Sujet: what the hell is going on ? + Noah Jeu 3 Mai - 4:48
What the hell is going on ?
Je ne sais pas l’heure qui peut être, ni même ce qui me pousse à me réveiller alors qu’il fait encore nuit noire dans la pièce, mais je me sens bien. J’ouvre tout d’abord un œil puis le referme et puis l’autre et découvre un décor, malgré la noirceur environnante, que je ne connais pas. Ne voulant pas m’occuper de ce détail dans l’immédiat, je recouvre ma tête d’un oreiller et me retourne pour essayer de regagner le sommeil, sans grand succès. Je ne suis pas chez moi, ça paraît, je suis loin d’être confortable. Qu’est-ce qui se passe ? Je ne me rappelle absolument rien de ce qui s’est passé la veille, ni même où je peux me trouver en ce moment. Je me relève du lit dans lequel je me suis assoupi et découvre malencontreusement qu’en réalité, je suis nue. Et au même moment où je commençais à me poser d’innombrables questions, quelqu’un bougea à mes côtés. Me retournant pour voir qui me faisait honneur de sa présence, ma bouche s’est ouverte sous la surprise. « Ah non, bordel ! Je rêve, dites-moi que c’est pas vrai ! » Dis-je criant presque, sans même considérer le fait qu’il est fort probable que je venais de te réveiller. J’agrippe la couette dans ma main et me cache la poitrine, priant pour que tu ne sois pas nu, toi aussi. Relevant, malgré tout la couverture pour m’assurer que nous n’avons pas fait une grossière erreur, je découvre, en touchant à tâton, qu’il est fort probable que oui. Tu es tout aussi nu que moi. « Eh merde ! » Premièrement, je ne savais même pas si tu étais réveillé, ni même si tu m’entendais, mais j’en avais absolument rien à foutre pour le coup. De plus, ce n’était pas certain que nous avions couchés ensembles, nous étions peut-être simplement trop ivre ou trop fatigué et nous nous sommes endormis comme ça… Bravo Azélie, pensais-je, c’est beau d’essayer de cacher ce qui clairement ressemble à deux jeunes gens consentant à avoir des relations sexuelles. « Tu vas me faire le plaisir de dégager pour que je puisse quitter ces draps douteux. Et tu me regardes pas ! » Dis-je peut-être pas de la façon la plus aimable qui soit essayant de voir malgré la pénombre où j’ai bien pu mettre mes vêtements. Hors de question que je reste une minute de plus dans cette chambre avec toi. Toi, que je ne suis pas capable de supporter plus de cinq minutes. Même, là, c’est très généreux de ma part. « J'espère que tu t'es protégé au moins, espèce de porc. » Pourquoi étais-je si en colère ? Est-ce parce que c'est avec Noah, cette personne avec qui je ne m'entends pas très bien, ou bien parce que je ne me rappelle plus de rien et que je trouve cela dommage. Peut-être un peu des deux, pour être franche. J'avoue que j'aurais sans doute bien voulu être consciente de mes faits et gestes pour voir ce que tu vaux au lit, mais ça je ne le dirai pas. S'il le faut, j'emporterai ce détail avec moi dans ma tombe. Tu serais sans doute beaucoup trop fière de te rendre compte qu'en réalité, tu m'attires plus que je le laisse voir.
Sujet: Re: what the hell is going on ? + Noah Sam 5 Mai - 15:32
Azélie & Noah
What the hell is going on ?
Didn't you have fun last night ?
La soirée avait été fort amusante. Danse, alcool, plaisir de fin de nuit, le tout dans une lucidité approximative. Pas suffisante pour que ce soit lourd, mais assez présente pour que je me souvienne des évènements, que je me souvienne d’avoir fini la soirée avec elle, cette fille qui, visiblement, supportait moins l’alcool que je ne pouvais le faire. Ce n’était pas surprenant, j’avais un niveau de tolérance assez remarquable - comparativement à certains - et surtout, je ne m’en étais pas plaint, au vu de comment les choses s’étaient terminées, c’est-à-dire dans son lit, nos vêtements étalés d’un côté et de l’autre du meuble. Après un temps de satisfaction, le sommeil n’avait été que plus profitable. Le réveil toutefois, ce ne fut pas du tout la même chose. Celui-ci n’eut rien de mignon, rien de délicat. Il fut brutal, et surtout bruyant. Non pas parce que j’avais un mal de tête épouvantable, mais parce que se faire crier dessus, au réveil, ce n’était pas agréable pour qui que ce soit. Et je ne tardai pas à y répondre, d’un grognement, d’une grimace, signe comme quoi je n’appréciais pas tant le traitement. Mais quand je compris pourquoi, quand je fis le lien entre le cri, les jurons, les propos qui m’étaient invectivés, je finis par trouver cela drôle. Ça ne pardonnait pas le réveil insupportable, mais… Voir Azélie pester de la sorte envers ma personne, ç’avait toujours quelque chose d’amusant. Ça ne faisait pas d’elle une personne plus agréable avec qui discuter pour autant, mais il valait mieux rire de son dégoût que de le prendre personnel et en pleurer, non ? Continuant à rire de son dédain, surtout quand je repensais à la soirée de la veille, je repris la parole que lorsqu’elle vint à me poser une question que je pris un peu plus personnellement. Pas de quoi être vexé, mais assez pour lui rendre la pique, donc pencher la tête sur le côté et dire: « Porc, moi ? C’est toi qui m’a sauté dessus, je te signale. » Parce que sobre, jamais elle n’aurais consenti, je m’en doutais bien. Mais là, elle avait été plus que consentante, à un tel point que ce mot n’était qu’euphémisme pour décrire ce qui s’était passé. Mais sachant aussi qu’elle n’allait pas lâcher le morceau tant que je ne lui aurais pas répondu, j’ajoutai, plus sérieusement: « Mais oui, t’inquiète. » C’était bien connu; je gardais toujours deux préservatifs dans mon portefeuille, et quand ceux-ci étaient utilisés, je refaisais le plein, sans jamais oublier. J’oubliais bien des choses à faire, mais ça, jamais, refusant d’être pris au dépourvu et devoir me priver de quelconque plaisir. J’étais prêt à l’action, en tout temps, comme un soldat en mission. Et justement, parce que j’en avais utilisé un seul, je n’avais nul complexe à traîner un peu, surtout qu’embêter Azélie, sexe ou pas… C’était drôle. Me tournant sur le côté, pour lui faire face, dans ma nudité, sans aucun complexe, je lui demandai, d’un ton faussement innocent: « Pourquoi t’es fâchée, beauté ? On s’est bien amusés pourtant… » Me doutant bien que je n’allais pas l’amadouer comme ça, je gardai tout de même un sourire narquois, soudainement bien curieux de voir à quel point elle allait pester contre moi une nouvelle fois.