J’étais de repos aujourd’hui je n’avais pas grand-chose à faire, je n’avais pas vraiment envie de faire grand-chose à faire, en même temps c’était toujours compliqué mais forcément c’était vraiment… Difficile pour moi de ne rien faire, mais aujourd’hui j’avais envie de rester chez moi tranquillement. Pourquoi pas faire une petite baignade dans ma piscine ? Je n’en savais rien… Plissant doucement les yeux je ne savais pas vraiment et tout ce que je voulais c’était une journée simple et sans prise de tête. Demain j’avais un emploi du temps plus que charger, je n’allais que faire que courir a peut prêt partout mais ça me plaisait pas plus mal.
Ma nouvelle cuisinière était assez douce mais forcément pour moi c’était vraiment une perle, une grande perle parce que j’adorais celle-ci était vraiment une grosse perle. Elle faisait absolument tous mes caprices, et j’aimais ça réellement parce que pour moi qui était une fille qui était une fille assez capricieuse. Il fallait mieux qu’on fasse tous mes caprices, mais je n’étais pas si méchante que ça au final. Je pris donc la décision de faire sortir rapidement pour faire un jogging. Il fallait que j’entretienne mon corps de mannequin et la chirurgie pour moi ce n’était pas possible de toute manière. Même si en y réfléchissant prendre une douche ou bien une baignade et après avoir couru forcément pour moi ce n’était pas l’idéale mais je m’en fichais bien de toute manière. Une bonne trentaine de minutes après je rentrais chez moi, mais je fus surprise quand je vis mon ami Levi devant ma porte. Je fronçais les sourcils sans réellement comprendre ce qui se passait, du moins j’étais rassuré quand je voyais le jeune homme devant ma porte, je ne n’avais qu’une seule envie c’était de lui sauter au cou. Il était enfin sorti, même si je ne comprenais pas pourquoi celui-ci était présent. « Levi ? Qu’est-ce que tu fais devant chez moi ? Tu es sorti ? » Dis-je en regardant le jeune homme, j’allais donc vers lui pour faire un petit câlin à celui-ci contente de le voir ça faisait longtemps que je ne l’avais pas vu alors forcément j’étais heureuse de le voir, mais j’attendais que celui-ci me dise ce qu’il faisait là.
Si j’avais accepté d’emménager chez Freya une fois que je serais sorti du centre de désintoxication, c’est que j’avais confiance qu’elle ne serait pas du genre à me demander de partir alors que je n’étais pas prêt, d’autant plus que je n’avais pas l’intention de devenir un parasite, même si je ne voulais pas me presser non plus à avoir un boulot horrible comme j’avais précédemment et ainsi, repartir dans un cercle vicieux que je voulais à tout prix éviter. Et pourtant, je m’étais trompé. À peine un mois après que je sois sorti du centre, elle avait décidé de partir en voyage, laissant son manoir derrière elle. J’aurais pu y rester seul, mais me sentant incapable de m’occuper et surtout de rester dans une telle demeure par moi-même, j’avais pris la décision d’aller ailleurs, sans savoir où je pourrais aller. Malgré tout, j’avais fait ma valise, puis j’avais quitté les lieux juste avant qu’elle ne quitte pour l’aéroport. Heureusement, j’avais eu un léger sursis pour penser à quel endroit je pourrais me rendre, et même si je n’avais pas eu le temps de prévenir qui que ce soit, je décidai de quand même tenter le coup. Avec mes affaires, je m’étais rendu chez une de mes proches amies, Luna, et en prenant le risque qu’elle n’allait pas me laisser tomber, je frappai à sa porte, pour ne pas avoir de répondre. Je tentai encore une fois, toujours rien. Je me permis de jeter un oeil par la fenêtre - en tentant de ne pas paraître trop insistant non plus et alerter les voisins - et quand je compris qu’elle n’était pas là, je décidai de quand même rester sur le porche, attendre un peu, parce que de toute façon, je ne saurais pas où aller. Heureusement, mon amie arriva peu de temps après, clairement surprise de me voir là. Je ne pouvais pas lui en vouloir, je n’avais pas vraiment eu le temps de lui dire que j’étais officiellement sorti, au vu de comment la transition entre le centre et le retour en société avait été loin d’être simple. Malgré tout, je me levai, et je lui rendis son étreinte, soulagé de voir que c’était plus facile pour moi d’adhérer aux contacts humains de ce genre. Puis, une fois que je me fus décalé, je hochai la tête positivement pour lui confirmer que j’étais sorti, que je n’étais pas que de passage, enfin, sauf si elle ne pouvait répondre à ma demande, demande qu’il me fallait lui faire. Quelque peu nerveux et gêné, je ne m’exprimai pas tout de suite, attendant de trouver les mots pour finalement lui dire: « Eh bien, j’avais un endroit où rester, mais plus maintenant, donc en fait, je me demandais si… » Une nouvelle pause vint marquer mon discours, puis j’ajoutai: « Si je pouvais rester chez toi un petit moment, le temps de me trouver un boulot et tout… » Et ayant été trop direct pour que je sente que j’avais fait preuve de tact, j’eus un rire nerveux, puis je me grattai la nuque, concluant mon propos en ajoutant: « Enfin, si tu ne veux pas, je comprendrai… », me taisant par la suite pour laisser à Luna l’occasion de prendre sa décision quant à ma requête.
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Sujet: Re: Levi tu es sorti ? Mer 3 Mai - 0:01
Luna & Levi ❧ Levi tu es sorti ?
J’avais l’habitude de vivre seule, enfin depuis que j’étais en âge de pouvoir l’être. Même si techniquement je ne vivais pas vraiment seule, vu que ma femme de ménage et ma cuisinière vivait dans la même chambre. Elles étaient très discrètes et puis les deux étaient ensemble, alors autant les laissaient tranquille tant qu’elle me cassait pas les pieds. Je n’étais pas vraiment ce genre de fille qui fallait emmerder le temps qu’on travaillait pour moi ou quand j’hébergeais quelqu’un quand j’étais dans mes bons jours. C’était d’ailleurs pour ça que j’étais surprise de voir Levi sur mon perron, qu’est-ce qu’il faisait la ? Enfin il ne m’avait pas dit qu’il était sorti alors forcément je n’avais pas caché ma surprise quand je l’ai vu devant ma porte. Mais dans un sens j’étais contente de le voir, parce que si il était là avec une valise c’était que ce dernier était enfin sorti et que je n’avais plus a lui rendre visite dans ce centre qui me donnait franchement pas envie de venir souvent, mais bon en même temps je n’étais pas la fille avec le plus d’amis dans sa vie. J’étais bien mieux seule, je n’aimais pas les faux amis, ou ce qui pouvait s’apparenté à ça et puis il n’y avait que Levi qui pour moi était un vrai ami pourquoi ? Parce que lui seul connaissait l’histoire avec mon ex, lui seule mise à part ma famille qui le savait. Ce n’était pas quelque chose que je disais à la légère, si tu savais ça sur cette partie de ma vie qui me faisait toujours autant souffrir même après quatre ans, c’était que pour moi tu étais quelqu’un de spécial. Une personne que je ne voudrais pas perdre et pour qui je serais toujours là si besoin. Autrement dis-je n’avais pas des masses d’amis, même mes amis d’enfance ne le savait pas mise à part Crystal puisqu’elle était ma voisine, la fille d’amis proches de mes parents. Heureusement qu’elle savait aussi, parce que je n’avais rien dit, et je m’étais simplement éloigné d’elle, elle le savait et comprenais aussi ma réaction. Mais voir Levi comme ça, je ne comprenais pas, enfin je savais que Levi n’était pas non plus le genre de mecs à avoir beaucoup d’amis, enfin plus maintenant du moins étant très solitaire. Après ce petit câlin que je ne fis pas long, parce que je savais que c’était encore difficile pour lui d’avoir des contacts humains avec les gens même si avec moi ça ne semblait plus trop le déranger. Après ses explications, j’hésitais à lui faire une blague de mauvais gout, puis je souris. « Tu peux rester le temps que tu veux, je te ferais faire une clé de la villa dans les prochains jours. Si tu veux sortir, tu n’auras qu’à demander à ma femme de ménage ou à sa copine qui est ma cuisinière. Ça ne me dérange pas que tu restes, le temps que tu veux. Le plus important pour c’est que tu te retournes bien et que tu te trouves un emploi qui te correspond. » Dis-je avec un doux sourire, je passai à côté de lui pour ouvrir la maison et le laissa rentrer avant de refermer derrière moi. « Pour ta fille, elle pourra dormir à la maison si sa mère est d’accord bien sûr. » Je savais à quel point sa fille était importante pour mon ami, et puis c’était toujours mieux pour le jeune homme qu’il puisse avoir un environnement sain pour prendre sa fille. Et puis la rencontrée ne serait pas plus mal non plus, j’allais pas me montrer méchante avec elle, c’était qu’une enfant après tout et elle était innocente non ? Il n’y avait pas de raison que je fasse ma peste avec elle. « Tu peux prendre n’importe quelle chambre, sauf la première qui est occupée par mes douces colocataire et la dernière qui est la mienne. Toute les chambres sont munies de salle de bains. Va t’installer je vais aller parler à ses deux la comme quoi tu restes le temps qu’il te faut. Si tu as des préférences au niveau nourriture ou des allergies dis le a Rose. » Fis-je en le regardant, oui j’avais un peu tendance à monopolisé la parole mais bon, il fallait bien que je lui dise tout non ? Bon Luna arrête de parler et laisse-le faire ses marques avant de continuer.
Ce n’était pas quelque chose de bien banal que je venais de demander à mon amie. C’était quelque chose de sérieux, qui allait entraîner certains changements dans sa vie pendant un certain temps. Évidemment, je n’allais pas faire exprès d’être le plus exigeant qui soit, et pour sûr, même si je ne voulais pas me presser totalement, j’allais faire gaffe à ne pas éterniser mon séjour non plus. Il n’en demeurait pas moins que je serais là, que j’allais partager quelque peu de son quotidien à chaque jour, et clairement, ce n’était pas la même chose que de se voir une fois de temps à autre, à des moments toujours prévus, ou presque. Si jamais je n’étais pas d’humeur ce jour-là, il faudrait qu’elle vive avec, et si elle, elle avait une sale journée, il me faudrait vivre avec aussi. Bien sûr, jamais je ne lui demanderais de tout partager comme si nous étions un couple, ce n’était pas nous, mais à certains moments, certainement que ce serait chose inévitable. Toutefois, tout cela, ça ne sembla pas faire peur à mon amie, qui n’hésita pas trop longtemps avant de me sourire, puis de me faire comprendre qu’elle acceptait de m’héberger pour le coup. Surpris dans un premier temps, je me ressaisis rapidement, puisque sinon, j’aurais perdu pas mal des informations qu’elle commença à me fournir tout d’un coup. Attentivement donc, je l’écoutai m’expliquer ce qu’elle allait faire pour mon hébergement, ce que je me devais de faire lorsque je serais chez elle, la chambre que je pouvais choisir et autre. Pendant un moment, je ne me permis pas d’ajouter quoi que ce soit, sauf au moment où Luna en vint même à me dire que je pourrais lui choisir une chambre et qu’elle pourrait dormir ici. Timidement, je lui répondis: « Elle risque de dormir chez sa mère… » Parce que même si Savannah m’avait fait la promesse que je pourrais voir Haley plus souvent si jamais je venais à bout de cette cure de désintoxication - ce que j’avais fait - je ne pensais pas qu’elle était prête à me la laisser des semaines entières, d’autant plus que je n’avais toujours pas mon propre logement. Mais si je pouvais la voir un peu plus, pas juste à des moments précis, mais quand j’en avais envie et quand le temps le permettait, pour moi, ce serait déjà un énorme progrès qui me ferait le plus grand bien. Après, je ne disais pas non plus que jamais je n’allais laisser ma fille dormir en ces lieux. Je me doutais bien qu’avoir une chambre aussi spacieuse avec sa propre salle de bains allait certainement l’impressionner et lui plaire, mais je ne pouvais rien lui promettre pour le moment, parce que je ne savais même pas ce que moi, je ferais avec ma propre vie. Lorsque j’aurais décidé le tout, pour sûr, j’allais m’ajuster en conséquence la concernant, mais une adaptation, dans mon cas, était encore nécessaire pour le coup. Mais ça, je ne le dis pas à Luna, m’en tenant à cette simple explication. De toute façon, parler davantage en serait venu à l’interrompre, et ce n’était pas ce que je voulais. J’écoutai donc ces derniers propos, puis j’acquiesçai à ceux-ci, n’étant pas déçu qu’elle me propose d’aller déposer mes affaires tout de suite, puisque mon sac commençait quelque peu à peser, même s’il ne comportait pas grand-chose. Et malgré tout, je n’y allai pas tout de suite; comme si je voulais être sûr de ne pas croiser ses domestiques, ou bien lui éviter du boulot supplémentaire, je commençai à lui dire: « Oh je suis juste intolérant au lactose… C’est tout… », me rendant compte qu’après-coup que je pourrais ne pas demander à mon amie de le faire pour moi, d’autant plus qu’elle en faisant énormément pour ma personne tout à coup, encore plus que tout ce que j’aurais pu lui demander. Décidé à me taire, sur ce sujet en tout cas, je finis par lui dire: « Je… Je vais aller déposer mon sac… Merci encore, je ne sais pas comment je pourrai te remercier suffisamment… » Pour elle, au vu de la grande maison qu’elle avait, au vu du nombre de chambres qui s’y trouvait, mais pour moi, c’était énorme, considérant que c’était grâce à sa bonté que je ne serais pas à la rue. J’étais déjà conscient qu’il me faudrait lui redevoir cela d’une autre façon à un moment ou un autre, même si pour le moment, je ne savais pas encore comment. Je trouverais bien plus tard, je l’espérais en tout cas. Mais là, je n’allai pas plus loin, me contentant de mettre mon sac sur mon épaule pour commencer à m’avancer dans la demeure, afin de trouver la chambre que j’allais choisir pour être la mienne, même si je savais déjà que je serais du genre à prendre la première qui était disponible, parce que le simple fait de dormir dans un lit était suffisant me concernant.
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Sujet: Re: Levi tu es sorti ? Lun 15 Mai - 20:33
Luna & Levi ❧ Levi tu es sorti ?
J’avais bien conscience que le prendre chez moi allait surement faire de mes journées, bien plus passionnante ou bien plus énervante. Surtout quand j’étais de mauvais poils, je n’étais pas toujours très bonne, ou je ne parlais pas toujours bien et il était presque sûr que je pouvais m’énerver pour un rien mais bon je pouvais je le savais me retenir. Chose tout de même assez rare, mais mon ami pouvait rester le temps qu’il le voulait bien sur si il ne se mêler pas trop de ma vie c’était tout ce que je souhaitais. Bien qu’il allait falloir que je me fasse à sa présence tous les jours, j’adorais Levi oui mais je n’avais pas l’habitude de le voir tous les jours. Ce n’était pas plus mal, parce que connaissant tout de même un peu nos caractères, j’espérais simplement que notre amitié ne vole pas en éclat. Et puis il allait falloir que je m’adapte quand sa fille viendrait chez moi, je ne pourrais pas ramener les hommes avec qui je voulais couché, quand l’envie me prenait. J’étais peut-être une sale peste, mais je ne souhaitais pas donné de mauvais exemple à une petite fille donc je m’adapterais et puis je prendrais sur moi si j’étais de mauvais poil. Même si je n’avais pas l’habitude, je ne voulais pas être vulgaire, avec une petite chez moi. Les enfants étaient les seules personnes que j’appréciais assez pour ne pas me montrer trop grognon, mais bon la petite avait aussi ses mauvais jours. Du moins je l’espérais, au pire des cas j’irais m’enfermer dans ma chambre pour laisser Levi avec sa fille tranquille et pour ne pas piqué une crise. Du moins je m’adapterais quand la petite serait à la maison c’était bien la moindre des choses non ? « Tu verras bien ce qu’elle dira à ce moment-là. » Fis-je simplement, je ne cherchais pas plus loin c’était pas ma fille ni une personne de ma famille. Donc je ne me permettrais pas de mettre mon grain de sel dans cette histoire, mais j’étais sûr que ça ferait énormément de bien pour Levi et sa fille de se retrouvé plus souvent non ? Et puis ma villa était un lieu neutre et sain pour une petite de son âge. De plus la petite n’avait pas vraiment à craindre que je lui prenne son papa, j’étais bien plus occupé ailleurs avec Zachary pour m’occuper de Levi ou d’un autre homme. Bien que ses derniers temps, j’étais assez calme à ce niveau-là, je n’avais que Zachary dans ma vie et ce n’était pas plus mal pour moi à vrai dire. Cependant je préférais faire d’entrée tout ce que j’avais à dire, après mes employés n’étaient pas bien méchante donc elles ne seraient pas vraiment un problème pour Levi. Elles avaient l’habitude de ma mauvaise humeur, presque constante donc j’étais presque sûr qu’elles seraient ravies de voir un homme un peu moins grincheux que moi dans la villa. Et puis une présence masculine constante à la maison ne faisait pas de mal et puis il n’y avait aucune raison pour que la relation entre elles et mon ami ne se passe pas bien du moins je l’espérais sincèrement. Bien que je ne savais pas comment ça allait se passé, Levi était un homme que j’aimais assez pour accepter de le prendre chez moi le temps qu’il se remette et donc forcément j’étais heureuse de le voir et n’avais pas tardé, à lui répondre comme quoi il pouvait venir à la maison le temps qu’il voulait c’était la moindre des choses. « Va le dire à la cuisinière, vaut mieux qu’elle te voit toi pour ce genre de chose. » De plus ce n’était pas à moi de lui dire ce qu’il avait besoin et de ceux qu’il ne voulait pas parce que ce n’était pas bon pour lui alors maintenant c’était à lui de voir. « Ne me remercie pas, je préfère que tu prennes ton temps et que tu ne retombes pas dans toute cette merde. Et puis c’est avec plaisir que je t’accueille, tant que tu n’es pas trop demandant ou trop collant ce qui franchement te connaissant j’en doute, ça devrait bien se passer. » Je savais bien que Levi n’était pas le genre d’homme à être trop collant, ou qui demandait trop. Il était plutôt du genre à se faire discret donc ça ne devrait surement pas posé de gros problèmes à l’avenir. Enfin même si je savais que maintenant, il allait forcément savoir pour mes cauchemars récurant sur le meurtre de mon ex, chose qui me faisait toujours aussi mal. Mal au point où j’en hurlais la nuit et que je me réveillais souvent, très souvent de mauvais poil. Je savais aussi qu’il allait voir à quel point je pouvais souffrir, encore malgré toutes ses années, et que la fille au mauvais caractère qu’il connaissait n’était pas au fond si méchant, enfin que c’était surtout une énorme carapace face à tout ça. Je prenais le risque qu’il puisse se faire une autre idée de moi, mais tempi, je préférais qu’il soit dans un environnement stable afin de pouvoir mieux évolué et ne plus tomber dans la drogue que de le laisser dehors et puis de la compagnie autre que mes employés ne devraient pas me faire trop de mal… Non ?
Même si je ne savais pas vraiment ce qui allait se passer concernant Haley, les visites que je pourrais les payer, la fréquence à laquelle je pourrais la voir, maintenant que j’étais sorti de cure et que je n’avais plus l’intention de consommer quoi que ce soit, j’appréciais le fait que Luna avait déjà, à la vitesse de l’éclair, songer à l’intégrer dans mon installation en ces lieux. Pour tout dire, je n’en demandais pas autant. Évidemment, je préférais de loin que ma fille soit prise en considération au quotidien, parce que j’étais fier d’être père, parce que j’aimais pouvoir être capable de la voir en toutes circonstances, même si ce n’était pas toujours simple. Par exemple, alors que j’étais en cure, certainement que je n’aurais pas supporté ne pas pouvoir la voir ne serait-ce que quelques fois. Heureusement pour moi, le personnel avait été plutôt accommodant de ce côté, et Savannah, particulièrement tolérante. J’étais persuadé que cela m’avait grandement aidé dans tout ce processus pour m’en remettre. Puis quand j’avais eu cette période où je ne pouvais plus contacter qui que ce soit, cela avait été particulièrement déchirant, si bien que j’en étais venue plus clairement que jamais à cette conclusion qui était pour moi une évidence depuis qu’Haley avait trois ans, que jamais je ne saurais me séparer de ma fille bien longtemps, qu’importe ce que les gens pouvaient dire. Évidemment, jamais je ne saurais me permettre de faire quelque chose susceptible de m’enlever mon droit de visite, mais une chose était certaine, c’était que toujours, je ferais tout en mon pouvoir pour la voir, qu’importe le moment ou les circonstances. Mais ne voulant pas tenter le diable pour le moment, je me contentai de simplement me dire qu’Haley resterait chez sa mère pour le moment, et si jamais à un moment ou un autre, celle-ci était d’accord pour qu’elle reste dormir ici, alors je n’allais certainement pas me faire prier pour l’accueillir, sachant désormais que cela était chose possible chez Luna. Mais après, il était évident que je n’allais pas m’imposer dès les premiers jours, ni même jamais, qu’importe la durée de mon séjour. Voilà pourquoi, au moment où elle me parla de mentionner mes préférences alimentaires à sa cuisinière, je ne m’osai même pas à dire ce que je n’aimais pas, me contentant de simplement mentionner qu’il y avait une catégorie de produits alimentaires que j’avais du mal à digérer, et encore là, si jamais il y en avait au menu un soir, je n’allais pas en faire tout un cas. Seulement, il était possible que je ne sois pas des plus actifs et agréables à vivre par la suite. Et encore là, ce que j’entendais par agréable à vivre, ça n’avait rien à voir avec un comportement plutôt exécrable. Jamais je ne saurais en avoir un tel à l’égard de mon amie ou de son personnel, sachant que c’était déjà énorme qu’elle puisse m’accueillir. Enfin, pour elle, cela ne semblait pas beaucoup, limite normal de me venir en aide à avoir un meilleur départ que celui que j’avais pu avoir suite à la séparation du groupe, mais me concernant, il était certain que toujours je lui serais redevable. Comment pourrais-je lui redevoir ça ? Pour tout dire, je ne savais pas trop, peut-être que cela viendrait avec le temps. Dans ma tête, tout était si flou en ce moment que je ne me voyais pas faire quelconque projet, pour tout dire. Mais là, tout de suite, je crus quand même bon de lui faire savoir que je ne serais pas envahissant de quelconque façon. Plus encore, elle me donna même une occasion de le lui mentionner, peut-être même sans le vouloir. Mais déterminé à saisir l’occasion, je ne tardai pas à lui dire: « Déjà que tu me permettes de rester ici, c’est énorme, alors ne t’en fais pas, je n’ai pas l’intention de devenir un parasite de quelconque façon… » Sur ces mots, j’eus un petit sourire un peu maladroit, espérant avoir été clair dans mes propos. Puis, ne voyant pas pourquoi je n’attendrais pas plus longtemps pour le coup, je pris définitivement la route vers les chambres que Luna m’avait indiquées plus tôt, faisant gaffe à ne pas prendre celles qui m’étaient interdites. Mon choix s’arrêta sur la première chambre disponible que je vis. Les couleurs qui s’y trouvaient étaient relativement neutres, faisant en sorte que ça pouvait tant être une chambre pour un homme ou pour une femme. Après, n’importe quelle couleur ne m’aurait pas gêné, mais là, c’était plus que convenable, voire parfait. Ne voyant pas pourquoi je chercherais plus longtemps, parce que franchement, cette chambre en proposait plus que je n’aurais pu en demander, je déposai mon sac par terre, puis je l’ouvris, me disant que je pouvais peut-être prendre quelques instants pour commencer à ranger certaines affaires.
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Sujet: Re: Levi tu es sorti ? Lun 29 Mai - 19:50
Luna & Levi ❧ Levi tu es sorti ?
Pour moi il était tout naturel que je lui dise que sa fille pouvait venir à la maison quand elle le souhaitait, simplement parce que je savais aussi très bien que mon ami avait besoin de sa fille dans sa vie. Et que si je le prenais à la maison, je devais aussi accepté que sa fille vienne aussi, même si ce n’était que pour quelques heures, c’était pour ça que je lui avais directement proposé que sa fille pouvait avoir une chambre à la villa. En plus c’était une enfant, et les rires d’un enfant dans la villa ne serait pas plus mal et puis même si je n’étais pas le genre de fille à vouloir m’attacher, je trouvais les enfants tellement adorables que ça ne me dérangeait pas. Du moins surtout la fille de Levi, vu comment il m’en parlait je savais que celui-ci avait une fille adorable, et que ça me ferait plaisir de la rencontrée enfin pour ça il fallait que ça soit possible et que je ne sois pas réellement en déplacement ou avec quelqu’un ce jour-là. D’ailleurs ça me faisait penser qu’il allait falloir que je lui dise que si il prenait sa fille, même si ce n’était quelques heures qu’il me prévienne histoire que je ne débarque pas avec un mec différent. Enfin que je ne débarque pas avec un homme tout simplement, parce que je n’étais pas le genre de fille à faire attention à ce qu’elle faisait une fois que j’avais jeté mon dévolu sur un beau mâle. Et je préférais éviter ce genre d’image pour sa fille, bien que moi j’avais mes raisons de ne plus vouloir l’amour. Je ne voulais pas que la petite croit que ça s’agissait de ça, ou d’autre chose. Oui je ne pouvais pas faire autrement que la femme protectrice, ou qui se souciais de l’avenir de la fille de mon ami. Parce que bon maintenant elle faisait partie intégrante de sa vie, donc forcément je devais apprendre à la connaitre le temps qu’il habitait chez moi et que forcément, j’allais être amené à lui parler et qu’il ne fallait pas que je dérape. Enfin il n’y avait aucun risque, même si j’étais le genre de fille à sortir ce qu’elle pensait sans réellement réfléchir, si la petite était présente, je le ferais forcément parce que c’était naturel que je le fasse n’est-ce pas ? Enfin bref de toute manière il fallait bien que je me dise qu’il y avait bien d’autre chose que je pourrais faire au moment où lui serait avec sa fille après tout. « Je sais que tu ne seras pas un homme collant, je sais comment tu es mais je te disais juste ça parce que je sais que je risque de facilement m’énerver si tu insistes trop certain jour. » Enfin quand je disais ça, c’était surtout parce que je savais très bien que si je m’énervais ou que je faisais une drôle de tête le matin, venir me voir pour me demander ce qu’il n’allait pas n’était pas forcément ce qu’il y avait de mieux à faire. Et puis si lui s’inquiétais pour me rendre la pareille, il allait vite découvrir comment me rendre service, enfin c’était surtout la nuit quand je faisais mes cauchemars et qui fallait surtout me calmer que ça allait être drôle entre nous deux parce que forcément pour moi c’était loin d’être facile. Ce souvenir me hantant et ne me plaisant pas forcément et qui me rendait d’ailleurs forcément assez aigri le matin. Il allait rapidement le découvrir, bien que je ne savais pas encore dans quel chambre, il allait se décidé à se poser mais bon nous verrons bien de toute manière il était adulte et il savait tout de même se gérer seul. Je n’allais pas me mettre derrière lui pour savoir ce qu’il faisait, nous avions tous deux un caractère assez particulier, c’était bien pour ça qu’on s’entendait bien tous les deux mais maintenant il fallait bien voir comment ça se passerait en se voyant tous les jours. Même si tous les deux nous étions quelque peu discrets sur notre vie privée, je n’allais pas me plaindre non plus. Poussant un petit soupire je le laissais choisir sa chambre et je me rendis dans la cuisine pour prendre quelques cookies qui venaient de sortir du four puis je me rendis dans le jardin pour faire rentrer ma chienne et finalement je montais à l’étage pour aller me changer. Mais avant tout ça, je toquais à la porte de la chambre que Levi semblait avoir choisi puisqu’elle était ouverte et qu’il y avait du bruit, une fois ma présence signalé je passa la tête entre la porte et le mur. « Ça va tu t’en sors ? Si tu veux faire un peu de déco tu peux aussi, l’essentiel c’est que tu te sentes bien. » C’était ce qu’il y avait de plus important après tout.
Moi, trop insister ? Qu’importe les circonstances, le moment de la journée, le temps qu’il faisait dehors, je ne pensais pas que je ferais une chose pareille. J’avais beau avoir appris à être un peu plus ouvert, essayer de parler un peu plus de ce qui pouvait me tracasser au quotidien, pour mon bien-être, pour ma santé psychologique encore un peu fragile sur les bords, il n’en demeurait pas moins que jamais je ne m’étais vu insister auprès de qui que ce soit pour avoir plus d’informations, et sachant désormais à quel point cela pouvait être douloureux de s’exposer contre son gré, jamais je ne pourrais faire vivre cela à qui que ce soit. Bien sûr, je m’inquiétais pour les personnes à qui je tenais, mais jamais je ne saurais forcer qui que ce soit à parler alors qu’il n’en avait pas envie. En vérité, j’étais limite persuadé que si jamais Luna venait à me reprocher un truc, c’était de ne peut-être pas insister suffisamment, lui donner l’impression que j’étais indifférent à ce qui se passait dans sa vie. Bien sûr, jamais ce ne serait le cas, j’estimais que la jeune femme et moi nous nous connaissions assez pour qu’elle sache qu’elle pouvait me parler si elle en avait envie, mais quoiqu’il en soit, je ne m’en faisais pas. Malgré tout, j’accusai réception du propos de mon amie, me promettant de me tenir à carreau, même si je savais très bien qu’il ne me faudrait pas trop d’efforts pour le faire. Et puis, si jamais à un moment donné, je devais me convaincre de me tapir quelque part et ne rien dire, ne rien faire, je n’aurais qu’à me dire que je le faisais encore et toujours par reconnaissance pour Luna de me laisser vivre chez elle. En mon sens, ce n’était pas trop abusé de simplement me plier à ses règles du quotidien, histoire de ne pas trop le perturber. Et là, pour ne pas rester planté là alors que ça n’avait pas lieu d’être, je ne tardai pas à choisir une chambre, puis y déballer quelques affaires. Je ne disais pas que j’allais tout mettre d’un seul coup, peut-être qu’il me faudrait quelques heures, quelques jours pour me sentir parfaitement à l’aise, mais c’était déjà un bon début que celui de ne pas tout laisser dans mon sac. Après avoir sorti quelques vêtements que je posai sur le lit, ne sachant pas encore si je me devais de les mettre à la lessive ou pas, et si oui, comment je devrais m’y prendre, je commençai à sortir les dessins et autres bibelots qui étaient une gracieuseté de ma fille, qu’elle avait pris soin de m’apporter pendant mon séjour au centre, trouvant que ma chambre était trop sobre, trop triste à son goût. Tandis que je considérais tout cela, Luna apparut dans l’embrasure de la porte, me demandant si tout allait. Rapidement, je hochai positivement la tête et je lui dis: « Oui, ça va, ne t’en fais pas. », ne voyant pas comment je pourrais lui répondre autre chose, maintenant que j’avais un toit sur la tête, un endroit où dormir. Puis, j’eus un petit sourire amusé au moment où elle me proposa de faire un peu de décoration pour me sentir un peu plus chez moi, ce à quoi je répondis: « Oh tu sais, je ne suis pas un expert en la matière… » En effet, même à mon ancien appartement, il n’y avait aucune décoration, ne serait-ce que quelques photos d’Haley, parfois avec moi, parfois seule. L’argent que j’aurais pu dépenser dans la peinture plus colorée, les bibelots et autres, je l’avais dilapidée dans l’achat de drogue. Jamais je ne m’étais senti totalement chez moi dans mon ancien appartement, sauf quand Haley était là, quand je voulais lui offrir quelque chose de plus accueillant, dans le mesure du possible. Est-ce que cel allait changer désormais, quand j’aurais mon propre logement ? Je me doutais bien que je n’allais pas développer des talents de décorateur du jour au lendemain, mais une chose était certaine, c’était que j’allais m’approprier l’espace, et ce serait une vraie demeure, pas juste un simple taudis qui me servait d’endroit où dormir et me shooter. Mais ça, ce n’était pas encore prêt d’arriver, alors j’allais faire avec la décoration actuelle, qui était plus que convenable, à l’exception d’une chose, soit ce que je tenais entre les mains. Comme pour prévenir Luna, je lui mentionnai: « Je vais peut-être juste afficher quelques trucs. » Pour accompagner mes propos, je lui montrai ce que je tenais, puis je lui expliquai: « C’est Haley qui s’est chargée de la décoration de ma chambre au centre. Je n’ai pas pu me départir de quoi que ce soit… » Après tout, même si tout cela représentait un épisode plus difficile de ma vie, il n’en demeurait pas moins qu’à mes yeux, c’était des cadeaux venant de ma fille, la personne la plus importante au monde à mes yeux. Comment pourrais-je jeter quoi que ce soit ? Ça, c’était la base, et il y avait quelque chose de plus à cela, soit: « Autrement je n’ai pas grand-chose, je suis encore en train de chercher mes repères je t’avoue… » Un sourire maladroit vint conclure mon propos, même s’il fallait que je continue encore et toujours de me dire que c’était normal. Enfin, c’était ainsi qu’on m’avait rassuré avant ma sortie.
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Sujet: Re: Levi tu es sorti ? Jeu 29 Juin - 13:28
Luna & Levi ❧ Levi tu es sorti ?
Dans ma vie je n’aimais pas qu’on se mette trop dans ma vie, je ne parlais pas à mes cousins depuis que j’avais perdu l’amour de ma vie. Alors ce n’était pas maintenant que je me mettrais à me confiais à quelqu’un, pourquoi ? Parce que tout simplement, souffrir n’était pas mon truc le seul moment où je parlerais de ce que je ressentais vraiment c’était pendant mes cauchemars. Autrement dit c’était une chose qu’il allait rapidement découvrir avec moi, vu que je n’avais clairement pas le même comportement que j’avais d’habitude. Celle de la femme forte, ce n’était pas mon truc de mentir non plus parce que si il me voyait complètement perdue, brisée et surtout en pleure. Je n’allais pas lui dire que j’allais parfaitement bien même Levi remarquerait bien vite que ce n’était qu’un tissu de mensonge. Oui j’avais changé, mais il y avait bien une chose que j’avais horreur, c’était qu’on me mente en plein la figure alors oui je ne mentirais pas. Mais pour moi ça n’avait pas d’importance maintenant, tout ce que je voulais c’était que mon ami se remette doucement de tout ce qui s’était passé dans sa vie. Et puis je le connaissais depuis assez longtemps pour savoir que celui-ci n’allait pas être un problème pour moi et mes habitudes quotidiennes. Bien sur j’allais me mettre tout de même à mieux me gérer si sa fille se trouvait ici, mais sinon je ne comptais pas du tout changer ce que j’avais l’habitude de faire chez moi sauf dans le cas de la petite. C’était naturel n’est-ce pas ? Et bien voilà je savais que celui-ci était tout à fait prêt à ne pas trop changer mes habitudes. Enfin quand je le voyais monter en haut pour choisir sa chambre, j’avais simplement informé mes employés que nous aurons un nouveau colocataire le temps qu’il le souhaiterait, et que je voulais qu’il soit bien intégré à la maison enfin nous n’étions que quatre. Si nous comptions pas mon chien et mon chat, il n’y avait donc aucun problème maintenant si il était allergique aux poils d’un des deux, j’allais surement demander à ce que celui-ci soit sortie si c’était mon chien ou bien qu’il soit enfermé dans une des pièces de la maison qui étaient assez grande pour que l’animal soit heureux quitte à lui faire un aménagement. « Tu es sur ? » Demandais-je simplement en le voyant encore assez perdu dans sa tête surement le temps que celui-ci arrive à se faire à l’idée qu’il allait vivre ici. Enfin il pouvait faire ce qu’il voulait au niveau décoration, je n’étais pas bien compliqué à ce niveau-là parce que je trouvais ça toujours plus sympathique que la personne présente pour un moment puisse voir, et se sentir à l’aise dans sa chambre. «C’est pas grave, si tu veux nous irons faire le tour des magasins de décorations pour acheter quelques trucs, ou bien de simples jeu pour ta princesse quand elle viendra ça te va ? » Demandais-je simplement en regardant le brun, bien sûr j’avais bien hâte de voir les dessins que sa fille avait bien pu faire pour son père parce que sincèrement cela m’intéressait vraiment. Et puis c’était toujours plus sympathique d’enfant dans une chambre. « C’est normal, tu veux que je t’aide pour les affichés ou pas ? Ça ne me dérange pas. » Proposais-je alors au jeune homme, je n’avais rien à faire aujourd’hui donc ça me dérangeait pas de l’aider pour qu’il puisse prendre ses repères. « Tu t’y feras assez vite je pense, si tu as des vêtements à laver, ma femme de ménage va bientôt passé pour prendre les habits à laver, mets tout dans ce panier et sort le de ta chambre comme ça tu auras tes affaires ce soir ou demain. » Dis-je en lui montrant la corbeille de linge sale, puis je croisais les bras simplement attendant de voir ce que pouvait bien vouloir Levi, si il avait besoin de mon aide ou pas.
Je hochai la tête positivement pour signifier à Luna que tout allait bien, même si peut-être mon visage ne disait pas la même chose. Non pas que je voulais lui mentir, mais parce que la réalité était que ma confusion prenait bien souvent le dessus, même si physiquement, ça allait. Encore une fois, ce n’était qu’une question d’adaptation, et il était hors de question que j’inquiète mon amie pour si peu. Après, il était vrai que peut-être le mieux serait de lui dire ce qui n’allait pas nécessairement, mais dans l’immédiat, je ne vis pas comment le faire. En effet, bien rapidement, trop rapidement pour que je puisse aborder la question, mon amie en vint à parler de la décoration de la chambre qui, ainsi, me convenait très bien, d’où le fait que je vins à dire que je ne m’y connaissais pas, laissant sous-entendre que que ce n’était pas nécessaire de changer quoi que ce soit. De toute façon, je ne pensais pas rester en ces lieux éternellement, alors en mon sens, nul besoin de perturber la décoration déjà en place. À mes yeux, ce ne serait que caprice. Cependant, mon amie ne le prit pas de cette façon, me proposant malgré tout d’aller faire les magasins, poussant l’idée à dire que même si ce n’était pas pour moi, que ça pourrait être toujours pour Haley. Personnellement, je ne voyais pas ce que cela pourrait changer, parce que je ne savais même pas si j’aurais la permission de voir ma fille ici, si oui, combien de temps elle resterait avec moi, ce genre de détails. Il me faudrait encore m’expliquer avec Savannah de ce côté, mais d’abord et avant tout, il fallait que je m’installe en ces lieux. Alors trop peu certain que cela soit utile, je me contentai de simplement hausser les épaules et lancer un vague: « On verra. » à l’adresse de Luna, préférant ne pas me prononcer sur la question pour le moment. Après, je me disais que rien ne m’empêchait d’afficher ce que ma fille avait fait pour moi pendant que j’étais en cure, tant et aussi longtemps que Luna le voulait bien. Apparemment, cela ne la gênait pas, au vu de comment elle me proposa de l’aide pour les afficher. Cette proposition me mettant soudainement un peu plus à l’aise, dans le sens où elle se trouvait davantage dans ma zone de confort, j’eus un petit sourire, puis je lui dis: « Oui, je veux bien. », ce qui s’avérait être probablement mon propos le plus assuré depuis que j’avais mis les pieds en ces lieux. Comme quoi il était possible que je sois capable d’être un peu plus confortable. Je n’avais pas l’intention de rester coincé comme je l’étais en ce moment de façon éternelle. Bien sûr, jamais je n’irais jusqu’à me promener sans aucun complexe dans la maison, exiger tout des personnes qui travaillaient pour elle. Je n’étais même pas totalement à l’aise à l’époque dans mon propre appartement, et qu’importe si j’étais clean ou pas désormais, cela n’allait certainement pas changer ici et maintenant. Bref, tout ce que je voulais, c’était tenter de trouver un compromis entre le fait d’être mal à l’aise, et le fait d’être un peu trop confortable. Était-ce là faisable ? Je ne savais pas, mais je l’espérais, en tout cas. Mais ça, je ne saurais pas le faire en un claquement de doigts non plus, alors plutôt que d’y penser plus longuement, je préférai écouter les propos de mon amie, acquiescer à ceux-ci, puis lui préciser: « Normalement tout est propre, donc pour le moment, ça devrait aller… Merci. » Un sourire timide, mais quand même présent, apparut sur mes lèvres, tandis que je considérais de nouveau ce que j’avais sorti de mon sac, plus exactement ce qui m’avait été offert par Haley. Me rappelant de l’offre que Luna m’avait fait, me disant que ce serait peut-être une façon de discuter davantage, je lui proposai: « Si tu as le temps et envie… Tu veux me donner un coup de main ? » À ces mots, je lui désignai les dites décorations, sans toutefois la forcer davantage. Après tout, si elle ne voulait pas, ce n’était pas la fin du monde. Je le ferais moi-même, ou j’attendrais. Je n’étais plus pressé désormais que j’avais un toit sur ma tête.