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| Dis moi, c'est quoi ton tour de poitrine ? ♦ Solin | |
| | Sujet: Dis moi, c'est quoi ton tour de poitrine ? ♦ Solin Lun 6 Fév - 21:53 | |
| Solora & Kelvin Dis moi, c'est quoi ton tour de poitrine ? Je fermais mon sac et le jetais sur mon épaule. La journée était finie et bon dieu, qu’est-ce que j’en avais rêvé. Dès le début, j’avais senti que cette journée allait être pourrie. Déjà, je m’étais levé en entendant la douche, ça voulait dire que la place était déjà prise et que je n’allais pas faire comme d’habitude. J’avais donc mangé, en compagnie de Percy, ce qui ne me dérangeait pas car je me tapais la discussion avec lui mais dès que je vis Solora sortir, j’étais allé directement à la douche. Pas question qu’elle me voit en train de rire avec son fils. Je ne voulais pas recevoir un vase dans la gueule. J’avais pris ma douche et j’étais parti mais arrivé au boulot, j’avais eu le droit de patrouiller dans les rues, chose que je détestais faire. Je préférais les affaires à résoudre cependant, je ne pouvais pas tout le temps choisir… Soupirant, je me coltinais un stagiaire, mais j’avais le loisir de conduire. Parfait ! Qu’est-ce que ça avait été long ! Je secouais la tête pour poser mon sac dans le coffre quand je vis un sachet en plastique, je regardais à l’intérieur et me tapais la figure avec ma main gauche. « Oh merde. » Je sortis le premier vêtement du bout des doigts et le laissais retomber comme si c’était une bombe. Les sous-vêtements de madame. Ceux qu’elle m’avait demandés ce fameux jour de tempête de pluie verglaçante. Vilaine fille. Je balançais le pochon avec mon sac et pris le volant pour aller acheter de quoi manger pour ce soir. Je ne savais pas ce qu’avait prévu Solora mais manger des pâtes –bien que ce soit le plat préféré de Percy- j’en avais marre. Je m’arrêtais au chinois puis pris pour trois personnes, je pouvais bien offrir le repas pour une fois. Et si elle n’était pas contente et bah crotte, voilà. Je repartis à la maison, le sac de chinois à côté sifflotant gaiement. Oui, j’étais heureux de rentrer et je n’allais laisser personne me gâcher ma soirée, pas même Solora qui en avait le don. Cette fille avait un problème avec moi je crois. Enfin elle en a toujours un car elle n’arrive pas à sourire, sauf à son fils. Rien que d’y penser, j’en ai le sourire. Oh oui, j’allais bien lui faire comprendre que ses sauts d’humeur et son caractère de merde n’allaient avoir aucun impact sur mon humeur. J’arrive à la maison, ouvre le coffre et prends mon sac à dos puis le pochon du bout des doigts ainsi que le sac de bouffe, poussant la porte du bout du pied après l’avoir ouverte, je referme à clé derrière. « J’suis rentré. » Je disais ça juste pour m’annoncer. Je vis Mizie arriver et je lui caressais la tête avant de lui dire d’aller se coucher ou bien d’aller voir Percy. Elle l’aimait bien et j’étais sûr qu’elle le protégerait coûte que coûte. Déposant le repas sur la table, je posais mon sac à l’entrée puis enlevais ma veste. J’ouvris le frigo et sortis une bière pour tomber nez à nez avec Solora quand je refermais la porte. « T’es comme une ombre, on t’entend à peine quand tu te déplaces. » J’arquai un sourcil et ouvris ma bière pour en prendre une longue gorgée. Qu’est-ce que c’était satisfait cette soif étanchée. J’allais dans le salon pour me souvenir que j’avais oublié quelque chose primordial. Posant ma bière sur le meuble, je me penchais pour prendre le pochon puis me tournais vers Solora. « Soloraaaaaaa ! Reflexe. » Je n’attendis pas sa réaction et lui lançais avec un grand sourire sur le visage avant de me refermer pour lui parler un peu plus brusquement. « Je m’en souviendrai de ta liste de course de la dernière fois. Tu pourras préciser les tailles ? Histoire que je ne me retrouve pas comme un con devant la vendeuse. » Je me souvenais encore de mes mimiques à montrer sa poitrine et dire que Solora en avait des plus gros qu’elle. Je secouais la tête pour soupirer avant de reprendre ma bière. « Ah et j’ai acheté le dîner. Pas de quoi. » Je jetais un œil dans le couloir pour voir la chienne partir dans la chambre de Percy. Brave chien, tu parles, elle allait éviter la tempête brune qui se trouvait en face de moi. C’est comme quand une tempête des mers arrivent, ça sent les algues, le sel, la vase, là… ce n’était pas si différent. Et rien qu’à y penser, ça me faisait rire car il n’y avait pas que moi qui avais le droit d’avoir été embarrassé d’acheter ce genre de vêtement. Non, elle en payait le prix car je n’allais pas laisser tomber l’occasion de la charrier. |
| | | Solora IpkissFriendship is easier made than kept | Sujet: Re: Dis moi, c'est quoi ton tour de poitrine ? ♦ Solin Mar 7 Fév - 7:00 | |
| Calvin & Solora Dis moi, c'est quoi ton tour de poitrine ? Fermant la porte de la maison que je venais de faire visiter, je me retournais pour faire face au jeune couple. Je n’étais pas des plus douée pour vendre, mais on m’avait offert ma chance. L’entreprise qui m’embauchait ne posait pas plus de question que cela. En quelques jours, j’avais pu leur démontrer que j’étais déterminée et même si je n’avais pas la vente dans le sang, je n’étais pas non plus si terrible que cela. Il n’y avait qu’une chose, le café me manquait, sourire aux gens qui franchissaient la porte, entendre les commentaires de ma meilleure amie, souhaiter une bonne journée. Tout cela, je l’avais vécu pendant si longtemps et avec tant de passion, que j’avais un mal terrible à me fondre dans ma nouvelle vie. Je faisais tout de même l’effort, inutile que Calvin vienne me la ramener en me disant que je n’étais pas assez déterminé. C’était tout de même une question de vie ou de mort ! Je remerciais le couple, avant de monter dans ma voiture. Ces derniers temps j’avais passé mon temps à pleurer dès que je me retrouvais seule, mais depuis quelque jours, j’arrivais à outrepasser ce désir d’entendre sa voix. Je savais que je me faisais du mal à écouter ces vidéos qui se trouvaient sur mon portable. Chaque moment était précieux et ça ne faisait qu’une chose, me faire comprendre que j’avais presque tout perdu. Il ne me restait que mon fils, mais bien que je l’aime de tout mon cœur, ça ne remplaçait pas la présence de Trent, ça n’effaçait pas toutes ses années près de mon seul et unique amour. Il n’y avait rien pour remplacer cela et j’en flétrissais de chagrin. Il n’y a rien de pire que de se réveiller dans un lit avec la place près de nous froide alors qu’elle avait toujours été agréablement chaude. L’odeur d’un doux parfum sécurisant qui semblait n’être qu’un rêve futile. Je ne voulais pas l’oublier et je craignais qu’un jour j’en arrive à ne plus me souvenir des traits de son visage, du son de son rire, ce regard qu’il avait l’habitude faire en me voyant. Je savais que tout cela, je le retrouverais un jour sans doute dans notre fils qui lui ressemblait tant, mais c’était une autre chose qui rendait tout cela si difficile. Malgré tout, je devais me montrer forte pour Percy. Mettant le contact, je me dirigeais vers son école qui allait finir d’ici quelques minutes. Je me stationnais derrière l’autobus scolaire, navigant sur mon portable pour voir mes rendez-vous du lendemain. La portière s’ouvrait et je tournais la tête m’empressant de fermer mon téléphone pour cacher la photo que je regardais. Ça avait été plus fort que moi. « Salut. » me disait Percy en déposant ses lèvres sur ma joue. Je lui adressais un sourire : « Bonjour mon cœur, allez attache ta ceinture. » disais-je en faisant de même avant de partir pour me rendre à la demeure où nous étions établie. Sur le chemin on discutait de nos journées respectives et je finissais par stationner la voiture devant la porte de garage. Calvin ne semblait pas encore arrivé. Suivant Percy, je saluais la voisine qui sortait son chien. « Tu pourras t’occuper de Mizie ? » Il m’assurait que oui, passant mes doigts dans ses boucles clairs, j’ouvris la porte le laissant entrer en premier. « Et après tu fais tes devoirs. » J’aimais bien lui rappeler, ainsi je me sentais responsable, alors que je savais très bien qu’il les ferait sans tarder. « Mais oui maman. » Fermant la porte, je m’assurais qu’elle soit bien verrouillé, avant d’aller poser mes choses. J’étais en train de ramasser les vêtements qui traînaient un peu partout lorsque j’entendis la porte s’ouvrir. Je me dirigeais vers la cuisine, étant nue pied, c’était discrète que j’avais fait montrer : « C’est pour voir si tu es efficace, mais t’es plutôt médiocre comme agent de sécurité. » disais-je en le regardant ouvrir sa bière. Bien que je préférais la bière à toute autre alcool, voir cela me décourageait. Décidément, ce mec n’avait pas l’étoffe de mon défunt Trent. Oui, il m’arrivait de les comparer, mais je n’y pouvais rien. Vivre autant d’année avec le même homme, c’était plutôt assez difficile de ne pas chercher des points de comparaisons. « J’ai pas ramass… » Je n’avais pas le temps de finir ma phrase, servant à lui signer que je n’allais pas faire sa lessive, que je me trouvais frapper de plein fouet par un objet volant non identifié. Entrouvrant mes lèvres, je clignais des paupières surprise par cette attaque sournoise. Je détestais cet homme ! Posant le panier à linge sur le sol, je prenais le projectile pour l’ouvrir, découvrant des sous-vêtements. Tiens je les avais oublié eux. « Roooh, veux-tu arrêter de te plaindre, ça ne devait pas être si terrible et ce n’était pas comme si je t’avais demandé de m’acheter des tampons. » Note à moi-même d’ajouter cela à sa prochaine liste de course. J’étais certaine qu’il en serait ravi ! « Tu l’as mis au frigo ? » demandais-je en reprenant le panier et quittant la pièce. Il devait s’attendre à une remonter, mais j’avais du lavage à finir avant de manger et puisqu’il m’avait ramener les sous-vêtements que je lui avais demandé poliment d’acheter, je devais bien les essayer pour qu’il puisse les retourner. J’allais partir la première brassé, avant de me rendre dans ma chambre. Je retirais mes vêtements, ainsi que le soutien-gorge des jours de repos. J’enfilais le premier kit et retournais au salon. Il désirait se souvenir de cette liste, j’allais lui en donner l’occasion. « Calvin, je peux avoir ton avis. » Je n’étais pas du genre pudique, voyant les sous-vêtements comme une forme de maillot de bain, surtout les modèles qu’il m’avait pris. Il n’avait pas chercher à prendre des trucs trop en dentelle ou sensuelle.
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| | | | Sujet: Re: Dis moi, c'est quoi ton tour de poitrine ? ♦ Solin Mer 8 Fév - 19:14 | |
| Solora & Kelvin Dis moi, c'est quoi ton tour de poitrine ? Je devais avouer que j’étais content de pouvoir rentrer chez moi et de retrouver mon chien et Percy. Pas Solora. Non je rigole, je m’étais habitué à leur présence et ça me rassurais, sans que je leur dise, d’entendre leurs voix et leurs rires. Ca me faisait un fond sonore et c’était vrai que quand je ne l’entendais pas… ça me faisait extrêmement bizarre quitte à aller vérifier que Percy était bien dans sa chambre à jouer ou à dormir. Bref, pour que je leur dise ça, du moins à la brunette, elle pouvait toujours courir. C’est donc presque en sifflant que je passais cette porte, ne voyant pas Mizie arriver, je savais qu’elle était fourrée avec le gamin. Ces deux là étaient presque devenus inséparable et quand le jour viendrait où je devrais arrêter cette protection je me demandais bien comment j’allais faire pour le chien. Et Percy évidemment. Je soupirais en attendant la voix de Solora, je mimais ses mots en faisant une grimace et me tournais vers elle en arquant un sourcil. « Arrête donc de râler. Peut être que je suis médiocre à tes yeux, mais la nuit il t’arrive rien à ce que je sache. » Je secouais la tête en laissant mes bras retomber le long de mon corps. Combien de fois j’avais passé mes nuits à veiller à ce que personne ne vienne et à surveiller les alentours mais ça, Madame ne le savait pas. Les femmes… « Tu ne trouveras pas meilleur dans le coin. » Je lui fis un grand sourire tout en testant ses réflexes, j’adorais tellement faire ce genre de choses et de voir sa tête par la suite. Oh oui, ça me faisait rire. Puis ce n’était pas une journée ordinaire si je ne passais pas au moins dix minutes de ma vie à me prendre la tête avec la jolie brune. Je la regardais, m’accoudant à la table et rigolant amèrement par rapport à ce qu’elle venait de dire. « Tu te fous de ma gueule j’espère ? J’ai dû demander à la vendeuse de me trouver des sous-vêtements plus gros que les siens ! La prochaine fois, si tu pouvais préciser la taille, ça m’irait parfaitement. » Un grand sourire apparut sur mon visage et je rigolais en me passant la main sur le visage. « Si tu me mets des tampons sur la liste, je te les fous dans le nez. Compris ? » Car pas question que je reste bloquée devant ce rayon à savoir quelle taille prendre avec ou sans applicateurs, ce genre de choses c’est la femme qui choisit pas l’homme. Je veux bien être le larbin pour les courses mais faut pas pousser mémé dans les orties tout de même. Exécutant ses paroles à mes gestes, j’attrapais le dîner pour le mettre au frigo, j’avais faim mais apparemment on n’était pas prêt de manger. Soupirant, je repris ma bière pour boire une gorgée, allumant la télé et fouillant dans les tiroirs histoire de grignoter devant un match ou autre. Je vis Solora repartir vers les chambres, je haussais les épaules puis enlevais mes chaussures pour les mettre à l’entrer. Je me retournais en entendant sa voix et j’ouvris grand les yeux. Ma bouche s’ouvrit aussi grandement et je dus secouer la tête pour la refermer et me reprendre. Je sentis comme un rouge me monter aux joues. Merde alors. Bon ok, cette femme avait une sacré paire de poitrine et était super jolie. Oui, de belles formes. Je me repris, buvant une longue gorgée de bière avant de pouvoir lui répondre, il fallait que je trouve des mots. Montrant le tout en faisant des hauts et des bas avec ma main qui tenait ma bière, je bafouillais presque. « T’es… Mmh pas mal. Mais j’suis sûr j’ai pris mieux que ça, non ? » J’essayais de sourire mais j’arrivais pas. Solora n’était décidément pas pudique et je devais m’en réjouir sauf qu’elle me tétanisait, la dernière fois que j’avais vu une femme en sous-vêtement c’était pour l’arrêter mais là ce n’était pas les mêmes circonstances… Je me grattais l’arrière de la nuque et m’avançais plus dans la cuisine. Autant en profiter, non ? Mais ma conscience parlait pour moi, je pris la première veste que je trouvais sous la main et lui jetais presque sur le corps. « Va te changer, ou du moins te rhabiller ou alors essaie une autre panoplie car… Bref, vas. » OK, j’étais décidément nul pour trouver des excuses mais bon, comment ne pas perdre ses moyens devant ça… Ca qui était une femme bien… proportionnée et plutôt jolie. Franchement je pouvais me donner des claques mentalement et à Solora aussi. Je la haïssais encore plus pour le coup. J’étais déjà en train de préparer ma vengeance. |
| | | Solora IpkissFriendship is easier made than kept | Sujet: Re: Dis moi, c'est quoi ton tour de poitrine ? ♦ Solin Dim 12 Fév - 7:25 | |
| Calvin & Solora Dis moi, c'est quoi ton tour de poitrine ? Main déposé sur ma taille et l’autre tenant le panier à linge sur ma hanche, je regardais Calvin. « Je ne râle pas. Et ne vient pas me dire que tu passes tes nuits les yeux ouverts pour nous surveiller. Dans un premier temps se serait complètement flippant de savoir que tu me regarde dormir et de deux, tu ronfles. » J’haussais les épaules, est-ce que c’était la vérité ? Je ne savais pas trop, je m’endormais souvent en pleure, ne portant pas d’attention aux sons environnant, écoutant simplement celui de mes sanglots. Je faisais tout en mon possible pour que ceux-ci soit discret, je ne souhaitais pas attirer l’attention de toute la maison, mais surtout son attention à lui. C’était pareil lorsque je faisais mes cauchemars, je me réveillais en sursaut, dissimulant mes cris. Sceptique, j’haussais un sourcil. « Arrête de te lancer des fleurs. Tu es le seul à le faire… » Et c’est pathétique, mais je me ravisais bien d’ajouter cela. Je me demandais bien ce qui nous avait conduit à nous lancer des piques de la sorte. J’avais pourtant tenter d’être gentille au premier abord, mais sa froideur m’avait finalement refroidie. Je n’avais pas besoin de cela, mais il semblait ne pas vouloir se préoccuper de cela, tant pis. Maintenant, il avait droit à une Solora empli de sarcasme, de froideur… Une femme que je ne connaissais pas, n’ayant jamais été ainsi. Un simple coup d’œil à mon reflet dans le miroir et je savais que je n’étais plus la même, je doutais néanmoins que celle que j’avais été revienne. Une chose était certaine avec la mort de mon mari, une part de moi s’était envolé. Je prenais le pochon contenant les sous-vêtements qu’il m’avait acheté. Je les déposais sur le dessus des vêtements sale se trouvant dans mon panier. « Plus gros que les siens… » Cette pauvre fille avait une planche à pain ! Déjà que les miens n’étaient pas gros, même assez discret, je plaignais cette pauvre fille. Je ne voulais pas imaginer ce que Calvin voyait vraiment et je n’allais pas le laisser toucher pour qu’il prenne conscience de la taille de mes seins. « PARDON ! » Mon ton avait haussé, non mais il se prenait pour qui. Mon fils de douze ans était plus mature que lui ! « Non mais comment tu me parles. Ose me faire ça et je te ferai vivre un enfer. » S’il était déjà découragé de ma manière d’agir, il allait regretter amèrement ce geste s’il venait à me mettre un tampon dans le nez. Qu’est-ce que j’avais fait au bon dieu pour tomber sur un mec comme cela ! Jamais Trent ne m’aurait parlé de cette façon. Jamais il ne m’aurait dit ce genre de chose. C’était grossier et puéril. J’avais déjà du mal à faire mon deuil, mais dans ce genre de moment il me manquait davantage. Mais dans ces moment-là, inutile que je reste près de lui, je savais qu’il pourrait me rendre folle de rage. Je préférais retourner à mes occupations, bien que la douce vengeance résonnait déjà à mes oreilles. Il ne savait vraiment pas à qui il avait à faire. Pour le moment, j’étais sage, bien que sarcastique et directe, je ne lui avais pas montrer ce que s’était de s’en prendre à Raschelle Donnelly, cette femme qu’il ignorait qui elle pouvait être puisqu’elle devait jouer le rôle d’une autre. Habituellement douce et gentille, je pouvais me transformer en vrai diablesse. Mes as tout je les connaissais et mon corps je l’avais toujours accepté, n’éprouvant aucune honte à le montrer. C’est pourquoi je n’avais aucun mal à revenir vers lui vêtue d’un kit de sous-vêtement qu’il m’avait acheté. S’il avait demandé la taille à une vendeuse ayant de plus petit sein que moi, j’en venais à me demander ce qu’il avait dû mimer. Mes seins sortaient pratiquement des bonnets, ma poitrine se retrouvant compressée. J’allais finir comme Janet Jackson ! Hop un sein à l’air… Même la culotte était trop serré, je sentais le tissus se glisser entre mes fesses. Ce n’était pourtant pas cela qui allait m’arrêter, je voulais son avis, qu’il se retrouve avec un peu de bave à la commissure de ses lèvres. Une réaction presque attendue, il n’avait pas garder son visage de marbre. Je venais de le déstabiliser et j’en étais plutôt fière. « Simplement, pas mal. » Le rouge maquillant ses joues me disait tout le contraire. Je serrais les cuisses, frottant mes jambes l’une contre l’autre, inclinant la tête légèrement avant de prendre une mèche de mes cheveux pour la torsader autour de mon index. Qui aurait pu croire que j’étais mère et mariée depuis douze ans, mais ma passion avec Trent n’avait jamais pris fin. C’était sans doute pour cela que je n’avais pas de mal à me montrer sensuelle, j’étais toujours aussi épanouie. « Tu souhaites en voir plus ? » répondais-je en attrapant la veste qu’il me lançait. Il venait de me lancer une perche, mais semblait tout aussi mal à l’aise de me voir si peu vêtu. Je me tournais dos à lui, il pouvait bien voir les sous-vêtements sous toutes leur couture. « Tu peux me le dégrafer ? » demandais-je en tournant légèrement la tête vers l’arrière. Son supplice était loin d’être fini, du moins c’est ce que je croyais. « Maman on mange bientôt ? » Percy, je l’avais pratiquement oublié. Trop tranquille cet enfant ! « Oui mon cœur ! » Il était hors de question qu’il me voit ainsi en plus en compagnie de Calvin. J’allais presque le remercier qu’il m’ait refilé une veste. Que je m’empressais de passer pour cacher mes vêtements, envoyant une claque en plein visage de Calvin. Dans l’empressement, je n’avais pas fait gaffe, réagissant seulement en entendant le bruit sourd d’une gifle. Je me tournais pour le regarder. « Désolé. » disais-je en plaçant mes mains devant ma bouche. Intérieurement, je n’étais pas mécontente de moi, mais ça restait un accident.
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| | | | Sujet: Re: Dis moi, c'est quoi ton tour de poitrine ? ♦ Solin Lun 13 Fév - 12:42 | |
| Solora & Kelvin Dis moi, c'est quoi ton tour de poitrine ? Je serrais la mâchoire ainsi que les poings et fermais les yeux deux secondes avant de lui répondre d’un voix posée. « T’es jamais contente. Rien n’est assez bien pour toi madame. Alors oui t’as raison pourquoi me casser le cul à vous surveiller hein, tu pourrais te débrouiller seule. » Je soupirais et secouais la tête. Elle était tellement bornée à faire ses comparaisons à la noix sur son mari. Si seulement elle savait, toute la vérité d’ailleurs, pas sûr qu’elle voudrait continuer à ce que je ne fasse rien pour les surveiller. Mais si elle pouvait me remettre à ma place et me descendre, ça, elle n’hésitait pas. « En même temps, je ne peux pas tellement compter sur toi pour m’en lancer. » Je m’arrêtais là, je n’avais pas envie de lui faire encore plus mal mais ça me démangeait tellement… Voir son visage satisfait de ses pics me donnaient envie de lui faire comprendre que dans l’histoire il n’y avait pas qu’elle qui souffrait de la situation. Mais madame était tellement concentrée sur son malheur qu’elle occultait le reste. Je buvais ma bière tout en hochant la tête à son affirmation. Oui, plus gros qu’elle. Mais je savais que cette conversation n’allait pas bien finir. Toutes nos conversations terminaient mal de toute façon alors je n’avais plus d’espoir à ce que ça se passe bien. Même si je faisais des efforts, elle ne les voyait pas. Puis la brunette me cherchait tellement que je n’avais plus la force de résister à lui renvoyer la pareille. Alors oui, ce que je lui disais n’était pas tellement glamour. « Tu me fais déjà vivre un enfer, Solora. Tu ne t’en rends pas compte mais tu ne fais que ça tous les jours. » Je me passais la main sur le visage en souriant en même temps. Ce n’était que la vérité et j’étais sûr que je lui faisais aussi vivre un enfer tous les jours depuis qu’on avait emménagé ici. Je la regardais partir dans sa chambre et pour ma part, je vagabondais dans le salon, rangeant ce qui traînait par terre avant de la voir débarquer en sous-vêtements. Sérieusement quoi ? Elle était qui pour faire ce genre de chose. J’aurais pu recracher ma bière si j’avais bu une gorgée. Non seulement car les sous-vêtements étaient un peu petit pour elle mais aussi parce qu’elle était pas mal. Je sentais mes joues s’empourprer à mon plus grand malheur car ça lui donnait un point de plus pour me narguer pour me faire chier et je détestais cela. Alors que j’agissais pour lui donner une veste pour lui cacher tout ça, j’ouvris la bouche et parlais presque horrifié d’entendre ça de sa part. « T’es tarée ma pauvre ! » Pourquoi est-ce qu’elle faisait cela ? Ca la faisait rire ? Ca la faisait jubiler de me voir si peu maître de mes émotions ? Cette fille était le diable incarné ma parole ! Secouant la tête, j’écarquillais les yeux en secouant la tête. Elle allait trop loin, j’allais riposter quand j’entendis une voix provenant de la chambre. Percy, je soupirais en fermant les yeux. En l’espace de quelques instants j’avais oublié sa présence et pourtant, il aurait pu débarquer à tout moment pendant que Solora faisait sa parade nuptiale. J’étais presque content de lui avoir donné ma veste, cependant, ce n’était pas son avis car je ressentis une douleur au niveau de ma joue. J’y portais ma main dessus et regardais Solora avec des yeux plus noirs que noirs. Elle était tellement incompréhensible ! Je me reculais et levais le menton vers le couloir. « Tu peux l’être ouais. Je vais réchauffer les plats. » Je la contournais et partis dans la cuisine, ressentant toujours les effets de la gifle à l’intérieure de ma joue. Je sortis des assiettes et des couverts pour les mettre sur la table, voyant Mizie revenir vers moi, je me penchais vers elle pour la câliner. « Les femmes sont tellement paradoxales. Jess me manque… » Je lui frottais la truffe et me relevais pour croiser Solora, mon regard redevint aussi dur qu’avant et sortis du frigo le chinois que j’avais rapporté. « A table. » Je n’allais rien dire car il y avait Percy à table et je ne voulais pas faire de scandale devant lui. Il ne devait pas subir les erreurs des adultes dans cette maison. Je lui passais le plat et lui souriais par la même occasion avant de plonger mon nez dans mon assiette pour manger. La brune qui se trouvait en face de moi pouvait toujours courir pour que je lui adresse la parole ce soir. Elle avait tout gâché et c’est moi qui en pâtissais et j’étais sûr qu’au fond, pour elle, c’était de ma faute. Je pouvais presque en mettre ma main à couper ! Passer un repas dans le silence, quoi de plus naturel. J’étais habitué. Et dire que ce soir, j’avais prévu de passer une bonne soirée et de ne pas être de mauvaise humeur, peine perdue. |
| | | Solora IpkissFriendship is easier made than kept | Sujet: Re: Dis moi, c'est quoi ton tour de poitrine ? ♦ Solin Lun 3 Avr - 7:27 | |
| Calvin & Solora Dis moi, c'est quoi ton tour de poitrine ? À croire que si on avait été sur un ring, les poings auraient frappés dures, mais cette fois c’était les mots qui servaient d’armes, comme pratiquement tous les moments où on se trouvaient dans la même pièce sans Percy. Bien sûr, qu’au fond de moi j’étais heureuse qu’on nous protège, notamment Percy, à qui je donnerais ma vie s’il était nécessaire. Sauf que je n’allais très certainement pas le remercier, j’avais l’impression qu’aucune fois, il ne s’était mis à notre place, qu’il avait compris nos pertes, notre vie qui avait drastiquement changé en un claquement de doigt. À ses yeux, j’étais une princesse prétentieuse, mais peut-être qu’il y avait une raison à tout cela ? Mais lui gardait ses œillères et nous voyait comme les troubles faits de cette histoire, alors qu’on était les victimes, on devait prendre sur nous et accepter une nouvelle vie qu’on nous imposait. Lui, il n’avait que changé de ville, j’étais à peu près certaine que Calvin Forrest n’était pas un faux prénom et nom – quoi que ça pourrait, il devait détester ses parents pour avoir un tel héritage ! Lui, il continuait son boulot, mais moi, je devais m’improviser dans une carrière dont je ne possédais aucune connaissance. Lui, il avait pu amener son chien, mais moi, j’avais tous laisser derrière, un mari, ma famille, le défunt chat de mon fils. Lui, il pouvait dormir paisiblement, mais moi, je savais qu’un homme me traquait et qu’un jour ou l’autre, je ferais surement face à cet homme qui hantait mes cauchemars, mes pensées, se tapissant dans l’ombre de ma raison. Je ne répliquais pas à son jugement sur ma personne, de toute, il avait raison et moi, j’avais toujours tort. « Je ne suis pas là non plus pour t’en lancer. » répliquais-je avec froideur, il était payé pour me protéger, il n’avait aucune gloire à recevoir et encore moins des éloges à son sujet, sachant que son supérieur aurait pu nous confier mon fils et moi à n’importe quel Marshall de son choix. Pourquoi lui ? Je ne m’étais jamais arrêté sur la question et je ne souhaitais pas en connaître la réponse. « Je le sais bien, mais je peux être encore plus terrible. » lui disais-je sournoisement, j’ignorais quelle mouche m’avait piqué, pourquoi, je laissais tout ce venin s’étendre à mes paroles. C’était plus fort que moi, c’était quelque chose qui allait au-delà de mon contrôle, de ma logique ou même de ma morale. Mon malheur, je lui faisais payer au prix de tout le reste. J’étais peut-être égoïste, mais tant pis, pour une fois je me laissais envahir par la perte, mon mécontentement et ce désir de retrouver ma vie d’avant. Je ne réfléchissais pas, pas aujourd’hui, pas à ce moment précis. C’est donc spontanément que je refis surface devant lui légèrement vêtu. Je désirais le provoquer, lui en faire baver. Désormais dos à lui, relevant mes cheveux, je poussais la chose encore plus loin. J’en avais que faire, il pouvait que s’en mordre les doigts, mais au mot « tarée » je me retenais pour lui balancé un coup de genou bien placé. Ce mec n’avait aucun tact, aucun savoir parlé et il était blessant. Ce fut Percy qui me fit revenir à la réalité et m’empressant d’enfiler la veste, qu’il m’avait préalablement balancé, je le frappais en passant ma main dans la manche. Une erreur, qui me fit tout de même plaisir, mais un accident tout de même, sauf qu’il ne semblait pas l’avoir pris de cette façon. Le regardant, je me mordais la lèvre, avant de trottiner vers ma chambre pour enfiler quelque chose de plus décent, hors de question que Percy me voit accoutré ainsi. Je ne voulais pas qu’il se fasse de fausse idée. J’enfilais un hoodie sans rien mettre en dessous, un jogging pour le bas et je retirais mes lentilles pour mettre mes lunettes avant de retourner dans la cuisine, tout en coiffant mes cheveux d’un chignon grossier qui laissait la majeure partie de mes cheveux retomber pour encadrer mon visage. Je déposais sa veste sur le dossier d’une chaise, jetant un coup d’œil à Calvin. Il semblait toujours aussi furax, mais je n’ajoutais rien de plus. Je souriais à Percy, prenant place à la table je me remplissais une assiette, laissant le silence devenir presque trop pesant. Une chose que Percy dût comprendre, parce qu’il mangea en vitesse, avant de se lever et prétextant d’avoir des devoirs à faire. Je le laissais sortir de table, me retrouvant une fois de plus seule à seule avec Calvin. Poussant un soupire tout en jouant avec la garniture de mon egg roll. « Je suis vraiment désolée pour la gifle, c’était réellement un accident. » Mon regard restait posé sur mon assiette, avant que je vois une larme s’écraser dans celle-ci. Voilà que je pleurais, je m’empressais d’essuyer celles qui perlaient mes yeux et me levant à mon tour pour me diriger vers le lave-vaisselle sans lui porter le moindre regard.
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| | | | Sujet: Re: Dis moi, c'est quoi ton tour de poitrine ? ♦ Solin Lun 17 Avr - 15:23 | |
| Solora & Kelvin Dis moi, c'est quoi ton tour de poitrine ? Je rigolais face à sa remarque, je le saurais si elle était là pour me lancer des fleurs… Cette femme était si puissante, si forte que parfois je me demandais si elle était humaine. « Ca se saurait si j’avais eu le droit à ces avantages en veillant à ta protection. » Je hausse les épaules et m’abstiens de faire d’autre commentaire. Il y a assez de tensions pour que j’en rajoute. Je sais que je ne suis pas parfait, que je ne sais pas toujours comment lui parler mais jamais je me permettrais qu’il lui arrive quoi que ce soit sous ma protection. Je m’en suis fait la promesse, je ne perdrais pas une autre femme qui est maintenant dans ma vie. Celle de ma défunte femme me suffit, je ne supporterai pas la perte de Solora, mais ça, elle ne le sait pas, elle ne le voit pas non plus car je ne laisse rien transparaître même si parfois j’aimerai simplement exploser. Alors je fais autrement, je l’embête, la taquine et la fais sortir de ses gonds, c’est plus simple pour elle, pour moi et pour Percy. J’ouvris la bouche en secouant la tête avant de soupirer, me passant une main derrière la nuque. « Ah ouais… super, ça va être génial notre vie. » Je regardais mon chien avant de soupirer et d’hésiter à partir pour le coup, la laissant manger seule avec son fils comme à son habitude. C’était assez exceptionnel de me voir rester manger avec eux, je préférais les laisser en famille plutôt que de m’incruster et de faire tâche mais j’adorais Percy alors je faisais un effort pour lui. Mais parfois je ne comprenais pas son attitude comme le fait de me provoquer avec ses sous-vêtements, bon je devais l’avouer, elle était magnifique. Oui, Solora était belle et je ne pouvais pas le nier, après tout qui pourrait dire le contraire en voyant une femme comme elle devant soi. Mais entendre la voix de Percy nous fit revenir tous les deux à la réalité, une réalité bien trop fort pour ma part car j’eus le droit de recevoir une gifle de la part de la brunette. Quelque chose que je ne supportais pas, je n’arrivais vraiment pas à comprendre ses agissements parfois. Alors je me refermais de nouveau, la laissant se passer quelque chose sur le dos pendant que j’allais préparer le repas et la table pour manger. Je rageais intérieurement, jamais je n’allais pouvoir avoir une conversation normale avec elle ou encore une journée sans qu’on se dispute ? Franchement je n’en savais rien. J’essayais de rester positif envers Percy le temps que l’on mange, mais même lui sentit le froid qu’il y régnait dans cette pièce qu’il partit aussi vite qu’il avait terminé de manger. Je le regardais partir et posais mes baguettes sur le côté quand j’eus terminé également, regardant Solora en train de manger ce qui se trouvait dans son assiette. Je soupirais et ne m’attendais pas du tout à entendre ce genre de voix que ça me surpris du tout au tout. J’arquais un sourcil et la regardais partir vers la cuisine où se trouvait le lave-vaisselle, je me redressais et tapotais sur la table avant de me lever à mon tour, me plantant derrière Solora. Je soupirais, baissais les têtes et déposais doucement ma main sur son épaule pour la retirer quelques secondes plus tard. « Je suis désolé. » Pour tout à vrai dire. C’était la seule chose que je ne voulais pas voir, la voir pleurer, la voir se sentir faible et me sentir comme un con. Je l’avais fait pleurer, peut être que c’était un tout mais j’avais fait déborder le vase et je le regrettais déjà. Soupirant, je laissais ma main glisser le long de son bras puis m’éloignais d’elle, la laissant seule pour qu’elle puisse reprendre ses esprits, avoir son moment à elle. Je savais ce que ça faisait, ce ressentit de ne pas combler cette absence qui était grande et encore récente. Je la comprenais mieux que quiconque, mais ça, elle ne le savait pas. Peut être qu’un jour je la mettrais dans la confidence, que je lui dirais. Pour l’instant, elle avait besoin d’être seule et moi aussi pour le coup. Je quittais la pièce, allant m’enfermer dans ma chambre, prêts à repasser les mêmes documents en boucle devant mes yeux pour retrouver les assassins de ma femme. FIN DU SUJET |
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