{HOT} Joyeux anniversaire ! [Feat. Tommy S. Grayson]

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Joyce avait tendance à s'attacher très vite aux gens lorsqu'elle se sentait bien en leur compagnie, mais bien souvent, elle finissait déçue. Déçue parce que l'attention qu'elle leur portait n'était pas réciproque, c'est pourquoi, avec le temps elle essayait tout simplement de prendre de la distance, mais c'était chose impossible avec Tommy. C'était comme un aimant qui l'attirait inlassablement, mais c'était une bonne chose parce qu'elle savait que cet homme était son avenir.

Ce n'était certainement pas la meilleure petite amie qu'il existait, aussi bien au niveau de son physique que de son caractère. Tommy aurait pu largement trouvé mieux, et pourtant son choix c'était arrêté sur elle, pour des raisons qu'elle ignorait encore. Peut-être parce qu'elle avait su l'accepter pour ce qu'il était ? Elle se souvenait encore de ses paroles lorsqu'il lui avait avoué qu'aucune femme ne le supportait. Et pourtant, elle le faisait. Peut-être que c'était un exploit ? En tout cas pour elle, c'était un véritable bonheur que de l'avoir auprès d'elle aussi souvent. Un véritable bol d'air frais qui ne pouvait pas mieux arriver dans sa vie.

Elle n'était pas parfaite mais s'il y a une chose qu'elle ne demandera pas à Tommy, ni à qui que ce soit d'autre, c'est de changer pour elle. Elle estime que lorsqu'on aime une personne, on l'accepte avec ses défauts, on fait des concessions et c'est comme ça qu'un couple fonctionne, selon elle en tout cas. Alors quand il prononça ces quelques mots, la blonde s'effondra en larmes, mais pas par tristesse au contraire, c'était du à une immense joie. Une joie qu'elle partageait avec lui.

" - Mon bonheur c'est toi, tant que tu seras à mes côtés je serai heureuse tu n'as pas à en douter."

On dit souvent qu'un rire peut être communicatif, et bien le bonheur aussi. Tommy respirait la joie de vivre et Joyce était heureuse de le voir ainsi, ce qui la rendait à son tour heureuse. Après ce petit moment de tendresse, la blonde, toujours collée contre son petit ami aurait bien apprécié de dormir, mais dans l'immédiat, le repas les attendait en bas. Et même si elle ne semblait pad avoir très faim, le ventre de Tommy lui, prouva le contraire.

" - Je pense que tu as faim, on descend manger ? J'ai préparé le repas y'a plus qu'à le faire chauffer."

Joyce avait tout prévu dans les moindres détails, elle espérait simplement que ce qu'elle avait préparé serait apprécié de Tommy. En vérité, elle n'avait aucune envie de briser ce moment de tendresse entre eux, elle attendait que Tommy se lève pour pouvoir le suivre, mais elle n'avait pas le coeur à rompre ce moment la première.

Joyce & Tommy

Joyeux anniversaire

Était-ce aussi simple que cela, procurer du bonheur à l’être aimé ? Est-ce qu’il était suffisant que je sois là, auprès d’elle, que je sois moi-même, que je profite de la vie comme j’avais l’habitude de le faire depuis toujours, dans la mesure du possible évidemment ? Certainement qu’il y avait d’autres conditions, mais au vu de comment Joyce parlait, j’avais sincèrement envie de croire que oui. Et puis, tout me portait à croire que je n’avais pas tant tort de le faire, compte tenu du fait que depuis que je m’étais rapprochée d’elle, je ne faisais rien que j’estimais d’extraordinaire pour la rendre heureuse. Évidemment que je faisais gaffe à faire passer son bonheur avant tout chose, peut-être même que je prenais sur moi pour le faire, mais la vérité était que je ne m’en rendais même pas compte. Alors si cela pouvait continuer ainsi, il était sûr et certain que je ferais mon possible pour la rendre heureuse, même si mon possible, j’étais loin de l’avoir atteint, au vu du peu qu’il lui fallait pour faire son bonheur en ce moment. À voir le petit rire qu’elle échappa suite à ses propos, je compris que rien ne me servait d’ajouter quoi que ce soit. Ce que je fis plutôt, c’est que je me laissai bercer par son petit rire, je me laissai emporter par cet instant câlin, simple, tendre, mais tout simplement exceptionnel. Pourquoi fallut-il alors que ma faim vienne me rappeler que tout ne pouvait pas être parfait ? En effet, sans que je ne puisse le contrôler, je sentis mon estomac grogner, et visiblement, Joyce le remarqua. L’avait-elle senti, au vu de sa proximité, ou bien entendu, ce qui était pire à mon avis ? Je ne saurais le dire, mais malheureusement, je ne pus le réprimer, la vérité étant qu’effectivement, j’avais plutôt faim, et le fait que Joyce me rappelle qu’elle avait préparé un repas que pour moi ne vint certainement pas m’aider. Bien que je n’avais pas envie de me détacher de ses bras, j’acquiesçai malgré tout, puis je lui dis avec un sourire: « J’ai hâte de voir ce que tu m’as préparé… » Avant de me lever toutefois, je me permis de la prendre dans mes bras encore un bref instant, le temps d’échanger un long baiser rempli d’amour et de tendresse, et lorsque j’y parvins, je me fis violence, puis je me détachai d’elle pour me relever, attraper mon caleçon et l’enfiler, sans l’intention de mettre quoi que ce soit d’autre pour le moment. Ou devrais-je peut-être enfiler un t-shirt, compte tenu que nous allions manger ? Ce n’était pas une question pour être vraiment pudique, mais parce que je ne savais pas si j’avais envie de me brûler et ainsi, gâcher le reste de la soirée, qui promettait encore énormément à mon avis. Je me résignai donc à me diriger vers ma commode pour me trouver quelque chose à me passer sur le dos, mais en chemin, je trouvai le bustier de Joyce, qui avait subi le même sort que nos autres vêtements plus tôt. Je me penchai - en lui faisant dos - pour le prendre, et je la regardai d’un air taquin en lui demandant: « Est-ce que tu as l’intention de cuisiner avec ça ? » Même si j’avais adoré la voir porter cela, jamais je ne pourrais exiger de le renfiler, surtout que je n’étais pas certain que je saurais être très utile avec les agrafes - j’étais pas mal plus doué pour les détacher. Ce que je voulais savoir surtout, c’est si elle avait prévu d’autres vêtements, ou bien si elle souhaitait que je lui trouve quelque chose à porter, d’autant plus que cela ne me gênerait pas, persuadé que j’adorerais la voir enfiler un de mes vêtements, dépendant duquel, bien évidemment.

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Joyce n'avait pas été aussi heureuse depuis des années. Elle qui croyait que tout cela ne lui arriverai jamais, qu'elle n'aurait jamais le droit de goûter à son bonheur, et pourtant aujourd'hui, c'était bien réel, et pour rien au monde elle échangeait ce genre de moment de tendresse et de douceur absolue avec son petit ami et patron. Malgré tout ça, elle ne pouvait cesser de se demander comment leur relation allait être perçue au bureau, elle avait peur, non pas pour elle, mais pour Tommy. C'était le dirigeant après tout, alors forcément, les ragots et autres méchancetés allaient sans doute fuser du moment où ils allaient l'apprendre.

Finalement, il ne suffit pas de grand chose pour être heureux, juste être avec l'homme qu'on aime, partager des moments, apprendre à se connaître. Ça ne tenait pas à beaucoup de choses, et pourtant, malgré ça, elle n'avait jamais réussie à être réellement heureuse. En tout cas, pas aussi heureusement qu'elle l'était à ce moment présent, après leurs ébats et ce moment câlin que lui offrait Tommy.

Les grognements de ventre de Tommy trahissaient son envie de manger, et ça arracha un léger rire à la blonde. Au fond, elle aussi avait probablement faim, comme on dit, la faim vient en mangeant. Puis, étant donné qu'elle s'était donné du mal à cuisiner, elle espérait que ça convienne à Tommy. Elle avait même prévu une autre petite surprise pour le dessert. Elle avait un peu fouillé dans les placards pour trouver une bougie à mettre sur son dessert. Elle avait réussie à en obtenir une qu'elle avait précieusement gardé pour le moment venu.

Lorsque Tommy finit par se relever, après avoir embrasser la blonde comme s'il ne la reverait plus jamais après cet instant, il enfila un boxer. Bien évidemment, Joyce ne loupa pas une miette du spectacle qui s'offrait à elle. Les petites fesses fermes de son compagnon la fit sourire, et elle grimaca légèrement lorsqu'il enfila le tissu qui cacha alors cette partie du corps qu'elle aimait beaucoup chez Tommy. Bah quoi ? Il n'y a pas que les hommes qui regardent les fesses des femmes. Finalement elle se leva à son tour et fut interpellé par la voix du jeune homme.

" - Tu veux que je remette ça ? Je peux si ça te plait, sinon j'avais amené d'autres affaires plus... neutres. Mais sinon, je peux aussi te piquer ta chemise dans rien mettre en dessous.." fit-elle d'un air malicieux tout en l'observant.

Elle attendait de savoir ce qui plaisait le plus à son homme pour lui faire encore plaisir. Elle était heureuse d'être responsable de son bonheur au moins pendant l'espace d'une soirée.

Joyce & Tommy

Joyeux anniversaire

Clairement, Joyce avait pensé à tout. Elle avait pensé à prévoir quelque chose pour mon anniversaire, elle avait prévu exactement la bonne chose pour me faire plus que plaisir et maintenant, voilà que j’apprenais qu’elle avait prévu d’autres vêtements, comme si elle avait dans l’espoir de rester plus longtemps qu’une simple soirée. Pour tout dire, je n’en étais pas tant étonné, mais je ne pus m’empêcher de demeurer agréablement surpris, voire ravi de cette initiative de sa part. C’était si bien fait de sa part que le seul inconvénient que je pus trouver à tout cela, ce fut le fait qu’au final, ce fut moi qui me retrouvai avec le choix déterminant ce que Joyce allait décider de porter. Premièrement, elle me suggéra de renfiler le bustier si je le désirais. Évidemment, je ne dirais pas non, compte tenu qu’elle était magnifique quand elle mettait son corps en valeur avec celui-ci, mais avais-je envie de prendre le temps de l’aider à le rattacher en entier, pour très certainement le lui retirer plus tard ? Je n’étais pas de nature paresseuse quand ça valait le coup, mais là, justement, je me demandais si cela valait vraiment le coup. Cependant, j’hésitai encore une fois, puisqu’un d’un autre côté, je ne voulais pas non plus la voir enfiler des vêtements neutres, tandis que de mon côté, très certainement, j’allais rester en tenue appropriée pour la maison. Mais là, alors que j’étais déchiré entre ces deux choix, elle en vint à en faire un troisième qui éclaira soudainement mon visage d’un air brillant et d’un sourire stupide, comme pour lui signifier que celui-ci était parfait. Je ne m’étais pas tant osé à le lui proposer précédemment, mais là, j’en vins rapidement à la conclusion que celui-ci était plus qu’idéal, d’autant plus que celui-ci ne semblait pas lui déplaire, mais pas un seul instant. Soutenant son air malicieux pour un moment, je finis par lui dire: « Eh bien, puisque la chemise est déjà sortie… » Sur ces mots, je me penchai encore une fois, abandonnant le bustier pour le troquer contre cette chemise qu’elle m’avait retirée plus tôt dans ma main. À ce moment, ma première idée était de la lui enfiler moi-même, et de la boutonner juste à mon goût, mais me rappelant qu’elle avait fait usage du mot « piquer », et que certainement, c’était plus mignon que moi qui le lui aurait enfilé, je me ravisai, et je la laissai tomber sur le lit en disant: « Bon bah alors, t’es libre de faire ce que tu veux, moi je ne regarde pas. » Pensant avoir été assez clair sur ma préférence, j’accentuai la plaisanterie en me cachant les yeux à l’aide de ma main, puis je tournai les talons afin de finalement prendre un t-shirt dans mon tiroir, puis je l’enfilai et sans jeter un regard à Joyce, comme si je voulais avoir encore ne serait-ce qu’une petite surprise, je sortis de la chambre, direction le rez-de-chaussée, plus précisément la cuisine.

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Joyce espérait que tout ce qu'elle avait préparé plairait à Tommy, et côté nourriture c'est vrai que c'était tout de même plus délicat de plaire à tout le monde. Et s'il était allergique à un ingrédient quelconque ? Il faudrait lui demander pour en avoir le coeur et ainsi éviter une allergie à un composant de son plat qu'elle avait préparé avec amour pour lui. D'aussi long qu'elle se rappelle, elle n'a jamais eu autant envie de cuisiner pour quelqu'un. Elle était habituée depuis des années à le faire pour elle-même mais, c'était encore plus motivant de se dire qu'à l'issue de la préparation, une personne allait déguster le plat et dire ses ressentis. En tout cas, à elle ça lui plaisait. Elle n'était certes pas un cordon bleu, du moins, elle ne se considérait pas comme tel, simplement elle aimait cuisiner des bons petits plats, et encore plus si c'était pour Tommy.

Mais avant d'aller manger, il y avait ce dilemme face auquel Tommy ne semblait pas savoir pour quel choix opter. Dilemme des plus importants puis qu'il allait déterminer ce que Joyce allait porter pour le restant de la soirée. Elle lui avait déjà proposé de remettre son bustier qui semblait tant lui avoir plus, mais il est vrai qu'elle se serait peut-être sentie mal à l'aise si elle devait déambuler avec toute la soirée, elle qui était quand même du genre pudique. Puis finalement, elle lui avoua qu'elle avait amené ses affaires de rechange, juste au cas où. Juste au cas où il accepterai de la garder peut-être un ou deux jours sous son toit, auprès de lui. Et finalement, c'est la troisième proposition qu'elle fit qui semblait trouver grâce à ses yeux. Celle de piquer la chemise que Tommy avait porté toute la journée, autrement dit avec son parfum et son odeur dessus, quoi de plus romantique ? Sans doute rien. Sauf qu'elle s'était proposé de la porter sans rien enfiler en-dessous. En soit étant donné que la chemise lui ferait office de chemise de nuit et couvrirait son corps jusqu'au dessous de ses genoux, c'était une tenue correcte pour manger, bien que désormais Tommy sache qu'elle serait probablement nue sous celle-ci, ce qui rajoutant une touche de malice dans les yeux de la blonde.

Finalement quand il déposa la chemise sur le lit, il se cacha les yeux comme s'il ne voulait pas voir ce que Joyce s'apprêtait à faire, comme si la blonde avait encore quelque chose à lui cacher, alors que c'était sans aucun doute l'homme qui connaissait le mieux son corps désormais. Même dans la plus simple tenue, elle était certaine qu'elle arriverait à plaire. Joyce regarda son homme prendre ce qui ressemblait à un tee shirt qu'il enfila au moment de quitter la pièce, sans se faire prier, la blonde mit la chemise de son petit ami après s'être enivré de son odeur. Elle laissa exprès les deux derniers boutons ouverts, de sorte à ce que la naissance de sa poitrine soit légèrement apparente. Puis mine de rien, elle remit ses cheveux en place et descendit rejoindre le jeune homme qui devait l'attendre dans la cuisine.

" - Est-ce que tu es allergique à un aliment ou quelque chose de particulier ? Je ne voudrais pas devoir t'emmener à l'hôpital d'urgence et que ça gâche la fin de la soirée que je t'avais organisé, encore moins le jour de ton anniversaire.." avoua-t-elle en faisant une petite moue déçue avant de passer sa main sur la joue de Tommy.

Après s'être assuré qu'il n'était pas allergique aux ingrédients qu'elle avait utilisé, Joyce alla ensuite aux fourneaux et mit en route le repas, il y en avait pour une dizaine de minutes environ à réchauffer. Le temps pour elle de filer prendre les clés dans sa veste pour les rendre à Tommy avait d'oublier.

" - Tiens au fait.. Tes clés. Tu risques d'en avoir besoin dans les prochains jours." fit-elle avec un petit sourire collé aux lèvres.

Même si elle avait appréhendée sa réaction, elle était heureuse qu'il ne soit pas mis en colère contre elle, comme certainement d'autres l'auraient fait à sa place. Mais Tommy restait Tommy et c'est la principale raison du pourquoi elle l'aime.

Joyce & Tommy

Joyeux anniversaire

Quelques instants après que j’eus atteint l’étage inférieur, avant même que je puisse ne serait-ce que songer à considérer ce qui se trouvait dans les casseroles déjà installées sur les fourneaux, que je remarquai pour la toute première fois d’ailleurs depuis mon arrivée, Joyce descendit les escaliers à son tour, vêtue, comme je m’y en attendais, et surtout comme je l’espérais, de ma chemise, boutonnée juste assez, mais pas trop, histoire de me laisser avoir une vue imprenable sur son décolleté qui était tout simplement à tomber. Inutile de mentionner que sitôt qu’elle fut dans mon champ de vision, je ne cessai de la regarder en me mordillant la lèvre inférieure, profitant pleinement de ce spectacle qui s’offrait à moi, tout aussi magique que celui qu’elle m’avait proposé lorsque j’étais rentré chez moi plus tôt. Évidemment, la tenue n’était pas la même, mais les circonstances ne l’étaient pas non plus et dans le cas présent, le fait qu’elle ait enfilé ma chemise, de sorte à ce que je puisse me languir en pendant qu’elle ne portait rien dessous, était tout simplement parfait. C’était en mon sens si parfait que pendant un instant, je fus limite perdu dans ma rêverie, et je m’en réveillai que lorsque ma dulcinée reprit la parole, en venant à me demander si j’avais des allergies alimentaires quelconque. Pendant un instant, j’aurais peut-être pu paniquer et lui révéler que j’avais des allergies ne concordant pas avec ce qu’elle avait préparé pour le repas, mais parce que je n’avais aucune raison de me stresser pour cela, je pus, sans hésitation, secouer la tête négativement pour lui signifier que je n’avais aucune allergie. Heureusement d’ailleurs, parce que j’étais du genre à manger pas mal tout ce qu’on me proposait, qu’importe la texture, l’apparence ou le goût. Bien sûr, j’avais mes préférences, il y avait aussi certaines choses que jamais je ne saurais me permettre de manger de nouveau dans ma vie, mais là, j’avais envie de goûter ce qu’elle avait préparé, je m’en montrais même impatient. Mais ça, je ne lui dis pas, me contentant de simplement lui dire, avec un sourire un peu idiot: « Quand j’étais petit, on m’a dit que j’étais allergique aux adultes, mais je suppose que ça m’est passé depuis. » En effet, il n’était pas nouveau que je me comporte comme un gamin, et c’était bien sûr, pire quand j’étais en âge d’agir comme un gamin. Mais ça, c’était une blague plus qu’autre chose, alors je ne m’éternisai pas sur celle-ci. De toute façon, je n’en aurais pas eu l’occasion, puisque Joyce s’éloigna de nouveau, histoire d’aller chercher quelque chose dans sa veste. Ce quelque chose, c’était mes clés qu’elle m’avait subtilisées plus tôt dans la journée, qu’elle semblait prête à me rendre. Mais moi, étais-je prêt à les reprendre ? Pendant un instant, je me surpris à me poser la question, et au bout du compte, n’écoutant que mon coeur, je posai doucement ma main sur la sienne pour la refermer, les clés toujours dans celles-ci, puis je lui dis, avec sérieux et tendresse: « J’ai un autre double, tu peux les garder. Comme ça, tu sauras que tu es toujours la bienvenue ici. » Sur ce, j’esquissai un petit sourire, puis je me permis de l’embrasser doucement, comme pour lui prouver que ce n’était pas là des paroles en l’air. Avant même que je lui tienne ces mots qui semblaient avoir tout changé plus tôt, je me sentais bien quand elle était chez moi, à un tel point que je m’étais surpris à trouver ma demeure plutôt grande quand elle ne l’était pas. Et puis, cela ne l’engageait à rien. Si elle voulait retourner à son appartement de temps à autre, elle pourrait le faire, mais je me sentais beaucoup mieux - me concernant et la concernant - quand elle était ici, je l’avais bien compris ces derniers jours.

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La jolie blonde ne mit pas longtemps à descendre une fois que son compagnon fut descendu. Elle ne voulait pas le laisser ainsi tout seul dans la cuisine, et puis on ne va pas se mentir, elle avait l'impression que quelques minutes loin de ses bras était une éternité, et elle voulait y retourner le plus rapidement possible, ne serait-ce que pour terminer la soirée en beauté. Elle avait essayé, comme auparavant, de se rendre aussi séduisante que possible, pour plaire à Tommy. Et visiblement, en voyant son visage et son sourire niais, elle se dit qu'elle avait bien fait d'opter pour la chemise du jeune homme tout en laissant les deux premiers boutons déboutonnés pour lui offrir, une vue qu'elle espérait suffisante et assez plaisante pour le beau brun.

Joyce fut ravie de savoir que son homme n'avait aucune allergie à un aliment quelconque. Elle pouvait donc poursuivre la soirée sans inquiétude. Mais comme à son habitude, il sortit une blague. Tommy avait cette manière de détourner tout sujet un peu sérieux en quelque chose de beaucoup plus léger. C'est ça aussi qu'elle aimait aussi chez lui, sa légèreté à prendre les choses. Reste à savoir s'il était capable de prendre avec sérieux des sujets qui méritaient attention. On verra en temps voulu, mais elle avait pleine confiance en cet homme, qui était le sien aujourd'hui, et pour de longues années encore.

Avant de passer aux choses un peu plus sérieuses qui n'est autre que le repas qu'elle avait préparé, une fois qu'elle avait mis le feu sous les casseroles, elle était partie chercher les clés sa veste pour les rendre à Tommy, mais lorsqu'elle lui tendit la main avec ces dernières, son petit ami posa sa main sur la sienne pour la refermer et ainsi garder les clés prisonnières. Pendant quelques secondes elle se demandait ce que ça voulait dire et si elle comprenait bien ce que Tommy essayait de lui faire passer comme message. Mais comme pour l'en assurer, il lui annonça clairement qu'elle pouvait les garder pour venir quand elle le souhaitait. C'était une invitation très tentante, et à l'avenir elle allait sans doute passer plus de temps chez lui que chez elle, où elle ne supportait plus la solitude et l'angoisse que ça lui procurait. Elle répondit à son baiser avec une pointe d'intensité en plus, elle était réellement heureuse et elle ne savait pas trop comment le montrer, alors, l'exprimer par des gestes était ce qu'elle savait faire de mieux.

" - Merci pour tout ça. Je t'aime p'tit coeur.." murmura-t-elle prêt de son oreille tout en enlacant ses bras autour de son cou pour l'embrasser de plus belle.

Elle resta ainsi, collée contre lui pendant quelques secondes avant que le repas ne lui rappelait qu'il avait besoin d'être surveillé. Elle se dirigea alors vers la casserole recouverte d'un couvercle et remua le contenu. Comme pour poursuivre ce petit jeu entre eux, elle esquissa un sourire que Tommy ne pouvait voir, et tout en remuant le repas, elle bougea son corps au travers de cette chemise si fine, qu'elle ne garderait certainement pas très longtemps après le repas.

Joyce & Tommy

Joyeux anniversaire

Certains pourraient penser qu’il était beaucoup trop tôt, ou pas assez réfléchi de ma part de donner une clé à Joyce ici et maintenant, mais en toute franchise, je m’en moquais quelque peu. Je m’en moquais parce que maintenant qu’il était officiel pour moi que je ne voulais pas que Joyce sorte de ma vie, que je voulais qu’au contraire, elle prenne de plus en plus de place dans celle-ci, parce qu’elle le faisait à la perfection, je n’avais absolument aucune raison de reculer. De toute façon, j’avais toujours plongé tête première dans ce que j’entreprenais, quand je savais que je faisais la bonne chose et que cela était susceptible de me rendre heureux. Joyce me rendait heureux, elle me rendait heureux sur tous les aspects de ma vie, voire même ceux dans lesquels je ne pensais jamais trouver du bonheur, par exemple au travail, alors pourquoi me retiendrais-je ? Pas une seule fois, j’hésitai une fois que je lui eus laissé cette clé, et au bout du compte, mon initiative fut récompensée, puisque cela sembla plaire à Joyce, qui prit plaisir à me rendre le baiser que je lui proposai suite à cela. Mais ça, ce ne fut pas grand-chose comparativement à la façon dont elle me remercia par la suite, en venant à se permettre de me gratifier un petit nom que je trouvai tout à fait mignon. Et plutôt que de simplement lui faire savoir avec un sourire comme je l’avais fait plus tôt, je me permis de lui dire, avec un air amusé: « P’tit coeur, c’est mignon ça… » Je ne m’éternisai toutefois pas trop longtemps, puisque je fus soudainement trop occupé à répondre et à prolonger le baiser qu’elle m’offrit par la suite. Cependant, à un moment, j’interrompis le baiser, mais je gardai mes lèvres contre les siennes, pour lui dire: « Je t’aime aussi… » Puis, je repris possession de ses lèvres une nouvelle fois. Mon intention fut ensuite de me permettre d’entourer sa taille de mes mains, mais avant que je puisse le faire, Joyce s’éloigna, se dirigeant dans la cuisine pour commencer à s’occuper du repas dont l’odeur commençait déjà à se manifester lentement, mais sûrement, dégageant un arôme encore plus prometteur qui me donnait encore plus faim, mais qui me rendait également curieux de savoir ce qu’elle avait pu préparer. Je savais comment sentir les choses qui m’entouraient, mais je devais admettre que je n’étais pas le plus doué pour les devinettes. De ce fait, je décidai de m’approcher discrètement. Dans un premier temps, je ne voulus pas en faire plus, histoire de la laisser faire, mais quand je me rendis compte qu’il était trop tentant de la toucher alors qu’elle était si peu vêtue, et que je pouvais voir ses fesses se dessiner sous le tissu de la chemise, qui n’était pas des plus opaques, je compris que ce serait trop difficile de me faire violence. Évidemment, je n’allais pas gâcher le repas pour la ramener dans la chambre, ou l’emmener sur le canapé du salon, parce que je pourrais le faire plus tard dans la soirée, mais je pus me faire suffisamment violence pour me contenter de passer mes bras autour de sa taille, puis l’embrasser doucement sur la joue en lui demandant, d’un ton candide: « Ça sent délicieux, qu’est-ce que tu me prépares là, beauté ? »

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De toutes les amourettes qu'elle avait eu étant plus jeune, elle n'avait jamais dépassé le stade de quelques baisers. Avec son ancien amant, elle avait dépassé ce stade là pour lui offrir son corps, mais avec Tommy c'était encore différent. Non seulement elle lui offrait son corps mais également, et c'était le plus important, son coeur. Elle le lui avait confié depuis la première fois où ils avaient passé la soirée ensemble. La fois où il l'avait ramassé dans la rue alors qu'il aurait très bien pu la laisser sans s'en préoccuper. Mais dans aucune de ses relations, elle n'avait atteint ce stade là, celui d'avoir les clés de son petit ami et surtout, de vouloir aller chez lui plutôt que chez elle. Mais ça, elle ne lui avouerait probablement pas. En tout cas, pas maintenant. Elle ne voulait pas s'imposer, Tommy était déjà bien trop généreux avec elle, et elle doutait sincerement de mériter une telle confiance.

Cependant elle était heureuse de pouvoir le voir ainsi, lui-même, avec ce sourire enfantin mais qu'elle aimait par dessus tout. Si elle pouvait le faire sourire ainsi tous les jours, alors elle était prête à recommencer ce qu'elle venait de faire. Et la soirée n'était pas terminé, elle était encore pleine de surprise, mais chaque chose en son temps. Et pour le moment, c'était l'instant tendresse entre les deux amoureux.

" - C'est ironique ou.. Ça te plait vraiment ? Je suis pas le genre de personne qui aime appeler à tout va son petit ami 'bébé' ou 'chéri' enfin.. En tout cas je trouve ça moins mignon que chaton ou petit coeur.. Et puis après tout c'est qu'un surnom.. Comme toi quand tu m'appelles ma belle.."

Ce dernier surnom arracha un sourire à la blonde. Même si elle ne lui avait pas dit, elle le trouvait absolument adorable, et venant de Tommy ça rendait la chose deux fois plus mignonne.

Malgré le fait qu'elle ne veuille pas le rompre, elle fut bien obligé s'il ne voulait pas manger quelque chose de cramé. Elle s'occupa alors du repas quand soudain, elle fut distraite, et même surprise par les bras du jeune homme qui venait de s'enrouler autant de sa taille. Ce contact la fit frissonner, et heureusement pour elle, Tommy n'était pas en mesure de le sentir au travers le tissu de la chemise. Elle aurait bien aimé se reposer là, dos à lui contre son torse, mais le repas avant toute chose !

" - Je t'ai préparé du risotto, j'espère que ça va te plaire, tu me diras ce que tu en penses."

Elle espérait sincèrement être à la hauteur des espérances de son homme et surtout, qu'il aime, parce qu'elle avait avoir mis tout son coeur dans le repas, les goûts et les couleurs ne se discutent pas. Elle remua une dernière fois avant d'estimer que le repas pouvait désormais être mangé.

" - À table." fit-elle en se retournant dans ses bras pour lui offrir un rapide baiser.

Elle prit alors la casserole pour l'amener sur la table dans le salon. Table qu'elle avait précédemment décoré avec quelques pétales de rose ainsi que tout ce qu'elle pouvait trouver pour faire un dîner romantique en tête en tête avec son petit ami. En attendant qu'il s'installe, elle en profita pour mettre à chauffer lentement le dessert. Une spécialité de chez elle.

" - J'espère sincèrement que ça va te plaire.." dit-elle en prenant son assiette pour lui servir une portion raisonnable.

Elle finit par s'asseoir elle aussi à sa place, tout en jugeant du regard l'homme à ses côtés. Puis, elle plaça sa main sur la sienne en la caressant avec son pouce.

" - Bon appétit mon ange."

Oui Joyce était le genre de femme à donner toute sorte de surnoms affectifs, mais, l'appeler Tommy cassait légèrement le romantisme de la soirée.

Joyce & Tommy

Joyeux anniversaire

Avec un petit sourire, je hochai positivement la tête au moment où Joyce me demanda mon avis sur le surnom qu’elle me donna, en lien avec le commentaire que j’avais passé. À ce moment, je tentai tant bien que mal d’être sérieux, histoire de lui montrer que je lui disais la vérité - ce qui était le cas soit dit en passant - mais ce fut particulièrement difficile, surtout considérant le fait qu’elle m’acheva quelque peu en m’avouant qu’elle aimait que je l’appelle « ma belle ». Encore une fois, c’était quelque chose qui, pour moi, était tout simple, m’était même venu naturellement, alors pour sûr, si jamais cela lui plaisait, certainement que je ne me ferais pas prier pour le lui dire. Prenant ça en note dans ma tête, je décidai de lui confirmer le tout en affirmant: « Non, pour vrai, je trouve ça adorable. C’est juste que c’est nouveau pour moi, mais j’adore… » Puis, le sourire qui se dessina sur mes lèvres vint parfaitement se coller à mes propos qui ne sauraient être plus sincères. En effet, jamais je n’avais eu l’habitude d’avoir droit à de telles marques d’affection. Avec les filles que j’ai fréquentées auparavant, nos rapports étaient trop courts pour que j’aie droit à de tels surnoms. Et avec ma famille, je devais m’en tenir à mon frère, qui se contentait de m’insulter en guise de marque affective. Et mes parents, je n’en parlais même pas, plus exactement en ce qui concernait ma mère, qui prenait un vilain plaisir à m’appeler par mon vrai prénom, soit Thomas, prénom que je détestais et que presque personne ne connaissait en réalité. Enfin, sauf qui s’adressaient à elle alors qu’elle parlait de moi, mais ça, ce n’était qu’un détail que je ne me voyais pas régler ici et maintenant. Faisant suffisamment confiance à Joyce pour qu’elle ne le fasse pas, ce fut aveuglément et sans me poser de questions que je me dirigeai vers elle pour aller fouiner un peu dans la cuisine, apprenant sans trop de difficultés ce qu’elle avait préparé. Sitôt, je la regardai avec un air amusé; c’était là un plat que j’aimais bien, bien que ce ne soit pas dans mes favoris, mais j’avais cet étrange sentiment que puisque c’était Joyce qui l’avait préparé, ce serait encore meilleur. Ridicule ? Peut-être un peu, mais je m’en moquais. J’étais amoureux et là, tout de suite, rien d’autre ne comptait. Ce fut donc sans me faire prier, au moment où Joyce m’annonça que le temps était venu de passer à table, que je lui laissai un peu d’espace pour emmener les plats non pas en salle à manger, mais au salon, où elle s’était affairée à une autre installation que je n’avais pas vue non plus, compte tenu que j’étais passé par une autre porte pour rentrer. Émerveillé, je contemplai l’installation, ne sachant retenir un petit « Wow… » qui venait trahir ce que je pensais de tout cela. Puis, je m’installai non loin, la laissant me servir, ravi de voir qu’elle prévoyait déjà me donner une portion relativement généreuse, ayant clairement compris que j’avais un appétit plutôt féroce, encore plus quand j’avais faim - donc pas mal tout le temps en vérité. Cependant, je ne touchai pas tout de suite à mon assiette, attendant que ma petite-amie - parce que je pouvais maintenant me permettre de l’appeler ainsi à mon avis - s’installe à côté de moi et me souhaite un bon appétit. À cela, je lui répondis: « Merci, à toi aussi, ma belle. », me permettant de l’embêter en lui montrant que j’étais loin d’être un ange en glissant furtivement mon nez dans son cou pour la chatouiller un peu. Ensuite, comme si de rien n’était, je me concentrai sur mon plat, puis j’en pris une première bouchée que je ne mis pas de temps à déguster. Une fois que je vins à bout de celle-ci, je dis à ma belle blonde, le plus sincèrement du monde: « C’est trop bon, vraiment ! » Et comme pour lui montrer qu’encore une fois, je ne plaisantais pas, malgré le fait que je n’exprimais pas dans des termes très matures, j’en pris une nouvelle bouchée, puis encore une autre, prouvant ainsi à quel point je dégustais mon repas.

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