Elle lui ressemble et cela hante tes pensées (Devon)

Un jour sans travail. Un jour où la brune peut le passer à faire ce que bon lui chante et elle a choisi de la passer dans une boîte de nuit. Pour changer, mais danser elle ne peut se résoudre à s’y empêcher et puisque tout le monde est occupé, c’est seule qu’elle a décidée de s’y rendre pour profiter de sa soirée. Elle ne pense pas à comment pourrait finir sa soirée, elle y va pour danser et non draguer et se retrouver avec le premier abruti qui la désire dans son lit. Ça ne l’empêchera pas de danser avec des hommes, après tout, danser avec quelqu’un est plus agréable qu’être seule. Elle arrive sur place et la musique bat déjà de son plein, la basse faisant vibrer son cœur, électrisant son corps. Ce n’est pas immédiatement qu’elle se dirige vers la piste, elle fait un petit détour vers le bar pour s’acheter une consommation. Elle a besoin d’enivrer ses sens, de se donner un peu de courage liquide pour laisser des hommes poser leur main sur elle. Une chose avec laquelle elle a un peu de mal venant de pur étranger, beaucoup trop la prenne pour un objet à son travail et c’est une chose qui la dégoûte, qui l'a fait se sentir comme une moins que rien, mais c’est ce qu’elle est. Son verre avalé d’un seul trait, elle prend la direction de la piste de danse, ses talons collent contre le sol gommant. L’effluve de l’alcool mélangé à la sueur et au parfum des gens est une odeur qu’elle connait, mais avec laquelle elle a toujours du mal. Mais elle réussie à l’oublier, elle passe outre celle-ci dès que son corps se met à suivre le rythme de la musique. Bien vite, elle se laisse entraîner par celle-ci, elle suit ce rythme effréné que les gens dégagent autour d’elle, jusqu’à ce que la musique devienne plus calme, plus langoureuse. Elle n’a aucun mal à changer son tempo pour mouler ses mouvements à la mélodie. Elle est sensuelle, désirable et sans même réaliser comment elle peut envoûter quiconque, elle sent des mains glisser sur hanches fines. Une proximité s’impose entre elle et un homme, un rapprochement qui semble désiré. Et pourtant, elle sent l’étau se refermer sur elle. Une sensation qui lui prend à la gorge. Si Devon laisse bien souvent les hommes à son boulot la toucher de cette façon en dehors, c’est une toute autre histoire. On lui doit plus de respect, elle repousse donc ses mains trop baladeuses, trop tactile, mais il revient à la charge. Ce genre d’homme qui croit que non veut dire oui. Il commence à la gonfler, mais elle ne voit pas de porte de sortie, jusqu’à ce qu’un autre homme débarque. Elle le regarde étonnée, ce héro venu de nulle part, elle ne l’a pas vu venir. À aucun moment, elle a cru qu’on viendrait la sortir des griffes de cet homme. Son regard sombre se pose sur le nouvel arrivant, elle le détail du regard, cette mâchoire carrée, ses cheveux clairs, cette barbe… Elle n’a pas le temps de finir de le détailler ou même de penser à parler que celui-ci lui prend le poignet. Délicate, sans force aucune, elle le suit laissant un simple « Que… » s’échapper de ses lèvres pulpeuses. Elle le suit et n’y met aucune résistance, pourtant, elle pourrait, ce contact est trop inattendu pour qu’elle s’y objecte. Regardant le dos du blond, elle sourit légèrement en entendant une seconde fois le son de sa voix. « Je devrais plutôt te remercier, tu es arrivé au bon moment. » dit-elle en passant une main dans ses cheveux, bloquant une mèche rebelle derrière son oreille. « Donc merci. » Ses doigts toujours sur son poignet, elle les regarde, elle n’ose dire quelque chose, mais… elle finit tout de même par le faire. « Tu comptes m’amener où ainsi ? » demande-t-elle une pointe de rire dans le son de sa voix.