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 au crabe-tambour | Loreleï

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Maximilian HaleGrateful for the family we chose
Maximilian Hale
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MessageSujet: au crabe-tambour | Loreleï   au crabe-tambour | Loreleï EmptyMar 26 Sep - 21:13

au crabe-tambour | Loreleï Max_by13 au crabe-tambour | Loreleï Lorele10
Maximilian & Loreleï
« Se nourrir est un besoin, savoir manger est un art.
- François Rabelais »





Maximilian n’aurait jamais cru que son métier l’emmènerait si loin. Oh, il n’était clairement pas encore rendu à écrire pour les plus grandes revues culinaires, ou à aller noter les meilleurs restaurants du monde, comme sa collègue Elizabeth pouvait avoir l’occasion de le faire au sein de l’équipe du guide Michelin, mais il s’apprêtait tout de même à dîner avec une chef extrêmement prometteuse, en bonne voie pour créer son propre restaurant et pourquoi pas pousser l’aventure jusqu’à ouvrir plusieurs enseignes dans le pays. Ce n’était même pas pour lui accorder une interview : pensez donc, Loreleï Wilson l’avait contacté pour avoir des conseils, rien que ça. Ç’avait été à partir du moment où Max avait commencé à chercher sur le net quelques infos sur cette personne avec qui il chattait par messages interposés via le site pour lequel le Californien travaillait que ce dernier avait commencé à se dire que tout de même, la vie se révélait incroyablement dingue parfois.

Dans sa sphère personnelle, cette propension à pour le moins sortir du commun, bien qu’il fût quelqu’un ironiquement de très classique sous bien des aspects, et loin de chercher à donner dans l’excentricité à tout prix, avait arrêté de le surprendre : pour ne citer qu’elle, son amitié avec Noäm, aussi sincère fût-elle, sortait quand même de l’ordinaire, il fallait bien l’avouer ; quant à sa relation avec Eric, son psychologue, force était de reconnaître qu’elle glissait lentement mais sûrement vers quelque chose de très différent d’un simple lien patient-thérapeute, comme leur futur proche le révèlerait sans ambages. Côté boulot, à l’inverse, c’était le calme plat, Maxim ne s’en plaignait pas, et ne s’imaginait pas vraiment suffisamment à la hauteur pour en arriver à conseiller une femme qui somme toute s’élançait résolument vers une belle collection d’étoiles à arborer, brodée sur sa blouse ainsi que sur sa toque. Même si Hale ne s’en cachait pas, ce n’était pas par vocation qu’il s’était lancé dans son métier, quand bien même cela l’eût-il amené à travailler dans une branche où les passionnés étaient légion. Malgré l’héritage conséquent reçu suite à la mort de ses parents, Max avait désiré retrouver un emploi, l’inactivité de ses journées interminables mettant à mal le fragile équilibre qu’il tentait de se construire sur la côte Est ; ç’avait été sans réelles attentes qu’il avait contacté un ami de sa famille, propriétaire de la plateforme proposant notes et avis pour les restaurants, bars et hôtels à Washington, et  seule une surprise agréable quoi que ténue avait conforté son cœur si engourdi lorsque Maxim avait décroché un poste, une chance qu’on ne lui donnait vraisemblablement qu’en partie pour ses qualifications, et à moitié en souvenirs de ceux dont sa mémoire ne supportait le souvenir. Mine de rien, cela faisait tout de même bientôt cinq ans qu’il exerçait en tant que critique, gratifié d’une petite troupe de fidèles suivant ses posts semaine après semaine, et à ce métier à la base alimentaire, censé l’occuper pour éviter de ruminer de trop, l’héritier du Hale’s Estate avait fini par prendre goût, au point d’en venir à imaginer l’esquisse d’une nouvelle phase dans son projet professionnelle, dans la pure lignée de son activité actuelle.

Cependant, Max n’avait pas la sensation d’être la meilleure personne possible pour aiguiller la jeune femme. Quitte à se lancer dans le rêve d’une vie, autant se tourner vers une sommité, quelqu’un comme Elizabeth si on avait questionné le Californien sur ce point ; il ne s’agissait pas de se sous-estimer, mais de se montrer réaliste. En un sens, ç’aurait presque été à Max d’en prendre de la graine, entre une critique aguerrie du Michelin et une chef ayant obtenu le premier prix d’un nombre non négligeables de concours ! Le fait qu’il soit un homme, et elles deux femmes, ne le vexait pas un seul instant : sourd aux sirènes du sexisme, Maxim avait plus tendance à ne pas se sentir à la hauteur, comme si l’on s’était trompé de personne et pris  pour quelqu’un d’autre, une personne qu’il n’était pas, lui le type lambda oscillant entre une bonhomie tranquille et une aspiration quasi viscérale pour l’invisibilité la plus intense. Hale n’avait pourtant pas l’habitude de systématiquement se rabaisser, si bien qu’après les premiers instants de doute, nés bien évidemment après avoir accepté de dîner avec Loreleï, il partit du principe qu’il ferait bien évidemment de son mieux, comme toujours, sans manquer de proposer, éventuellement, d’autres contacts à la demoiselle si celle-ci demeurait sur sa faim côté astuces utiles pour s’attirer le plus de commentaires complaisants sur sa future entreprise.

La seconde étape, non moins importante que cette petite reprise de confiance, consista à faire en sorte que la belle ne reste pas non plus sur sa faim… Au sens du propre du terme. Très gentiment, la jeune femme lui avait laissé carte blanche pour choisir le restaurant où ils allaient passer la soirée –et accessoirement se voir « pour de vrai », après une longue conversation virtuelle-, ce qui avait conduit à une profonde réflexion, à phaser devant son carnet d’adresses sans parvenir à déterminer quoi choisir parmi les dizaines d’adresses qu’il avait collectées au fil du temps. Le souci était à dire vrai qu’il ne savait pas trop si leur relation avait traversé la frontière entre lien professionnel et une sphère plus amicale –pour sa part, il la considérait comme une bonne connaissance, mais ne désirait absolument pas mettre Loreleï mal à l’aise si ce n’était pas le cas pour celle-ci. Pire encore : il souhaitait vraiment éviter toute ambiguïté, et ne pas passer sans le vouloir pour un type bien trop sûr de lui, ayant prévu un petit dîner en tête-à-tête débouchant sur un tour entre ses draps. De plus, derrière un écran, il était facile de se montrer sous un excellent jour, ayant tout le temps nécessaire devant soit pour élaborer ses réponses : une fois face à face, la déception risquait de s’inviter à la fête, comme en témoignaient tout ce qu’on racontait sur les sites de rencontre sur internet. C’était ainsi que simplement choisir où manger s’était transformé en casse-tête loin d’être si évident que ça. Comment trouver la parfaite combinaison entre quelque chose d’un peu original, qui ne soit pas aussi connoté qu’un restaurant fin italien,  ou donne l’impression que Max n’en avait rien à cirer, comme pouvait éventuellement le laisser entendre un bar à sushis, aussi chic fût-il ?

C’était en définitive assez représentatif de la propension qu’avait Maximilian à beaucoup trop réfléchir pour de petits riens, la plupart du temps parce qu’il se montrait très exigeant envers lui-même. Le Californien avait parfaitement conscience de ce défaut, mais combattre le naturel ne le faisait que revenir de plus belle au galop, pas vrai ? Après plus d’un quart d’heure d’hésitation, le critique culinaire finit par rendre les armes et revenir aux fondamentaux, à savoir opter pour quelque chose qui, avant tout, lui plaisait. Si la miss s’était fié à lui pour découvrir de nouvelles choses, pourquoi ne pas tout bêtement rester naturel ? Au moins, il aurait l’honnêteté de ne pas jouer un rôle, et de conserver un naturel qui, soyons sincères, lui allait très bien. Se mettre la pression ne rendrait pas son choix meilleur : détendu par la pensée que tous deux ne semblaient pas non plus avoir des goûts diamétralement opposés en termes de nourriture. Cet apparent consensus qui rendait quasiment impossible un complet échec s’il ne partait pas dans une direction beaucoup trop originale pour avoir une chance de faire l’unanimité à coup sûr –et pourtant, Dieu savait que parfois, Max avait atterri dans de drôles d’endroits, aux menus pour le moins délirants. Le nom du « Crabe-Tambour » lui vint spontanément à l’esprit : ce restaurant, d’inspiration bistrot, avait pour amusant particularité de proposer des plats d’inspirations françaises mais également des spécialités propre à chaque état de leur beau pays, le tout légèrement revisité par la créativité du maître des lieux, l’aimable archétype d’un cuisinier tel que Walt Disney lui-même aurait pu créer pour une de ses œuvres. Une personne agréable avec qui partager de bons petits plats dans un cadre sympathique, que chercher de plus ?

Le fameux soir venu, ce fut sans trop de peine que Maxim, en veste et pantalon de costume, sa chemise sans cravate laissée légèrement entrouverte, reconnut son invitée, à qui il avait transmis l’adresse du Crabe, comme il se plaisait à le surnommer, nombre d’articles sur les exploits culinaires de la demoiselle ayant publié une photo d’elle en introduction. S’approchant d’elle, juste devant la devanture du restaurant, il arbora un sourire sincère, bienveillant :

-Loreleï… ? Bonsoir, je suis Maximilian. Ravi de vous rencontrer.

Employer son prénom tout en la vouvoyant lui paraissait la meilleure façon de faire de prime abord, à la fois respectueuse sans être froide. Max lui tendit la main, dénué de maniérisme, comme pour entériner leur passage du monde virtuel à la réalité tangible.






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MessageSujet: Re: au crabe-tambour | Loreleï   au crabe-tambour | Loreleï EmptySam 14 Oct - 11:37

Au Crabe-TambourLe rêve de tout cuisinier digne de ce nom est clair. Avoir, un jour, un restaurant à son nom qui récolterait les mérites de la critique et plusieurs étoiles au guide Michelin. Loreleï ne se cachait nullement d’un tel projet et ses multiples voyages à travers le monde lui avait été une école fantastique pour développer ses talents. A travers le globe, elle avait ainsi pu participer à quelques concours culinaires, certains plus renommés que d’autres, gagnants des prix, finissant avec un classement convenable à chaque fois pour une jeune femme de sa carrure. Jeune, elle l’était autant qu’ambitieuse. Jamais au grand jamais elle n’aurait baissé les bras devant cette idée qui lui trottait en tête depuis maintenant plusieurs années. Elle avait eu l’occasion de rencontrer les plus grands pour diverses raisons et avait déjà commencé à mettre en place plusieurs buisness plan pour savoir ce qu’il lui coûterait de se lancer dans un tel projet. Son seul manque concernait les avis divers sur sa propre cuisine.

Elle connaissait évidemment le guide Michelin et quelques chefs de Washington qui avaient la chance de figurer dans un tel millésime. Mais la plupart d’entre eux s’avéraient être hautains, méprisants, comme oubliant pour la plupart d’où ils venaient et comment ils avaient pu en arriver là. Intérieurement, la jeune femme s’était fait la promesse de ne jamais agir comme eux dans le futur. Etre fière du travail accompli, oui. Repousser une jeune génération désireuse de suivre son modèle, jamais. La gentillesse et la bienveillance de Loreleï était une chose qu’elle ne saurait modifier. Aussi, elle avait fini par lire les critiques de sites plus « modestes ». Ils n’avaient évidemment de modeste qu’une plus petite réputation devant le grand guide Michelin mais Loreleï n’oubliait pas que ceux qui peuvent faire et défaire la réputation d’un chef étaient ceux qui dégustaient ses plats. Les clients. Qu’ils soient de grands critiques où simplement de passage pour une soirée, tous leurs avis se valaient. Ainsi, parcourant les pages de ce site, elle s’était attachée aux critiques, relevant les soucis principaux rencontrés. Et au fil de sa navigation, un pseudonyme revenait souvent. Il n’était pas critique de renom mais ses avis étaient frappant, clairs, précis et efficace. Le genre de choses qui plaisaient particulièrement à la jeune femme qui avait certainement lu tous ses avis sur le site. Il disait les choses sans méchanceté, toujours avec un réalisme sans faille. Aussi, l’idée folle de le contacter de manière plus directe lui était venue.

Se présentant à lui dans un message sobre, elle lui signalait être en quête de conseils, elle qui souhaitait ouvrir prochainement un restaurant dans la capitale des Etats-Unis. Elle lui avait expliqué son parcours et son travail de chef à domicile. Evidemment, elle n’était pas entrée dans les détails jusqu’à lui signaler qu’elle vivait encore chez sa mère dans le but d’économiser son argent pour être plus rapide dans son projet. Le petit paquet d’argent amassé jusque-là réalisait un bon apport pour prétendre à entrer en possession d’un lieu digne de ce nom, mais le prêt qu’elle ferait à la banque, lui, ne se rembourserait que si son affaire marchait. Elle avait la chance de voir son nom passer d’oreilles en oreilles, n’hésitant pas à signaler à ses clients du moment son souhait le plus cher. Si certains s’en moquaient royalement, d’autres lui avaient laissé leurs coordonnées dans le but de se voir appelé dès que le restaurant serait ouvert au public. Toujours était-il que, pour l’heure, elle s’étonnait encore du tournant qu’avait pu prendre une discussion qu’elle avait tout d’abord vu comme purement professionnelle.

De fil en aiguilles, les quelques conseils offerts par Maximilian Hale, car tel était son véritable nom, transpirants de sympathie, avaient mené à une proposition de rencontre. C’était la première fois qu’elle faisait cela. Les sites de rencontres ? Pas sa tasse de thé. En revanche, elle ne se surprenait qu’à moitié en constatant une nouvelle fois qu’elle découvrait les gens avant de mieux les rencontrer, comme cela s’était plus ou moins passé avec Lennon. Aussi, ils avaient convenu d’un dîner durant lequel ils pourraient échanger tant sur la nourriture qu’on leur servirait que sur les projets professionnels de la jeune femme. Et puis, cela lui permettrait également de mieux rencontrer celui qui lui avait été fort utile en conseils ces dernières semaines.

Choisissant de s’habiller sobrement, elle avait mis un chemisier bleu ciel qui faisait gracieusement ressortir son visage encadré par ses mèches brunes restées lâches. Elle portait également un jean gris et des ballerines noires. La soirée étant fraîche, elle avait fait le choix d’un trench beige qu’elle avait cependant laissé ouvert. Arrivée tôt, elle dévisagea longuement le restaurant dans lequel ils dîneraient. Le Crabe-Tambour. Ses connaissances du français lui permettaient aisément de traduire littéralement cet intitulé pourtant, elle n’en saisissait pas le sens. Fronçant les sourcils, elle était en train de réfléchir à cela quand une voix l’interrompit. Cillant, ses yeux noisette se posèrent sur son interlocuteur qui, après l’avoir apostrophée par son prénom, se présenta. Maximilian Hale. La mine interrogative de Loreleï se transforma en expression joviale et amicale. Un sourire se dessina sur ses lèvres tandis que ses yeux se plissaient légèrement comme à chaque fois qu’elle était enthousiaste. « Oh ! Bonsoir ! Ravie de vous rencontrer également, pour de vrai, cette fois. » Elle rit doucement, amusée autant que trouvant cette situation un peu insolite. Cependant, comme pour confirmer cette réalité, elle se saisit de sa main tendue pour la serrer doucement, en toute politesse.

D’un geste de la tête, elle désigna l’enseigne. « Bien des fois, je suis passée dans cette rue mais je n’avais jamais remarqué cette enseigne… J’étais en train d’essayer de comprendre son intitulé sans vraiment le comprendre… » Elle sourit de nouveau un peu plus largement avant de reporter toute son attention sur son camarade de soirée. « Je n’ai pas osé rentrer… Avez-vous réservé une table ? »
©️ 2981 12289 0
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