Discussion autour d'un livre (Sasha)

J‘étais toujours quelqu‘un qui ne voulût pas se faire remarquer lors de mon temps à l‘école. Je voulais rester seule, dans mon coin du bâtiment. Seuls ma soeur, mon frère et ma meilleure amie avaient le droit de m‘approcher. Je n‘étais pas une personne non sociale, loin de là, j‘aimais aider les gens, j‘aimais faire tout mon possible, pour qu‘une personne triste redevienne heureuse. Mais en même temps je ne voulais pas me faire blesser. C‘est une partie de mon passé, qui vient de me passer par la tête. On dirait une sorte de flashback que j‘aimerais bien oublier. Peu après je t‘entends parler de ton parcours scolaire. «  Pas tellement ! Après, je n’ai jamais eu de difficulté à l’école, donc je ne suis pas très objective ! » Moi non plus, j‘étais toujours une bonne élève. Mes notes étaient toujours excellentes, non je ne veux pas me vanter avec. Mais en même temps, étudier me bloquait. Je n’avais pas une vraie adolescence, car pour moi avoir de bonnes notes étais plus important, que de vivre mon adolescence. « Moi, j’étais une bonne élève, mais malheureusement je pense avoir raté une grande partie de mon adolescence. » Je laisse échapper un soupir de mes lèvres, lorsque je prononce ces mots. Parfois je regrette ne pas avoir vécu mon adolescence comme la plupart des jeunes le font. Ainsi, je suis plus que contente, lorsque l'on change de sujet, car seulement penser à cela, ça me rend triste. Dans le domaine travail au bureau, je préfère ne pas aller plus dans le détail, sinon tu vas encore penser que je suis une espionne pour une entreprise adverse. Ce que je ne suis pas bien sûr. Je me fais encore une fois des idées étranges, certainement tu ne penses pas cela. Doucement je remets une mèche de mes cheveux derrière mon oreille. Elle s’était détachée tout à l’heure. « Intéressant, je ne sais pas. Mais important, oui ! Je veux juste dire, que c’est mon boulot, donc je le fais, mais si je pouvais faire autre chose, je le ferais sans problème ! » Je t’entends dire au moment, que je prenais la décision, de ne pas aller plus dans le détail et cela va aussi rester ainsi. Mais le sujet du travail ne nous quitte pas tellement facile. D'autant plus que je dois avouer, l’histoire d'une future promotion est un sujet que je trouve très intéressant. « Je ne sais pas. J’espère, j’ai des doutes quand même ! » Pourquoi tellement négative ? Si tu ne penses pas positive, c’est normal, que tu ne vas pas y arriver. Ces mots, je ne peux pas les dires à voix haute, car ils risquent plus tôt te démotiver que de te motiver. Un soupir m’échappe à nouveau de mes lèvres avant que je reprenne ma parole. « Tu sais, il ne faut jamais avoir des doutes, mais plus tôt penser positif. Si tu veux une promotion dans ton métier, alors penses, que tu le veux et que tu le mérites. » J’essaie de te motiver avec mon attitude positif. « Si tu penses être capable de faire plus que tu ne fais déjà maintenant, essaie de le leur prouver. Montre leur, ce que tu sais faire. » Je te dis avec un sourire sur mes lèvres et c’est là que je me rends compte, que j’aurais peut-être fait mieux de me taire. Mais, tout ce que je viens de dire ne vaut rien, si tu songes à quitter ton emplacement d’emploi. Pour une fois que j’essaie de motiver quelqu’un, il se peut, que je le fais pour rien. Ainsi, j’attends avec impatience, ta réaction sur ma question et la réponse ne se fait pas attendre. « Pas pour le moment. Je vais attendre de voir ce qu’il en est. Si j’arrive à bosser au poste que je désire. Sinon, oui, c’est possible que je parte ! » Partir est toujours le dernier moyen à utiliser, c’est ce que je me dis toujours, pourtant je me demande si cela compte dans tous les domaines, aussi en amour ? Faut-il rester chez une personne, le plus longtemps possible, ou bien le quitter le moment que les problèmes commencent ? Mais bon ce n’est pas notre sujet pour l’instant. « Je te comprends. » Non, je ne suis pas en train de mentir, travailler dans un métier qu’on ne désire pas, ce n’est pas quelque chose de bien. « Mais si jamais tu veux le quitter, fais le que quand tu as déjà trouvé un autre métier, car ce n’est pas facile de trouver un métier de nos jours. » Une phrase clichée, qu’ils nous disent toujours à la fac et que j’aime bien répéter. D’un côté j’aurais bien aimé discuter plus ce sujet. Mais vu que j’ai froid, on vient très vie sur le sujet du temps froid dehors. « Je crois que peu de monde apprécie l’hiver ! » Et oui, mais les enfants, je crois, ils l’adorent. Surtout parce qu’ils peuvent bâtir des bonshommes de neige. Quelque chose que j’aimais aussi faire lorsque j’étais encore une gamine. « Les enfants, ils l’adorent. » Je finis par dire, avant de discuter de ton chien qui est tellement adorable. « Ou, il est jeune. Mais ce n’est plus un chiot depuis longtemps. Il faut d’ailleurs que je le face stérilisé, il n’arrête de renifler et d’uriner devant la porte de ma voisine, parce que sa chienne à ses chaleurs ! » Tiens, les chiens sont vraiment comme les hommes, ou bien c’est l’inverse et les hommes sont comme les chiens ? Punaise, il devient temps, que je rencontre enfin l’homme qui est fait pour moi. Que j’arrête de croiser que des hommes, qui risquent de ne pas rester dans ma vie. « Sauf si tu veux qu’un jour ta voisine vient chez toi et te présent les chiots de ton chien. » J’espère que tu ne le prends pas mal. Parfois j’ai du mal à m’exprimer. Peut-être, parce que je n’ai pas trop l’habitude. Mais bon je fais de mon mieux pour le changer. « Sinon tu fais quoi dans ton temps libre ? À part venir nous visiter au club? » Quoi ? Si déjà je peux avoir une conversation avec quelqu’un, je ne veux pas la laisser se terminer dans le vide.

Parler de mon adolescence ce n'est pas quelque chose que j'aime faire. Mes études ne sont pas l'unique raison, pour laquelle je suis passée à côté de ma jeunesse. Trouver le corps de ma mère était pour moi la fin. Depuis ce jour, je ne voulais plus que quelqu'un s'approche trop de moi. Je ne voulais pas perdre encore une personne à qui je tiens. Me faire des amies, je pense avoir raté ce temps. Ainsi, j'ai fait mes études ma priorité, quoique je pense que ni ma sœur, ni mon frère ont compris cela. Pour eux peut-être j'étais étrange, mais c'était mon moyen d'assimiler le pire moment de ma vie. Mais je ne vais pas en parler à Amaya, je ne veux pas ruiner sa journée avec ma vie, qui n’est pas du tout, entièrement en rose. Je préfère dire que penser positive est le meilleur moyen, si on veut venir à ses termes. Dans le cas d’Amaya, c’est le moyen, pour avoir la promotion dont je suis certaine, qu’elle mérite. « C’est à cause de mon patron, c’est une espèce de pervers et il ne voit pas mes qualités professionnelles ! » Pourquoi, il y en a tellement de moutons noirs entre les patrons? Si jamais un jour je serais mon propre chef, je ne risque pas de traiter mes employés de cette façon, pour moi le travail compte plus que le sexe de la personne. « Malheureusement, il y en a beaucoup trop de ces patrons dans ce monde. » Je réplique avec un soupir sur mes lèvres. « J’aimerais bien pouvoir dire, que cela va changer un jour, mais je ne le pense pas. » Peut-être, que la je pense un peu trop négative, mais on ne le sait jamais. Déjà quand je fais des petits jobs, pour gagner un petit plus pour m’acheter quelque chose de beau, je me fais souvent draguer.
Draguer est le faux mot, c’est plutôt du harcèlement sexuel. Mais bon, si tu racontes cela à quelqu’un, on dit seulement, que c’est ta propre faute, que tu t’habilles trop sexy et dieu sait quoi encore. Mais bon, je ne pense pas que c’est le sujet parfait pour une soirée. « Ne t’en fais pas pour ça. Mes parents ont un restaurant et j’étais sensé bosser avec eux, avant de me lancer dans le marketing ! » Quelle chance, tu as au moins un plan B. Moi par contre, je ne sais encore toujours pas quoi faire après mes études. Parfois je me pose même la question, si je ne fais pas seulement mes études, parce que je ne sais pas quoi faire de ma vie. « Est-ce qu’ils ont leur restaurant dans la ville ou ailleurs ? » Si jamais, leur restaurant est dans les barrages, il se peut, que je vais une fois aller là-bas pour manger. Sauf, si elle ne veut pas me voir là-bas. Mais bon, je suis heureuse quand on change enfin de sujet, mais bon le temps n’est pas non plus mon sujet favori. « Oui, j’avoue ! Les gosses, ça aime l’hiver ! Mais les autres saisons aussi ! » Amaya a raison et lorsqu’elle se met à rire, je ne peux pas me retenir et je dois rire aussi, même si au début j’ignore la raison. Mais, je suis du genre à aimer rigoler, quand les personnes dans mon entourage rigolent. Donc parfois il m’arrive de rire et d’apprendre par la suite, que les gens se sont enfaîte foutu de ma gueule. Ce qui n’est plus très marrant du coup. « Là tu as raison, mais je crois l’hiver c’est surtout pour faire des anges de neige et des bons-hommes de neige. » Je dis avec un large sourire sur mes lèvres. Moi personnellement j’adorais faire des anges de neige, lorsque j’étais encore gamine. Pourtant je ne me rappelle plus, si ma sœur et mon frère ont fait avec. Parler de son chien est quelque chose que j’aime bien faire. Surtout que j’aime les chiens. Lorsque je me mets à parler de chiots, tu n’as pas l’air de vouloir en avoir. Je te comprends, trop de chiens ne sont pas bien, surtout si on n’est pas toujours à la maison. « Je préfère éviter ! » Cela me fait sourire pendant un instant et je n’ai pas beaucoup à répliquer sauf quelques courts mots. « Je te comprends. » C’est vraie que je la comprends. Les sujets des loisirs, mieux dit de ce qu’on fait dans notre temps libre, est déjà plus intéressant. Je dois avouer, que je suis une personne très curieuse et que j’aime bien tout savoir. « Je vis avec ma meilleure amie, alors de temps à autre, je fais un peu les magasins avec elle, mais je n’aime pas trop ça. Je préfère me vautrer dans mon canapé avec un manga ou un film d’horreur. Sinon, j’aide souvent mes parents au restaurant, car ils ont toujours une serveuse absente ! » Elle ne vit donc pas seule, c’est bien. Vivre seule n’était pas au top, mais je pense que j’ai ce sentiment seulement parce que je vis pour la première fois seule. Avant je vivais encore dans le manoir familial. « Je ne vis seule que depuis quelques semaines... » Je dis après avoir réfléchi pendant quelques secondes. Puis elle parle encore de la lecture des Mangas et je dois avouer que de temps en temps j’en lis aussi, même si c’est assez rare.
« Tu lis quoi comme Manga ? J’en lis aussi parfois. » Je réplique avec un sourire sur mes livres. C’est rare de croiser quelqu’un qui en lit. Regarder des films d’horreur . Alors là je pense qu’on est sur la bonne route, car j’adore aussi en regarder et cela depuis que j’étais toute petite.
« J’adore les films d’horreur. » Je dis sans vouloir trop l’interrompre dans son discours, car je le fais déjà assez souvent. Aider ses parents c’est quelque chose que j’admire. Du moins elle n’est pas tout le temps à la maison, je suis plutôt le contraire d’elle. Je suis souvent seule à la maison, sauf quand je m’incruste chez ma sœur et Arizona. Arizona et moi, nous ne sommes pas vraiment proche l’une de l’autre. « Avec le restaurant tu sais quoi faire de ton temps libre, quand une fois tu ne sais pas quoi faire. » Je réponds en rigolant. Je ne suis pas entrain de me foutre de ta gueule, bien au contraire. « Si jamais, vous avez besoin d’une main en plus dans le restaurant, tu peux toujours me faire signe. Si je suis disponible, je viens volontairement vous aider. » J’ajoute encore vite fait à ma phrase. Pourquoi ne pas aider, si on a du temps ?

Je sais que dans l'industrie musicale et littéraire ce n'est pas mieux avec le harcèlement sexuel, mais je pense que dans les entreprises normales c'est encore pire. Les patrons pensent, que non seulement tu appartiens à l'entreprise mais aussi à eux. Pour quelques-uns, je dis bien quelques-uns, une secrétaire personnelle est égale, à une femme à tout faire. Et par là je comprends bien, tout ce qu'une femme peut faire. Quand il a envie d'une partie de jambes en l'air avec une autre femme que la sienne c'est son assistante personnelle, qui doit être prête. Bon, il se peut aussi, que j'ai qu'une fausse idée, mais c'est en tout cas ce que beaucoup de personnes m'ont raconté. Même si je n'oserais jamais de le dire à voix haute. Souvent encore ils pensent, s'ils te donnent plus d'argent tu seras prête à faire. Mais non, qu'ils aient se chercher une prostituée pour ce genre de métier. Si tu es secrétaire, tu es secrétaire, la même chose compte pour l'assistante personnelle. Moi, je ne pouvais jamais de ma vie accepter un tel poste. J’ai mes principes et je ne risque pas de les trahir. D’accord, j’ai aussi dit, que je ne serais jamais tenté par un coup d’un soir, mais on ne peut jamais dire jamais. « En effet, c’est désolant ! En dehors de ça, il est plutôt sympa, mais je sais ce qu’il a derrière la tête et j’admet que parfois, ça me fait peur ! » Il est peut-être en manque d'affection du côté de son ou sa partenaire. De nos jours, on ne sait jamais quelle préférence sexuelle les gens ils ont. « Peut-être, il a des problèmes avec sa femme et pense que ses employées sont là pour le faire oublier. Mais ça serait vraiment pathétique, je dois avouer. » Je réplique sans vraiment être sûr, si je viens de dire la bonne chose. Mais je comprends très bien que cela te doit faire peur, mais je ne sais pas trop comment, je puisse t’aider. Et cela me rend triste. Je n’aime pas le fait, de ne pas savoir quoi faire. Mais je dois avouer, que je suis contente lorsqu’on change de sujet et que tu me parles du restaurant de tes parents. Je suis sincère, je dois vraiment y passer une fois. Il se peut que j’y fusse même déjà une fois sans le savoir. « Il est en ville, sur Anacostia ! » Je dois garde ça en tête, ainsi je vais certainement une fois y aller. « C’est quoi le nom du restaurant . Comme ça je vais une fois y aller pour manger. » Je suis sincère du coup, j’aime bien essayer les différents restaurants qu’on a dans la ville. Peut-être, je peux encore trouver la perle rare, qui manque dans mon répertoire de restaurants. J’ai déjà une assez grande liste de restaurants, où je ne vais plus jamais aller manger. La liste de ceux que j’aime est très petite contre cette là. Les listes sont très variées, vu que je mange un peu de tout. La seule chose que je déteste manger, c’est le poisson. Cela vient peut-être du fait que mon ex voulait me faire une fois une surprise et il avait fait du poisson. Et je dois avouer que le goût était horrible, je pense qu'horrible est un mot qui n’arrive même pas à le décrire. Mais en tout cas, depuis ce jour, je n’arrive plus à en manger. « Vous y avez un peu de tout pour manger, ou est-ce que vous avez une carte spécialisée ? » C’est toujours mieux de demander avant d’y aller. « C’est un restaurant asiatique, bien sûr ! » J’aurais que eu besoin d’attendre cette réponse, mais quand même asiatique veut dire beaucoup de diverses choses. « Donc vous avez aussi du wok . » Quoi ? Chez nous, il y un Chinois qui en offre, tu peux en plus manger à volonté, pour un tout petit prix. J’aime bien y aller de temps en temps, car il a une carte assez vaste. Mais toujours parler de manger, me donne faim, alors c’est bien de changer de sujet, même si je ne pense pas, que ma faim va disparaître. Mais bon, je ne sais pas pourquoi dans un sens on revient un peu sur le sujet du départ je pense. Ce qui me fait bien rire pendant quelques instants. Les Mangas c’est bien aussi un produit de lecture. Même si les Mangas japonais, on doit lire à l’inverse, bien au contraire de ceux qui viennent des autres pays. Mais, lorsqu’on vient à parler sur le fait que j’habite seule, je me rends à nouveau compte, à quel point je m’y sens vraiment seule. Je dois avouer, que je songe à m’acheter un animal de compagnie ou qui sait peut-être me trouver une colocataire, si jamais la propriétaire de l’appartement me l’autorise, mais cela risque malgré tout d’être une chose compliquée, J’aurais certainement beaucoup de mal à trouver quelqu’un. « Parfois, j’aimerais vivre seule moi aussi, mais les loyers en ville sont trop cher ! » Tient, elle vient de me donner une idée très bête, mais une option intéressante. « Si jamais, tu prends la décision de partir de chez toi, tu as déjà songé à une colocation ? » Je ne vais pas non plus tomber avec la porte dans la maison. Peut-être, elle réalise aussi comme ça, ce que je veux lui proposer par là. Je ne suis pas certaine, si elle habite encore chez elle, ou si elle est déjà en colocation, j’ai parfois une assez courte mémoire. « N’hésite pas à passer pour voir mon père et j’appuierais ta candidature ! » L’idée n’est pas mal. Mais, est-ce que son père allait accepter quelqu’un qui n’a pas encore vraiment d’expérience dans le métier et qui ne peut que travailler durant son temps libre, vu que les études lui sont plus importantes que tout le reste. « Tu penses que ton père allait accepter ma candidature? » On remarque tout de suite, que je ne suis pas vraiment sur de moi-même. Et encore moins je le suis de mon savoir-faire. « Je ne veux pas te causer des problèmes par la suite, vu que mon résumé, je veux dire mon curriculum vitae, n’a pas grand-chose écrit dedans. » Je dis encore avec un soupir sur mes lèvres. Jusqu’à présent, je n’avais pas trop besoin de travailler. Vivre à la maison avait ses avantages, mais maintenant j’ai des factures à payer encore des autres dépenses.

Sasha ne pense pas être coincée, en ce qui concerne les hommes. La jeune femme n’est tout simplement pas une personne pour les coups d’un soir. Jusqu’à présent cela vient de lui arriver qu’une fois, mais elle n’est pas certaine que cette histoire ne puisse pas avoir une suite. Mais même si c’est une histoire d’une soirée, elle ne le regrette pas. Le jeune homme réussit à la faire sourire et il lui a porté beaucoup de plaisir. Mais bon, elle ne risque pas de parler de cette histoire à tout le monde, peut-être aux personnes, en qui elle a confiance et elle fait confiance à Amaya. Elle qualifie la jeune femme, comme une amie, peut-être même une de ses meilleures amies, même si elle ne risque pas de le dire à voix haute. Mais, elle ne préfère pas parler d’elle-même, ainsi elle écoute attentivement ce qu'Amaya lui raconte. « Je ne pense pas qu’il soit marié, mais à dire vrai, je ne sais pas grand-chose de lui ! » Si son patron n’est pas marié, peut-être il s’intéresse à elle pour du vrai. Mais ce n’est jamais une bonne chose de commencer une histoire avec une personne qui travaille avec toi. Sasha sait de quoi elle parle. Mais, c’est une histoire, dont personne n'est au courant, elle ne l’a même pas raconté à sa sœur et elle lui raconte tout, bon presque tout. « Il s’intéresse peut-être vraiment à toi. » Dit la jeune femme sans réfléchir. Elle espère ne pas avoir commis une faute en disant cette phrase. Les hommes sont une espèce étrange. Son frère compte aussi parmi ceux-là. Même si elle l’adore plus que tout au monde. Parler du restaurant de sa famille est bien plus intéressant que de parler sans arrêt des hommes. « Les Délices de Jin ! » Sasha en a déjà entendu parler, mais elle n’y est encore jamais allée. Ainsi, elle le met tout de suite sur sa liste, de restaurant à visiter. « Le nom me plaît bien. » Dit-elle avec un large sourire sur ses lèvres. « Oh oui ! C’est l’une des spécialités de mon père, il en propose plusieurs à des prix différents. » C’est rare de trouver des restaurants qui en offrent des bons et encore plus rare, d’en trouver des, qui proposent plusieurs à des prix différents. « Il faut réserver, où est-ce qu’on peut passer comme ça ? » Sasha préfère le demander, ne pas qu’elle y passe une fois et elle ne reçoit pas de table, ou pire encore, elle ne reçoit rien à manger. La belle brune adore manger, surtout lorsqu’elle est nerveuse, ou quand elle doit étudier. Ainsi travailler dans un restaurant est peut-être une bonne chose. Vu qu’elle aime manger, elle peut aussi parler sans arrêt de différents plats. Il faut juste les lui expliquer une fois. Lui donner une liste des ingrédients, qui se trouvent dedans, bien sûr que ceux, dont elle a le droit de les nommer. La seule peur, qui lui reste dans la mémoire, est le fait de ne pas avoir assez de qualifications. « Il te fera faire un essai pour voir si tu y arrive et si l’essais est concluant, je suis certaine que oui ! » Un essai est toujours une bonne chose. Ainsi, la belle brune peut aussi voir, si elle se sent bien dans ce genre de métier. « S'il est prêt à le faire, ce serait une bonne chose. Je peux toujours y apprendre quelque chose de nouveau. » Un large sourire s’affiche sur le visage de la jeune femme. L’espoir meurt en dernier, on dit toujours. Lorsque nous venons sur le sujet de nos situations locations, je me rends compte, que le fait d’avoir peut-être un colocataire est une bonne chose. « Je vis déjà en collocation ! Avec ma meilleure amie ! » Amaya a vraiment de la chance. L’unique personne avec qui je me vois vivre à présent est ma sœur et celle-ci vit, comme Amaya, en colocation avec sa meilleure amie. Il faut vraiment, que la belle brune fasse plus de connaissances. « Tu as de la chance. » Dit la jeune femme, avec un large sourit sur les lèvres. « Ça se passe bien? » Quoi ? Sasha aime bien savoir les choses, qu’elle n’a pas encore expérimentées. « Elle est une personne sympa? » Sasha ne sait pas si elle peut poser ce genre de questions, mais jusqu’à présent, Amaya n’avait pas encore parlé de sa meilleure amie. Lorsque la queue diminue, elle remarque bien le regard d’Amaya. Elle veut absolument avoir une part de tarte. Sasha est plutôt, une personne de fruits. Ainsi, elle remarque qu’il y a encore une salade de fruits. Elle espère pouvoir l’avoir. « Tu as faim? » Demande elle avec un large sourire sur les lèvres.

Sasha se rend vite compte, qu’elle aurait fait mieux de se taire au sujet du patron d’Amaya. Ainsi, pendant un instant, elle ne sait pas trop quoi dire. Une chose qui arrive rarement chez la belle brune. Mais la curiosité en elle est bien plus forte que tout le reste. Pourtant, elle ne veut pas faire fuir Amaya avec ses questions à la noix. Ainsi, elle ne s’attend pas vraiment à avoir une réponse de celle-ci, lorsqu’elle dit, que peut-être son patron s’intéresse vraiment à elle. Ce n’est qu’une constatation de Sasha. Mais elle-même ne risque pas de se mettre en couple, ou de commencer une histoire avec quelqu’un qui est son supérieur. « Si c’est le cas alors, c’est très certainement pour autre chose ! » À vraie dire Sasha ne connaît pas le patron d’Amaya, donc elle ne peut pas vraiment se permettre de le juger. « Peut-être tu ne sauras jamais la vérité sur ce qu’il pense réellement de toi, mais je l’espère. » Dit la jeune femme avec un sourire sur les lèvres. La belle brune espère qu’un jour Amaya va trouver l’homme de sa vie, tout comme elle l’espère aussi, qu’elle va trouver un pour elle-même. Mais il faut que Sasha avoue, elle est contente lorsque les deux changent de sujet. Parler de l’amour la rend nerveuse et ne se sent pas très bien dans sa peau. Lorsque les deux se mettent à parler du restaurant familial. Le restaurant qui a un nom très beau. Un nom dont Sasha ignore encore les origines. « C’est le prénom de mon père ! » Oh. La belle brune ne savait pas que c’était un prénom masculin. « Oh, je ne savais pas que c’était le cas, alors ton père a un beau prénom. » La jeune femme espère qu’elle ne vient pas de se blâmer. Discuter sur le manger fait en sorte, que Sasha commence vraiment à avoir faim. Étrange, mais c’est bien dans la nature de Sasha d’avoir faim. Et surtout qu’elle adore manger du wok. « Nous servons en salle, ou à emporter. Mon père songeait aussi à ouvrir un buffet, mais ça serait sans doute trop de travail ! » Ouvrir un buffet et pourtant une bonne idée, se dit la brune. « Un buffet n’est pourtant pas une tellement mauvaise idée. Peut-être s’il allait employer une personne de plus, c’est faisable. » Dit la jeune femme à voix haute, sans réfléchir, que peut-être, Amaya ne veut pas trop parler des moyens financiers de son père. En plus cela ne regarde pas vraiment Sasha. La belle brune se pose bien sûr la question, si elle doit réserver ou non, si elle veut manger là-bas. « Mon père prends les réservations quand il s’agit de grandes tablées, pour trois ou quatre personnes, ce n’est pas nécessaire. » Donc, elle peut passer quand elle veut, vu qu’elle risque d’y aller seule, sauf si elle réussit à convaincre Christian à aller une fois manger avec elle là-bas. Même si elle a peur, qu’il peut s’en rendre compte, qu’elle veut qu’être proche de lui. « Je vais certainement venir manger une fois là-bas, il est fort possible, que je vais essayer d’amener une personne qui m’est proche. » La réaction d’Amaya sur sa demande, si peut-être, elle pourra travailler son père, la rend contente et sur son visage s’affiche aussitôt un sourire, lorsqu’elle entend, ce qu'Amaya propose. « Alors je lui dirais que tu passeras un de ses quatre ! » Sasha espère que le père d'Amaya ne va pas être déçu d’elle. Peut-être, elle va réussir à le persuader, qu’elle est capable de faire ce métier. « Sinon tu me diras quand ça va mieux pour lui, je crois que c’est mieux non ? » Demande la jeune femme avec un sourire sur ses lèvres. Sasha est bien contente qu'Amaya a eue de la chance avec sa colocataire, Sasha songe toujours, si elle doit s’en prendre une parfaite inconnue. Elle n’est pas du genre à faire vite confiance à quelqu’un. « Très bien. Bon, il y a parfois des difficultés, mais on se connait depuis des années. C’est la première amie que je me suis fais lorsque je suis venue vivre aux Etats-Unis ! » C’est bien d’avoir une personne de confiance vivre avec soi. « Tu as de la chance d’avoir une tellement bonne amie. » Dit Sasha avec un large sourire sur ses lèvres. Elle habite depuis toujours ici, mais elle a eu du mal à garder ses amies. Non, ce n’est pas parce qu’elle n’est pas une personne sociable, mais parce qu’elle est une personne, qui à l’époque était plus proche de ses études, que de ses amies. «  J’ai toujours faim ! » Elle est loin d’être la seule.  « On s’achète quelque chose et on s’asseoir sur un banc ? » Demande Sasha toujours avec un sourire sur ses lèvres.