[Jacaya#4] Que puis-je pour vous ?

Amaya & Jacob

ai le bec sucré. Je ne peux pas concevoir de terminer un repas sans une note sucré. C’est quelque chose que je tiens de mon père ; ma mère n’est pas comme ça, elle n’est pas « très dessert ». Je me souviendrais toujours de cette fois ou ; je devais avoir quinze ou seize ans ; nous étions aller déjeuner dans un buffet à volonté. Avec mon père, nous avions gouter à absolument tous les desserts qui étaient proposés. Laissez-moi vous dire qu’après une telle folie, je n’ai pas manger le lendemain ! Oh, je n’étais pas malade, mais j’avais tellement manger que je n’avais plus du tout faim. Encore une chance, que c’était l’hiver, car sinon, on aurait aussi testé toutes les glaces et là, je pense que je n’aurais pas manger pendant une semaine ! Après avoir consulter la carte des desserts, j’opte pour un fondant au chocolat. Je ne sais pas du tout ce que c’est, mais, il y a du chocolat, donc ça sera forcément à mon goût. Il m’indique prendre la crème brûlée, je n’ai pas la moindre idée de ce que ça peut être. D’après ses dire, c’est ce qu’il y a de meilleur dans ce restaurant. « Je ne sais pas ce que c’est ! » que je réponds. « Je n’ai jamais entendu parler de ce dessert ! » ajoutais-je. Il a beaucoup voyager, c’est dans doute cette raison qu’il connait et apprécie ce genre de restaurant. Pour ma part, même si c’est un peu idiot, je préfère la nourriture de mon pays. Elle a plus de goût. Mais, chacun son truc. Je ne sais pas pourquoi, mais je suis persuadé qu’il doit détesté ça. Raison de plus pour ce demander en quoi je peut l’intéresser. Nous n’avons clairement pas les mêmes idées, les mêmes objectifs et pas la même culture. Je ne suis pas du même monde que lui et il le sait, alors, franchement, j’aimerais bien savoir ce que ça pourrait lui apporter de déjeuner avec moi. Il commande ensuite du vin et je grimace. « Je suis désolée, je déteste le vin ! » que je réponds alors. Je n’ai pas pour habitude de garder certaines informations pour moi et encore moins devant lui. Encore une chose qu’il sait, car, on ne peut pas dire que j’ai mâché mes mots avec lui. Je me suis permise de dire des choses que je n’aurais jamais oser dire à un autre. Et pourtant, il est mon patron.

Amaya & Jacob

est l’heure du dessert. J’aime le sucre, mais aucun des mets qui me sont proposés ne m’évoque quoique ce soit. Il faut dire que je ne connais pas la nourriture française et à dire vrai, ça ne me dit pas grand-chose. Je choisie donc d’opter pour un dessert à base de chocolat parce que c’est une valeur sure. Tout le monde aime le chocolat et je suis comme tout le monde. Je lui fais alors savoir que je ne sais pas ce qu’est la crème brûlée et il m’en fait une description. « Du caramel brûlé ! » répétais-je, pas spécialement convaincue. Je dois dire que le caramel, c’est loin d’être mon truc. Trop sucré. J’aime le sucre, c’est vrai, mais le caramel est bien trop sucré à mon goût alors je n’aime pas tellement ça. Il me propose d’y gouté, car, selon ses dire, c’est divinement bon, mais je n’en ai pas envie. « Désolée, ça ne me dit rien ! » que je réponds en haussant les épaules. Je préfère rester sur le chocolat. Je sais quel goût est-ce que ça peut avoir, ce qui n’est pas le cas avec ce qu’il a choisi. Le serveur prends rapidement note de ce que nous désirions, puis, Jacob commande une bouteille de vin. Je déteste le vin, ce que je ne manque pas de lui faire savoir, non sans cacher une grimace de dégoût. Je n’y suis pour rien, le goût même de cette boisson me donne la nausée. Et puis, il faut bien le dire, je préfère éviter de boire en sa compagnie. Mais, comme je lui indique tout ça, il me propose autre chose à la place. Je fronce les sourcils. Il semble vouloir que je boive, ce qui ne manque pas de me surprendre et surtout, de me freiner. J’étais prête à accepté un petit verre de liqueur rien que pour faire disparaitre son sourire carnassier de son visage, mais maintenant qu’il semble vouloir à tout prit que je boive, je ne lui ferais pas ce plaisir. « Un verre de saké, je ne dis pas non ! » mentis-je. « Mais il m’étonnerait fort qu’ils en servent ! » poursuivis-je. C’est que, nous n’étions pas aux Délices de Jin, autrement dit, dans le restaurant de mes parents.

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e sais que mon dossier est en béton. J’ai travaillé dur pour préparer cette présentation tout en sachant que je ne le fais probablement pour rien puisque rien ne me garantissait que l’opportunité de montrer mon travail au conseil d’administration se présente un jour. Je n’ai pas spécialement confiance en Jacob Simmons. Au fond de moi, je me doute bien qu’il à accepté de me laisser présenté mon travail uniquement parce qu’il attend quelque chose en retour. Je le sais à cause de l’avion et aussi et surtout à cause de la scène désagréable dans son bureau, il y a quelque temps de cela. Je suis perfectionniste, je sais donc que je mérité ce poste, tout comme je sais que mon dossier frise la perfection ; pourtant je suis loin d’être prétentieuse ; mais je n’ai pas confiance en lui. Il y a une contrepartie, je le sais. C’est comme ce déjeuner dans un restaurant étoilé. On n’emmène pas une simple secrétaire dans ce genre de restaurant. On y emmène une conquête amoureuse, sa famille, éventuellement ses amis, mais pas une secrétaire. C’est pour cette raison que je me méfie. Et si contrepartie il y a, je ne pense pas que j’accepterais le poste pour lequel j’ai tant travailler. Si tant ai que j’ai le poste, bien sûr. Je viens de lui raconter ne pas être fan de la cuisine française, ce qu’il avait déjà compris. Mais quand il me propose une flute de champagne, je suis obligée de refusée, car je déteste le goût de ce breuvage. Le seul « truc » français que j’arrive à boire, c’est le cidre. Avec des crêpes aux champignons, c’est un régal. Mais, pour finir un repas, ce n’est sans doute pas l’idéal. Je lui parle alors de saké, ce que je ne pense pas trouver ici, mais il questionne le serveur, qui lui répond que oui. J’en reste le cul par terre. Enfin, sur ma chaise devrais-je plutôt dire. « Dans ce cas, je vais prendre, merci ! » répondis-je, encoure tout étonnée. Il m’indique ensuite espéré que le repas m’ai plus, j’acquiesce d’un hochement de tête, sans m’appesantir sur le sujet.

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e suis encore en train de me demander le pourquoi de cette invitation subite et sans toute que je me poserais encore la question pendant longtemps. J’essaye de trouver la faille dans son attitude, mais rien ne filtre. Pourtant, je sais au plus profond de moi qu’il y a un truc. Et ce truc, quand je le découvrirais, risque de me rendre furieuse. Mais, je n’en suis pas encore là, n’est-ce pas ? Pour l’heure, je me pose juste des questions et j’aimerais comprendre. J’espère aussi que personne ne m’a vu partir avec lui dans ce restaurant, parce que sinon, je n’ai pas finis d’en entendre parler ! Et là encore, je ne sais pas ce qui me gêne. Après tout, ce n’était qu’un déjeuner ordinaire, pas de quoi crier au loup. Comme il me propose de boire du champagne ; ce qui attise mon radar à truc louches ; et que je n’aime pas ça, pas plus que la liqueur, je demande ; ou devrais-je plutôt dire je réclame ; du saké, sans être certaine qu’il puisse y en avoir en ce lieu. Après tout, le seul restaurant que je connais et ou on peut en trouver, c’est celui de mon père et je me doute bien que Jacob Simmons n’y a jamais mis les pieds. Mon patron me demande alors si le restaurant est remonter dans mon estime une fois que j’ai mon verre et que je m’empresse de le porter à mes lèvres. « Un peu ! » dis-je alors, avec un petit rire nerveux. Je me demande en quoi est-ce que c’est si important pour lui que le restaurant me plaise, après tout, je ne suis que son employé, pas sa copine. « Dommage qu’il n’y ai pas de ramen ou d’okonomiyaki au menu ! » repris-je, sur le ton de la plaisanterie. Puisqu’il a déjà beaucoup voyager, sans doute qu’il sait de quoi je parle, sinon tant pis, je l’expliquerais.

Amaya & Jacob

l m’est hostile et je ne sais même pas pourquoi. Parce que dans le fond, je ne sais pas ce qui me dérange chez lui. Il est odieux. Ok, je l’avoue. Prétentieux, pervers. Et c’est vrai, tout ça, ça fait beaucoup pour une seule et même personne. Il est sûr de lui. Et je crois bien que c’est justement ça qui me déplait chez lui. Peut-être que s’il était moins persuadé d’être l’homme de la situation, l’homme parfait à qui tout réussit, il serait moins détestable à mes yeux. Et le fait que je ne sache toujours pas ce qu’il à derrière la tête, n’arrange certainement pas la situation ! Bref, je suis dans une impasse, parce que cet homme me déplait autant qu’il me plait. Je ne le montre pas, mais je suis contente d’avoir déjeuner en sa compagnie. Mais, je ne me fais pas d’illusion, ça doit sans doute être la pleine ou quelque chose comme ça, qui le pousse à se montrer gentil. Dans peut de temps, il redeviendra ce qu’il est depuis toujours, c’est à dire un pervers manipulateur, sur de lui et égocentrique. « Je sais. Mon père en propose sur sa carte ! » lui dis-je. Je suppose qu’il doit savoir que mes parents sont restaurateurs, à moins que ce petit détail de ma vie, je l’ai oublier lorsque j’ai déballer des choses personnelles à Monsieur Simmons, lors de ce voyage mouvementé en avion. Je ne sais pas. Je ne me souviens de rien de ce que j’ai pu lui dire ce jour-là. Je ricane à sa remarque. Je croyais qu’il détestait la nourriture asiatique à cause de ses allergies. Mais, je préfère ne rien dire, sinon, il risque de croire que je me suis renseigner sur lui ou qu’il a une quelconque importance pour moi. Et c’est faux. Enfin, je crois. Nous quittons ensuite le restaurant. Je ne sais pas si j’en suis soulagée ou déçue. Une chance, lorsque Jacob pousse la porte du hall d’accueil, il n’y à personne. Je vais pouvoir me glisser en douce dans mon bureau sans risque. Autant éviter les questions embarrassantes. De toute façon, il n’y a rien à dire. « Merci de m’avoir invitée ! » couinais-je. Dans l’ascenseur, je me sens sotte. Et je ne trouve rien de plus à dire qu’une telle banalité.