauter dessus. Contrairement à ce félin, je n’allais pas sauter sur elle, seulement profiter de la vue, l’immortaliser sur la feuille de papier. J’étais persuadé qu’Olivia en serait consciente, et franchement, je ne voyais pas ce qu’elle aurait à me reprocher, elle non plus, n’étant pas bien chaste de son côté, au vu de la demande qu’elle vint à me faire. Aimant bien le donnant-donnant, et parce que je le lui devais bien, je sortis mon téléphone de ma poche, lui lançant doucement de sorte à ce qu’elle l’attrape, sans rien dire de plus que :  « Essaie de ne pas trop te chauffer hein. », n’ayant pas besoin de lui donner mon code, puisqu’elle l’avait déjà, ni de lui dire ce qu’elle ne pouvait pas aller lire, parce que je n’avais rien à cacher. De toute façon, ce n’était pas avec ce portable que je m’occupais de mes petits services plus ou moins professionnels, gardant celui-ci pour des échanges personnels, à caractère peu catholique, je devais l’avouer. Après, qu’allait-elle en penser ? Je ne saurais le dire, même si en toute vérité, j’étais curieux de le savoir, bien que je ne laissai rien paraître, guettant sa réaction du coin de l’oeil en prétextant devoir la considérer pour mon dessin, même si c’était vrai, puisqu’entre-temps, j’avais à peine cessé de crayonner, m’attardant désormais à son buste sur le canevas.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
MY BOOK COVER

une bouffée d'air[be] (olivia && noah) Empty
MessageSujet: Re: une bouffée d'air[be] (olivia && noah)   une bouffée d'air[be] (olivia && noah) Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
une bouffée d'air[be] (olivia && noah)
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 2Aller à la page : 1, 2  Suivant
 Sujets similaires
-
» life is tough but so are you (olivia & eric)
» sloane & olivia ▪️ petite discussion entre amies
» [& Noah] Something in the way you look
» you break me like porcelain (OLIVIA)
» orgueil et préjugés | Olivia

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
READ MY MIND :: La cour d'école, tant de plaisir :: Les rp's archivés-
Sauter vers: