I told you secrets that no one else knew • Carter

Poussant un soupir, je quittais le club, pour une rare fois je finissais tôt, mais je m’étais arrangé avec une collègue pour faire son shift de travail. C’est donc tôt que j’étais arrivé au country club et en début d’après-midi que je le quittais. Je me sentais lessivé, travailler en ce moment m’épuisais. Il faut dire que je travaillais pour deux, ce qui n’était pas de tout repos. J’avais hâte que Declan se trouve un emploi, mais je n’en pouvais plus d’espérer, de lui lancer des sous-entendus. J’avais beau aimer mon mari, en ce moment, c’était particulièrement difficile. Tout le monde me disait que c’était normal, les premières années ce n’était jamais simple. Ça je n’avais pas de mal à le croire, mais comme on avait commencé notre relation assez particulièrement, je ne pouvais pas vraiment prendre exemple sur eux. Et puis, tout mon entourage avait des relations particulières, donc c’était difficile de se faire une idée claire. Revenant chez moi, je trouvais Declan avec Steve, posant mon regard sur lui, je me retenais pour lui secouer les puces ! Retirant mes chaussures, je me massais doucement les pieds avant de balancer mon manteau sur une chaise qui se trouvait dans l’entrer de l’appartement. Je me dirigeais vers la cuisine pour me prendre un jus de fruit avant de passer derrière lui pour me diriger vers la chambre. J’avais besoin de me reposer, mais avant d’entrer dans la chambre, je me tournais vers Declan. « Tu crois que tu pourrais aller faire les courses ? » Je ne m’attendais pas à une réaction enthousiaste, ce n’était pas le genre d’homme débordant de joie et affichant son humeur. J’entendais une sorte de plainte, signe qu’il irait les faire. C’était la moindre des choses. Fermant les yeux un instant, je me dirigeais vers mon lit pour m’y étendre. J’avais les jambes en compotes, la plante de mes pieds m’élançait atrocement. J’avais trop marché ou alors c’était la grossesse. Je n’avais pas le souvenir qu’avec Steve ça avait été ainsi, mais bon chaque grossesse est différente. Étendu sur le dos, je regardais le plafond où j’avais dessiné des étoiles un jour où je m’ennuyais. En fait, beaucoup d’endroit dans cet appartement était couvert de dessin, c’était ma manière de passe le temps. Les murs devenant de l’art à eux seuls. Malgré que Declan ait décidé d’emménager chez moi après qu’on ait décidé de vivre ensemble, la décoration était resté la même. J’entendais du bruit, sans doute Declan qui allait faire les courses. Fermant les yeux, je me laissais partir vers les bras de Morphée. Combien de temps j’avais pu dormir, je l’ignorais, mais je me réveillais en sursaut en entendant la sonnette de la porte. Me relevant dans mon lit, les cheveux en batailles, un coulis de bave à la commissure de mes lèvres, je tournais la tête à droite et puis à gauche, cherchant à comprendre ce qui se passait. On appuyait une seconde fois, posant mon regard sur l’heure, je réalisais que ce devait être Wesley. Je n’avais pas oublié qu’il devait passer, mais je n’avais aucune idée du temps que j’avais dormi. Me levant, j’essuyais du revers de la main la bave qui se trouvait sur mon menton pensant que c’était le seul dégât à corriger. Avoir su la tête que j’avais, j’aurais passé un coup de peigne dans ma tignasse, mais tant pis. On accepte la famille qu’importe son apparence ! J’ouvrais finalement la porte sur un petit garçon aux boucles brunes. « Wesley ! Entre. » disais-je en essayant de paraître normal, même si ma voix était rouillé par le sommeil. Je le laissais entrer avant de fermer la porte derrière lui. « Le trajet c’est bien passé ? L'école aussi ? » demandais-je avant de prendre la direction du salon. « Tu aimerais quelque chose à boire, une collation ? » Les jus ou bien les collations pour les enfants, j’en avais une tonne. Je ne savais tout simplement pas si je les achetais pour Steve ou bien pour moi tout simplement parce que je les trouvais adorable. J’étais faible lorsqu’il s’agissait de quelque chose que je trouvais mignonne même si c’était pour les enfants, je devais bien souvent me contrôler ce qui n’était pas chose aisé.