Elena | Le coup de la panne

Mon dossier sous le bras, je quittais la parfumerie, sourire aux lèvres. J’étais contente, mon entretient c’était très bien passer. C’était pourtant, le tout premier entretient d’embauche que je passais ; il faut dire que j’avais mis très longtemps avant de trouver ce que je voulais faire de ma vie ; et que mon curriculum vitae était complètement vide. Rassurez-vous, je ne m’étais pas inventé un faut passer professionnel, je n’étais pas assez intelligente pour réfléchir à un tel subterfuge. J’avais pris mon courage par là main, quelques semaines après ce concert que j’étais allé voir avec Yohann, mon ex petit ami. En discutant, il m’avait dit qu’éventuellement, puisque j’aimais la mode et la beauté, je pouvais toujours tenter de faire un contrat de professionnalisation et suivant des cours et en bossant en même temps. L’idée m’avait plus et après ‘lavoir retourner dans tout les sens, j’avais pris contact avec un centre de formation. Mon dossier avait accepté, il me restait juste à trouver une entreprise. J’avais envoyé des candidatures dans plusieurs magasins et cette parfumerie était la première à m’avoir contacter. En refermant la porte derrière moi, j’étais confiante. La nana qui m’avait reçu connaissait ma chaine YouTube et s’était montrer très chaleureuse. Je ne suis pas du genre à vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tuer, mais c’était bon signe. Ils devaient me recontacter d’ici quelques jours. Je posais le dossier sur le siège du passager, puis, après avoir allumé la radio ; Britney Spears s’égosillait dans l’habitacle ; et attacher ma ceinture de sécurité, je démarrais. La voiture était celle de mon frère, il me l’avait donner ; ce qui me surprenait encore ; après avoir changer la sienne. Elle était un peu cabosser par endroit, mais elle roulait, c’était déjà ça. Et pour aller d’un point A à un point B, c’était toujours mieux que le taxi ou les transports en communs. Je chantais à tue-tête dans la voiture, quand elle fit soudain un bruit incongru, comme un bruit de pétard. Elle crachota, avant de s’arrêter net, mettant fin à ma bonne humeur. « Merde ! » criais-je en cognant sur le volant. Ça ne servait à rien, c’est évident, mais c’était instinctif. Je sortie du véhicule et ouvrit le capot pour regarder. Pourquoi, franchement, je n’en sais rien. Parce que c’est ce que n’importe quelle personne de sensée aurait fait ? Ok. Mais, je n’y connaissais rien, alors une fois devant le fait accompli, j’avais l’air bien sotte. C’est là qu’une voix me demanda si j’étais en panne. Je levais le nez du capot, l’homme m’indiqua être garagiste. « Oui, je ne sais pas ce qu’il s’est passer. Elle s’est mise à faire un bruit bizarre et à fumer et elle s’est arrêter ! » dis-je, bien embêté. Une chance, elle ne s’était pas arrêter au beau milieu d’une intersection ou d’un virage.

On dit que les femmes n'y connaissent rien à la mécanique et me concernant, c'est loin d'être faux ! Évidemment, je n'irais pas l'admettre devant mon frère, car il s'en donnerait à cœur joie pour se foutre de moi et si je peux éviter qu'Ethan se paye ma tête, c'est toujours ça de prit. Enfin, comme je venais de le dire, je n'y connais rien en mécanique, au même titre que mon frère ; et les hommes en général ; n'y connaissait rien en mode, alors je ne savais pas quoi faire. Et naturellement, je n'ai pas eut la présence d'esprit de me servir de mon téléphone mobile, un smartphone dernier cri, pour prendre contacter avec mon assureur. Quoique, en réalité, la voiture étant un don de mon frère, je n'ai jamais songer à vérifier si il y en avais une ou pas. Il y en a une, puisque l'étiquette est toujours visible sur le parebrise, mais, je ne sais pas du tout si elle valide ou pas. Quelle quiche je fais ! Autant je ne me ferais jamais avoir avec une contrefaçon d'un sac à main ou d'une paire de chaussure de luxe, autant là, je suis d'une ignorance affligeante. A coup sûr, je roule sans assurance depuis qu'Ethan m'a refilé sa caisse. Je plisse le nez à la remarque de l'homme qui s'est arrêter pour m'aider. "C'est mon frère qui me l'a donné alors j'en sais rien du tout. Avec moi, en tout cas, c'est la première fois !" que je réponds, en toute honnêteté. Il me vient à l'esprit qu'elle avait du déjà faire ça avec Ethan et que c'est précisément pour cette raison qu'il me l'a donner. Mon frère est un enfoiré de première catégorie, alors ça n'aurait rien de surprenant. "Un bruit de pétard ! Et de la fumée. Le tableau de bord déconne alors, je n'ai pas vu de voyant en dehors de celui du clignotant !" avouais-je. Après avoir regardé à son tour, il me signala que ça venait apparemment du moteur, ce dont, je m'étais douté, malgré mon ignorance flagrante. "Euh ..." fais-je, mal à l'aise lorsqu'il me demanda si mon assurance pouvait m'envoyer un dépanneur. "Moi, c'est Elena !" terminais-je, quand il se présenta. ça au moins, j'étais capable d'y répondre.