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 Fonder un famille [Feat. Tommy S. Grayson]

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MessageSujet: Re: Fonder un famille [Feat. Tommy S. Grayson]   Fonder un famille [Feat. Tommy S. Grayson] - Page 2 EmptyLun 26 Mar - 6:56

Joyce était loin d'être sereine et ça se voyait sur son visage. Tommy s'inquiétait pour elle, et elle s'en voulait qu'il soit obligé de s'occuper d'elle ainsi, elle qui d'ordinaire avait toujours été une femme indépendante, mais cette fois-ci, elle ne pouvait pas vraiment le contrôler, la douleur qu'elle ressentait la faisait agir d'une manière différente.

Au fond, lorsqu'elle regardait cet homme ici et maintenant, elle l'aimait encore bien plus que ce qu'elle avait pensé, comme si c'était possible de l'aimer au-delà de ce qu'elle ressentait déjà pour lui. Cet homme était tout pour elle : son pilier, son repère, sa boue de sauvetage, mais surtout son futur mari et dans l'immédiat, le père de son enfant qui s'apprêtait à naître. Elle avait encore du mal à croire que le jeune homme auprès d'elle pouvait l'aimer, non pas qu'elle doutait de la sincérité de ses propos, il l'avait déjà assez prouvé à de nombreuses reprises, maintenant c'était à elle de se faire confiance, de croire en elle, et c'était le plus dur à faire.

La jolie blonde profita de cet instant seule avec son homme pour se rassurer, lorsqu'ils furent interrompu par une infirmière. Le rythme autour d'eux s'était calme et Joyce s'était légèrement détendue. Voir autant d'agitation ne l'avait clairement pas permis d'être sereine. Cette dernière leur expliqua la manière dont les choses allaient se dérouler afin de ne pas les laisser dans le flou total, une fois que ce fut chose faite, elle mentionne quelque chose dans le dossier qu'elle tenait en main, puis, elle tourna les talons et quitta la pièce, laissant alors les futurs parents de nouveau seuls.

Si au début Joyce avait eu peur que Tommy ne prenne peur et la quitte en apprenant sa grossesse, elle l'avait vu évolué au fil des mois. D'abord il avait accepté l'idée d'être papa, même si celle-ci l'effrayait plus qu'elle ne le réjouissait. Puis maintenant, même si elle se doutait bien que lui non plus, n'était pas serein, il faisait son maximum pour ne pas montrer son stress. Mais elle savait qu'il était prêt à devenir papa, et il sera excellent dans ce rôle, elle en était persuadé.

Alors qu'elle était perdu dans toutes les questions qui s'agitaient dans son esprit, une médecin spécialisée entra dans la chambre où Joyce était. Elle se présenta et leur expliqua un peu la situation avec des mots simples, de sorte à ce qu'ils puissent comprendre de quoi il en retourne. Elle leur annonça que le bébé n'était pas dans une position optimale et que donc, l'accouchement ne pourrait se faire dans les minutes qui suivent. Ils préféraient attendre voir l'évolution, mais si cela n'évolue pas, alors ils interviendront afin de faire bouger le foetus pour qu'il évite de s'étrangler avec le cordon ombilical et qu'il sorte par les voies naturelles. Durant quelques secondes, Joyce avait envie de pleurer, un mélange de stress de donner la vie mais surtout que son bébé meurt mort-né à cause d'elle, mais elle retient ses larmes, ce qui ne manqua pas d'interpeller la médecin qui lui proposa un calmant histoire de la détendre, ça ne pourrait que lui faire le plus grand bien, et ça l'aidera aussi à diminuer de quelques degrés la douleur, alors elle accepta. La médecin quitta leur chambre, laissant la blonde en proie à un débat intérieur.

" - Je sais oui.." répondit-elle à son futur mari.

Mais au fond, elle redoutait tellement ce moment qu'elle n'en voyait pas le positif, mais plutôt que le négatif, voilà ce qui ne l'aidait pas à appréhender son accouchement de manière sereine. Elle savait que s'il y avait le moindre soucis avec l'enfant et que les choses se compliquaient au point qu'elle perte l'enfant, elle ne le supporterait pas, et cette fois-ci, elle ne pourra jamais remonter la pente. Est-ce que leur couple survivrait à ce genre de perte ? Elle n'en était pas certaine, surtout de son point de vue, elle savait que la douleur pouvait faire dire et faire n'importe quoi, et elle serait capable de reprocher des choses à Tommy alors que le jeune homme ne l'a jamais lâché et était présent à ses côtés à n'importe quel moment. Mais elle ne devait pas penser au pire.

La médecin finit par revenir avec le nécessaire pour lui faire une injection de ce fameux calmant. Elle espérait seulement qu'il ne mettrait pas trop longtemps à agir. Et d'ailleurs, c'est quelques minutes seulement après que la jeune femme ai quitté la chambre que Joyce commençait à en sentir les effets. Son corps commença à se détendre, puis le sommeil la menaçait mais elle luttait contre ce dernier en faisant la conversation avec son conjoint.

" - En tout cas, Nolan n'a pas l'air bien pressé de rejoindre notre monde, peut-être qu'il a compris que la vie n'était pas toute rose, alors il prend son temps pour arriver !" fit-elle avec un léger trait d'humour, peut-être l'effet du calmant ?
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A. Daryl Reeves
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MessageSujet: Re: Fonder un famille [Feat. Tommy S. Grayson]   Fonder un famille [Feat. Tommy S. Grayson] - Page 2 EmptyDim 1 Avr - 21:51


Joyce & Tommy & Nolan

Fonder une famille

I can't believe I'm this baby daddy
Ayant toujours été désireux de voir le bon côté des choses, d’attendre d’en prendre largement avant de me laisser abattre par quoi que ce soit, voir que Joyce était mon exact opposé de ce côté m’avait déstabilisé dans un premier temps, je ne pouvais pas le nier. Bien souvent, je ne savais pas comment m’y prendre pour la rassurer, et même encore, parfois, je ne savais faire, ne pouvant nécessairement comprendre ce qui se passait dans sa tête, puisque jamais je n’avais eu de telles pensées noires, ou plutôt, jamais je n’avais poussé mes réflexions à l’extrême comme elle le faisait parfois. Comme là, dans le cas présent, j’étais conscient que les choses ne se déroulaient pas comme peut-être elles devraient se dérouler, que peut-être nous devrions faire face à une certaine complication, au vu de la position du bébé dans le ventre de sa mère, mais la sage-femme n’était pas venue avec un air totalement austère au visage, n’avait pas demandé à ce qu’on précipite Joyce dans une salle d’opération ici et maintenant, rien de tout cela. Si ça se trouvait, peut-être que notre fils allait décider de bouger de lui-même et les choses pourraient ainsi aller mieux, puis cet accouchement n’allait pas se dérouler aussi mal que ma fiancée semblait l’envisager. En somme, je ne voulais pas être pessimiste, je voulais rester optimiste, mais à côté de ce que ma fiancée devait sentir en ce moment, surtout que c’était elle qui subissait tout ça, alors que je n’étais que simple spectateur, ma vision devait être ridicule, une vraie blague. Du coup, je la gardai pour moi, tentant maladroitement de la rassurer quand même, me confortant dans l’idée qu’au moins, elle savait que le personnel de l’hôpital était là pour l’aider, et non pas lui nuire. Je n’allais pas le nier, j’avais eu peur pendant un instant que sa peur prenne le dessus sur ce fait raisonnable, mais voyant que ce n’était pas le cas, je me confortai un peu, tentant de penser à ce que je pourrais ajouter, dans l’espoir de la faire sentir ne serait-ce qu’un peu mieux. Mais outre caresser sa main avec mon pouce, garder ses doigts entrelacés avec les miens, je trouvai malheureusement pas à faire, à dire. Puis, au final, le personnel revint avec de quoi lui injecter le calmant dont la sage-femme parlait, espérant juste que ce n’était pas nuisible pour le bébé, même si je me doutais bien qu’ils savaient ce qu’ils faisaient de ce côté. Et au bout du compte, ce ne fut même pas moi qui reprit la parole en premier, mais bien Joyce, qui tenta de faire ce que je supposais être une blague. Ma fiancée était capable de plaisanter quand elle se donnait la peine, mais pas en des circonstances comme celles-ci, jamais. Elle était si sérieuse dans ces temps-là que moi-même, je n’osais pas tenter de faire une plaisanterie, même pour détendre l’atmosphère, craignant de me prendre une gifle à un moment ou un autre. Me doutant bien que c’était le calmant qui faisait effet, et que peut-être, ce n’était pas plus mal que ça en fait, je me permis de sourire cette fois-ci, puis de répondre:  « Peut-être, mais c’est sa perte, parce qu’il a deux parents qui l’attendent impatiemment. » Je marquai une pause, remarquant que le corps de Joyce était quelque peu en train de s’affaisser. Me doutant que les choses ne bougeraient pas ici et maintenant, je me donnai la permission de me lever du tabouret, me plaçant à moitié assis sur le lit, juste assez près pour entourer ses épaules de mon bras et de la garder un peu plus contre moi, décidant finalement de continuer dans la plaisanterie - puisque c’était ce que je savais mieux faire - et ajouter:  « Tu sais quoi ? En fait je pense juste qu’il joue les chieurs. Il nous réveille en plein milieu de la nuit pour finalement ne pas être pressé. » Bien malgré moi, je jetai un oeil du côté du ventre arrondi de Joyce, comme si limite, je voulais voir si je n’avais pas provoqué notre fils en tenant ces mots, même si je me doutais bien que ce n’était pas possible. Et pourtant, je jouai le jeu quand même, lui servant une grimace, encore à la blague avant de reporter mon attention sur ma jolie blonde, et continuer en disant:  « Donc si ça se trouve, tu vas avoir deux chieurs à la maison… Un grand et un petit… » Je m’arrêtai là toutefois, ne voulant pas abuser non plus, tout à coup que le calmant n’avait pas l’effet escompté. J’espérais quand même être parvenu à lui changer un minimum les idées, et qui sait, peut-être lui montrer que cet accouchement était un -très, excessivement - mauvais moment à passer, mais qu’après, le fait d’avoir notre fils avec nous allait changer les choses, nous rendre heureux. Et en pensant ainsi, moi aussi, j’avais envie d’y croire, et non plus songer au fait que tout allait effectivement changer à son arrivée, que le fait que je devienne père ne serait plus qu’une idée, mais bien une consécration.
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MessageSujet: Re: Fonder un famille [Feat. Tommy S. Grayson]   Fonder un famille [Feat. Tommy S. Grayson] - Page 2 EmptySam 7 Avr - 19:00

Joyce avait toujours été plus ou moins pessimiste, mais ce n'était pas un secret d'État. D'ailleurs, elle se demandait parfois, comment un homme comme Tommy avait pu s'intéresser à elle. Non pas qu'elle n'était pas jolie, elle l'était, même si elle n'en avait pas pleinement conscience, mais ils étaient l'exact opposé l'un de l'autre. L'un était du genre plutôt à prendre les choses un peu à la légère, à s'amuser quand il en avait l'occasion. Tandis que la blonde était on ne peut plus sérieuse, toujours accaparée dans ce qu'elle faisait, elle n'avait jamais pris le temps de réellement s'amuser. Puis même si elle avait voulu le prendre, comment aurait-elle pu avec un enfant sur les bras ? C'est peut-être aussi ce critère qui a fait d'elle une femme sérieuse et parfois un peu trop renfermée.

Le tout était, qu'à cet instant présent, son pessimisme ne l'avait pas quitté, il était bel et bien là. Malgré les propos rassurants de son compagnon, elle ne cessait de croire que les choses de la vie ne pouvaient tout bonnement être simples, il fallait qu'elles soient compliquées. Et cet accouchement semblait prendre cette voie là d'après le discours de la personne qui était venue quelques instants auparavant. Elle lui avait proposé un calmant afin que son stress et son angoisse n'impacte pas le bébé. Joyce s'était dit que c'était sans doute la meilleure des solutions, elle refusait de mettre la vie de leur fils en danger à cause de son passé et les angoisses liées à ce dernier.

Une fois que le calmant lui avait été injecté, quasiment immédiatement les effets se firent ressentirent. Pas physiquement, mais dans sa manière de parler, la suédoise tenait des propos qui ne lui ressemblaient pas. Des propos qui contenaient beaucoup trop d'humour, bien que maladroit, pour que ce soit naturel. Elle commençait même à divaguer, mais le plus flagrant, c'est surtout l'immense fatigue qui l'envahie un peu plus chaque minute qui passe. Malgré que la douleur ne semble pas diminuer, Joyce a désormais un certain recul par rapport à celle-ci et elle la ressent moins. Sans doute un effet du calmant qu'on lui a injecté.

Elle ignore depuis combien de temps elle est ici, mais ce qu'elle sait, c'est qu'elle a déjà vu la personne qui lui avait administré le calmant plusieurs fois, afin de voir l'évolution de la position de l'enfant. D'après l'agitation qui se faisait de nouveau autour d'elle, la jeune femme en déduit que la situation avait évolué suffisamment. Et on vient l'en informer peu de temps après. Ils allaient procéder à l'accouchement. Le plus dur était devant mais elle pouvait y arriver.

La sage femme vient s'installer à ses côtés, ses propos se voulaient rassurant, elle essayait de lui expliquer comment ils allaient s'y prendre pour la soulager au maximum. Ses paroles eurent pour effet d'apaiser la blonde qui se sentait un peu mieux. Le personnel de la maternité s'agiaient autour d'elle.

Après plusieurs heures d'intense souffrance, des cris retentirent, le bébé venait tout juste de voir le jour. Épuisée, c'était désormais au tour de Tommy d'entrer en scène. Il avait exprimer son envie de couper le cordon de leur fils, alors la sage femme lui avait proposé de le faire. Joyce regardait la scène avec un sourire, malgré son visage déformé par la douleur qui l'avait agité jusqu'alors. Ça y est. Son fils était là. Sa famille était là, Tommy, son futur mari et son fils, Nolan, c'est ce dont elle avait toujours rêvé, et aujourd'hui, tout ceci est bien réel. Des larmes de joie se mirent alors à couler sur ses joues sans qu'elle ne puisse les contrôler.
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MessageSujet: Re: Fonder un famille [Feat. Tommy S. Grayson]   Fonder un famille [Feat. Tommy S. Grayson] - Page 2 EmptyDim 8 Avr - 23:36


Joyce & Tommy & Nolan

Fonder une famille

I can't believe I'm this baby daddy
Le temps passait rapidement, ou trop lentement ? Depuis combien de temps étions-nous levés ? Depuis combien de temps étions-nous arrivés à la maternité ? Est-ce qu’il y avait un progrès quelconque ? Le fait que les gens passaient, sans imposer de mesure d’urgence, était-il bon signe, ou inquiétant parce qu’ils reportaient à une plus haute instance avant d’intervenir ? Toutes ces questions tournaient dans ma tête, à une vitesse folle, restant en place et ce, malgré le fait que je tenais la main de ma fiancée, malgré le fait que je tentais tant bien que mal de lui fournir une compagnie acceptable, malgré la situation, malgré mon manque total d’expérience et de maîtrise de ce qui était en train de se passer. Bien sûr que j’aurais pu demander comment les choses allaient au personnel qui passait pour, justement, vérifier le progrès, mais je n’osais pas, en vérité. Je n’osais pas parce que je craignais qu’ils viennent à me dire que ça n’allait pas, et je refusais de faire paniquer Joyce de quelconque façon et ce, même si ce calmant semblait l’avoir mise dans un état plus groggy que jamais je ne l’avais vue auparavant. Du coup, je ne fis que rester à ma place, attendant que le tout se passe, refusant de laisser paraître quelconque signe de fatigue. Et là, alors que pendant un bon moment, rien ne sembla bouger, tout s’activa à la vitesse de l’éclair; la sage-femme expliqua qu’ils allaient procéder à l’accouchement, expliqua comment les choses allaient se passer. Certainement qu’au passage, elle vint à croiser mon regard un peu désespéré, puisqu’elle me proposa de rester à ses côtés, me tendant une compresse que je pouvais appliquer sur le front de Joyce au besoin pendant qu’elle allait pousser. Reconnaissant, je repris place sur le tabouret à côté du lit, sans lâcher la main de ma fiancée. De ce qui se passa par la suite, je n’en perdis pas une seconde. Tantôt terrifié, tantôt terriblement mal de voir Joyce souffrir, tantôt souffrant à ma façon de sentir sa main serrer la mienne - même si me plaindre n’était même pas une option viable dans le cas présent - tout ce que je ressentis ne fut rien par rapport à ce qui se passa dans ma tête, dans mon coeur, au moment où soudainement, le cri d’un bébé se fit entendre. Je ne saurais expliquer ce qui se passa à ce moment. Je ne saurais dire si c’était la panique du fait que ma paternité était maintenant réelle, le soulagement que celui-ci ne semble pas en détresse ou quoi que ce soit, ou juste un bonheur que je ne saurais comprendre pour le moment, qui vint m’envahir le plus, mais pendant quelques secondes, je restai là, stoïque, les yeux écarquillés, la bouche probablement entrouverte, à essayer de respirer normalement, bien que je n’y parvenais pas. Je voulus regarder Joyce, mais avant que je puisse le faire, le personnel attira mon attention, me disant que c’était le moment de couper le cordon, comme j’avais accepté de le faire, ayant vu quelque part que c’était un des moments où le papa pouvait vraiment participer. Et comme j’avais promis à Joyce d’être présent, comme pour lui montrer que je ne voulais pas être qu’une figure de second plan, j’avais accepté de le faire. Me levant, même si je sentis mes jambes dénués d’articulations après tout ce temps assis, je m’approchai, attrapant d’un geste insécure les ciseaux qu’on me tendit. Refusant de gâcher le tout, j’écoutai attentivement ce qu’on m’expliqua. Puis, au moment venu, je m’exécutai, sans faire de dommages ou quoi que ce soit. Soulagé, j’eus un petit sourire qui ne fut pas aussi convaincu que je ne l’aurais voulu. De retour à ma place initiale, je pus finalement avoir un aperçu de la scène; de ma fiancée qui pleurait, de joie, me semblait-il, et aussi de notre fils, qui n’avait pas fière allure, mais qui était là, avec tous ses membres, à pleurer comme les bébés devaient pleurer. La scène ne dura pas longtemps, puisque la sage-femme prit le bébé, nous expliquant qu’ils allaient l’examiner, le laver, et nous le rendre par la suite. Combien de temps ç’allait durer ? Pas longtemps, je l’espérais, même si, peu de temps après leur départ, je ne fus pas embêté d’avoir un temps avec Joyce, temps que je pris pour reprendre sa main dans la mienne, faire usage de la compresse pour la rafraichir un peu, avant de déposer un baiser sur son front, et ouvrir la bouche pour la première fois depuis probablement des heures, pour lui dire:  « Il est là… Il va bien… » J’avais bien compris que ce moment avait fait peur à Joyce bien des fois, mais maintenant, la crainte n’avait plus à être. Elle venait de nous donner un fils en santé, et finalement, tout allait pour le mieux. Submergé à cette idée, par l’émotion, ce fut d’une voix plus enrouée que j’ajoutai:  « Je t’aime… », sentant que tout était en train de me rattraper, sans que je sache vraiment comment composer avec le tout, ayant encore bien à assimiler, à commencer par maintenant, puis dans quelques instants, quand notre fils serait vraiment avec nous.
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MessageSujet: Re: Fonder un famille [Feat. Tommy S. Grayson]   Fonder un famille [Feat. Tommy S. Grayson] - Page 2 EmptyLun 9 Avr - 6:45

Joyce ne savait pas vraiment ce qui se passait autour d'elle. Dans un premier temps, elle se sentait un peu déconnectée de la réalité, tout en étant consciente que son compagnon était toujours à ses côtés. Au fond d'elle, elle ne pouvait cesser de se dire qu'elle faisait une bien piètre compagnie, incapable de tenir une conversation, ils étaient restés main dans la main, laissant le silence imprégné la salle dans laquelle ils se trouvaient. Quelques minutes ou bien heures s'étaient déroulées avant que le silence ne soit balayé par l'agitation qui avait repris sa place.

La sage femme expliqua à Joyce ce qui allait se passer, tandis que de l'autre côté, elle expliqua également à Tommy ce qu'il pourrait faire non seulement pour soulager la blonde, mais également pour se rendre utile pour le corps médical. Dès le début, il avait spécifié vouloir avoir un rôle actif lors de l'accouchement, Joyce ne s'y était jamais opposé, tout simplement parce qu'elle trouvait cela magnifique que son futur mari veuille s'impliquer autant dans la vie de leur fils.

Une fois que le personnel médical eut donné ses explications, que chacun fut installé à sa place pour que l'accouchement commence, la jeune femme en blouse indiqua que Joyce pouvait débuter le travail. Désormais, même si Tommy était auprès d'elle, elle était la seule à pouvoir agir, il s'agissait de la vie de leur enfant, elle ne voulait pas risquer quoique ce soit, alors elle fit tout ce qui était en son pouvoir pour donner le meilleur d'elle-même, et elle fut récompensé plusieurs heures après, en entendant les premiers cris de son enfant. De leur enfant. Elle avait tellement craint cet instant, que le bébé sorte de son ventre sans un bruit, et ce cauchemar n'avait cessé de la hanter. Ce n'était plus qu'un mauvais souvenir désormais, Nolan était bel et bien vivant et visiblement, à entendre ses cris, en bonne santé aussi.

C'était maintenant à Tommy d'entrer en jeu, couper le cordon de l'enfant avait été son souhait, et tant mieux, parce que Joyce n'aurait sans doute pas été en mesure de le faire. Une femme expliqua à son fiancé comment procéder afin de le faire de façon sécurisée. On lui avait fait enfiler une tenue stérile, ainsi que des gants, puis on lui avait rendu une paire de ciseaux en lui montrant le geste à reproduire. Une fois que ce fut fait, il suffit de quelques secondes pour que la blonde voit tout le personnel s'éclipser.

Il était temps pour la maman désormais, de souffler, de se reposer l'instant que le personnel médical n'aille examiner leur fils afin de s'assurer que tout va bien, qu'ils le lavent et leur ramène pour qu'ils puissent profiter de leurs premières minutes tous les trois, comme la famille qu'ils étaient. Durant cet instant, Tommy revient se positionner auprès de Joyce, la rassurant, lui disant qu'il était là, que Nolan était désormais avec eux et qu'il allait bien. Dans cette situation, la suédoise était encore plus émotive qu'à l'habitude, alors forcément, les quelques propos rassurants de son homme aussi que sa manière de la protéger ne fit que rajouter quelques larmes sur ses joues.

" - Oh moi aussi je t'aime tellement chéri si tu savais.. On est ensemble et plus rien ne nous séparera. On a notre famille maintenant."

Et cette constatation ne fit que rendre la blonde encore un peu plus émue par le moment, bien qu'elle étant tout simplement épuisée par les efforts qu'elle venait de fournir.

Quelques temps s'étaient écoulés avant qu'une infirmière ne revienne avec leur fils dans les bras. Joyce la regarda avec envie, bien évidemment qu'elle avait envie de tenir son fils dans ses bras, mais elle craignait de s'y prendre mal, de le blesser. Pourtant, ce n'était pas son premier enfant, elle savait comment s'y prendre, mais elle craignait tellement que ses gestes ne coûtent la vie à Nolan, voilà pourquoi elle n'avait pas réclamé pour le prendre dans ses bras. Mais l'infirmière ne semblait pas se préoccuper de ses craintes puisqu'elle déposa Nolan sur le ventre de sa maman afin qu'elle le prenne dans ses bras. Le regard apeuré, elle le lança vers Tommy, comme pour obtenir une réponse, savoir ce qu'elle devait faire, mais comment pourrait-il le savoir ? Pour lui, tout cela était nouveau, c'était à elle de le rassurer et non le contraire, et pourtant c'est bel et bien ce qui se passait, et ce, depuis plusieurs mois déjà.
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MessageSujet: Re: Fonder un famille [Feat. Tommy S. Grayson]   Fonder un famille [Feat. Tommy S. Grayson] - Page 2 EmptySam 14 Avr - 0:15


Joyce & Tommy & Nolan

Fonder une famille

I can't believe I'm this baby daddy
Nous étions maintenant une famille. C’était un fait, un fait que j’attendais depuis un moment maintenant, un fait que je savais désormais concret. Et pourtant, bien que préparé, amplement pour ne pas prendre la panique devant tant de responsabilités, il n’en demeura pas moins que ce fait me frappa, grandement. Il ne me frappa toutefois pas d’une mauvaise façon, contrairement à ce que j’aurais pu penser, contrairement à ce que j’aurais pu redouter. Le fait vint me heurter droit au coeur, de sorte à ce que je m’en sentis profondément touché, si bien qu’au final, je n’eus pas à me convaincre que c’était une bonne chose, puisque convaincu, je l’étais déjà. Je fis ce que je pensais être le mieux dans le cas présent, à savoir de répondre:  « Oui… » et ce, dans un sourire un peu niais, comme si lentement, mais sûrement, je le réalisais, je réalisais que j’avais ma famille à moi, que ce rêve que j’avais enfoui il y avait de cela bien longtemps, puisque mon entourage était parvenu à me convaincre que jamais je ne pourrais parvenir à être suffisamment responsable pour être père un jour, était maintenant réalité. Évidemment, cela ne voulait pas dire que j’allais être responsable comme je me devais de l’être. Mais au moins, j’avais cette personne à mes côtés, cette personne exceptionnelle qu’était Joyce, à qui j’avais totalement confiance. Je savais que même si moi aussi, je me devais de l’épauler, elle saurait me guider, me conseiller. En tout cas, je l’espérais fortement, même si pour le moment, nous avions toujours su nous compléter au mieux, ce qui, en mon sens, était l’idéal. Et ce moment précieux, unique qui survint par la suite ne fit pas exception à la règle; au moment où l’infirmière arriva avec notre fils et le donna à Joyce, ce qui était tout à fait normal, je compris bien rapidement que le simple fait de rester en biais, à le regarder comme je le pouvais, n’était pas une option. Sentant ma fiancée inconfortable, je tentai d’intervenir pour lui venir en aide. Dans un premier temps, j’hésitai un peu sur le comment et finalement, je finis par faire confiance à mon instinct, instinct qui me disait que je n’avais pas envie de rester à côté, mais être avec eux, tout près. Avant que je puisse me lever toutefois, l’infirmière vint à attirer notre attention, nous demandant si nous avions choisi un nom pour notre fils. Compte tenu que nous y avions songé avant, et que jamais nous n’avions changé d’avis, je n’estimai pas de trop de déclarer:  « Nolan. Nolan Maël Grayson. » Était-ce nécessaire de donner son nom complet ici et maintenant ? Je ne savais pas trop, mais en vérité, j’étais si fier, si fier de l’appeler ainsi pour la première fois que je n’aurais pas pu m’en empêcher, utile ou pas. La dame acquiesça sans demander de précision, puis quitta la pièce, nous laissant seuls. Cela me donna enfin l’occasion de m’asseoir sur le lit, non loin de ma future épouse, et passer mon bras autour de ses épaules, la serrant contre moi, venant étreinte, en quelques sortes, notre fils par la même occasion. Ce fut là que je pus finalement voir plus en détails son minois. Je ne saurais dire à qui il ressemblait, mais je pus au moins déclarer:  « Il est parfait… » C’était là un propos qui venait du fond du coeur, que je n’avais pas réfléchi, parce que je n’en avais pas besoin. Simplement heureux, je déposai un baiser sur la joue de Joyce, avant de reporter mon regard sur notre petit garçon, ressentant, sans que je puisse me l’expliquer, ce besoin de le garder contre moi, de le protéger à tout instant. Était-ce ce que ça faisait, être père ? Je supposais que j’allais lentement, mais sûrement le découvrir.


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