Ils ne sont plus seuls, il n’a pas d’autre choix que de se ressaisir. D’un côté il doit jouer un homme fou de sa femme et donc protecteur, de l’autre un homme désespéré au point de ne pas ouvrir sa gueule. Ce n’est pas facile étant donné qu’Aislan n’est aucun de ses deux hommes. Il doit faire semblant de s’écraser et pour le moment ça fonctionne. De toute façon ils n’ont pas le choix, ils doivent être crédibles pour que personne ne les soupçonne et pour que les choses se déroulent comme ils l’ont prévu. Une fois arrivée, Aislan descend, pensant être suivi par Rayna mais ils auraient dû penser au fait qu’aucun plan ne se déroule comme on l’imagine. Il y a toujours un petit quelque chose qui fait qu’ils doivent toujours improviser à un moment ou à un autre. Il jette un regard à son coéquipière avant de lever le regard vers l’homme lui parlant. « D’accord très bien c’est vous qui connaissaient la procédure » A moins qu’ils soient censés avoir déjà adopté auprès d’eux, ils ne sont pas censés savoir quoi que ce soit. Aislan la laisse là, espérant au fond de lui que tout se passe bien mais il connait les compétences de sa collègue et ex, il sait de quoi elle est capable et qu’ils peuvent tous les deux se débrouiller seuls même si au temps de Quantico leurs complémentarités étaient leurs forces lors de leurs missions. Aislan suivit donc l’homme qui lui posait quelques questions surement pour savoir s’il est clean mais dans tous les cas de toute manière Aislan a bien appris le dossier et quel homme il doit être dans les prochains temps. Avec sa mémoire, il y a peu de chance pour l’escroc remarque la moindre fail. Alors qu’on l’emmena dans un local Aislan photographia psychologiquement le moindre détail discrètement. Il ne peut prendre la moindre note, encore moins de photos alors il faudra qu’il se souvienne de tout et soit précis quand il fera son rapport à la suite de cet entrevu. Finalement il a réussi à jouer son rôle comme on attendait qu’il le fasse « On doit avoir confiance en vous, ne nous décevez pas… ses enfants ont besoin de parents qui sont prêts à tout pour eux et qui ont les moyens pour cette adoption » Autrement dit ça parle d’argent, ce qui est illégal mais pas assez pour les faire tomber. « On attend ça depuis tellement longtemps que vous n’avez pas à avoir peur niveau argent » dit-il simplement, comme s’il promettait de l’argent, beaucoup d’argent pour un enfant qui n’a rien demandé à personne et qui, Aislan espère, sera ramené à ses parents ou placé dans des foyers qui ne veulent que leur bien si on ne retrouve pas de famille stable. Dans ce genre de mission Aislan est obligé de penser à sa fille et à son petit-fils mais il doit faire taire ses pensées pour rester sur l’instant. « Très bien, on va retourner auprès de votre femme pour parler du prochain rendez-vous et vous expliquer ce que vous allez devoir emmener ! » Aislan a hâte même s’ils doivent prendre leur temps car plus vite ça va et plus vite ils vont pouvoir mettre un terme à ce trafic et à cette mission à deux. Une fois de nouveau vers Rayna, il s’approcha d’elle comme un homme le ferait auprès de sa femme. « Tout s’est bien passé ? » Demande-t-il l’air de rien. La vraie réponse, Rayna lui donnera une fois seule mais en masqué pour ne pas qu’ils se fassent avoir avec des micros.
Je joue la petite femme avec Aislann. Peu importe les malentendus et compagnie émanant de notre passé plus rien ne devait faire en sorte qu’on sache qu’on ne pouvait pas se blairer, enfin surtout lui. Moi, particulièrement, je n’ai rien contre lui, autant le dire. Mais, je le comprends, j’aurais dû être honnête, mais je ne le pouvais pas à cet instant précis. On parle argent, du moins c’est Aislann qui le fait, pas besoin d’être à deux pour les rendre méfiant ou autre. Autant le laisser faire, alors que je rumine et je pense comme une femme n’ayant pas d’enfant, mais en désirant un. Autant dire que le rôle n’est pas de compétition pour le coup. Autant dire que ce n’est pas ce que j’aurais pu imaginer dans ma vie, les enfants j’en ai voulu de suite, qu’importe que mon mari, mon meilleur ami soit bisexuel préférant les hommes. Je m’en contrefichais pour le coup. Je suis vite séparée d’Aislann. Une tension en moins à subir, autant dire que je me prête presque plus facilement au jeu à présent. Des questions me sont posés alors que je continue de jouer mon rôle, on me montre enfin les bouilles d’enfants, j’en reconnais un, déjà vu auparavant, l’un des enfants enlevé à Cuba. J’avais rencontré sa famille, une famille pauvre, mais qui aimait ces enfants. Le dernier, le petit cinquième, je sentis une boule au ventre et je ne dis rien tentant de dire que j ‘avais un coup de cœur pour lui, mais autant dire que ce n’était pas la peine de s’essayer à choisir pour le moment ça serait sans doute mal vu. Car les parents de notre style espèrent juste un enfant point à la ligne. S’en fiche de la couleur et compagnie. Je me retrouve à nouveau avec Aislann. Et autant dire que quand je me retrouve avec lui, je secoue la tête, laissant des larmes couler le long de mes joues. « Ils sont magnifique, il faut que ça marche ! » Lançais-je. Je sais qu’on a encore des risques d’être écouté, surveillé, je joue la femme aimante, oubliant encore les tensions présentent entre nous. « Vous pouvez rentrer chez vous ! » Alors on s’exécuta et une fois à la maison. « Il y avait Diego, l’enfant de cuba … » Je n’attends pas de réponse, il le sait. Je le regarde. « Je te laisse là, je vais faire des courses … » que je lui lâche … tout en lui envoyant un message mon cellulaire, un code avec une liste de course, qui en fait lui dit que je vais à la rencontre de notre chef. Ça me fera du bien … « Et je vais passer chez Gaby … elle avait besoin de parler et moi, aussi ! » Que je lui dis en souriant, jouant la comédie. « À ce soir ! » Je l’embrasse et le laisse là planter au beau milieu du couloir en prenant les clefs de la voiture.
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Ils ne sont plus seuls, il n’a pas d’autre choix que de se ressaisir. D’un côté il doit jouer un homme fou de sa femme et donc protecteur, de l’autre un homme désespéré au point de ne pas ouvrir sa gueule. Ce n’est pas facile étant donné qu’Aislan n’est aucun de ses deux hommes. Il doit faire semblant de s’écraser et pour le moment ça fonctionne. De toute façon ils n’ont pas le choix, ils doivent être crédibles pour que personne ne les soupçonne et pour que les choses se déroulent comme ils l’ont prévu. Une fois arrivée, Aislan descend, pensant être suivi par Rayna mais ils auraient dû penser au fait qu’aucun plan ne se déroule comme on l’imagine. Il y a toujours un petit quelque chose qui fait qu’ils doivent toujours improviser à un moment ou à un autre. Il jette un regard à son coéquipière avant de lever le regard vers l’homme lui parlant. « D’accord très bien c’est vous qui connaissaient la procédure » A moins qu’ils soient censés avoir déjà adopté auprès d’eux, ils ne sont pas censés savoir quoi que ce soit. Aislan la laisse là, espérant au fond de lui que tout se passe bien mais il connait les compétences de sa collègue et ex, il sait de quoi elle est capable et qu’ils peuvent tous les deux se débrouiller seuls même si au temps de Quantico leurs complémentarités étaient leurs forces lors de leurs missions. Aislan suivit donc l’homme qui lui posait quelques questions surement pour savoir s’il est clean mais dans tous les cas de toute manière Aislan a bien appris le dossier et quel homme il doit être dans les prochains temps. Avec sa mémoire, il y a peu de chance pour l’escroc remarque la moindre fail. Alors qu’on l’emmena dans un local Aislan photographia psychologiquement le moindre détail discrètement. Il ne peut prendre la moindre note, encore moins de photos alors il faudra qu’il se souvienne de tout et soit précis quand il fera son rapport à la suite de cet entrevu. Finalement il a réussi à jouer son rôle comme on attendait qu’il le fasse « On doit avoir confiance en vous, ne nous décevez pas… ses enfants ont besoin de parents qui sont prêts à tout pour eux et qui ont les moyens pour cette adoption » Autrement dit ça parle d’argent, ce qui est illégal mais pas assez pour les faire tomber. « On attend ça depuis tellement longtemps que vous n’avez pas à avoir peur niveau argent » dit-il simplement, comme s’il promettait de l’argent, beaucoup d’argent pour un enfant qui n’a rien demandé à personne et qui, Aislan espère, sera ramené à ses parents ou placé dans des foyers qui ne veulent que leur bien si on ne retrouve pas de famille stable. Dans ce genre de mission Aislan est obligé de penser à sa fille et à son petit-fils mais il doit faire taire ses pensées pour rester sur l’instant. « Très bien, on va retourner auprès de votre femme pour parler du prochain rendez-vous et vous expliquer ce que vous allez devoir emmener ! » Aislan a hâte même s’ils doivent prendre leur temps car plus vite ça va et plus vite ils vont pouvoir mettre un terme à ce trafic et à cette mission à deux. Une fois de nouveau vers Rayna, il s’approcha d’elle comme un homme le ferait auprès de sa femme. « Tout s’est bien passé ? » Demande-t-il l’air de rien. La vraie réponse, Rayna lui donnera une fois seule mais en masqué pour ne pas qu’ils se fassent avoir avec des micros. 
