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 Fonder un famille [Feat. Tommy S. Grayson]

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MessageSujet: Fonder un famille [Feat. Tommy S. Grayson]   Fonder un famille [Feat. Tommy S. Grayson] EmptyDim 4 Mar - 21:34

Joyce approchait à grand pas du terme de sa grossesse. Elle se sentait pas très bien, elle était épuisée dès qu'elle faisait quelque chose et le petit était beaucoup plus agité qu'il y a quelques mois. Elle subissait, ne pouvant pas vraiment faire autrement de toute manière, mais elle ne voulait pas non plus affoler Tommy qui la supportait déjà depuis assez de temps.

Comme tous les soirs, après le repas, la blonde s'endormait souvent devant le film, et c'était son fiancé qui était obligé de la monter dans leur lit, alors ce soir, elle avait décidé d'aller se couche directement, quitte à passer un peu de temps à lire un livre ou à simplement profiter du calme avant la tempête. Ces derniers jours, elle avait eu de violentes douleurs au niveau du ventre, mais rien qui indiquait qu'elle était prête à donner naissance à Nolan.

La nuit était plutôt avancée quand soudain, elle sentit une vive douleur qui la réveilla et la fit hurler de douleur. Elle porta immédiatement une main à son ventre et sentit le petit bouger plus que d'habitude, les contractions étaient de plus en plus rapprochées et elle ne savait pas si ça voulait annoncer que Nolan pouvait se pointer d'une minute à l'autre. Elle n'avait pas préparé ses affaires, ni rien, elle devait faire vite, elle sentait que le temps entre deux contractions était de plus en plus rapproché.

Tommy dormait à poing fermés, même si elle ne voulait pas le réveiller, elle n'avait pas dautres choix.

" - Tommy je crois que ça y est.. Je vais accoucher.. J'ai.. J'ai besoin de préparer une valise avec quelques affaires avant d'aller à l'hôpital. Tu veux bien m'aider ?" fit-elle en le secouant doucement.

Personne n'aimerait se faire réveiller de la sorte en pleine nuit, surtout après les quelques heures de sommeil qu'il avait eu, mais c'était le moment où la suédoise avait le plus besoin de lui, cet instant où elle allait donner la vie, où elle allait enfin pouvoir tenir ce petit être dans ses bras et avoir enfin sa propre famille, avec un garçon et son futur mari.
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A. Daryl ReevesFriendship is easier made than kept
A. Daryl Reeves
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MessageSujet: Re: Fonder un famille [Feat. Tommy S. Grayson]   Fonder un famille [Feat. Tommy S. Grayson] EmptyDim 4 Mar - 23:53


Joyce & Tommy & Nolan

Fonder une famille

I can't believe I'm this baby daddy
J’étais en plein coeur d’un rêve agité. Je rêvais que Joyce avait du retard sur sa date d’accouchement prévue, que j’avais été obligé de quitter pour un voyage d’affaires, et que je n’arrivais pas à temps pour la naissance de notre fils. Impuissant, je me vis courir dans les dédales de l’hôpital, pour arriver dans la chambre qu’on lui avait assignée, pour croiser son regard noir, rempli de reproches, d’une rancune qui ne semblait pas s’effacer. Je la vis me refuser de voir notre fils, pour finalement me dire qu’il n’était pas mien. Je commençai à trembler, puis j’entendis mon prénom, suivi de quelques mots, qui me firent sitôt ouvrir les yeux. C’est là que je me rendis compte que je n’étais pas dans mon rêve, que j’étais dans mon lit, avec ma fiancée. J’aurais aimé dire que tout se passait bien, mais ce ne fut pas le cas, comme elle me le fit comprendre par ses mots qui me firent sitôt bondir du lit, sans que je sache vraiment trop où aller. Je savais que le moment de la naissance de notre fils approchait à grands pas, d’où ma nervosité, d’où ces mauvais rêves qui, pourtant, n’avaient pas l’habitude de m’assaillir, pas aussi fréquemment et fortement en tout cas. Je ne pouvais pas le nier, plus le moment approchait, plus j’avais peur. J’avais fait mon possible pour être prêt, être présent pour ma future épouse, mais ces craintes, elles étaient toujours là, et elles ne semblaient pas prêtes de s’estomper, même si j’avais appris à passer outre, à les dissimuler. Mais là, elles revinrent au galop, comme je le prouvai en la regardant, les yeux écarquillés, ne bougeant pas pendant un instant. Puis, lorsque je vins à assimiler un peu plus ce qui se passait, un peu plus réveillé, je marmonnai, d’une voix rauque, signe que le sommeil était encore un peu présent malgré tout:  « Valise… » Sur ce, je me précipitai vers le placard, me heurtant l’orteil dessus, ce qui valut de pousser un juron involontaire. Malgré tout, je n’oubliai pas mon objectif, attrapant le premier sac que je trouvai, relativement grand, convenable pour la maternité, je l’espérais. Ensuite, je le posai sur le pied du lit, attrapant quelques vêtements pour Joyce. L’ayant déjà aidée à faire sa valise par le passé, c’était un peu moins difficile. Mais après, quand vint le moment de prendre des choses pour le bébé, je bloquai quelque peu. Regardant Joyce, me sentant limite coupable de faire ça, puisqu’elle devait certainement penser à autre chose, je demandai:  « Je mets quoi dedans… ? », certainement peu en paix avec moi-même de la voir tant en douleur, et ne pas pouvoir faire quoi que ce soit pour l’apaiser en ce moment, sauf l’emmener à l’hôpital, ce qui n’était pas encore chose faite, mais sur quoi je travaillais, de mon mieux, sans que bien sûr, ce soit parfait.
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MessageSujet: Re: Fonder un famille [Feat. Tommy S. Grayson]   Fonder un famille [Feat. Tommy S. Grayson] EmptyLun 5 Mar - 21:13

La jeune femme savait que cette fois, les contractions qu'elles ressentaient étaient bien celles qui allaient donner naissance à leur enfant. Oui elle en avait déjà eu avant, mais rien de comparable à celle-ci. Pour savoir si elle risquait d'accoucher à la maison ou si elle pouvait être transportée à la maternité, on lui avait dit de compter le temps entre deux contractions. Celui était sans équivoque.

Même si elle aurait préféré réveiller Tommy simplement pour lui demander de l'accompagnement à l'hôpital et se débrouiller pour le reste, mais elle n'en avait pas la force. La douleur déformait son visage et elle regardait le jeune homme s'agiter autour d'elle. Joyce se doutait bien qu'il était paniqué, mais dans l'immédiat, elle ne pouvait pas le rassurer comme elle avait l'habitude de le faire, elle essayait déjà de se concentrer sur sa respiration pour ne pas laisser la panique la submerger.

Lorsque Tommy commença à préparer le sac pour l'emmener à la maternité, il finit par se retourner vers elle, après avoir préparé les affaires de sa fiancée, il semblait décontenancé quand il s'agissait de choisir celles de Nolan.

" - Prend deux ou trois ensemble ça devrait suffir je pense."

Elle aurait pourtant dû se souvenir de l'accouchement d'Isaak, puisque c'est elle qui avait dû tout préparer avant d'aller les pompiers pour qu'ils l'emmènent à l'hôpital eux-mêmes.

" - Et puis.. Mets lui aussi un ou deux jouets et sa peluche."

Il y a déjà de ça quelques mois, les deux amoureux avaient tout acheté tout ce qu'il fallait pour leur fils, aussi bien quelques jouets qu'une peluche en forme d'ourson. Sans doute que Nolan n'allait pas s'en occuper immédiatement puisqu'il allait passer la plus grande partie de son temps, soit dans les bras de sa mère soit dans son landeau à dormir et laisser dormir Joyce par la même occasion. C'était le début des nuits blanches, du changement de couches, des biberons à donner à heure régulière. Mais donner la vie était tellement magnifique que Joyce en oubliait tous les inconvénients, désormais elle avait Tommy pour l'épauler.
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A. Daryl Reeves
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MessageSujet: Re: Fonder un famille [Feat. Tommy S. Grayson]   Fonder un famille [Feat. Tommy S. Grayson] EmptyLun 5 Mar - 23:18


Joyce & Tommy & Nolan

Fonder une famille

I can't believe I'm this baby daddy
Deux ou trois ensembles… Je devrais être en mesure de trouver ça, n’est-ce pas ? Après tout, ce n’était pas comme si je ne savais pas ce que nous avions acheté à notre fils. Avec mon emploi du temps, j’avais pu être relativement présent pendant les achats, et je devais avouer que j’avais craqué à quelques reprises pour quelques tenues, bien souvent plus comiques qu’autre chose. Pour sûr, je n’allais pas y toucher, mais après, qu’allais-je prendre ? Ne pouvant le déterminer comme ça, debout dans notre chambre, je laissai Joyce poursuivre, demandant de prendre des jouets et la peluche, cette fameuse peluche pour laquelle nous avions craqué tous les deux. Allait-il vraiment en avoir besoin ? Je ne parvins même pas à me poser la question. Agitant la tête de haut en bas pour signifier que j’avais accusé réception de l’information, puis je me précipitai dans la pièce voisine, devenue la chambre de Nolan, magnifiquement décorée par les soins de ma fiancée. J’allumai la lumière, ouvris le tiroir où nous avions rangé, si je me souvenais bien, les pyjamas les plus petits, taille nouveau-né. Les considérant, j’en choisis finalement quatre. J’en avais pris deux, et ayant hésité pour un troisième, j’avais finalement pris les deux, ne posant pas de question. J’attrapai les jouets, la peluche, et je mis tout dans le sac. Je dus le secouer, tasser certaines choses pour parvenir à le fermer, et finalement, je terminai. Revenant dans la chambre à Joyce et moi, je déclarai:  « C’est bon, il est prêt. » Enfin, le sac était prêt, mais moi, je ne l’étais pas. Toujours vêtu d’un simple boxeur, pour sûr, je n’allais pas m’y rendre comme ça. Attrapant un jean qui traînait et un t-shirt au hasard, que je mis à l’envers sans même le remarquer, et tandis que j’enfilais mes chaussures maladroitement, sautillant sur place, je regardai Joyce, et je demandai:  « Tu as besoin d’autre chose ? Tu ne peux pas sortir comme ça… » En effet, je me doutais bien que ce n’était pas en tenue de nuit qu’était l’idéal pour débarquer à l’hôpital. Mais que pouvais-je lui offrir ? Serait-elle en mesure de s’habiller ? À quel point avait-elle mal ? Je m’en voulais de ne pas m’être renseigné plus que ça, et de me retrouver à avoir l’impression de tourner en rond, de ne pas savoir que faire. J’espérais juste que je m’y prenais quand même correctement, que je ne mettais pas la vie du bébé en danger ou quelque chose du genre, et que nous parviendrons à nous rendre à l’hôpital à temps malgré tout.
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MessageSujet: Re: Fonder un famille [Feat. Tommy S. Grayson]   Fonder un famille [Feat. Tommy S. Grayson] EmptyMer 7 Mar - 6:53

La jeune femme était secouée par ses contractions, elle regardait son fiancé s'activer pour préparer le sac dont elle avait besoin pour les quelques jours qu'elle allait passer à la maternité, mais elle avait l'impression que tout tournait au ralenti, qu'à ce rythme là, elle allait accoucher sur place sans même avoir le temps de de rendre à l'hôpital. Elle sentait le bébé arriver de plus en plus, et elle ignorait de combien était ouvert son col, mais une chose dont elle était certaine, Nolan semblait vraiment pressé d'arriver dans leur monde !

Tommy avait préparé le sac contenant les affaires de sa fiancée, Joyce lui avait indiqué quoi mettre pour Nolan, quelques ensembles devraient sans doute suffir, ils étaient désormais prêt à partir ! Enfin c'est ce que c'était la blonde, sans réaliser qu'elle était encore en nuisette. Elle ne pouvait pas aller comme ça à la maternité, même si en réalité, elle s'en fichait pas mal puisqu'elle serait accompagnée de son futur mari et que dès lors qu'elle aura passé le seuil de l'établissement, elle sera revêtue de la tenue de celui-ci, mais il est vrai que Tommy avait raison même si elle n'avait aucune envie de faire de tels efforts vu la douleur qui lui tordait le visage.

" - Prend mon jogging dans le tiroir du milieu et un tee-shirt quelconque ça devrait le faire."

Décidant de ne pas faire beaucoup d'efforts, elle avait demandé à Tommy de lui apporter les affaires en question. C'est sûr que ce n'est pas ce soir qu'elle allait faire tourner des têtes, mais elle s'en fichait pas mal, pour l'instant, la seule chose qui l'a préoccupait vraiment c'était que Nolan ne naisse pas ici. Ce n'est en tout cas pas comme ça qu'elle avait imaginé son accouchement, mais si les choses se font précipitamment alors tant pis, elle s'en accomoderait.

" - Je vais vraiment finir par accoucher ici si ça continue comme ça mon coeur.."

Était-elle en mesure d'effectuer le trajet jusqu'à la maternité ? Même ça elle en doutait à présent. Elle n'avait qu'une envie c'était de voir le petit bonhomme dans ses bras, et mettre fin à cette douleur qui ne faisait qu'augmenter crescendo. Soudain, des larmes se mirent à couler le long de ses joues, elle souffrait et elle aurait tout ce qu'elle avait pour soulager cette dernière.
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MessageSujet: Re: Fonder un famille [Feat. Tommy S. Grayson]   Fonder un famille [Feat. Tommy S. Grayson] EmptyJeu 8 Mar - 15:21


Joyce & Tommy & Nolan

Fonder une famille

I can't believe I'm this baby daddy
Je n’aimais pas poser tant de questions, et rester limite planté là quand j’attendais une réponse, mais je n’avais pas le choix, parce que je voulais bien faire, parce que je ne voulais pas prendre pour acquis quelque chose que je ne connaissais pas et complètement me planter. Mais voulant être efficace aussi, je n’attendais pas quand je savais que faire, essayant toutefois de ne pas prendre une éternité. Je pensais que ce serait là une stratégie efficace, mais bien rapidement, je me rendis compte que j’étais encore trop lent. Non pas qu’il eut un évènement précis qui me le fit réaliser, mais ce fut les propos de ma fiancée qui me mirent en alerte, et s’il y en avait une qui pouvait me dicter ce qui se passait, de me dépêcher, c’était bien elle. Plus tendu suite à cela, ce fut d’instinct que je répondis:  « Je me dépêche, je me dépêche… » en marmonnant plus qu’en affirmant clairement, sans toutefois que ce soit méchant, venant quelque peu trahir ma nervosité. Mais bien rapidement, lorsque je me tournai vers Joyce en brandissant ses vêtements avec un :  « Trouvé ! » plus affirmé, je réalisai que je me devais de mettre mon stress de côté, passer outre tout ce que je pouvais ressentir, parce que ma jolie blonde, la mère de mon enfant, notre enfant, était en train de fondre en larmes. De peur, de douleur ? Je ne cherchai même pas à le savoir, sachant que je n’avais pas le temps de le lui demander. Maladroitement, je fis ce que je pensais être le mieux, soit tenter de la réconforter en lui disant:  « Ça va aller ma, ma chérie… Il ne reste plus qu’à t’habiller, et après, on part vers l’hôpital… » Comme pour la convaincre que je ne tenais pas là des paroles en l’air, je pris même l’initiative de commencer à lui enfiler ses vêtements, ou plutôt, de l’aider autant que possible, de sorte à ce qu’elle ne soit pas obligée de faire quelconque mouvement brusque, forcer de quelconque façon. Au bout d’un petit moment, j’y parvins, mais ne me voyant pas tant la soulever pour l’emmener à la voiture, pas avant de m’être assuré que c’était la chose à faire, je tentai encore de la réconforter en l’embrassant sur le front, pour lui dire:  « On peut y aller… » Je me décalai légèrement sur ces mots, attendant de voir si elle voulait que je la porte, que je l’aide de quelconque façon, même s’il me serait difficile de la prendre dans mes bras avec le sac que j’avais déjà pris le temps d’attraper dans ma main, montrant qu’il ne restait plus qu’elle se lève pour prendre la voiture et finalement quitter, pour se rendre à la maternité le plus rapidement possible, ce qui, je l’espérais, ne serait pas complexe, au vu de l’heure matinale.
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MessageSujet: Re: Fonder un famille [Feat. Tommy S. Grayson]   Fonder un famille [Feat. Tommy S. Grayson] EmptyMar 13 Mar - 6:30

Ce n'était vraiment pas dans les intentions de Joyce de stresser son compagnon, mais malheureusement, sa douleur et son stress se faisaient clairement ressentir, et elle lui transmettait malgré qu'elle ne le veuille pas. Elle le laissa chercher ses vêtements alors qu'elle était en train de souffrir. Son souffle devient plus saccadé et ses respirations plus rapprochées. Ses contractions étaient de plus en plus proches et elle pensait sincèrement ne pas être capable de faire le trajet jusqu'à la maternité, mais qu'elle allait bel et bien accouchée ici, dans leur chambre conjugale, sur leur lit.

Soudain, elle se mit à pleurer, un mélange de la douleur qui irradiait son ventre ainsi que la peur qui s'emparait d'elle, mais elle ne l'avouerait probablement pas maintenant, voire jamais à Tommy. Elle voulait être forte. Elle devait être forte. Pour lui. Pour Nolan. Et peut-être aussi pour elle-même, mais pour l'instant, c'était la dernière de ses préoccupations. Elle voulait seulement ne pas accoucher chez elle, pas de cette façon.

Lorsque Tommy trouva les vêtements qu'elle allait pouvoir enfiler, il l'aida du mieux qu'il pouvait pour qu'elle ait le moins de mouvements à faire. Chacun de ceux qu'elle faisait tirait sur son ventre et elle avait l'impression que la douleur ne faisait que se renforcer au fur et à mesure du temps qui s'écoulait. Depuis combien de temps était-elle dans cet état ? Depuis combien de temps était-elle réveillée ? Elle avait l'impression que cela faisait des heures et pourtant, ça ne faisait que quelques minutes d'après l'horloge accroché au mur de leur chambre.

Une fois prête, il ne lui restait plus qu'à aller jusqu'à la voiture et se laisser porter par son fiancé. Malgré ça, elle avait la sensation qu'elle n'en était pas capable, que ce bout de chemin, aussi court soit-il, lui paraissait insurmontable. Elle était tellement épuisée alors qu'elle savait que tout cela ne faisait que commencer. Subissant une nouvelle contraction, elle saisit la main ainsi que le bras de son futur mari pour s'aider à avancer, une main sur son ventre et sa respiration qu'elle tentait de maîtriser autant que possible. Arrivé au niveau de la voiture, elle grimpa dedans, et si jusqu'alors, cela ne lui avait pas semblé si compliqué, cette fois-ci, elle avait un mal fou à trouver une position dans laquelle elle se sentait plus ou moins à l'aise. Le trajet lui semblait interminable, et lorsqu'elle aperçu les lumières de l'hôpital, une violente contraction lui fit pousser un cri. Elle ne tenait plus, elle serra la main de son fiancé, peut-être un peu trop fort, mais elle avait tellement mal qu'elle ne maîtrisait pas vraiment sa force.

Allongée sur un brancard, les médecins s'affolant autour d'elle, elle fut prise d'une violente crise d'angoisse. En dernier recours, elle chercha désespérément Tommy du regard avant de le trouver dans toute cette agitation.

" - Ne me laisse pas Tommy.."
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MessageSujet: Re: Fonder un famille [Feat. Tommy S. Grayson]   Fonder un famille [Feat. Tommy S. Grayson] EmptyLun 19 Mar - 0:58


Joyce & Tommy & Nolan

Fonder une famille

I can't believe I'm this baby daddy
Sitôt que Joyce fut vêtue de quelque chose de plus décent que son vêtement de nuit, nous quittâmes rapidement la maison, en direction de l’hôpital. Et ce fut à ce moment que le fait que nous soyons au milieu de la nuit devint soudainement un avantage, dans le sens où peu de gens étaient sur les routes, et les policiers n’étaient plus tant en service, faisant en sorte que je pus rouler plus rapidement que la vitesse permise, brûler quelques feux rouges impertinents d’attendre, puisqu’il n’y avait personne sur la route à des centaines de mètres. Évidemment, je restai prudent, refusant de provoquer un accident, refusant de faire paniquer Joyce davantage. Quelques minutes plus tard, nous arrivâmes sur les lieux. Et alors que je pensais que tout s’était précipité à la maison, ce fut pire au moment où Joyce fut prise en charge. Les médecins s’agitèrent autour d’elle, me laissant impuissant, me laissant limite isolé. Que devais-je faire ? Pouvais-je faire quelque chose en fait ? Perdu, je tentai de suivre le rythme malgré tout, passif, et détestant l’être. Je m’agitai que lorsque ma fiancée m’interpella de nouveau, et comprenant que je me devais d’être là pour elle, qu’aucun médecin ne pourrait changer ça, je me frayai un chemin entre eux, au moins le temps de lui dire:  « Je suis là… » Ça, c’était hors de question. J’avais peur, la suite des choses me terrifiait, et je ne pouvais le nier, mais je ne me voyais pas aller autre part, désireux d’être présent, désireux désormais de tout faire pour montrer à Joyce que je serais un bon mari, un père convenable pour notre fils. Et conscient que ces mots n’étaient probablement pas suffisants, je dus quand même attendre, ronger mon frein un instant, jusqu’à ce que soudainement, elle soit conduite dans une chambre, vêtue plus convenablement, branchée à des moniteurs, sûrement pour surveiller que tout allait bien. Mais ce que je retins le plus, ce fut le fait qu’il n’y avait plus ce qui me semblait être une centaine de personnes autour d’elle, me permettant de prendre place à ses côtés, sur un tabouret apparemment prévu à cet effet - et même s’il ne l’était pas, j’avais décidé de me l’approprié quand même - prendre sa main, et réitérer:  « Je suis là, et je vais nulle part, je te le promets… » J’allais être fort, j’allais la soutenir, voici la promesse que je m’étais faite, et que j’allais mettre en application, ici, maintenant, pour tous les autres jours, mois, années à venir. Je ne saurais peut-être pas toujours comment le faire, mais j’allais apprendre, tenter d’apprendre au moins. Doucement, je posai mes doigts dans ses cheveux qui s’étaient collés sur son visage, la regardant, voyant sa panique. Choisissant d’intervenir, je me penchai, déposai un baiser sur son front, lui disant, dans une voix qui tentait de se faire rassurante:  « Respire… Doucement… » Est-ce que c’était les contractions ou sa panique qui lui donnaient le souffle court ? Malheureusement, je ne saurais pas le dire, et je n’étais pas médecin, mais je me doutais bien qu’elle se devait de ralentir, ne serait-ce qu’un peu. Et bien que je ne m’attendais pas à ce que cela change grand-chose, j’espérais que ça changerait ne serait-ce qu’un petit truc, puisqu’autrement, je ferais un piètre compagnon, et c’était la dernière chose que je voulais être en ce moment.
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MessageSujet: Re: Fonder un famille [Feat. Tommy S. Grayson]   Fonder un famille [Feat. Tommy S. Grayson] EmptyLun 19 Mar - 6:22

Joyce était paralysée à cause de ses contractions, elle avait l'impression qu'à chacune d'entre elle, c'était le bébé qui était en train de pondre le bout de son nez, mais non visiblement ce n'était qu'une sensation. Désagréable, mais une sensation tout de même. Lorsqu'enfin Tommy avait trouvé le vêtement adéquat, il l'aida à l'enfiler puis la guida jusqu'à la voiture, où, il fit tout pour la soulager et l'aider à s'installer avant de la contourner et venir s'installer derrière le volant.

Malgré le fait que celui-ci roulait à une vitesse bien plus rapide que celle autorisée en temps normal, Joyce ne s'en préoccupa pas vraiment, elle essayait de se concentrer sur son souffle, mais elle avait l'impression que quoiqu'elle fasse, la situation lui échappait totalement et elle détestait ça, elle qui avait pour habitude de toujours contrôler ses émotions, de paraître forte, cette fois-ci, elle échouait de tous les côtés. Tommy se rendait-il compte de la femme qu'elle était vraiment ? Et s'il le voyait, est-ce qu'il désirait encore l'épouser ? Jusqu'ici, elle avait voulu paraître forte, pour lui, pour eux, mais ce soir, son masque tombait et il retrouvait la femme apeurée qu'il avait pu voir les premiers jours lorsqu'elle était au bureau.

Quelques instants plus tard, ils étaient à la clinique où, des personnes se precipitaient autour d'elle. Toute cette agitation ne l'aidait à être sereine, bien au contraire, elle avait immédiatement pensé que quelque chose ne tournait pas rond. Était-ce le cas ? Elle l'ignorait mais elle espérait que c'était faux, que le corps hospitalier agissait ainsi parce qu'elle était sur le point de mettre au monde un enfant et que chaque minute comptait. Implorant Tommy au milieu de la foule, parce qu'elle avait beau être entourée de toutes ces personnes en blouses blanches, elle se sentait seule. Il n'y avait qu'une seule personne qu'elle avait envie et besoin de voir, c'était son mari. Ou du moins, celui qui allait le devenir. Voyant son visage, elle fut rassurée l'instant de quelques secondes avant qu'elle ne soit déposée dans une chambre où les infirmières la changèrent pour troquer ses habits contre la tenue de l'hôpital, ainsi que la brancher à différentes machines sans même lui expliquer à quoi elles servaient. En vérité, elle s'en fichait pas mal, la douleur était telle qu'elle n'était plus bien consciente des choses, elle voulait simplement que ce petit bonhomme sorte et qu'elle se sente enfin soulagé, mais il avait visiblement prévu de se faire désirer.

Alors qu'elle était en proie à une crise de panique, son compagnon était auprès d'elle et c'est tout ce dont elle avait besoin. Ce moment de répit allait sûrement être de courte durée, alors en entendant sa voix et ses mots rassurants, elle ferma les yeux, essayant tant bien que mal de calibrer sa respiration sur celle de son conjoint. Il lui suffit de quelques secondes pour que celle-ci reprenne un rythme plus ou moins normal pour une femme sur le point d'accoucher. Malgré tout ce qu'elle avait appris lors des séances de cours pré-natal, elle avait la sensation d'être livrée à elle-même, ou était sa nature anxieuse qui la faisait se sentir ainsi ?

" - Je t'aime tellement, et je crois que si tu ne m'avais pas demandé en mariage, je l'aurai fais ici et maintenant." dit-elle en tentant de plaisanter, même si elle doutait que ses propos ne soient très cohérents.

Une infirmière revient lui expliquer comment allait se dérouler les choses afin de ne pas la laisser dans le flou total. Elle dévisagea Tommy assit à ses côtés, mais ne dit pas un mot là-dessus. Elle devait désormais attendre la sage-femme qui allait s'occuper d'elle dans les prochaines heures à venir. Celle qui allait être son repère dans cette agitation. Mais son véritable repère, c'était cet homme à qui elle serrait la main de peur pour le garder au plus près d'elle.
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MessageSujet: Re: Fonder un famille [Feat. Tommy S. Grayson]   Fonder un famille [Feat. Tommy S. Grayson] EmptyMar 20 Mar - 15:09


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Fonder une famille

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Je savais que la situation ne se prêtait pas à la rigolade, qu’elle était on ne peut plus sérieuse, et pourtant, je ne pus réprimer le sourire amusé qui apparut sur mes lèvres au moment où Joyce vint à me dire que si ce n’était pas du fait que je lui avait déjà demandé de m’épouser, elle l’aurait fait ici et maintenant. Je souriais parce que c’était adorable, mais aussi parce que j’avais envie de croire que cela signifiait que d’une certaine façon, je m’y prenais pas si mal que ça pour la rassurer. Je n’avais pas fait grand-chose, c’était évident, dans ma tête, ça ne changerait pas non plus. Mais si j’avais pu faire un minimum, je n’allais pas m’en plaindre, c’était sûr et certain. Décidant de ne pas trop m’avancer pour autant, je me contentai de lui répondre:  « Je t’aime aussi… », bien que mes mots ne rendaient pas justice à quel point je l’aimais. Elle avait changé ma vie, et elle était sur le point de la changer encore une fois, pour le mieux, en donnant naissance à notre fils. C’était un changement énorme, c’était un changement qui impliquait plus de responsabilités que je n’avais jamais su en prendre dans ma vie, mais c’était un changement que j’étais désormais prêt à faire. Pas nécessairement en termes de connaissances et de compétences pour élever un enfant, mais mentalement, j’étais prêt, prêt à être présent, prêt à ne pas m’enfuir. Et ça, je tentai de le lui prouver en déposant un baiser sur sa main, mais encore là, ce ne fut pas suffisant à mon avis. Toutefois, je n’eus pas vraiment l’occasion d’en faire davantage, raison étant qu’à ce moment, une infirmière arriva dans la chambre, moins précipitée que les gens qui s’étaient occupés de ma fiancée dans un premier temps - heureusement - qui venait surtout se présenter, nous expliquer comment les choses allaient se passer. Appréciant l’attention, je l’écoutai aussi bien que possible, même si au final, nous n’eûmes pas tant d’informations sur l’accouchement à proprement parler, dans le sens où nous ne savions pas ce qui en était concernant Joyce, concernant le bébé. Pour ça, il nous fallut attendre un médecin spécialisé, qui arriva, au bout du compte, quelques instants plus tard, se présentant à son tour, mais restant plus longtemps, histoire d’examiner où Joyce en était, si tout allait bien. Déjà, elle comprit certainement que la future maman n’était pas des plus sereines, venant à proposer de lui administrer quelque chose pour qu’elle se détende. Ce n’était pas tant surprenant, et si cela pouvait lui venir en aide, voire même atténuer sa douleur qui semblait plutôt pénible, encore plus que je n’avais pu l’imaginer dans un premier temps, je n’allais certainement pas m’y opposer. Ç’aurait même pu être simple si ç’avait été la seule chose qu’elle avait à redire, mais poussant son examen préliminaire, son visage vint à s’assombrir un peu, me faisant froncer les sourcils, me rendant un peu plus tendu. C’est là qu’elle nous prévint que le bébé, pour le moment, n’était pas dans une position optimale pour sortir, celui-ci s’étant peut-être retourné depuis le dernier examen de Joyce. Elle vint nous prévenir qu’il se pouvait que pour cette raison, ce soit plus difficile, mais qu’elle préférait attendre un peu, pour voir ce qui en était. Et sur ce, elle repartit, allant probablement chercher le nécessaire pour le calmant. Ironiquement, je n’aurais pas dit non à en avoir un aussi, mais je ne pouvais pas, d’autant plus que ce serait totalement égoïste de ma part. Je me l’étais dit, il fallait que je garde contenance, il fallait que je reste fort, encore et toujours. Regardant Joyce, j’utilisai ma main libre - celle qui ne tenait pas la sienne - pour venir lui frictionner doucement l’épaule, venant caresser sa joue par moments, essayant de lui dire:  « Ça ira… Ces gens sont là pour s’occuper de vous deux… » Et bien que je ne les connaissais pas, il fallait que je leur fasse confiance, puisque j’étais loin d’être médecin. Tout ce que je pouvais faire, c’était prier, espérer que tout irait pour le mieux malgré tout, et que bientôt, Joyce soit moins en douleur qu’elle ne pouvait l’être en ce moment, puisque même si je ne lui montrais pas, la voir ainsi me brisait le coeur petit à petit, même si je savais que c’était pour la bonne cause. Ne pouvait-elle pas être moins pénible et douloureuse ?
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