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 I am 117 pounds of pale skin and fragile bones, sarcasm is my only defense || LEVI

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MessageSujet: I am 117 pounds of pale skin and fragile bones, sarcasm is my only defense || LEVI   I am 117 pounds of pale skin and fragile bones, sarcasm is my only defense || LEVI EmptyMar 27 Sep - 16:04

Première fois depuis plus d'un an que je sors de la maison sans entrer d'urgence dans une ambulance ou dans la voiture de mes parents pour qu'un d'eux m'emmène à l'hôpital. Quel bonheur ! Il fait froid, normal à cette période de l'année. Mais ayant perdu beaucoup de poids et ayant un très petit appêtie, la chimio ayant des effets ravageurs sur moi, je suis encore plus sensible au froid. D'autant que mon système immunitaire n'est pas des meilleurs. En fait, mes parents et même mon médecins ont très longtemps hésité avant de m'autoriser à sortir. Mais je suis tellement exécrable depuis plusieurs jours que mon frère a parlé en ma faveur juste pour pouvoir se débarrasser de moi. Je ne l'en remercie sans doute jamais assez car c'est un peu grâce à lui que j'ai pu prendre la route. J'ai promis à mes parents d'être de retour à 19h tapante et d'être constamment joignable sur mon portable.

Et c'est ainsi que, emmitouflé dans ma veste, écharpe remonté sur mon nez et bonnet sur les oreilles, je me dirige vers le métro. Je risque de me chopper pas mal de virus là, mais de toute manière, même à l'hôpital je choppe le premier virus qui passe. Donc bon. Bref. Avec le métro puis le bus, j'arrive finalement à destination : le centre commercial. Très bondé de monde à cause des futures fêtes de fin d'année qui ravive la société de consommation dans laquelle nous sommes, je m'y rends sans plus d'hésitation. Moi, j'adore les endroits remplis de gens. Ne me demandez pas pourquoi. J'adore observer les gens, leur donner des histoires et rigoler intérieurement d'eux.

Comme cet homme que je vois là-bas, avec son chapeau ridicule, entrain de vendre des sorte de babioles débiles. Des attrapes touristes. Dissimulé derrière un stand de carte postales, j'observe cet inconnu. Il doit avoir dans 35 ans. Marié ? Non. Il est homosexuel et son animal de compagnie c'est un chien. Un beau chien. Au moins un berger Australien. Et un chat. Un chat qu'il a trouvé alors que ce n'était qu'un chaton et qu'il a reccueillit. Et ce chat est devenu un gros chat d'intérieur, paresseux comme pas deux, dont le passe temps préféré c'est de virer le chien de sa place. Tant pis, le chien il sait qu'il aura toujours une place dans le lit de son maître. Quoique cette nuit dernière, cet homme, il ne l'a pas passé seul.

Je pouffe de rire tout seul et secoue la tête. Ce n'est sûrement pas vrai. Quoique, le côté ami des bêtes j'y crois dur comme fer. Le côté homosexuel ? Je sais pas. Peut-être, peut-être pas. Dans tous les cas, cet homme aussi débile soit son chapeau, il n'est pas moche. Bien au contraire. Je me dirige donc, tranquillement vers son stand et me penche pour observe les objets. J'attrape une petite maison blanche en main, la retourne, l'observe puis la repose et prends une figurine à l'effigie de notre président. Je rigole doucement, moqueur, tant la ressemblance est fausse, lorsqu'on me percute par derrière. N'ayant que très peu d'équilibre et les reflex me manquant encore un peu, je me rattrape à la première chose que je trouve : la table sur laquelle repose les objets.

Plusieurs maisons blanches et plusieurs aigles royaux se plante dans la paume de ma main et je me redresse en grimaçant.  «Ah putain de merde » jurais-je en gaélique en secouant mes mains, ignorant les objets cassés.  «C'est ça ! Casse toi sans t'excuser !! » hurlais-je, avec un fort accent écossais, derrière l'homme qui s'éloigne. Lorsqu'il se retourne je lui fais un bras d'honneur puis secoue la tête et observe mes mains. Un bec d'un aigle s'est enfoncé au niveau de l'articulation du pouce et un peu de sang coule du petit trou. Ce n'est rien de grave, normalement. Je soupire et porte ma main à ma bouche pour sucer le sang. Avec les médicaments qui fluidifient le sang, chaque blessure peu être fatale. Peut-être pas ce genre de petites plais, mais n'empêche qu'il ne faudrait pas tenter le diable.
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Levi AbberlineTrust always hurts in the long run
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MessageSujet: Re: I am 117 pounds of pale skin and fragile bones, sarcasm is my only defense || LEVI   I am 117 pounds of pale skin and fragile bones, sarcasm is my only defense || LEVI EmptyVen 30 Sep - 18:08

Thomas & Levi
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2010 C’était le troisième emploi que je perdais en l’espace de six mois, et inutile de mentionner que j’en avais assez. Enfin, les deux premières fois, je devais admettre que ça avait été ma faute, compte tenu que c’était moi qui avait décidé de ne pas me pointer alors que je me savais déjà sur la corde raide. Mais là, la seule chose dont j’étais coupable, c’était d’être arrivé en retard de dix minutes. Dix minutes, alors que le musée était fermé depuis heure déjà. Dix minutes, ce n’était rien, ce n’était pas comme si ça allait vraiment affecter le ménage que j’avais à faire dans toutes ces expositions. Apparemment, les gens ne voyaient pas les choses comme ça. Pire encore, pour une fois, j’avais une bonne raison; j’étais chez ma mère, parce que le notaire m’avait demandé d’aller le rencontrer, compte tenu du fait que l’état de celle qui m’avait élevée toute seule s’aggravait de minute en minute et que le fait qu’elle n’était pas en mesure de se payer des soins médicaux ne venait pas aider. La conversation avait été longue, ardue, et voir ma mère en arrière-plan, qui avait du mal à respirer, n’avait pas aidé la chose. Malgré cela, j’avais essayé de faire mon possible pour ne pas perdre mon boulot, parce que je réalisais que cette fortune que j’avais cumulé pendant ces années de travail dans le boys band commençait à diminuer, surtout depuis que j’en avais mis une partie considérable dans ce compte-épargne pour Haley. Je ne le regrettais pas, mais l’argent pour vivre manquait un peu, d’où le fait que j’avais besoin de ce boulot, qui m’était là enlevé par un être que je jugeais sans coeur. Fou de rage, j’aurais pu tout casser dans l’endroit si on ne m’avait pas escorté jusqu’à la sortie, comme si j’étais un criminel. Dix minutes, était-ce vraiment un crime ? Pour eux, oui, visiblement et moi, je n’y comprenais tout simplement rien.

Rongeant mon frein, j’étais sorti du musée si tremblant que je compris que j’avais besoin de quelque chose. J’avais fait mon possible pour ne rien prendre afin d’avoir l’esprit clair pendant cette fameuse rencontre, mais là, je ne pouvais plus résister. Attrapant un joint que je gardais dans une poche intérieure de ma veste, bien caché, je le portai à mes lèvres, et sitôt, je l’allumai. L’effet fut limite instantané; la tension descendit quelque peu, si bien que je décidai de m’asseoir dans les marches du musée pendant un moment, me moquant bien de laisser des traces de mon passage. Qu’est-ce que cela changerait à ce point, après tout ? Ils avaient juste à me pardonner et me garder, autrement ça ne se serait pas passé comme ça. Mais ces gens, ils n’avaient pas de compassion. En fait, personne n’en avait, pour quiconque, et encore moins pour moi, j’en avais l’impression. Au final, c’était toujours comme ça que je me retrouvais; seul, abandonné, à gérer mes propres problèmes qui, bien souvent, finissaient enterrés temporairement dans un joint ou un peu de poudre. Bref, dans n’importe quoi qui pourrait me permettre de les oublier pendant un moment, me donnant cet espoir que je pourrais avoir une vie potable alors que clairement, ce n’était pas ça qui arrivait au bout du compte. Tirant une autre latte qui venait régler tant de choses en apportant un paquet de nouveaux problèmes en même temps, je regardai les gens autour, totalement inconscients de ce qui pouvait se tramer de mon côté, bien souvent parce qu’ils n’en avaient rien à faire, ou bien, dans certains cas avaient leurs propres drames à gérer. Cela semblait être le cas de ce jeune homme qui, de ce que j’avais pu observer vite fait, avait fait tout un fracas avec une table de souvenirs, en venant à en être grossier avec un passant. À la vue de ce spectacle, je ne pus m’empêcher d’avoir un air amusé, air amusé qui eut toutefois la bonne idée de disparaitre quand je le vis porter son doigt à sa bouche, comme s’il était blessé. Pas gravement, je supposais, mais bon, ce fut assez pour que je me lève et que dans un élan de compassion que je ne saurais expliquer; probablement parce que je voulais me faire croire qu’au fond, c’était possible; je m’approchai et je lui dis:  « Tu serais pas mieux de mettre un bandage sur ça plutôt que de jouer les vampires ? » J’étais conscient que clairement, ce n’était pas l’idéal comme propos, mais me concernant, c’était un effort surhumain que je venais de faire, effort que je viendrais probablement à regretter, parce que ce n’était pas mon genre de parler aux gens de cette façon. C’était à croire que malgré tout, peut-être il restait encore un peu de bon en moi, même si j’avais bien du mal à m’en persuader.
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MessageSujet: Re: I am 117 pounds of pale skin and fragile bones, sarcasm is my only defense || LEVI   I am 117 pounds of pale skin and fragile bones, sarcasm is my only defense || LEVI EmptyVen 30 Sep - 20:06

Thomas & Levi
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2010 Ces gens, ceux qui se cassent comme ça, sans même un pardon, ils ne devraient pas exister. On devrait les rayer de la surface de la terre. Ils m'énervent. Et je le fais bien comprendre à ce mec là. Je ne devrais pas, je le sais. Je ne suis pas en mesure de m'en prendre physiquement à lui, mais c'est mon sang écossais qui reprends le contrôle sur mes faits et gestes. Enfin bref. Je suis occupé à sucer mon pouce, alors que le vendeur m'engueule dans une langue que je ne connais absolument pas. Je ne l'écoute pas, d'autant plus qu'une autre voix retentis derrière moi.

Je me retourne et mon regard tombe sur un homme. La trentaine, sans doute. Je le jauge de haut de bas, alors qu'il me dit que je devrais mettre un bandage au lieu de jouer au vampire.  « Le sang s'est précieux» déclarais-je avant de regarder mon pouce  « Faudrait pas en perdre une goûte...» reprenais-je, avant de secouer la tête et soupirer  «Enfin, si tu as du désinfectant et des bandages avec t-...»

Je ne peux en dire d'avantage car l'homme qui m'a bousculé avant reviens vers nous et il n'a pas l'air de bonne humeur.  « Sale gosse !» hurle-t-il en envoyant purement et simplement son poing dans ma figure, touchant violemment ma tempe droite à quelques millimètre de l’œil. Surpris mais aussi sonné par le coup, je tangue en arrière et tombe littéralement sur l’étalage. J'ai le reflex de me rouler en boule mais un coup de pied m'atteint dans le plexus solaire, me laissant suffoquant. Je me tourne sur le ventre et, bouche ouverte, j'essaie de ne pas paniquer le temps que ma respiration ne revienne.

Je ne sais pas trop ce qui se passe par le suite, mais j'entends des pas de courses s'éloigner, avant que mon bonnet n'apparaisse dans mon champs de vision. Celui-ci à sûrement dû glisser de ma tête quand je suis tombé, donnant donc une vision imprenable sur mon crâne dégarnie. La honte. Je me passe une main sur la tête puis arrache le bonnet des mains de l'inconnu et le remet en place sur ma tête en grommelant un rapide  « merci». Je me redresse ensuite, m'agenouillant et prends une profonde inspiration lorsque mes poumons décident de reprendre leur fonction normale. Je déglutis et relève le regard sur la main qui apparaît devant mes yeux. Je relève d'avantage le visage et mes yeux se posent sur le visage de l'homme qui m'a parlé juste avant. J'hésite un instant, puis accepte son aide et me tire sur les pieds. Je garde un appuie sur son bras le temps de trouver un équilibre digne de ce nom et soupire doucement  «merci... » soufflais-je en me passant une sur ma tempe. Je grimace de douleur et tressaille.  «Eh merde ... »
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MessageSujet: Re: I am 117 pounds of pale skin and fragile bones, sarcasm is my only defense || LEVI   I am 117 pounds of pale skin and fragile bones, sarcasm is my only defense || LEVI EmptyLun 3 Oct - 21:50

Thomas & Levi
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J’étais là, à donner des conseils à un inconnu alors que j’étais probablement le plus mal placé pour le faire, considérant que je n’avais absolument rien pour lui venir en aide. Qu’est-ce qui me prenait soudainement ? Pourquoi ressentais-je le besoin d’aller vers les gens ? Pour calmer ma frustration ? Parce que clairement, dans le cas présent, un joint, ce n’était pas assez ? Ça ne faisait juste pas de sens me concernant, considérant le fait que plus je m’éloignais des gens, mieux je me sentais en temps normal. Et pourtant, je le faisais, me sentant particulièrement idiot. Et là, je me sentis encore plus stupide quand soudainement, le jeune homme en vint à me demander si je n’avais pas un bandage et que mon premier réflexe fut de faire:  « Euh… » avant de baisser le regard pour prendre mon porte-feuille, où je gardais toujours, en temps normal, un bandage avec des figurines dessus. Hello Kitty, Bob l’Éponge, Mickey Mouse, cela changeait selon l’humeur de la personne principalement concernée par ces bandages, à savoir Haley. À six ans, elle était à cet âge où elle adorait aller au parc, grimper, pour finalement chuter et se faire mal. Ce genre de petit truc, c’était par conséquent indispensable, si bien que j’avais toujours pris pour habitude d’en garder un, même si elle n’était pas avec moi. C’était comme si je serais toujours prêt à venir à sa rescousse en cas de besoin, même si au fond, je savais que là, tout de suite, elle n’avait pas besoin de moi. Avant que je prenne quelconque bandage perdu parmi les quelques billets que je transportais avec moi, l’homme qui avait bousculé mon nouvel interlocuteur revint à la charge, sans que je ne comprenne pourquoi. Trop rapide, je n’eus pas l’occasion de faire quoi que ce soit, pas tant qu’il eut donné son coup de pied dans le plexus de l’individu. À ce moment, je trahis une nouvelle fois le fait que j’avais consommé en m’approchant pour le repousser, ne lui sortant qu’un  « Hey du calme mec, c’est bon… Si tu veux pas que j’appelle les flics, fous le camp. » alors qu’en temps normal, j’aurais été celui qui lui aurait sauté dessus. Heureusement, fort probablement parce qu’il avait eu sa vengeance à son avis, il s’éloigna, me laissant de nouveau seul avec le jeune homme toujours par terre. Voyant le bonnet qu’il avait sur la tête, au sol, je le pris, histoire de le lui donner, remarquant aussitôt le pourquoi il le portait… À son jeune âge, était-ce vraiment normal ? Était-il malade comme maman l’était ? Je ne dis rien pour le coup, puisque ça aurait été trop indiscret, et beaucoup trop engagé dans la conversation à mon avis, mais clairement, je ne pus m’empêcher d’y penser, si bien qu’il me fallut quelques secondes avant d’avoir le déclic de lui venir en aide pour se relever. Puis, avant que je lui demande comment il allait, il en vint à grimacer d’une façon qui me fit comprendre que non, cela n’allait probablement pas. Dans mon habitude - stone ou pas - je dis sarcastiquement:  « J’crois que ça va te prendre plus qu’un bandage là… » Sans vraiment le contrôler, j’eus un rire nerveux, puis j’ajoutai:  « Tu serais pas mieux d’aller à l’hôpital là ? » Mais allais-je être celui qui l’emmènerait en cas de besoin ? Je n’en étais pas convaincu. Pourtant, j’étais probablement le seul qui pouvait le faire en ce moment, compte tenu que les gens nous entourant ne semblaient même pas avoir porté attention au bref drame qui s’était joué… Mais dans quoi venais-je de m’embarquer ?
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MessageSujet: Re: I am 117 pounds of pale skin and fragile bones, sarcasm is my only defense || LEVI   I am 117 pounds of pale skin and fragile bones, sarcasm is my only defense || LEVI EmptyMer 19 Oct - 13:50

C'est bien ma veine ça. Me faire bousculer par un type, atterrir sur l'étalage d'un autre type, insulter le premier, saigner un peu, se faire aborder par un troisième type puis se faire littéralement agresser par le premier à nouveau. Tout ça c'est dérouler en très peu de temps. Je n'ai pas eu le temps de réagir, moi. Le troisième un peu plus. Je crois que c'est lui qui a fait partir le premier. Et c'est lui aussi qui me redonne mon bonnet qui est tombé dans la bataille. C'est lui qui m'aide à me relever et c'est à lui que je m'accroche un instant pour retrouver un semblant d'équilibre. Je soupire, me passe une main sur la tempe et grimace. Le coin de mon œil est très sensible. Ce n'est pas bon signe.

Lorsque mon sauveur prends la parole, c'est pour me dire qu'au final ce n'est pas seulement d'un bandage que j'ai besoin mais bel et bien de l'hôpital. Je ferme les yeux et soupire.  «Non, non. Ce … ça ira déjà » soufflais-je en déglutissant. Je prends ensuite une profonde inspiration et relève mon regard vers l'inconnu. Lui et moi somme proche. Trop proche physiquement. Depuis que je me suis relever, je n'ai pas lâcher son bras. Par peur que mon équilibre ne me fasse défaut sans doute. Je me recule alors, assez vivement et le relâche, baissant le regard comme si j'étais en faute.  « Désolé» m'excusais-je en enfouiant mes mains dans mes poches.

Je me suis tourne ensuite vers le type auquel appartient l’étalage qui commence à s'exciter sur moi avec un accent fort prononcer. Je ne comprends pas la moitié de ce qu'il dit, je sais juste qu'il n'est pas content et qu'il me demande qui va payer pour tout ça.  « pas moi en tout cas» lui dis-je. Ce n'est sans doute pas la réponse qu'il attendais car il s'énerve d'avantage et s'approche dangereusement de moi. Sans réellement réfléchir, je fais deux pas en arrière puis sur le côté pour me retrouver derrière le brun qui m'a sauvé. Oui, on pourrait limite dire que je me cache.  «C'est pas faute » dis-je au vendeur en reprenant un peu de courage  « J'y peu rien … et je n'ai tout simplement pas les moyens de ...» je ferme les yeux et sert les poings histoire de ne pas m'énerver d'avantage lorsque le vendeur s'époumone sur moi.  «Vous savez quoi ? Bonne journée » concluais-je en me détournant et en partant d'une démarche bancale et très peu assurée.
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MessageSujet: Re: I am 117 pounds of pale skin and fragile bones, sarcasm is my only defense || LEVI   I am 117 pounds of pale skin and fragile bones, sarcasm is my only defense || LEVI EmptyLun 24 Oct - 1:41

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Qu’est-ce que ce type avait pu faire au monde pour être assailli de toutes part de la sorte ? Avais-je affaire à un individu encore plus indésirable que ma personne et je ne le savais pas ? Ferais-je mieux de m’éloigner, le laisser aux prises avec quelconque problème qu’il pouvait avoir pour le coup, parce que ce serait mieux pour ma personne ? Je ne pouvais pas nier que cette éventualité, j’y avais songé. Puis, quand je m’étais rendu compte que c’était lâche, complètement égoïste. Ensuite, je m’étais retrouvé encore une fois partagé entre l’égoïsme et le fait que je ne connaissais pas ce jeune homme, qu’il ne m’avait rien fait, que peut-être je ne devrais pas y porter attention de quelconque façon. Et puis, qu’est-ce que cela me rapporterait, en fait ? J’avais le sentiment que cela ne pourrait pas me ramener grand-chose, ne serait-ce que de l’embarras, dans un endroit où j’avais pour habitude de traîner, parce que bien souvent, c’était là que je trouvais mes divers boulots, parce que clairement, la variété ne manquait pas. C’était probablement ma compétence, ou bien la compassion des autres, qui me manquait surtout. Et visiblement, ce n’était pas que dans un musée que cela s’appliquait; à voir l’homme vociférer contre l’individu blessé, je comprenais que lui non plus, ce n’était pas son genre de vouloir exprimer une certaine compréhension envers une situation gênante. Et ça, je devais admettre que ça m’exaspérait, à un tel point que limite, je ne pouvais que silencieusement appuyer le jeune homme que j’avais relevé plus tôt de ne pas vouloir payer. Toutefois, j’étais bien conscient malgré tout que ce n’était pas cela qui allait le tirer d’affaire, bien loin de là. Et là, je me rendis compte que je ne savais pas quoi faire. Intervenir encore une fois ? Prendre la fuite le temps que personne ne me calculait ? Rester planté là comme un idiot au risque de m’attirer des ennuis ? Quel était le choix le plus sage à faire dans ce genre de situation qui était, sommes toutes, complètement inhabituelle ? Alors que j’y réfléchissais toujours, le jeune homme avait décidé de s’éloigner, laissant un homme vociférant, à un tel point que limite, ça en faisait peur. Enfin, peut-être que mon esprit était affecté par ce que j’avais consommé quelques instants plus tôt ? C’était fort possible, je ne le cachais pas. J’étais limite persuadé que c’était pour cela que j’avais décidé de l’aider, et pour la même raison que maintenant, je pris mon porte-feuille, non pas pour trouver un pansement, mais pour prendre les quelques billets que j’avais, qui ne représentaient pas grand-chose, pour les donner au commerçant et lui dire:  « C’est tout ce que j’ai, il vous faudra vous en contenter. », ne me rendant pas compte que je venais d’y passer le peu d’argent comptant que j’avais, simplement pour faire taire un homme. Comme quoi, parfois, la paix n’avait pas de prix. Puis, bien décidé à ne plus m’en faire avec cela, je m’éloignai, m’asseyant sur un banc, réalisant après un regard nonchalant que pour le moment, j’avais perdu le jeune homme de vue, mais je décidai de cesser de m’en faire avec ça dans l’immédiat. Des histoires rocambolesques comme ça en une journée, c’était déjà beaucoup me demander, alors pour sûr, je ne voulais pas faire en sorte que cela continue.
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MessageSujet: Re: I am 117 pounds of pale skin and fragile bones, sarcasm is my only defense || LEVI   I am 117 pounds of pale skin and fragile bones, sarcasm is my only defense || LEVI Empty

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