Maximilian HaleGrateful for the family we chose MY BOOK COVER▹ posts : 308 ▹ credits : fassylovergallery, hellozxxy, rebloggy, jamesmcavoy333 (x2) ▹ avatar : James McAvoy ▹ pseudo : Marie, Laindtt ▹ multinicks : Rien à déclarer. ▹ age : Trente-cinq ans ◊ 8 juillet 1984. ▹ activité rp : 2/4 - Busy # Open bar baby
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| Maximilian & Maëlys « Remember, remember, the 5th of November The Gunpowder Treason and plot; I know of no reason why Gunpowder Treason Should ever be forgot. » Etonnamment, tous les Chinatown du pays ne se ressemblaient pas, pas exactement. Bien évidemment, le nombre de points communs les reliant les uns au nombre était astronomique : on y retrouvait les mêmes boutiques de souvenirs, avec des tuniques en soie de toutes les couleurs, des statuettes de chats à l’expression joviale saluant les passants de leur patte en perpétuel mouvement, des boîtes de thé aux mille et un parfums et des onguents soi-disant venus tout droit d’Orient ; sans parler des restaurants à bas prix ou à volonté, d’où émanaient lors des heures d’ouverture des odeurs de friture à la fois alléchantes et un peu écœurantes, et des groupes de touristes menés par des guides enthousiastes au débit aussi rapide que leur marche. C’était ce que tout à chacun était en droit d‘attendre de ces endroits si particuliers, les clichés habituels qui venaient en tête dès que le mot « Chinatown » était évoqué dans une conversation quelconque, et ce qui faisait au fond une bonne partie du charme de ces quartiers, qu’on aurait pu croire copiés-collés d’une ville à l’autre. Maximilian reconnaissait sans mal que de Chicago à New-York, Boston ou encore Montréal, un vif sentiment de déjà-vu pouvait vous piquer, alors que vous passiez sous l’arche marquant traditionnellement l’entrée de la rue principale. Néanmoins, et alors qu’il avait déjà eu l’occasion à plusieurs reprises de se rendre dans le Chinatown de Washington, il lui sembla redécouvrir les lieux, comme si ces derniers n’avaient plus exactement les mêmes couleurs ou le même agencement, ou du moins de les regarder d’un nouvel œil.
Il fallait dire que les motifs de sa venue n’étaient pas tout à fait classiques. Certes, aller prendre un thé et déguster des pâtisseries traditionnelles avec une amie, en l’occurrence Maëlys, n’avait rien de bien extraordinaire, même si la jeune femme était en passe de se produire dans un spectacle ayant nécessité de toute part d’énormes efforts, beaucoup de travail, et une bonne dose de passion ; à vrai dire, c’était sans doute la raison profonde ayant motivé ce rendez-vous qui mettait Hale dans des dispositions un peu particulières. Ç’avait été avec plaisir qu’il avait reçu le texto de la jeune femme confirmant qu’elle se trouvait disposée, et même heureuse, de passer un peu de temps avec lui malgré son emploi du temps plutôt chargé : le Californien l’appréciait sincèrement, elle sans qui maintes aventures ne lui seraient pas arrivées, et pour être honnête, au-delà de la satisfaction de passer un agréable moment en compagnie de la danseuse, Max avait éprouvé un certain soulagement, à l’idée que son avenir se révélait grâce à ce message positif un peu moins incertain.
ç’avait été avec une idée en tête, bien plus précise que le « simple » souhait de bavarder autour d’un plat de gâteau avec une amie, qu’il avait lancé son invitation, et en un sens, la boucle se trouvait bouclée : ç’avait été Maëlys qui l’avait encouragé à participer au concours dont il avait gagné sans le vouloir plus que ça l’un des premiers prix, ce serait grâce à elle que cette soirée se passerait bien, et plus important encore, ce serait par son intermédiaire que Maximilian gagnerait son pari avec son psychologue, le docteur Eric Ashford, dont la sacro-sainte récompense n’était autre qu’un dîner en tête-à-tête avec ce dernier. Il aurait pu être judicieux de se demander pourquoi, exactement, le vigneron mettait autant d’efforts à décrocher ce fameux dîner, mais dans le feu de l’action, l’intéressé ne se concentrait que sur l’ouvrage à abattre pour atteindre son objectif, que par l’objectif en lui-même -du moins le ressentait-il de la sorte. Comme un adolescent prenant son premier rail de coke en ne voyant dans tout cela qu’un jeu sans conséquence, et un simple pas à franchir, il se passionnait presque pour l’élaboration d’un subterfuge qui lui permettrait de décrocher une soirée avec Eric sans avoir à poser ne serait-ce qu’un seul orteil sur la scène du théâtre THEARC. Enfin… Si le spécialiste se montrait clément à son égard, et acceptait de reconnaître que, selon les termes de leur accord, son patient avait bien participé au spectacle, et ce même s’il n’avait pas dansé. Max, subtile en affaires par nécessité -ou en tout cas parce qu’à une époque de sa vie, on le lui avait enseigné pour assurer des fonctions dont à présent il n’arrivait plus à entendre parler-, avait résolument voulu jouer sur les mots, et « participer » au sens large du terme, ce qui nécessitait une complice. Réfléchir à un nom n’avait pas pris bien longtemps, juste ce qu’il fallait pour que la droiture morale de Hale accepte de mêler une amie à pareille arnaque caractérisée, et en ne la prévenant pas d’entrée de jeu qu’il avait une proposition légèrement scandaleuse à lui soumettre : Maëlys était exactement la personne qu’il lui fallait, la clé de voûte parfaite pour sa machination à la fois osée, créative, touchante et discutable. La jeune femme n’avait bien évidemment encore donné son accord pour rien, sinon pour une tasse de thé et un gâteau, sans que rien ne certifie qu’elle serait d’accord pour l’aider, mais son SMS avait suffi à donner de solides espoirs à Max, et l’impression d’avoir déjà parcouru une bonne partie du chemin le menant à l’équivalent du Graal moderne, du moins à ses yeux.
Un peu nerveux, le critique avait donc franchi le seuil du salon de thé dont il avait envoyé l’adresse à miss Walker, impatient de lancer son grand projet, et en même temps un brin anxieux à l’idée que la belle refuse, voire pire : se vexe et quitte la boutique en le traitant de tous les noms, pour ne plus jamais lui adresser la parole. Maxim se faisait sans doute des films, mais avoir perdu ses deux parents dans un accident de voiture vous donne certains droits, comme celui de psychoter pour un rien, vu qu’avoir quelques avantages après ce genre de drame n’était quand même pas de trop.
Guidé par une serveuse habillée en tenue traditionnelle et au fort accent chinois -du moins l’identifia-t-il comme chinois, pour le peu qu’il en savait-, il n’eut même pas le temps de se départir de son manteau que son invitée le rejoignait. Un sourire amical se dessina sur ses lèvres, balayant les relents d’appréhension qui, quelques secondes auparavant, avaient embrumé son esprit :
-Bonjour Maëlys, merci encore d’être venue. Je t’en prie, installe-toi ; prends la place que tu préfères.
Leur table pour deux donnait sur la vitrine, si bien qu’ils seraient tous deux de côté par rapport à la rue, ce qui ne créait pas une différence majeure entre les deux sièges. Gentleman, Maxim avait cependant, par réflexe, offert à la demoiselle de choisir ; sans doute sa petite pointe d’appréhension faisait-elle encore un soupçon de résistance.avatars (c) praimfaya & morphine
Dernière édition par Maximilian Hale le Mar 24 Oct - 18:11, édité 1 fois |
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| Sujet: Re: remember the fifth of november | Maëlys Sam 23 Sep - 2:15 | |
| remember the fifth of november
Cela doit faire bien longtemps que tu n’avais pas retrouvé Maximilian pour passer un peu de temps avec lui, sans doute à cause de vos emplois du temps respectifs. Le tien étant quelque peu surchargé en ce moment. La date fatidique de ton spectacle arrivant à grand pas, tu n’es pas ménagée par ton chorégraphe et les répétitions se sont enchainées ces derniers temps. C’est donc avec difficulté que tu as pu trouver un créneau pour rencontrer Maximilian. Ce dernier t’a donné rendez-vous dans un salon de thé de Chinatown et c’est avec le sourire et la musique dans les oreilles que tu retrouves ton ami. Tu ne mets pas beaucoup de temps à trouver l’établissement. Maximilian avait raison en te parlant des fameux signes du zodiac qui ornent l’entrée, ils sont tellement gros qu’on ne peut pas les louper ! Avant d’entrer dans le fameux salon de thé, tu en profites un peu pour regarder les alentours. Tu n’as jamais vraiment passé beaucoup de temps dans ce quartier, ta vie se concentrant sur d’autres endroits de la ville comme les salles de répétitions, le cinéma ou encore ton appartement et celui de ton frère. Tu te fais alors la promesse de revenir et d’admirer ce quartier aux couleurs pétantes et emblématiques des traditions chinoises. Un coup d’œil à ta montre puis tu coupes la musique pour entrer dans le petit salon. Tu découvres quelques gâteaux dans les assiettes des clients et cela te met déjà l’eau à la bouche. Maximilian a vraiment eu une bonne idée en t’invitant ici. D’ailleurs tu peux voir au loin ce dernier. Tu lui fais un petit signe de la main tout en t’approchant de lui. Il porte encore son manteau et tu comprends qu’il vient à peine d’arriver. "Bonjour Max ! Oh mais je t’en prie ! Ca fait toujours plaisir de passer un peu de temps avec ses amis." Ton interlocuteur te demande te t’installer et tu prends la première chaise qui te vient. "Alors quoi de neuf ?" demandes-tu, petit sourire aux lèvres. Tu sais qu’il se passe beaucoup de choses dans la vie du critique et tu aimerais en savoir un peu plus, surtout sur ce fameux concours dont il t’avait déjà parlé une fois. Est-ce qu’il l’a réalisé ? Peut-être bien. On vous apporte la carte et tu commences à regarder ce que tu pourrais prendre. Tout a l’air délicieux et tu ne sais vraiment pas quoi choisir. Si tu le pouvais, tu gouterais à tout. Tu finis par opter par des boules coco et un thé à la menthe. Peut-être que si tu as encore faim après cela, tu reprendras quelque chose.
- Hors-jeu:
Désolée pour le méga retard
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