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 Tommy & Joyce - I would catch a grenade for you

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A. Daryl ReevesFriendship is easier made than kept
A. Daryl Reeves
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MessageSujet: Re: Tommy & Joyce - I would catch a grenade for you   Tommy & Joyce - I would catch a grenade for you - Page 2 EmptyDim 27 Aoû - 18:05

Joyce & Tommy
I would catch a grenade for you



Plus que jamais, je comprenais que parfois, dorer la pilule, s’assurer qu’une mauvaise nouvelle ou quelque chose du genre passe plus facilement n’était pas nécessairement chose simple, surtout quand il était question de réceptionner la chose. Je ne cachais pas que j’aurais voulu que cela passe mieux, de la voir un peu plus rassurée suite à mes propos, puisque c’était l’intention de ceux-ci à la base, mais quand je la vis soudainement grimacer de douleur, que je l’entendis me dire que je n’avais pas en faire, que c’était une banale douleur au ventre, je me rendis compte que tout comme elle probablement, je n’étais pas convaincu. En fait, je n’étais pas convaincu du tout, et j’en étais encore inquiet, parce que même si je n’étais pas médecin, je savais que ça ne pouvait pas être que des crampes banales, celles susceptibles de survenir quand on avait faim ou bien, au contraire, quand on avait mangé quelque chose de plus ou moins frais. Bref, cela ne me disait rien de bon, même si je voulus quand même faire un effort pour tenter de me rassurer, mais je n’y parvins juste pas. Ne voulant toutefois pas imposer quoi que ce soit à Joyce, je finis par lui dire, une fois que je me fus à peu près calmé:  « Je vais appeler le médecin quand même… Ça vaudra mieux… » Ça vaudrait mieux pour moi, j’avais envie de dire, parce que comme ça, je saurais à quoi m’en tenir, même si ce n’était qu’un échange téléphonique. Parce que non, je n’avais pas l’intention d’appeler aux urgences et faire venir une ambulance ou un truc dans le genre, mais simplement appeler mon médecin de famille, qui pourrait peut-être me référer à un de ses collègues si jamais il venait à ne pas pouvoir me répondre. Après, si jamais c’était nécessaire, pour sûr j’emmènerais Joyce à l’hôpital, mais je préférais avoir un avis avant tout, d’autant plus que je pouvais me le permettre, parce que nous avions la chance d’avoir à faire à un des meilleurs médecins qui soit. C’était encore un autre avantage lié à ma famille, à mon nom, mais je me disais que là, ce n’était pas le moment de lésiner ou bien me retenir. Attrapant finalement mon téléphone portable, je trouvai le numéro dans mes contacts, et finalement, j’appelai. Heureusement pour moi, je ne tardai pas à avoir une réponse, puis être transféré à mon médecin de famille, à qui je tentai d’expliquer la situation tant bien que mal. Sommes toutes, je parvins à le faire, jusqu’au moment où je me rendis compte que c’était la première fois que je voyais Joyce aux prises avec une telle douleur. Pour en avoir le coeur net, je dus m’approcher, puis lui demander donc:  « Ça fait longtemps que ça dure… ? » Je transférai la réponse sitôt que je l’obtins, puis finalement, le médecin me dit que même s’il ne pensait pas que c’était grave, il préférait venir faire un examen lui-même pour s’assurer que tout allait bien. Le remerciant, je raccrochai, puis je retournai vers Joyce pour lui dire:  « Il devrait venir d’ici une heure, juste pour s’assurer que tout va bien… » Ce fut lorsque je me réinstallai sur le canapé que je me rendis compte que tout s’était passé terriblement rapidement, et que peut-être j’avais eu une réaction quelque peu démesurée, précipitée. Confus, je tentai de dire:  « Je suis désolé si j’ai réagi aussi vite, mais je ne veux pas qu’il t’arrive quoi que ce soit, ou bien au bébé… » Ce fut lorsque je tins ses mots que je me rendis compte qu’en fait, c’était plus fort que ça, que ma crainte venait d’autre chose. Le coeur battant la chamade, je baissai le regard, puis finalement je dis:  « C’est Eliott qui m’a agressé en sortant de l’immeuble. Je ne le savais pas au début, c’est le policier qui me l’a dit. » Sous le choc de mon aveu qui s’était fait sans que je n’y réfléchisse, je fus obligé de déglutir, avant d’ajouter, la voix malgré tout brisée:  « C’est pour ça qu’en fait ce fut un mal pour un bien… Là c’est certain qu’ils ne pourra plus nous approcher… Et honnêtement je préférais que ce soit moi que toi qui ait été là… Parce que dans le cas contraire… Je crois que je n’aurais pas pu me le pardonner de ne pas t’avoir convenablement protégée… » Déjà, je m’en voulais d’avoir pris pour acquis que l’ordonnance serait suffisante, même si je ne savais pas ce que j’aurais pu faire d’autre, alors inutile de mentionner que si jamais elle en était venue à être blessée dans cette histoire, pour sûr, là, je n’aurais pas su me pardonner, jamais.
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MessageSujet: Re: Tommy & Joyce - I would catch a grenade for you   Tommy & Joyce - I would catch a grenade for you - Page 2 EmptyDim 27 Aoû - 21:51

Joyce n'était pas du genre à se plaindre, encore moins lorsqu'il s'agissait de sa grossesse. Après tout, c'est normal de souffrir, même si l'issue est un événement qui la rend bien plus qu'heureuse et épanouie, il n'en demeure pas moins que les neufs mois avant d'y arriver peuvent s'avérer plus complexes selon les femmes. Jusqu'ici, en dehors de quelques nausées, une fatigue oppressante et quelques malaises, elle se portait pas mal.

Quand elle avait commencé à ressentir de telles douleurs, elle avait mis ça sur le coup de la grossesse tout bonnement, mais finalement, elle se demandait si tout cela n'était pas lié à un état de stress trop élevé ou bien parce qu'elle ne se ménageait pas assez. Joyce avait tendance à oublier qu'elle portait un enfant dans son ventre, elle travaillait d'arrache pied et ne se reposait pas assez pour quelqu'un dans son état.

Au bout du compte, alors qu'elle se tordait de douleurs, son petit ami prit son téléphone pour contacter un médecin. Urgences ou pas, la blonde voulait simplement que ses douleurs s'estompent, ce qui n'était pas le cas depuis déjà plusieurs jours, voire semaines. Elles devenaient plus régulières et plus aiguës, mais une fois de plus, pour préserver le beau brun, elle ne lui en avait pas parlé.

" - Environ deux semaines.." avoua-t-elle à contre coeur.

Elle ignorait si cette question venait de lui ou bien s'il s'agissait d'un premier bilan que dressait son interlocuteur à l'autre bout du téléphone. Ça ne servait à rien de mentir de toute façon, ça ne ferait qu'aggraver la situation et il en était hors de question, surtout si la vie du bébé était en jeu.

Après quelques minutes, Tommy raccrocha et annonça à Joyce qu'il serait là d'ici une heure environ, si les douleurs devenaient plus aiguës, elle avait de quoi faire en l'attendant. Pour le moment, elle s'assit au fond du canapé afin de poser son dos contre le dossier, sa main toujours sur son ventre. Les yeux clos, elle prit de larges bouffées d'oxygène pour se calmer et ainsi se détendre, en espérant que les douleurs allaient passées.

La situation s'était totalement inversé, il y a encore une dizaine de minutes, c'était la jolie blonde qui s'occupait de son petit ami, et désormais, c'était lui qui prenait soin d'elle. Cependant, elle n'avait toujours pas eu le fin mot de l'histoire, que lui était-il réellement arrivé ? Lui dirait-il la vérité un jour ? Alors qu'elle désespérait de la connaître, il finit par se livrer et ce n'est qu'à ce moment là qu'elle comprit pourquoi il ne voulait pas lui dire ce qui s'était passé et qui était cet homme. Il avait agit pour la protéger alors qu'elle avait pensé à toutes les pires choses que Tommy pouvait être. Elle s'en voulait terriblement.

" - Eliott ? Non ça ne peut pas être lui.. On a demandé une ordonnance restrictive contre lui.. Il n'a pas le droit.."

Elle était totalement décontenancée, non seulement Eliott continuait à lui pourrir l'existence mais en plus de ça, il enfreignait l'ordonnance restrictive qu'elle avait obtenu contre lui. Mais en y reprenant, l'ordonnance est au nom de la suédoise, pas de Tommy, alors il n'a aucune restriction le concernant pour l'approcher. Ce salaud en avait profité. Elle était perdue avec cet aveu que lui avait fait son petit ami.

" - Tu en fais déjà bien assez pour moi je te l'assure.. Et puis, tu ne peux pas être là tout le temps non plus, sinon il me faudrait un garde du corps. Tu n'as pas à t'en vouloir mon amour.." fit-elle en se blotissant contre lui tout en se concentrant sur son souffle pour oublier ses douleurs.

La suédoise était partagée entre deux sentiments, celui de la peur, peur parce qu'Eliott était capable de tellement plus, comme si son geste n'était là qu'un avertissement pour la suite, et en même temps, elle ressentait une profonde colère pour cet homme qu'elle haissait tant. Alors qu'elle avait réussi à se reconstruire après ce qu'elle avait vécu, il trouvait encore le moyen de venir lui gâcher la vie.

" - Tu sais où la police l'a emmené ?"

Sa voix s'était fait plus dure, elle avait une idée en tête et elle comptait bien la mettre en oeuvre. Tout cela avait assez duré, elle devait y mettre un terme une bonne fois pour toute. Elle ne pouvait pas s'empêcher de se sentir coupable, si elle n'avait pas eu cette place dans la vie de Tommy, jamais Eliott ne s'en serait pris à lui.

" - Je suis désolée, tout ça est de ma faute.. Si je n'avais pas fait irruption dans ta vie, jamais il ne serait venu te voir à la sortie du bureau.. C'est de ma faute tout ça.."

Et de nouveau, les nerfs de Joyce étaient mis à rude épreuve, elle avait envie de pleurer, sans doute un mélange de tout ce qui venait de se passer. C'était trop pour elle.
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MessageSujet: Re: Tommy & Joyce - I would catch a grenade for you   Tommy & Joyce - I would catch a grenade for you - Page 2 EmptyDim 27 Aoû - 22:42

Joyce & Tommy
I would catch a grenade for you



Deux semaines, deux semaines pendant lesquelles Joyce avait ces douleurs et je n’avais rien vu. Étais-je mauvais observateur à ce point, ou bien c’était elle qui savait trop bien me cacher certaines choses. Ce n’était pas la première fois que j’avais l’impression de rater quelque chose la concernant, alors pour sûr, je remettais en question ma capacité à voir les choses, percevoir ses émotions. Cependant, je ne pouvais rien en faire ici et maintenant, puisque j’étais toujours au téléphone avec le médecin, et j’étais obligé de lui fournir une réponse, puisque c’était lui qui m’avait posé la question. Au final, ce fut suffisant pour le convaincre de venir nous payer une visite à la maison, histoire de faire un examen, s’assurer que tout allait bien et que c’était là des contractions normales et non pas un signe comme quoi Joyce était sur le point de faire une fausse couche. Inutile de mentionner que dit ainsi, c’était plutôt effrayant, mais histoire de ne pas inquiéter ma petite-amie, je gardai ma contenance, me contentant de lui dire que le médecin serait là dans une heure maximum. Malheureusement, je ne restai pas de marbre bien longtemps. Trop rapidement, je craquai, en venant à lui avouer toute la vérité, qui était cet homme qui m’avait agressé. La surprise se dessina sur son visage, comme je m’y en attendait, et ce fut sans broncher que je la laissai au bout de son propos, le complétant sans en être trop ravi par un:  « Tu en as demandé une, pas moi… » Et avoir su, je l’aurais certainement fait, mais je n’étais pas persuadé que ça m’aurait été accepté, puisque je ne le connaissais pas. Mais au vu de son comportement, de la rage dans ses yeux, est-ce que cela l’aurait arrêté si c’était Joyce qui était sortie avant moi ? Voilà ce qui m’avait le plus terrifié dans cette histoire, et qui me terrifiait toujours, et qui allait probablement continuer de me terrifier tant et aussi longtemps qu’il ne serait pas officiellement derrière les barreaux. Mais quelque chose me disait qu’il y avait suffisamment de preuves contre lui pour l’éloigner pendant un bon moment, définitivement, je l’espérais. Et si ce n’était pas le cas, alors je trouverais une autre solution, puisqu’il était hors de question que Joyce soit en danger, même si elle jugeait que j’en avais fait suffisamment. J’étais d’avis que ce ne serait pas le cas tant qu’elle ne serait pas tranquille d’esprit, mais au moins, savoir qu’elle ne m’en voulait pas, ou plus, était rassurant. De ce fait, ce fut sans problème que je la pris dans mes bras de nouveau, ne m’osant toutefois pas à venir poser ma main sur son ventre ou un truc du genre, même si bien sûr, je voulais qu’elle se sente mieux. Ce que je fis plutôt, ce fut de répondre à sa question du mieux que je le pouvais, soit en lui disant:  « Je ne sais pas. Au commissariat, je suppose, mais j’ai laissé mon numéro aux policiers et normalement ils vont me tenir au courant du procédé, pour la plainte et tout. » Combien de temps cela prendrait ? Me faudrait-il le voir, témoigner contre lui ? Et Joyce, devrait-elle faire la même chose si jamais ils venaient ajouter la violation de l’ordonnance restrictive au lot ? Je n’en savais rien, mais tout ce que j’espérais, c’était que tout allait s’arranger sous peu, puisque je ne voulais plus voir ma petite-amie aussi troublée, l’entendre regretter limite que nous soyons ensemble. Mais désormais, sachant notre couple solide, simplement désireux de la rassurer, histoire qu’elle ne panique pas davantage, je ne tardai pas à la serrer un peu plus contre moi, puis lui dire:  « Chut, ne dis pas ça… » Sur ces mots, je posai mes lèvres sur sa tempe un petit instant, puis j’ajoutai:  « Ce n’est en rien ta faute… Et tu n’as pas fait irruption dans ma vie… » Enfin, ce n’était pas les mots que j’utiliserais, et que je ne comptais pas utiliser. Après une petite pause, je rectifiai donc:  « Tu l’as rendue que meilleure… Je suis plus heureux que jamais avec toi, et ce n’est pas un cocard et un coude éraflé qui vont changer ça… » Ce fut sur ses mots que je me permis finalement de coincer gentiment son menton entre mon pouce et mon index, histoire qu’elle tourne sa tête vers moi, pour que je puisse tendrement l’embrasser, afin de lui faire savoir à quel point je l’aimais, et qu’il était hors de question qu’elle se remette en question, prenne la fuite ou quoi que ce soit du genre pour autant.
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MessageSujet: Re: Tommy & Joyce - I would catch a grenade for you   Tommy & Joyce - I would catch a grenade for you - Page 2 EmptyDim 27 Aoû - 23:13

Cela faisait deux semaines que la jeune femme ressentait des douleurs, au début, ce n'était que de simples maux de ventre, pas de quoi s'inquiéter en somme. Puis, ça devenait de plus en plus fréquent, parfois c'était assez violent, mais jusqu'alors, elle avait fait en sorte que le brun n'en sache rien, et heureusement, il ne s'en était jamais rendu compte. La blonde se doutait bien que s'il l'avait su, il aurait sans doute tout fait pour qu'elle aille voir un médecin, mais finalement, avant ce soir, elle n'en avait jamais eu besoin.

Est-ce qu'elle avait peur ? Bien sûr, elle savait que ces douleurs pouvaient être les signes avant coureur d'une fausse couche. Perdre son enfant serait sans doute un choc dont elle n'arrivera jamais à se remettre. Peut-être même que tout cela signera la fin de leur couple, alors qu'il y a encore quelques jours, ils avaient évoqués un éventuel mariage.

Le sujet revient finalement à ce que Tommy avait subi plus tôt dans la soirée, et en y repensant, il avait raison. L'ordonnance restrictive n'était pas en son nom et donc Eliott avait tout le loisir de l'approcher comme il voulait, il ne s'était pas gêné pour lui montrer sa présence d'ailleurs. Est-ce que la blonde en voulait à son petit ami ? Bien sûr que non, il n'avait rien fait de mal, il avait seulement cherché à la protéger, elle ne pouvait pas lui en vouloir pour ça, bien au contraire, tous les hommes n'auraient sans doute pas agit de la sorte à sa place.

Joyce demanda ensuite à Tommy s'il savait où se trouvait Eliott, elle avait besoin de s'entretenir avec lui, de lui parler de vive voix, de faire sortir toute cette colère et cette rage qui l'animait au fond de ses tripes. Elle essaya pour autant de se calmer, elle avait déjà eu assez d'émotions fortes pour la soirée. Mais le lendemain, elle devait aller au commissariat pour s'entretenir avec lui si toutefois les policiers lui laissaient le champ libre.

Après cet excès de colère, elle retomba rapidement dans la réalité, si elle n'avait pas été la petite amie de Tommy, Eliott ne l'aurait jamais pris pour cible. Tout cela la faisait se remettre en question. Est-ce qu'elle devait rester avec lui ? Si c'était pour le faire souffrir ainsi, alors elle n'avait pas le droit d'imposer sa présence. C'est sans doute ça qu'Eliott voulait, que Joyce soit triste, qu'elle se retrouve seule pour pouvoir en faire de nouveau sa proie. Tommy lui avait ouvert les yeux sur son passé, elle avait appris à être aimé, à aimer et à devenir femme.

" - Mais si je n'avais pas été ta petite amie, jamais il ne t'aura pris pour cible.. Quoique je fasse, il sera toujours là, il viendra toujours gâcher le bonheur que j'ai pu construire.. Je ne serai jamais tranquille.."

Parce que même s'il était mis en prison, d'ici quelques mois, il sortira pour bonne conduite, et il recommencera. Jusqu'à être de nouveau derrière les barreaux pour quelques années et ainsi de suite. Jamais elle ne pourra avoir l'esprit tranquille. Soudain, elle se mit à trembler tout contre son homme qui, d'un geste tendre saisit son menton pour tourner sa tête et déposer un baiser sur ses lèvres. Un baiser dont elle profita, qui lui faisait le plus grand bien dans un tel moment. À en voir quelques symptômes, la jeune femme semblait tout avoir d'un début de dépression et les événements n'arrangaient pas les choses.

" - Excuse-moi.." dit-elle avant de quitter le salon pour les toilettes.

À bout de force et le visage pâle ressemblant à un fantôme, elle se dirigea vers les toilettes à toute vitesse pour finalement rendre le peu qu'elle avait mangé quelques heures plus tôt. Joyce était exténuée par tout ça, sa grossesse la mettait à rude épreuve et elle ne tenait clairement pas le coup face à tout cela, elle avait besoin de repos.
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MessageSujet: Re: Tommy & Joyce - I would catch a grenade for you   Tommy & Joyce - I would catch a grenade for you - Page 2 EmptyDim 27 Aoû - 23:42

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Malheureusement, et surtout à mon plus grand désarroi, les mots ne furent pas suffisants pour rassurer Joyce cette fois-ci. Plutôt que de tenter de se rassurer que jamais je ne pourrais lui en vouloir en raison de ses relations passées, comme elle avait su accepter mon monde de vie et tout ce que j’avais pu vivre précédemment, elle en vint à insister davantage, semblant limite paniquer pendant un instant. Déterminé à ne pas lâcher l’affaire toutefois, je tentai tant bien que mal de la rassurer une nouvelle fois par des gestes, ce que je savais le mieux faire en temps normal, et pendant un instant, je crus que je venais d’y parvenir quand elle répondit à mon baiser et sembla se détendre quelque peu, mais encore une fois, ce fut vain, puisque peu de temps après, elle se leva, se précipitant dans la salle de bains, aux prises avec des nausées, si j’entendais bien ce qui se passait, tandis que je restais, impuissant, au salon. Non pas que je ne voulais pas l’aider, mais parce que je ne savais plus comment le faire. J’avais cette impression que chaque fois que je prenais pour acquis que quelque chose allait bien, comme sa grossesse, ou encore le fait qu’Eliott ne nous approcherait plus, ne l’approcherait plus, tout me retombait au visage. Et chaque fois, j’avais l’impression d’être naïf, d’être idiot, de prendre les choses pour acquis trop rapidement. Devrais-je commencer à m’inquiéter concernant notre relation le temps que j’y étais ? Devrais-je commencer à craindre qu’elle allait être capable de prendre la fuite en pensant bien faire, en pensant que si elle s’éloignait, tout irait mieux ? Là, tout de suite, alors que cette idée ne m’avait jamais traversé l’esprit, j’en étais mort de trouille. Peut-être que si jamais elle en venait à poser une telle geste, ça partirait d’une bonne intention, mais je savais que ça me causerait que du mal, puisque désormais, je ne me verrais plus vivre sans elle, je ne me verrais plus être seul dans cette grande demeure, et si j’avais eu du mal à me relever de ma dernière déception amoureuse, là, j’étais persuadé que je n’y parviendrais pas. À cette idée, mes mains se mirent à trembler quelque peu, et cette fois-ci, c’est moi qui fut aux prises avec un haut-le-coeur. Mais n’étant pas enceinte et si faible que cela, je pus m’en remettre en me rendant à la cuisine pour boire un verre d’eau. Inspirant profondément, je déglutis, puis ce fut une fois que j’eus repris mes esprits que je me rendis dans la salle de bains, toujours aussi impuissant. Malgré tout, je pris quand même l’initiative de préparer une compresse d’eau froide afin qu’elle puisse s’éponger un peu le front une fois qu’elle aurait terminé, mais après, ça, que pourrais-je faire ? Que pourrais-je faire pour qu’elle aille mieux, pour que sa grossesse ne lui cause plus tant de soucis, qu’elle puisse réellement se réjouir à l’idée de devenir maman ? Que faisais-je de si mal pour qu’elle soit dans une condition pareille ? Étais-je vraiment un petit-ami convenable ? Cette dernière question ne me plut certainement pas, mais je ne pus m’empêcher de me la poser, et incapable de regarder ma petite-amie à cette idée, je baissai le regard, déposant la compresse sur le comptoir de la salle de bains, bien en vue, avant de me reculer de quelques pas, incapable de rester en place.
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MessageSujet: Re: Tommy & Joyce - I would catch a grenade for you   Tommy & Joyce - I would catch a grenade for you - Page 2 EmptyLun 28 Aoû - 23:04

La vérité c'est que Joyce ne pouvait s'empêcher de se sentir coupable de cette agression dont avait été victime son petit ami. Certes, elle n'en était pas à l'origine, mais elle ne pouvait s'ôter de la tête que c'était la seule responsable dans ce qui venait de se passer, et ce, peut-être importe si Tommy essayait de l'en dissuader. Que devait-elle pour lui éviter d'être de nouveau la cible d'Eliott ? Est-ce qu'elle devait partir ? Le quitter est une idée qui était loin de l'enchanter puisque son seul bonheur, c'était lui qui lui procurait, mais si c'était pour son bien et le protéger, alors elle était prête à sacrifier son bonheur pour lui.

Comme pour la rassurer, il déposa un baiser sur ses lèvres, et durant quelques secondes, la blonde se sentait bien, elle oubliait tout, seul lui avait de l'importance à ses yeux. Seulement voilà, une fois que ce baiser prit fin, la réalité revient la frapper en plein visage. Joyce fut alors prise d'une violente nausée et s'excusa pour se rendre dans la salle de bains. Entre les sueurs chaudes et les froides qu'elle ressentait, elle n'était pas vraiment en forme et Tommy avait sans doute pu le constater.

Après avoir fini, la jolie blonde resta assise par terre quelques instants, histoire de reprendre ses esprits et de se stabiliser alors que sa tête tournait et que des points noirs apparaissaient devant ses yeux. Son souffle se stabilisa et elle put se rendre compte que Tommy avait déposé une compresse imbibée d'eau fraîche pour qu'elle puisse se la passer sur le visage et se sentir mieux. Reconnaissante de cette intention à son égard, elle la passa sur son visage blême avant de finalement se tenir au lavabo de peur de basculer.

Lors de sa première grossesse, elle ne se souvenait pas d'avoir eu autant de symptômes, elle avait été plutôt calme, alors que celle-ci semblait déjà lui procurer du fil à retordre alors qu'elle n'en était qu'à son deuxième mois et entamait le troisième avec une forte appréhension, et pas seulement liée aux récents événements.

Une fois qu'elle se sentit mieux, elle alla rejoindre son compagnon, en train de tourner dans les pièces de la maison comme si quelque chose le tourmentait. Joyce savait qu'elle était en quelque sorte responsable de tout cela, alors pour se rattraper, elle se dirigea vers lui et vient se blottir dans ses bras.

" - Je suis désolée de t'imposer tout ça.. Je t'aime et je te promets que peu importe ce qui arrivera, ça ne changera jamais rien à mes sentiments pour toi."
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MessageSujet: Re: Tommy & Joyce - I would catch a grenade for you   Tommy & Joyce - I would catch a grenade for you - Page 2 EmptyMar 29 Aoû - 1:55

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Alors que j’attendais que Joyce sorte de la salle de bains, je ne parvins pas à me retourner m’asseoir dans le canapé, me rendre dans la cuisine pour préparer quelque chose à manger, ou bien un verre d’eau pour ma petite-amie, rien de tout cela. Pourtant, ce n’était pas vraiment ce que je voulais faire. J’aurais voulu être capable de me montrer plus utile, j’aurais voulu montrer que j’étais capable de m’occuper de Joyce correctement, mais trop occupé à me remettre en question, je n’y parvins juste pas. Bon d’accord, je n’étais pas non plus resté à rien faire, j’avais quand même pris la peine de préparer cette compresse d’eau froide, et je savais que si jamais Joyce me demandait quelque chose pour l’aider à se sentir mieux, pour sûr j’allais le lui apporter, sans hésiter même, mais pourquoi n’étais-je pas capable de prendre des initiatives, prendre les devants, deviner quand quelque chose clochait comme en ce moment ? Voilà ce qui me dérangeait le plus. Je savais depuis longtemps que de nature, je n’étais pas perspicace, il fallait bien souvent me dire les choses pour que j’agisse, mais quand je savais, j’agissais, sans hésiter. Est-ce que Joyce l’avait compris ça ? Ou bien était-ce moi qui n’avait pas été suffisamment clair ? Avant que je parvienne à trouver réponse à mes nombreuses interrogations, je sentis soudainement ma jolie blonde se blottir contre moi. Me sachant faible quand il était question de l’avoir tout contre moi, je soupirai, puis je passai mon bras valide autour d’elle, la laissant alors prendre la parole. Je ne pus nier que ses propos en vinrent à me rassurer, parce que j’avais associé celui-ci à cette crainte horrible que j’avais eue qu’elle me quitte pour une une raison ou pour une autre, mais malheureusement, ce ne fut pas assez pour complètement m’apaiser et me laisser l’esprit tranquille. Et même si je n’avais pas envie de provoquer une dispute, je ne pus m’empêcher de lui demander, les yeux fermés:  « Pourquoi tu ne me le dis pas quand quelque chose ne tourne pas rond ? » Je ne fus pas totalement convaincu de la façon dont les propos étaient sortis de ma bouche, même que je trouvais cela quelque peu brusque, et je n’aimais pas cela. Voilà pourquoi, après avoir marqué une pause, le temps de bien réfléchir mes propos, puis j’ajoutai:  « Je sais que peut-être je devrais être plus observateur, mais ça fait deux semaines que tu as des douleurs et je n’en ai rien su… » Et dire qu’à la place je préférais me dire que c’était mignon que son ventre commence à s’arrondir… Encore une fois, je me trouvai complètement idiot, mais je sus me ressaisir en secouant légèrement la tête, puis en ajoutant, d’un ton plus doux:  « Après je sais que tu n’es pas obligée de tout me dire, mais j’aimerais un minimum… Pour que je puisse être là pour toi du moins… » Parce que je voulais être là, parce que je voulais faire ma part également, parce que je voulais qu’elle se sente bien, même si parfois, ce n’était pas facile. Mais est-ce que j’en demandais trop ? Voilà ce que je craignais; que Joyce vienne à penser que je voulais complètement lui enlever son indépendance. Ce n’était pas ça, tout ce que je voulais, c’était être certain que tout aille bien, faire ce qu’un petit-ami devait faire, mais je ne m’osai pas à lui dire pour le moment, gardant le tout en tête au cas où il me faudrait ajuster mon propos par la suite.
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MessageSujet: Re: Tommy & Joyce - I would catch a grenade for you   Tommy & Joyce - I would catch a grenade for you - Page 2 EmptyMar 29 Aoû - 4:06

Après avoir retrouvé un semblant de forces, la jeune femme quitta l'endroit pour aller à la recherche de son petit ami. Elle aurait pensé qu'il pourrait être là à ses côtés mais il semblait préoccupé par autre chose. Peut-être par ses propos précédents ? Ceux où elle pouvait laisser entendre qu'elle était prête à fuir si c'était la seule solution pour le protéger d'Eliott. Parce que malgré sa connaissance du personnage, elle savait parfaitement qu'il ne se contenterai pas de si peu, il était bien plus malin que ça et tôt ou tard, il s'en prendra de nouveau à lui, ou même à la blonde. Joyce se souvenait encore lorsqu'elle avait répondu à un de ses appels pour s'en débarrasser, mais ça avait été vain, puis lorsqu'il avait appris qu'elle était heureuse et en couple, il ne l'avait pas supporté, comme si c'était sa chose, comme si elle lui appartenait.

Au jour d'aujourd'hui, elle réalisait que tout ce qui s'était passé avec Eliott n'avait jamais été de l'amour, c'était uniquement de la manipulation, et elle n'avait rien vu venu venir comme la parfaite petite fille naïve qu'elle était. Avec Tommy tout avait été différent, comme si elle avait réappris les fondamentaux, comme aimer une personne mais surtout, être aimée. Mais tout cela semblait si lointain, comme si quelque chose était venu entraver leur relation une fois de plus. A contrario de leur première vraie dispute qui avait failli causer leur perte, leur couple était plus fort, plus solide. Enfin c'est ce qu'elle pensait jusqu'à ce qu'elle se blotisse dans les bras de son homme et que celui lui fasse des reproches. En tout cas, c'est de la sorte qu'elle saisit ses propos.

S'éloignant lentement de lui afin de lui répondre, elle releva la tête pour observer son visage avant de la baisser pour regarder le sol sous leurs pieds. Il était en train de lui demander pourquoi elle ne partageait rien avec lui, est-ce que c'était trop dur à comprendre qu'elle voulait le protéger ? Est-ce qu'il avait mal pris le fait de ne pas s'en apercevoir de lui-même ? Tout se mélangeait dans l'esprit de la blonde et durant un instant, elle sentit son coeur se serrer, comme s'il allait explosé sous une telle pression.

" - Je.."

Pendant un instant, Joyce se sentait comme une petite enfant qu'on dispute, elle avait cette impression là.

" - Ce n'est pas pour te cacher les choses que j'ai fais ça Tommy.. Simplement parce que.. Parce que je ne veux pas t'inquiéter, j'ai vu ton regard tout à l'heure quand j'avais mal, tu étais paniqué, je voulais t'éviter tout ça, je pensais que c'était des douleurs normales liées à la grossesse, tout comme mes nausées."

Voilà pour le gros de l'histoire, une fois de plus, elle avait agit pour le protéger lui, et non elle. Comme elle avait toujours fait passer le bien être de son homme avant le sien. C'était dans son caractère, elle agissait toujours ainsi.

" - Et puis, c'est dans mon caractère.. Je me plaind rarement quand j'ai mal ou que quelque chose ne va pas, j'ai toujours plus ou moins secrète dans tout ça, parce que je n'ai eu de personne avec qui partager tout ça, j'ai toujours été seule, jusqu'à aujourd'hui. Mais je n'ai pas encore ce réflexe de venir t'en parler, parce que je sais que ça te fera du stress inutile, alors je n'ai rien dit pour t'éviter de t'inquiéter parce que je pensais que ça allait passer.. Je suis désolée.."

La mine triste, elle resta en retrait par rapport à son petit ami, elle n'était pas sûre que toute cette plaidoirie ne suffise à le convaincre que si elle avait fait tout ça, c'était par amour pour lui, elle si ça pouvait sembler stupide de le mettre ainsi à l'écart. Désormais, elle devrait faire des efforts et lui dire lorsque ça ne va pas, pour qu'il puisse être là, qu'il puisse l'aider et s'investir dans son futur rôle de papa.
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MessageSujet: Re: Tommy & Joyce - I would catch a grenade for you   Tommy & Joyce - I would catch a grenade for you - Page 2 EmptyMer 30 Aoû - 0:43

Joyce & Tommy
I would catch a grenade for you



Je savais bien que ma réaction avait été loin d’être exemplaire au moment où je m’étais rendu compte que Joyce était en train de se tordre de douleur. Peut-être aurais-je dû vérifier par moi-même ce qui n’allait pas, peut-être que j’aurais dû me calmer et ne pas me précipiter sur le téléphone, mais malgré cela, je ne le regrettais pas. Au moins, nous aurions le coeur net, et peut-être il serait en mesure d’indiquer quoi faire si jamais ça venait à se reproduire à nouveau. Par contre, j’étais persuadé que si je l’avais su avant, quand ce n’était pas aussi grave, j’aurais réagi autrement. Comment ? Je ne savais pas trop, certainement que je lui aurais demandé ce que je pouvais faire pour elle, que ce soit lui préparer une boisson chaude, lui faire un massage ou je ne sais trop. Enfin bref, pour sûr, je ne serais pas tombé des nues de la sorte, me laissant complètement désemparé et l’impression d’être tout simplement incompétent. Mais après, peut-être était-ce trop demandé de me faire part de ce genre de chose ? Ce fut l’impression que j’eus quand elle en vint à justifier la raison pour laquelle elle ne m’avait rien dit. Et pourtant, ce n’était pas comme si je ne m’en doutais pas; je savais Joyce indépendante et autonome depuis que je la connaissais, et c’était bien ce qui m’embêtait, puisque j’avais l’impression que tout ça ne collait pas, alors que pourtant, c’était ce que je voudrais bien. Soupirant, je ne sus rien dire. Tout ce que je sus faire, ce fut de sentir mon coeur se briser un peu au moment où elle s’éloigna de moi. Refusant que ça vienne mettre une distance entre nous, je décidai d’oublier ma douleur, ne pas la laisser m’échapper, et l’entourer de mes deux bras. Non pas que je voulais la forcer contre moi ou un truc du genre, mais parce que je voulais simplement faire ce que je faisais le mieux, soit lui montrer ce que je voulais lui dire par des gestes. Et là, je voulais lui dire que je ne voulais pas qu’elle s’éloigne, je ne voulais pas qu’elle se sente rejetée par moi. Et lorsque je fus prêt, je lui dis:  « Comme je t’ai dit, je ne veux pas te forcer à tout me dire… Mais j’aimerais aussi savoir quoi faire pour t’aider, parce que je veux que vous alliez bien… » Par « vous », je désignais bien évidemment elle et le bébé. C’était bien la première fois que je parlais ainsi, et même si cela me fit étrange l’espace d’une seconde, je n’en fis pas un drame non plus, puisqu’au fond, cela ne me gênait pas, au contraire, ça me plaisait d’une certaine façon, parce que ça me rappelait que Joyce devait penser pour deux, et moi aussi par la même occasion. Ne m’attardant pas sur le fait toutefois, je lui dis par après:  « Tu sais, t’as pas le petit-ami le plus perspicace du monde… » Par cette auto-dérision, je tentai tant bien que mal de détendre l’atmosphère, mais peu convaincu que ce soit convenable, je finis par reprendre ma contenance, puis ajouter:  « Après je comprends que peut-être tu ne veux pas tout me dire… Je t’avoue que moi-même tout à l’heure je ne savais pas comment te dire que c’était Eliott qui m’avait agressé, parce que j’avais peur de ta réaction, parce que je ne voulais pas te terrifier alors que pour moi, ce fut un mal pour un bien, puisque j’ai l’intention qu’il paie pour tout ce qu’il a pu faire… Mais… » Me rendant compte que les mots m’échappaient encore une fois, je marquai une pause, et quand je réalisai que cette réflexion ne m’aida pas, j’ajoutai:  « Je veux juste faire ce qu’un petit-ami doit faire pour sa femme, voilà tout…., m’étant déclaré vaincu pour trouver une belle tournure de phrase, me contentant de simplement parler avec mon coeur pour le coup, même si ce n’était pas très adroit.
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MessageSujet: Re: Tommy & Joyce - I would catch a grenade for you   Tommy & Joyce - I would catch a grenade for you - Page 2 EmptyMer 30 Aoû - 10:41

Joyce ne savait plus vraiment où se mettre. Elle devait se remettre en question, se dire que désormais elle n'était plus seule, et encore moins depuis qu'elle était enceinte, elle devait donc faire des efforts, car si Tommy se montrait inconfortable dans le fait qu'il ne pouvait rien faire pour elle, c'était à cause de son caractère. La suédoise avait toujours été ainsi, autonome et indépendante, elle refusait de dépendre d'une personne, même si durant quelques temps, c'est ce qu'elle était par rapport à Eliott, raison de plus pour ne plus reproduire les mêmes erreurs.

Mais une fois de plus, elle avait échoué, elle avait tout gardé en elle et voilà que maintenant, le jeune homme se sentait presque exclu et incompétent par rapport à elle, alors qu'il n'en était rien. Bien évidemment qu'il lui avait reproché tout cela, elle s'était sentie mal, elle avait rompu leur étreinte pour pouvoir se reculer de quelques pas. Honteuse de ne pas avoir vu son malaise avant qu'il ne fut forcé d'en parler de ce soir.

" - Je.."

En fait elle ne savait pas quoi dire, déjà parce que dans un premier temps il venait de considérer le bébé comme une personne à part entière, et dans un autre temps, parce que c'était la seule et unique responsable du mal-être qu'il ressentait en tant que petit ami.

Partager des choses avec lui, elle en était heureuse, en revanche, lorsqu'il fallait évoquer des soucis de santé qu'elle avait, il n'y avait plus personne. D'aussi loin qu'elle se souvienne, elle ne s'est jamais plaind, elle a toujours considéré que quelque part, ailleurs sur cette Terre il y avait toujours plus grave qu'elle, et ça l'avait aidé à positiver, à se poser les bonnes questions et cesser de s'attarder sur ses problèmes. Voilà pourquoi elle ne disait rien que ce soit à Tommy ou quelqu'un d'autre d'ailleurs, elle avait pris l'habitude de tout garder enfoui en elle, pas forcément pour de bonnes raisons.

" - Tu sais ce qu'il mari fait pour sa femme ? Il l'aime, il la soutient dans ses projets et il lui montre chaque jour qu'elle a de l'importance. Et tu fais déjà tout cela avec brio mon amour."

Elle ne voulait pas lui en demander plus, cependant lorsqu'il parla d'Eliott, la blonde sentit la colère monter en elle ainsi que son rythme cardiaque monter en flèche. Tommy désirait lui faire payer tout ce qu'il avait, c'était ses propos. Est-ce qu'il entendait aussi de lui faire payer tout le mal qu'il avait pu faire à Joyce avant leut rencontre ? Tout ces mensonges qu'il avait pu faire croire à la jeune femme avant de finalement se servir d'elle comme un vulgaire objet sexuel ? Ou bien allait-il se contenter de lui faire payer ce qu'il avait fait plus récemment à Joyce, qui l'avait envoyé à l'hôpital mais aussi lorsqu'il était parti en voyage d'affaires ? Elle n'en savait rien, mais elle refusait que Tommy sr mette en danger pour ce monstre, elle devait le protéger avant toute chose.

" - J'ignore ce que tu comptes faire avec Eliott, mais je t'en prie, ne fait rien de stupide. J'ai besoin de toi, et lui aussi.." fit-elle en posant sa main sur son ventre encore douloureux.

Elle prit celle de son homme pour la poser sur le tissu qui recouvrait son ventre rebondi. Devait-elle lui faire part de son envie d'aller voir Eliott au commissariat ? Elle lui avait promis de ne plus faire les choses dans son dos, alors elle devait lui dire.

" - J'aimerai aller voir Eliott au commissariat pour discuter avec lui.. Pas pour parler du bon vieux temps, mais j'aimerai savoir pourquoi il s'en ai pris à toi, et je sais que si les policiers n'arrivent pas à lui tirer les vers du nez, avec moi, il parlera."

Mais avant d'y aller, elle avait encore besoin de son accord, s'il refusait, elle ferait une croix sur son plan initial, même si devrait apaiser la colère qui s'anime en elle. Elle aussi désirait lui faire payer tout ce qu'il avait fait, mais dans son état actuel, toutes ces émotions étaient fortement déconseillées.
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