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| You gotta be tough if you wanna survive (Azraël) | |
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| Sujet: Re: You gotta be tough if you wanna survive (Azraël) Sam 4 Nov - 0:38 | |
| Azraël & Oliver They'll chew you up and they'll eat you alive Le chemin bien que court jusqu’à ton immeuble te permet de réfléchir à cette situation dans laquelle tu t'es fourré ce soir. Tu récapitules pour toi-même. Tu as quitté ta compagne il y a à peine un mois de ça. Vous avez engagé des jeunes dans votre cabinet dans l'espoir de garder les meilleurs pour plus tard, éventuellement récupérer un ou deux partenaires. Toi, de ton côté, tu t'es octroyé une junior, que tu as volé à un de tes collègues et tu as embrassé cette jeune femme. Certes, parce qu'elle avait une bonne raison de te le demander. Mais tu l'as embrassé et tu as apprécié le baiser. Un peu trop à ton goût, mais tu as toujours aimé les baisers. Qu'ils soient courts ou bien longs, tant qu'ils sont tendres, tu aimes. En l'espace d'à peine quelques jours, tu as absolument tout bousculé dans ta vie. Toi qui ne voulait pas d'une nouvelle femme à tes côtés, tu te retrouves la main dans le bas du dos d'Azraël que tu guides volontairement dans ton appartement. C'est à peine si tu te reconnais. Par contre, tu en connais plusieurs de tes proches qui seraient étrangement ravis de te voir prendre un peu de bon temps, mais toi, tu n'es pas du genre à coucher un soir et jeter le lendemain. Déjà tu ne couches jamais le premier soir et aussi, tu n'as jamais eu d'aventures. Cette histoire est tellement nouvelle que tu as beau la tourner dans tous les sens tu ne sais pas quoi faire et comment te comporter. C'est aussi pour ça que tu avais envoyé un message à Paul pour avoir un peu d'aide, mais sérieusement, son message a été tout, sauf ce que tu voulais. Même si ce n'était surprenant. Bref, vous entrez dans l'ascenseur, tu appuies sur le bon bouton, tu ne dois pas te tromper. Tu poses ton dos contre l'arrière de l'ascenseur. « Oui, il y a des escaliers. » Sous-entendu, la fameuse sortie de secours. Elle te dit qu'elle a une phobie des hauteurs, elle a de la chance, tu n'es pas au dernier étage. Tu es surpris lorsqu'elle vient se blottir contre toi, enfin poser sa tête contre ton torse et tu n'as même pas le temps de passer ton bras autour d'elle que vous êtes déjà arrivés à destination. Tu sors après elle et tu reprends les devants, marchant tranquillement dans le couloir jusqu'à la porte de ton appartement. Tu l'ouvres et tu passes le premier rapidement, tu te décales sur le côté afin de la laisser passer et tu fermes derrière elle, laissant ta clé sur la porte après l'avoir fermée. « Bienvenue chez moi. » Tu souris avant de retirer ta veste et de la poser sur le porte manteau dans l'entrée qui donne directement sur le salon à droite, la cuisine est sur la gauche, le salle de bain, elle aussi sur la gauche après la cuisine et la chambre dans le fond, comme ça tu as la lumières avec les fenêtres extérieures. Le bureau est dans le fond du salon. La décoration est minimaliste, sobre, elle te correspond, tout est d'ailleurs rangé, sauf le bureau. Mais tu doutes qu'elle veuille aller dans le bureau.
Tu poses ton sac dans le salon, à côté du canapé. Tu la regardes poser la tarte sur la table basse et dès qu'elle retire sa veste, tu la prends afin de la poser dans l'entrée au dessus de la tienne sur le porte-manteau. Tu reviens à ses cotés. « Installez-vous, faites comme chez vous. » Tu lui fais signe de s'installer sur le canapé et tu te mets en face d'elle, bien décidé à ne pas la tenter ou simplement ne pas envahir son espace personnel. Cependant sa question est vraiment, mais alors vraiment personnelle. Tu passes nerveusement ta main dans tes cheveux et tu cherches les bons mots. « Sans vous mentir oui, évidemment je l'ai apprécié, j'espère que vous aussi. » Tu hausses les épaules, tu essaies de rendre ça moins important que ça ne l'est. Tu te redresses. « Je vous offre quelque chose à boire ? » Demandes-tu immédiatement pas pour changer de sujet, mais aussi et surtout pour accompagner la tarte si elle désire la manger. « Ne bougez pas, je reviens. » Tu t'en vas dans la cuisine chercher une assiette et deux cuillères. Tu reviens déposant tout ça sur la table et tu poses ensuite un genou à terre pour fouiller dans un petit meuble, celui ou tu ranges des verres et de quoi boire. Tu sors deux verres à whisky que tu poses à leurs tours sur la table basse. Tu prends la première bouteille que tu trouves sous ta main. « J'espère que vous appréciez le whisky, sinon je dois avoir.... de l'eau, du café ou bien du thé ? » Tu ne bois pas de bières, c'est Paul qui le fait et il a bu la dernière lorsqu'il est passé chez toi, c'est à dire, la semaine dernière. Tu te remets à ta place sur le fauteuil en attendant sa réponse et tu reviens à sa question précédente. « Je dois vous avouez que dans un premier temps j'ai été surpris de votre demande pour le baiser, mais ça ne veut pas dire que je ne voulais pas le faire, enfin, je ne dois pas avoir les bons mots, mais tout ça pour dire que, vous embrassez, c'était très plaisant, mais ça le serait sans doute mieux, sans raisons apparentes. » Oui, embrasser pour embrasser et non pas pour fuir le passé. Tu voudrais bien être capable de ça. Est-ce que tu peux ? Oublier le passé et vivre pour le présent avec tout ce tu traînes derrière toi, tu ne sais pas.
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| | | | Sujet: Re: You gotta be tough if you wanna survive (Azraël) Sam 4 Nov - 22:17 | |
| Est-ce que tu aimerais effacer cette soirée de ton esprit ? Oui et non. Tu as aimé ce baiser, tu as aimé la façon dont il t’a embrassé et cette façon qu’il a eu de poser la main sur le bas de ton dos dans le seul et unique but de te guider jusqu’à son appartement parce que tu lui a expressément demander. Tu n’aurais pas vraiment été à l’aise si jamais vous aviez été chez toi, avec certainement tes sœurs qui auraient été dans la cuisine ou bien cachées dans le couloir qui mènent à vos chambres pour écouter vos conversations. Tu n’aurais pas été bien et tu les entendais déjà te demander qui était ce type, s’il était ton patron. Lou t’aurais certainement demander si tu t’étais rendue compte à quel point il était beau, et elle t’aurait peut être dit que si tu ne voulais pas y aller, elle irait à ta place comme elle aime si bien le dire quand un garçon flirte avec toi mais que tu ne veux donner aucune suite. Non, tu ne veux pas d’histoires, encore moins une histoire qui pourrait s’avérer sérieuse. C’est pour cela que tu aimerais effacer cette soirée. Et parce que tu as recroisé Aiden et qu’il a mit ton cœur en vrac, rien qu’avec son regard mauvais et dénuée de sentiments, ce regard dont tu avais eu peur dans les derniers moments. Ce regard qu’il t’avait offert quand tu lui avais demandé de partir de votre appartement qu’il ne payait pas.
Tu aurais voulu avoir plus qu’une paire d’yeux pour pouvoir poser ton regard partout mais tu ne peux pas, et puis tu trouves cela déplacée quand tu y penses. Est-ce que lui aussi ? Certainement. Tu déglutis quand tu t’installes dans le canapé et tu soupires légèrement quand il s’installe en face de toi, tu as l’impression que vous êtes si prêts mais si loin à la fois. Le coeur est la, l’âme est ailleurs, bien trop loin quand on y pense. Vraiment trop loin. « Oui j’ai apprécié. Vraiment. » Et tu te sens rougir mais heureusement pour toi -ou malheureusement, tu ne sais pas quoi penser- il fuit un peu en se dirigeant vers la cuisine, tu l’aurais bien accompagné mais le temps que tu te décides il est déjà revenu. Tu n’as même pas eu le temps de répondre à sa question. Est-ce que tu as soif ? Pas d’alcool, tu ne sais que tu ne tiens pas l’alcool, ou du moins, tu le tiens mal. Avec un verre tu es déjà pompette et la situation est bien trop awkward pour que tu t’autorises un verre d’alcool. Pourtant tu sais que ça te fera du bien. Lorsqu’il sort le whisky, tu grimaces et t’empourpre avant de balbutier “ Je veux bien un thé mais ça n’est pas pressé.” Non tu n’en veux pas pour le temps, tu t’applique à sortir la tarte au chocolat de son carton avant de le regarder du coin de loeil et avant d’imprimer ses mots, tes mains tremblantes légèrement, tu joues avec tes doigts en fermant les yeux un instant, te mordillant la lèvre inférieure. Tu as l’impression de ne faire que ça de ta vie, mordiller ta lèvre. La petite voix dans ta tête te dit qu’il faut que tu prennes les devant parce que tu en a vraiment envie, tu as encore envie de l’embrasser, de te sentir legere, d’avoir l’impression d’être une plume. Tu respires difficilement et tu le regardes alors qu’il boit une gorgée de son whisky. Toi, pendant ce temps, tu goûtes un morceau de la tarte et si tu pouvais, tu prononcerais le bonheur que goûter cette merveille te procure, mais tu préfères ne rien dire parce que ça pourrait paraître vraiment bizarre. Puis tu ne sais pas ce qu’il te prend mais, tu te lèves, abandonne ta cuillère et tu te rapproches de lui, tes jambes prennent place de chaque côté de sa taille et doucement, tu saisis son visage avant de l’embrasser. D’abord doucement, puis avec une tendresse qui ne sied qu’à toi. Tu ne comprend pas ce qu’il te prend, mais tu mets quelques longues secondes, avant de te reculer et de lui murmurer au creux de l’oreille « C’était plus spontané la ? » Tu souris en te reculant et tes mains viennent doucement caresser ses joues avant que tu ne prennes place à ses côtés et que tu ne regoûtes un morceau de la tarte, le plus naturellement du monde. Comme si rien ne venait de se passer, mais au fond de toi, tu as l’impression que tout ton être ne demande qu’à exploser. Tu vas devenir folle un jour, et tu sais qu’il n’y sera pas pour rien. Après tout, tu aurais pu arrêter tout cela avant que cela ne commence mais tu n’en avais pas envie. Puis maintenant, tu as encore moi s envie d’arrêter. |
| | | | Sujet: Re: You gotta be tough if you wanna survive (Azraël) Dim 5 Nov - 1:28 | |
| Azraël & Oliver They'll chew you up and they'll eat you alive L'histoire de ce baiser, elle va rester gravée en vous pendant un long moment parce que ce n'était pas un premier baiser comme les autres. C'est une sacré histoire à raconter pour plus tard. Si vous restez tous les deux en contact, vous allez pendant un moment y penser. Enfin, toi, tu sais que ce soir, si tu arrives à fermer les yeux, c'est de ça que tu vas rêver. Tu vas revivre la scène et la changer à ton aise avant que tout ne se fasse détruire par ces pensées néfastes qui toutes les nuits viennent gâcher ton sommeil. Tu te demandes si elle va vouloir rester dormir ici. Une partie de toi veut que oui, mais l'autre, elle panique à l'idée de savoir qu'elle puisse passer sa nuit dans ton lit avec toi et qu'elle prenne peur parce que tu dormis quelques heures avant de te lever après un cauchemar. Joan avait l'habitude, elle ne se réveillait même plus lorsque tu criais dans ton sommeil. Elle était compréhensible. Au début non, elle était atrocement inquiète, elle t'a même obligé à voir un psychiatre. Tu y as été, une fois et c'est tout, ça n'a rien changé à ton problème, les cauchemars sont et seront toujours là pour toi, tu as décidé de vivre avec. Du coup, tu obliges les personnes qui ont la malchance de passer une nuit avec toi à partager les cauchemars aussi. Depuis que tu as quitté ta famille c'est comme ça et tu y es habitué. Ça te va de vivre avec ça, ce n'est qu'un côté néfaste de qui tu es. Tu as une belle vie à côte, enfin, surtout un travail, mais ton travail, c'est ta vie. Bref, tu te déplaces dans ta maison, des verres, du whisky, une proposition de boire et surtout, un sourire aux lèvres de savoir que ce baiser, elle l'a apprécié aussi. Tu pourrais cependant lui offrir de meilleurs baisers. Tu sais, tu en es largement capable. Enfin, pour une autre fois, ou pas. Tu reviens dans le salon, confortablement installé dans ton fauteuil, en face d'elle. Elle veut un thé, mais pas maintenant. Tu hausses la tête de haut en bas. « surtout, n'hésitez pas à me dire lorsque vous voulez que je m'occuper de votre thé. » Dis-tu simplement tout en la regardant découper une part de la fameuse tarde a chocolat. Elle a effectivement l'air délicieuse. Lionel vous as certainement gâté avec ce plaisir sucré. Azraël a l'air de se régaler en tout cas et c'est tant mieux parce que même si elle a l'air plus qu'appétissante, tu n'as pas réellement envie de poser tes lèvres dessus et de la goûter. Tu ne veux pas goûter ça toi. Ni même pas ton whisky et pourtant il est délicieux. Tu aimes lorsque la liquide brûle le fond de ta gorge, mais ce n'est toujours pas ça ce que tu veux réellement. Au fond de toi, tu veux un autre baiser, un vrai. Un que l'on n'oublie pas pour diverses raisons autres que celles que vous avez pour le baiser échangé au restaurant.
Lorsque tu la vois s'approcher de toi après avoir abandonné la fameuse tarte, tu t'enfonces un peu plus dans ton fauteuil et tu laisses tes bras sur les accoudoirs. Tu manques quelques respirations lorsqu'elle s'installe sur tes jambes et instinctivement, tes mains viennent se placer dans le bas de son dos pour la maintenir contre toi, faire attention à ce qu'elle ne tombe pas ou la rapprocher encore un peu plus, qui sait... Ses mains sur ton visage, tu approches lentement tes lèvres des siennes et tu réponds avec grand plaisir à son baiser. Les yeux fermés, tu te laisses guider par le mouvement de ses lèvres sur les tiennes, la serrant un peu plus contre toi. Tu voudrais que le baiser n s'arrête jamais, mais tu lui laisses le dessus, du coup, elle retire ses lèvres des tiennes et s’approche de ton oreille pour te murmures quelques mots et tu te mets à rire. Effectivement, là on parle vraiment de spontanéité. Elle se décale par la suite et tu lui offres un peu de place, mas vous restez tout de même collés l'un à l'autre, tu en profites pour poser une de tes mains sur sa cuisse que tu caresses doucement, sans aller trop loin non plus. Tu la laisses déguster à nouveau sa tarte en souriant. Tu restes étrangement silencieux pendant un moment, tu préfères la regarder sans rien dire. Elle est magnifique, ce petit bout de femme qui est collée à toi, est tout simplement magnifique. Tu approches ton visage d'elle et tu glisses tes lèvres dans l creux de son cou que tu couvres de baisers. « Oui, très spontané. » Dis-tu tout en l'embrassant, remontant sur sa joue, déposant un dernier baiser contre sa peau avant de simplement laisser ta tête sur son épaule et de fermer les yeux. Tu te sens tellement bien contre elle, tu pourrais la serrer contre toi et dormir, tu ne sais pas pourquoi ni comment c'est possible de se sentir si bien en sa compagnie, si, apaisé...
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| | | | Sujet: Re: You gotta be tough if you wanna survive (Azraël) Dim 5 Nov - 22:54 | |
| Tu en as lu des livres, tu en as tourné des pages mais aucune d'elle n'aurait pu prévoir ce qui allait t'arriver ce soir. Parfois, tu te plais à croire que ton histoire est tiré d'un roman que tu as lu, que ton karma est directement inspiré des romans que tu as pu lire, que tu as pu avaler. Mais non, aucune des histoires ne parlait de cela, du patron qui invite son employée au restaurant, qui l'embrasse parce que celle-ci lui en fait la demande explicite. Non. Personne n'avait prédit cela, pas même toi, tu aurais dû t'écouter et rentrer manger cette pizza. Mais, tu n'en fais qu'à ta tête Azraël, ce n'est pas nouveau, mais bizarrement, aujourd'hui, c'est plaisant. C'est plaisant de ne pas suivre les règles que tu t'imposes, de ne pas écouter ta conscience. Ca a du bon, et tu aimerais recommencer. Tu aimerais ressentir une nouvelle fois cette sensation, de ses lèvres sur les tiennes mais tu sais qu'il ne le fera pas. Après tout, tu lui a demandé, il aurait pu le faire tout seul mais non. Tu t'en veux un peu de lui avoir demandé, tu es partagée entre la frustration et une pointe de honte. Oui, tu as honte d'avoir eu le culot de lui demander cela, ce n'est pas toi du tout mais c'était soit ça, soit supporter le regard mauvais d'Aiden tout au lond du repas. Au moins, quand il a vu qu'Oliver avait déposé ses lèvres sur les tiennes, il avait abdiqué. Tu te sens bien dans son appartement, ça change de chez toi, c'est calme, reposant. Tu n'as pas la télé qui marche en fond ou encore ta sœur qui est au téléphone avec quelqu'un que tu ne connais pas, ou même le chat qui marche dans tes jambes parce qu'il a faim. Ici tu sais que tu pourrais te reposer. L'alcool ce n'est pas ton fort, alors tu le remercies intérieurement de ne pas te juger quand tu lui demandes un thé pour plus tard, tu en as envie mais ce n'est pas une envie irrépressible. Tu peux t'en passer pour l'instant. « Je le ferais, soyez en sûr » Tu ne vas pas te laisser mourir de soif. Quoique, tu ne sais pas si tu oserais demander, mais tu verras bien. Après tout, il t'inspire de la confiance, alors pourquoi n'oserais-tu pas lui demander ?
Tu ne sais quelle mouche t'as piqué quand tu l'embrasses mais tu ne pouvais plus attendre, tu en avais assez de te sentir désemparée, de te sentir étrange parce que l'autre baiser avait pour toi, un goût d'inachevé. Tu ne veux pas de baisers inachevés, surtout pas avec lui. Tu aimes la sensation que cela te procure d'avoir ses lèvres toutes contre les tiennes, tu aimes sentir ses mains contre le bas de ton dos, ton corps est électrisé quand vous êtes si proches. Tu aurais voulu que cela dure plus longtemps mais tu n'oses pas, parce que tu as peur que ça dérape et tu n'es pas l'une de ses filles qui s'offre au premier venu. Non, tu ne veux pas, tu veux patienter, prendre ton temps. Le connaître serait un bien grand mot, mais tu aimerais en savoir plus sur lui, plus que ce que l'on raconte au bureau, sur sa femme qui est parti, sur le fait que c'est un maniaque du travail. Tu aimerais apprendre à le connaître et le comprendre en silence, qu'il te regarde et que tu décryptes ce qu'il ressent. De la tristesse, de la colère, tout, tu aimerais lire en lui comme dans un livre ouvert. Ses mains sur tes cuisses te tirent un frisson et tu fermes les yeux un instant, tentant de te concentrer sur le fait que tu aimes cette tarte au chocolat. Tu sais que tu es faible quand les lèvres se posent contre ton cou, tu te pinces alors les lèvres en abandonnant l'assiette, puisque tu n'as plus rien dedans. Et tu frissonnes encore, toujours, un long frisson qui te parcourt l'échine. Tu fermes les yeux, et tu ne bouges pas, électrisée. Apaisée. Ton cœur ne bat plus rapidement, non, il bat à un rythme normal et tu ne bouges pas quand sa tête se niche contre ton épaule, ta main vient même caresser sa joue, avec une tendresse qui ne sied qu'à toi. Cela faisait longtemps que tu n'avais pas offert de gestes tendres à quelqu'un. Ca te fait bizarre. Tu reprends alors ta place initiale, celle que tu avais avant de l'embrasser, sur ses genoux, tu déposes délicatement tes lèvres sur les siennes et tu niches sa tête dans le creux de ton cou, tes mains passent dans ses cheveux et tu soupires doucement « J'ai pas envie de rentrer chez moi... » Ta voix est faiblarde, tu ne sais même pas s'il peut t'entendre. Mais est-ce que tu assumeras demain d'avoir découché ? Sûrement pas, tu entends déjà Lou qui va te hurler dessus. Ta main caresse doucement sa joue, lentement, tendrement. Tu te demandes même s'il ne va pas s'endormir. Tes gestes sont lents, doux. Tes mains s'immiscent alors doucement sous sa chemise. Non, tu ne devrais pas t'engager sur cette pente Azraël. Tu n'assumerais pas. Définitivement pas. Pas ce soir, pas le premier soir. Tu as l'impression d'être dans une bulle qui n'appartient qu'à vous. Puis tu te dis que c'est mal. Tu reviens à la réalité, tout cela ne vous mènera à rien. Tu te lèves alors, pas trop rapidement, pas pour qu'il ait l'impression que tu fuis, ce n'est pas ce que tu fais, tu ne veux juste pas tenter le diable. « Je devrais y aller. » que tu murmures avant de récupérer ton sac et vérifier des choses invérifiable. « Merci pour ce repas, ce dessert, ce thé qui devait arriver mais qui ne l'a pas fait... Mais je devrais y aller... » Ca fait deux fois que tu le dis, mais pourtant, tu n'as pas fait un pas. Pourquoi ? Tu ne sais pas. Mais au fond de toi tu as la réponse t'aimerais juste qu'il te retienne. Qu'il ne te laisse pas partir. Pas ce soir. |
| | | | Sujet: Re: You gotta be tough if you wanna survive (Azraël) Lun 6 Nov - 0:33 | |
| Azraël & Oliver They'll chew you up and they'll eat you alive Tu es affreusement tenté par cette femme si proche de toi et pourtant, ce n'est pas ton genre. Tu n'es pas de ces hommes qui finissent la première nuit au lit après des activités physiques intenses. Tu es de la vieille école, tu aimes prendre ton temps, mais là, tu as l'impression que tu n'as pas eu le choix. Et au fond, tu n'es même pas en colère, tu connais tes limites et tu sais te tenir. Tu ne coucheras pas avec elle ce soir, qu'elle passe sa nuit ici ou bien chez elle. Tu ne feras rien. Tu lui expliqueras tranquillement, mais pas ce soir, si elle veut que ça se produise, vous allez devoir passer à travers plusieurs étapes. Tu ne céderas pas à ton désir qui te pousse à agir de manière tout à fait irrationnelle. Tu uses de ta raison et ça, même si tes lèvres prennent un malin plaisir à déguster la peau dans son cou. Tu es toujours aussi surprit de te sentir aussi apaisé en sa présence. Peut-être parce qu'elle ne te connaît pas ? Peut-être parce que c'est nouveau ? Tu ne sais pas. Est-ce que tu veux vraiment savoir ? Pourquoi est-ce que tu ne peux pas simplement profiter pour une fois dans ta vie, arrêter de vouloir contrôler celle-ci jusqu'à saisir la moindre seconde sans perdre de temps. Est-ce que c'est ça, se faire plaisir ? Pourquoi est-ce que soudainement le travail te semble plus attrayant lorsque tu sais qu'elle y sera le lendemain ? Pourquoi est-ce que tu serais soudainement déçu de ne pas l'avoir dans ton bureau ? Tes pensées filent rapidement lorsque tu sens ses doigts passer dans tes cheveux, tu pousses un soupire de satisfaction proche du plaisir. Tes yeux restent toujours fermés, tu profites, tu adores ça. Mais tu ne peux rester comme ça trop longtemps, en effet, elle se redresse pour revenir sur tes genoux, ses lèvres retrouvent les tiennes dans un long et tendre baiser. Tu as l'impression que ça te fait du bien de l'embrasser comme ça. Ce n'est pas bestial, pas trop passionné, c'est lent, tendre, doux. Tu passes à nouveau tes mains dans son dos et doucement, elle s'assoit sur toi, légèrement sue le côté, de quoi vous offrir une position agréable à tous les deux. Tu souris, tes lèvres posées dans ses cheveux. « Vous n'êtes pas obligée de partir. » C'est simple. C'est vrai, elle peut rester, mais tu resteras cependant fidèle à toi-même, pas de sexe le premier soir. Ta conscience a un rôle et elle va le tenir. Même si ton désir ne demande qu'à être lâché. Tu passes tes mains dans ses cheveux aussi, tu les caresses tendrement et vous restez comme ça tous les deux. Si ça ne tenait qu'à toi, vous resteriez comme ça jusqu'à, longtemps ? Tu pourrais même dormir dans cette position, pas besoin de couverture, elle te réchauffera. Parce que oui, tu peux t'endormir, si tu fermes les yeux, tu risques fortement de dormir, mais tu risques de te réveiller à peine deux heures plus tard et puis, tu la réveillerais aussi, alors aussi belle et confortable cette position est sur le fauteuil, un lit serait plus adapté.
Ton calme confortablement installé se retrouve secoué de frissons, ses mains viennent en dessous de ta chemise et tu soupires à nouveau doucement, tes yeux s'ouvrent et tu l'observes silencieusement. Tu la laisses faire, pourquoi pas, tu peux attendre jusqu’à voir où est-ce qu'elle veut aller et ce n'est pas lui, doucement mais sûrement, elle se recule. Elle s'éloigne de toi. Elle veut s'en aller. Tu te redresses, t'appuyant sur les accoudoirs et te voilà debout, tu ne désires pas rester loin d'elle surtout si vous êtes dans la même pièce tous les deux. Azraël prend son sac entre ses mains, mais elle ne bouge pas. Toi par contre, te t'avances vers elle tu poses simplement tes mains sur ses bras et tu la regardes dans les yeux. « Vous n'êtes pas obligée. » Tu ne sais pas réellement de quoi elle a peur, mais tu vas tenter de la rassurer avec tes propres mots. « Vous pouvez rester ici, passer la nuit ici, prendre ce fameux thé, finir la tarte ou la garder pour demain matin. Vous n'êtes pas obligée de partir, mais je tiens à vous dire que si vous restez. Il n'y se passera rien de plus que des baisers. Si vous désirez, je peux vous laisser le lit et dormir sur le canapé. Mais si vraiment, vous voulez rentrer, je vais vous raccompagner afin de m'assurer que tout ira bien pour vous. » Tu retires tes mains de ses bras et tu les mets dans tes poches, sans pour autant la quitter du regard. Tu ne sais pas quoi dire de plus, ni même si c'était ce qu'elle voulait entendre et puis, avec un peu d'humour. « Je peux vous prêter une chemise ou un t-shirt pour dormir. » Si elle ne se sent pas à l'aise de dormir en sous-vêtements dans le lit d'un homme qu'elle ne connaît que depuis quelques jours. Tu as tout ce qu'il faut ici, une brosse à dents neuve, des serviettes propres pour la douche, des tasses pour le thé ou le café, des draps propres, tout ce dont elle a besoin pour passer une bonne soirée, si elle désire la passer ici, avec toi. « Vous décidez. » Tu viens déposer un léger baiser sur le bout de ses lèvres avant de reprendre ta place en face d'elle, sagement.
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| | | | Sujet: Re: You gotta be tough if you wanna survive (Azraël) Mer 8 Nov - 22:28 | |
| Autant, tu adores ce côté logique chez toi, autant parfois tu préférerais que y’a conscience et ton bon sens cesse de te jouer des tours. Comme penser à ce baiser que vous avez échangés dans le restaurant. Comme penser au fait que tu en voulais encore un. Un autre baiser, avec une signification tout autre. Comme celle que vous aviez tout les deux envie de ce baiser, ou même aucune signification. Juste comme ça, pour le plaisir. Une tarte au chocolat ne changera pas le plaisir que tu as ressentis quand il a déposé ses lèvres sur les tiennes, quand ton corps s’est senti apaisé malgré le fait que le baiser était léger, sans aucune autre signification. Un baiser presque forcé mais sans vraiment l’être voilà ce qu’il était. Tu aurais pu abandonner et fuir, le laisser partir de ton côté quand vous étiez au bureau ou même, le laisser en plan quand il t’a proposé de prendre le dessert à emporter. Tu aurais pu dire que tu en avais chez toi, tu aurais pu dire que tu n’avais plus faim juste pour t’échapper, pour filer a l’anglaise simplement. Mais il a fallu que tu sois ici, encore, et encore plus que tu te déposes tes lèvres sur les siennes une nouvelles fois, tes jambes de chaque côté de sa taille et ton esprit qui vagabonde ailleurs, loin de Washington. T’es bien, tellement bien Azrael. Ça faisait longtemps, longtemps que tu ne t’étais pas sentie aussi légère. Tu as le cœur pansé de toutes sensations négatives et tu voudrais le remercier parce que tout cela c’est grâce à lui, à ses mots, à ses mains dans le bas de ton dos, au fait qu’il ne te force en rien, que ce désir qui n’appartient qu’à vous deux reste platonique, ou du moins, reste bien caché. Quand tu reprends une position confortable, tu soupires d’aisance alors que ses lèvres se nichent dans tes cheveux. Tu penses à voix haute et déjà, tu hais ses pensées. Tu te dis qu’il va sûrement penser que tu ne veux plus le voir, que tu veux fuir après tout cela, mais c’est le contraire. Tu veux rester. “ Je ne sais pas...” est-ce que tu dois le faire ? Est-ce que tu dois accepter ? Tu pèses rapidement le pour et le contre et quoique tu penses, c’est le pour qui l’emporte. Toujours. Tu dois partir. te dit ta conscience alors que ton cœur te dit Mais tu es bien ici, tout contre lui. Ne gâche pas cela. Mais tant pis, tu es décidé et tu tentes de t’enfuir sans grandes convictions après avoir tenter de l’aguicher, sans grande réussite. Alors peut-être que tu ne l’attires pas te dit finalement ta conscience. Et tu préfères finalement cela. Te dire que tu ne l’attires pas.
Tu te dis que tu ne l’attires pas et bizarrement, ton cœur se pince un peu. Ça te fait étrange de te dire qu’en une soirée, tu as embrassé ton boss, que vous avez flirté, tu es chez lui et maintenant, tu ne sais pas si tu veux partir. Quand il s’approche de toi, tu aimerais avoir un mouvement de recul, mais ses mains sur tes bras t’en empêche, tu retiens ta respiration pendant quelques secondes. Et puis tu te laisses aller en soufflant. Ce n’est pas la peine de te contenir Azrael, tu es persuadée qu’il peut lire en toi comme dans un livre ouvert. Ton regard se perd dans le sien et tu cherches une signification aux mots qu’il est en train de prononcer. Il a l’air sincère. En tout cas c’est ce que tu vois a travers ses yeux. “ Ne m’abandonnez pas... ” que tu dis simplement. Non tu ne veux pas dormir dans le lit et le sentir si loin. Et tu ris un peu quand il te dit qu’il peut te prêter quelque chose pour dormir, tu secoues la tête positivement avant de le regarder ”Je veux bien vous piquer une chemise alors.” Oui, une chemise ça peut faire l’affaire, tu sais que de toutes façons, elle sera toujours trop grande pour toi puisqu’il fait une tête de plus. Et quand il se recule après avoir effleuré tes lèvres, tu fermes les yeux avant de lui tendre la main pour qu’il vienne avec toi. Et tu te colles à lui en l’embrassant, tes bras autour de son cou, tu l’embrasses, laissant passer ce que les mots ne peuvent pas dire, l’affection que tu éprouves déjà pour lui, le fait que tu veux savoir ce qu’il pense tout le temps. , à chaque minute. Et tu le laisses t’attirer dans sa chambre avant de sourire quand il te tend une chemise, tu ne sais pas pourquoi la pudeur n’est pas la, mais tu te déshabilles devant lui -Heureusement pour toi tu avais accordé tes sous-vêtements- et quand tu as enfilé sa chemise et l’a boutonné, tu te rapproches une fois de lui et tu te mets sur la pointe des pieds et ce baiser n’est pas comme les autres, y’a le désir qui se pointe, tu ne te reconnais pas sur le coup Azrael, mais tu l’embrasses, le désir, la passion passe à travers ce baiser et tu murmures ”Laisse toi aller...” Plus de vouvoiement, que deux corps qui s’attirent, deux âmes qui se repoussent. Deux personnes qui ne cherchent simplement qu’à s’aimer. |
| | | | Sujet: Re: You gotta be tough if you wanna survive (Azraël) Mer 8 Nov - 23:13 | |
| Azraël & Oliver They'll chew you up and they'll eat you alive Il n'y a que ton comportement qui est sage et encore, ça laisse à désirer. Ton esprit, vagabonde sur toutes les opportunités que tu as de pouvoir la faire tienne, ce soir, dans ton lit. La première à entrer dedans. La première femme que tu as laissé entrer dans ton antre. Tu ne regrettes pas non. Tu ne sais pas réellement regretter, enfin, tu ne sais pas trop ce que tu ressens à cet instant, bloqué dans l'attente de sa réponse. Savoir si oui ou non, elle désire rester chez toi. Tu te mords l'intérieur de la bouche après ce léger baiser et sagement, oui, tu attends. Tes yeux sont loin, perdus dans son regard que tu ne sais comment quitter et ton cœur lui, fond comme neige au soleil lorsqu'elle te demande de ne pas l'abandonner. Tu ne comprends pas a début et tu résistes à l'urgence de la prendre dans tes bras et de la serrer afin de lui répéter que tu es là. Tu es comme pétrifié devant ce petit bout de femme qui en l'espace de quelque chose à changer ta vie. Ta routine n'est plus. Elle, elle est là. Tu avales péniblement ta salive parce que ta gorge est atrocement serrée. Tu devrais être soulagé cependant, de savoir qu'elle reste, mais tu es nerveux, horriblement nerveux et tu as du mal à trouver du calme et de l'apaisement loin d'elle. Parce que techniquement, tu es proche, mais pas assez pour calmer les battements irréguliers de ton cœur. « Une chemise oui. » Dis-tu presque avec une certaine absence. Tu dois lui trouver une chemise afin qu'elle puisse dormir à son aise à tes côtés. D'ailleurs, elle veut dormir avec toi ou elle veut que tu ailles sur le canapé ? Tu ne sais pas. Tu n'oses pas lui demander. Mais tu besoin, évidemment que tu peux aller sur le canapé et trouver le sommeil ça ne sera ni la première ni la dernière fois et tu peux le dire, il est très confortable. Tu ouvres la bouche, sans doute pour dire quelque chose, mais tu n'as pas de mots, elle vient se coller à toi et ses lèvres viennent se poser avec une tendresse que tu ne saurais nommer. Tu fermes les yeux, apaisé et tu réponds au baiser, glissant tes bras dans son dos, la serrant contre toi, enfin. À contre cœur, tu es celui qui met un terme au baiser afin de l'attirer avec toi dans la chambre. Tu la dévores du regard. Tu prends sa main dans la tienne, tu entremêles vos doigts et tu prends les devants. Tu pousses la porte de ta chambre entrouverte et tu l'as laissé découvrir ce lieu si intime pour toi. Ta chambre, un lit, deux commodes, un placard ancré dans le mur et une tapisserie au plafond qui est une immense galaxie. Les fenêtres sont assez grandes aussi,laissant une magnifique vue sur la ville, surtout la nuit. Tu ne fermes jamais les volets, tu aimes savoir qu'il y a de la vie lorsque tu te réveilles en panique la nuit suite à un atroce cauchemar. Tu lâches sa main afin de pouvoir fouiller dans la première commode sur la gauche pour en sortir une chemise bleue ciel. Tu la lui tends avec un léger sourire. Et là... Elle se déshabille devant toi, devant tes yeux ébahis. Tu es pétrifié. Tu secoues légèrement la tête sur les côtés et tu défais ta veste de costume à ton tour, puis les boutons de ta chemise, un à un. Tu viens à poser les deux délicatement sur un fauteuil derrière toi.
Tu ne peux t'empêcher de la regarder, enfin, comme tout à l'heure, de la dévorer du regard. Elle se déshabille devant tes yeux, en sous-vêtements et puis, elle enfile délicatement ta chemise, bien trop grade pour elle et pourtant, elle lui va si bien. Cette femme est tout simplement divine. Tu n'arrives pas à saisir la chance que tu as de l'avoir tes côtés, mais tu peux la saisir, elle, contre toi. Tes mains dans le bas de son dos. Tu l'embrasses, avec tendresse, sans trop laisser la passion te dévorer, parce qu'elle est là, tapis dans l'ombre. Tu pourrais déraper si rapidement. Tu ne veux pas. Pas ce soir. « Not... Not tonight. » Murmures-tu contre ses lèvres, presque désolé. Tu la gardes cependant contre toi, préférant sa chaleur à la froideur de la pièce que tu ne chauffes jamais. Tu la soulèves, avec aisance et tu avances vers le lit pour la déposer avec délicatesse dessus. Tu en profites pour embrasser son front et tu la laisses s'allonger. Quant à toi, tu défaits ton pantalon et chaussettes. Tu retournes auprès du fauteuil afin de plier soigneusement tes affaires, comme tous les soirs. Tu restes debout en boxer, en face du lit et puis, dans un élan de courage, tu t'approches de celui-ci, tu appréhendes cette nuit. Tu as confiance en ton self-control, mais absolument pas en ta capacité d'avoir une nuit paisible et ça, même si sa présence est divine et apaisante. « Est-ce que je peux te serrer contre moi, ce soir? » Demandes-tu d'une petit voix avant de venir te glisser sous les draps glacés. Tu t'approches d'elle dans ton immense lit, tu passes tes bras autour de son corps, frêle et tu niche ta tête dans sa nuque, dos à elle. Tu poses tes lèvres dans son cou après avoir poussé ses cheveux. Tu fermes les yeux, sans avoir envie de dormir et pourtant, cette fatigue, elle est omniprésente. Tu ne bouges plus après avoir entremêler tes jambes aux siennes. Tu es enfin bien, heureux, apaisé. C'est parfait. Juste parfait.
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| | | | Sujet: Re: You gotta be tough if you wanna survive (Azraël) Sam 11 Nov - 23:56 | |
| Tu aurais pu rentrer et passer une soirée tranquille avec tes sœurs. Au lieu de cela, tu es là, tout contre lui, à tenter de dompter ce désir qui s'éveille en toi, qui ne demande qu'à exploser au fur et à mesure du temps qui passe, du temps qui défile. Tu aimerais ne pas te prendre la tête, accepter le fait qu'il ne veut sûrement pas aller trop vite. Tu n'as même pas regarder ton téléphone ce soir, peut-être qu'elles sont déjà allées à la police, que tu as trente appels manqués, dix messages incendiaires et quinze messages vocaux en attente. Tu sais que tes sœurs peuvent abuser. Tu sais qu'elles montent sur leurs grands chevaux parfois, mais tu ne leur en veut pas, en même temps, l'une des dernières fois que tu n'étais pas avec elle, que tu étais encore seule contre le reste du monde, tu avais failli en finir. Mais pas maintenant, maintenant, tu es bien, apaisée. Calme. C'est étonnant de ta part, toi qui a toujours un esprit qui vagabonde, qui se pose un tas de questions comme un enfant de quatre ans pourrait le faire alors qu'il découvre le monde. Mais ce soir, c'est tout le contraire. Tu es bien. Tu es tellement bien que tu fais ce que tu n'aurais jamais imaginé faire après ta rupture avec Aiden, tu te déshabilles devant lui, aucune pudeur. Tes gestes sont lents, précis et tu abandonnes tes affaires ne gardant que ton bas, et tu retires ton haut avec cette technique qui n'appartient qu'à toi, mais ne dévoilant aucune autre parcelle de peau, tu t'es déjà bien trop dévoilé ce soir, tu ne comprends pas pourquoi, c'est le désir qui parle, l'envie qu'il te fasse sienne certainement. Tu tentes de lui faire comprendre ce que tu veux, par un baiser, par des caresses qui se veulent tentatrices mais qui ne sont en fait, qu'une façon de plus de te prendre un vent magistrale. « Excuse moi.. » Tu n'aurais pas dû tenter de l'aguicher de la sorte, tu ne veux pas passer pour une fille facile. Ce murmure contre tes lèvres te laisse une empreinte étrange, ton cœur manque un battement et tu soupires contre ses lèvres, tu te laisses faire quand il prend le contrôle et t'allonge sur son lit. Tu te doutes que tu vas passer une bonne soirée. Tu le sens, et tu es encore plus apaisée. Tu devrais peut-être prévenir tes sœurs, tu ne sais plus si tu l'as fait. Tant pis, tu leur ramèneras le petit déjeuner demain. Quand tu te loves sous les draps, tu fermes les yeux un instant, avant de les rouvrir, ta tête enfoncée dans l'oreiller, tu le regardes du coin de l'oeil, un fin sourire dressé sur tes lèvres, tu es bien là, c'est étrange cette relation, mais tu te dis que ça n'est pas le plus bizarre dans cette histoire. Le plus bizarre c'est que tu ne comprends pas comment tout cela a pu prendre place aussi rapidement dans ton cœur et ton esprit. Aussi aisément en vérité.
Quand il s'allonge, toi, tu cherches la position adéquate pour dormir, tu as le cœur qui s'affole un peu, tu ne sais pas de quoi cette nuit sera faites, mais tu n'as pas vraiment envie de lutter. Tu es épuisée. Tu n'auras pas la force de lutter longtemps parce que tu sais que si tu le fais, tu ne dormiras pas de la nuit, et tu en as vraiment besoin. Sinon, tu ne tiendras pas, tu sais que tu pourrais te reposer demain, c'est samedi, mais tu sais aussi que le samedi, vous allez en courses et dimanche, tu dois passer voir ta mère. Alors il vaut mieux que tu commences ton week-end sur une bonne nuit de sommeil. « Je ne t'empêcherais en rien » que tu finis par finalement répondre avant qu'il ne vienne se coller contre toi et tu saisis une de ses mains avant d'entrelacer vos doigts, ton pouce qui caresse le dos de sa main, lentement, tendrement. Tu te cales sur sa respiration et sa bouche le long de ton cou te tire un frisson que tu ne contrôles pas. Vos jambes entremêlés, tu n'as même pas la force d'assumer une conversation, tu fermes juste les yeux et te concentre sur sa respiration une fois encore. Tu ne sais pas vraiment quand, mais tu sombres assez rapidement, c'est même étonnant. Toujours ta main dans la sienne. Puis, sans que tu ne comprennes pourquoi, tu l'entends. Tu le sens qu'il bouge et tu gardes tes yeux clos, non, il est trop tôt. Le soleil ne filtre même pas dans la pièce. Tu as encore envie de dormir. Tu ne comprends pas ce qu'il dit, c'est loin, trop loin. Tu as le cœur qui se compresse et puis ce n'est que lorsqu'il serre ton bras que tu comprends qu'il est trop tôt dans la nuit et qu'il est en train de faire un cauchemar. Tu te réveilles alors et doucement, tu passes tes jambes autour de sa taille pour finir par prendre son visage entre tes mains glacées. « Oliver réveille toi. Tu fais un cauchemar ! » Tes mains caressent ses joues et ton cœur s'affole bien trop. Tu ne sais pas quoi faire, il ne semble pas vouloir se réveiller. Tu te sens totalement impuissante et tu continues tes caresses avant de le voir ouvrir les yeux. La panique que tu lis dans son regard te brise le cœur et tu restes comme ça, sur lui, tes mains lui offrant des caresses apaisantes « Je suis là... » que tu murmures avant de doucement déposer tes lèvres sur les siennes, tes caresses toujours aussi douces. « De quoi as-tu rêvé ? » ose-tu demander avant de posément coller ton front contre le sien « Je suis là... » Et tu l'embrasses doucement, tu aimerais être le calme après la tempête, tu aimerais qu'il comprenne que tu ne partiras pas. Tu aimerais qu'il comprenne que t'es là, et que t'y resteras. Parce que doucement, il appose sa marque dans ton cœur, et ça, tu ne le contrôles malheureusement pas. |
| | | | Sujet: Re: You gotta be tough if you wanna survive (Azraël) Dim 12 Nov - 1:39 | |
| Azraël & Oliver They'll chew you up and they'll eat you alive L'idée simple de dormir dans ses bras est rassurante. Tu as toujours apprécié la présence de quelqu'un dans ton lit sauf lors de tes cauchemars qui surviennent... Toutes les nuits. Cependant, tu as un infime espoir que cette nuit, tu pourrais te reposer en paix, malheureusement, tu te trompes, comme souvent et on se demande comment est-ce que tu fais pour garder l'espoir de ne plus en faire, surtout que tu refuses d'en parler. Tu refuses de te confier. Tu ne partages rien venant de toi, surtout ce passé que tu caches aux yeux de tous, la fuite de ta famille. Tu te glisses contre elle, ton corps froid, entièrement derrière elle, tu mêles tes jambes aux siennes et tes lèvres viennent trouver une confortable place sur sa nuque. Tu te sens étrangement à l'aise, plus qu'avec ton ex, ce que tu trouves bizarre étant donné le lien que vous aviez après tant d'années. Tu appréciais énormément sa compagnie et surtout son soutien lors de tes épisodes nocturnes, même si tu la savais agacée. Elle n’appréciait pas ton silence et tu refus constant d'en parler, elle t'a même proposé de nombreuses fois de retourner voir un psy, mais rien. Tu gères, comme toujours. Ce sont les mots qui sont collés à tes lèvres lorsque tout s'écoule sous tes pieds. Tu t'en sortiras toujours. Tu es un grand garçon. Malheureusement ça ne peut pas aller trop bien. Ce n'est pas possible. C'est comme si tu n'avais pas le droit de te sentir bien trop longtemps. Il faut que tout s'écroule alors oui, tu t'endors rapidement, paisiblement, mais lorsque tu commences à te perdre dans le monde des songes, tout, absolument tout dérape. Comme toujours, tu te revois, plus jeune, bloqué avec ton frère dans un appartement miteux. Tu es par terre, lui couché sur un matelas dégueulasse et il tremble comme une feuille morte. Il y a des seringues devant le lit et tu es incapable de bouger. Tu veux le faire, tu veux le toucher, l'aider, le prendre dans tes bras afin de le sortir de là, mais tu n'arrives pas à bouger. Alors, tu veux crier, mais là aussi, tu en es incapable. Tu sens ton cœur battre à un rythme que tu ne maîtrises pas et tu paniques. Tu sens que tu as trop chaud, que tu as besoin de respirer et tu n'y arrives pas. Ton frère ouvre enfin les yeux et il t'appelle, il demande de l'aide, de sa toute petit voix et toi, tu ne peux toujours pas l'aider, tu ne peux toujours rien faire et cette panique, elle est atroce. Tu n'as pas de contrôle. Tu n'as pas ce que tu veux, tu n'as rien. Cependant, bizarrement, tu ressens des choses, des sensations qui ne sont pas liées à ton cauchemar. Tu pries pour que tu te réveilles parce que tu entends même une voix, féminine, tu ne reconnais pas les mots, mais tu entends. Tu as besoin de respirer. Et enfin, tu ouvres les yeux. Le corps en sueur et avec un autre corps sur le tien. Tu restes figé sur place, écoutant les battements de ton cœur et sa voix à elle. Ce n'est pas Joan. C'est Azraël. Tu te rappelles. Ses baisers, elle qui te demande de l'embrasser au restaurant, elle qui a des mots doux envers toi.
Tu la fixes, paniqué, ne sachant absolument pas quoi faire, tu ne veux pas la froisser, tu ne veux pas la vexer alors tu restes comme ça. Elle t'embrasse. Sa voix t'apaise, un peu, mais pas assez. Elle te demande même de quoi tu as rêvé et immédiatement, tu te tend. Non. Tu ne diras rien. « C'est... C'est rien... » Murmures-tu simplement. Tu passes tes mains sur ton visage, presque un peu trop vigoureusement. Tu la laisses se glisser contre toi sans un mot, tu décides de passer tes mains dans son dos pour la serrer contre toi, elle te dit qu'elle est ici, tu la crois, évidemment. Tu as juste besoin de te retrouver les pieds sur terre. « Attends moi là, deux secondes. » Cette fois, c'est toi qui l'embrasse sur le front tendrement. Tu te décales sur le côté, caressant le bas de son dos avant de t’asseoir sur le rebord du lit, cherchant assez de confiance pour pouvoir marcher, tout du moins, te lever, mais tu attends quelques secondes avant de le faire. Tu te dresses sur tes jambes, comme du coton. « Je vais juste chercher un peu d'eau. » Tu as oublié ta bouteille que tu as avec toi lorsque tu dors habituellement et puis, tu dois te passer de l'eau glacée sur le visage.Tu quittes la chambre, laissant ta main contre le mur pour ne pas perdre ton équilibre et tu vas directement dans la salle de bain, tu n'as pas besoin d'allumer la lampe, tu sais comment ça fonctionne. Tu allumes le robinet, tu te passes de l'eau sur le visage, plusieurs fois, refusant de voir ton reflet dans le miroir. Tu restes une petite minutes ici avant d’aller dans la cuisine, ouvrir le frigo et prendre une bouteille d'eau avant de retourner dans la chambre, la retrouver. Tu l'imagines inquiète ou alors, elle te prend pour un fou, au choix. Tu ne dis rien, tu poses la bouteille au bord du lot et à nouveau, tu glisses sous les draps, immédiatement te calant dans ses bras. Tu la serres contre toi, silencieusement. « Tout va bien. » Dis-tu simplement, pour ta rassurer toi, ou elle, au choix. « Tu peux te rendormir. » Ajoutes-tu, fermant les yeux, sans pour autant chercher le sommeil que tu vas combattre tout le reste de la nuit.
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| | | | Sujet: Re: You gotta be tough if you wanna survive (Azraël) Mar 14 Nov - 23:20 | |
| Cette soirée ne pouvait pas bien se terminer. Non, tu ne pouvais pas passer une bonne nuit. C'était impossible à concevoir. Tu aurais voulu pourtant, rester dans ses bras toute la nuit, ses bras autour de toi et toi, blottie contre lui. Mais non. Il avait fallu qu'il te réveille et maintenant, tu ne sais quoi faire. Tu es désemparée parce que tu as peur de te rendormir. Et si ça recommence ? Et s'il refait un cauchemar et que tu n'arrives pas à le réveiller ? Et s'il prend peur en te voyant ? Ca ne semble pas être le cas quand il ouvre les yeux et tu caresses doucement son visage. Tu faisais ça quand c'était tes soeurs qui faisaient des cauchemars, tu avais toujours les mots qu'il fallait pour les réconforter, leur dire que ça ira bien, que demain est un autre jour. Tu réussissais, mais là, tu as juste l'impression d'être en face d'un mur qui t'effraie. Tu ne te vois pas l'escalader à main nues et pourtant c'est ce que tu vas devoir faire. L'escalader à mains nues pour pouvoir le rendre heureux et surtout pour le comprendre. Tu ne sais pas si c'est vraiment rien mais tu lui laisses le bénéfice du doute, après tout c'est peut-être inhabituel. Quand il s'enfuit, tu as le coeur qui se comprime un peu et tu as envie de pleurer, tu ne sais pas vraiment pourquoi. « Ne m'abandonne pas..Tu restes dans les draps, te découvre un peu parce que tu meurs de chaud. Tu le regardes qui s'enfuit, et tu te mords la lèvre, tu aimerais le prendre dans tes bras lui dire que ça ira, que t'es là, que t'abandonneras pas. Quand il revient, tu ne dis rien mais ton cerveau est totalement apte à avoir une conversation profonde et posée, cependant, tu te doutes qu'il veuille l'avoir alors tu t'occupes seulement de te blottir contre lui. Encore. « Oli... Je m'inquiète pour toi.. Tu ne sais pas pourquoi tu l'as appelé de la sorte, cela ne t'était jamais arrivé. Tu te mordilles la lèvre et tu souris un peu. Les conversations nocturnes sont les plus intéressantes. « Quand j'étais petite c'était moi qui m'occuper des cauchemars de ma plus petite soeur et ça marchait... Tu ne continues même pas ta phrase que tu te rendors tout contre lui, ta peau contre la sienne.
Lorsque tu ouvres enfin les yeux, tu le vois, endormi, une main sur ta taille et tu souris en te frottant les yeux. Tu as assez dormi, alors tu te lèves doucement, ta main se posant délicatement sur sa joue et tu te diriges jusque la cuisine en t'étirant. A vrai dire, cela te fait étrange d'être dans un appartement que tu ne connais pas. Fort heureusement pour toi, la machine à café est la même que la tienne, tu t'en fais donc couler un et tu lui en fais couler un aussi, arborant un chignon totalement difforme. Quand tu finis par regarder ton téléphone, tu te fais clairement incendiée et tu fermes les yeux. Est-ce que tu devrais y aller ? Sûrement. Tu attrapes alors un post-it, sur lequel tu notes Je suis en train de me faire incendier, j'ai dû partir pour me faire pardonner. Merci pour cette soirée, pour cette nuit. Le café vient de couler, je pense à vous. J'ai une chemise en otage. A. Et tu enfiles ta jupe, récupère tes chaussures tout en ayant commander un Uber, tu te glisses doucement dans la chambre pour l'embrasser furtivement et tu t'enfuis avant qu'il ne se réveille. Tu sais que tu vas passer une matinée bien pourrie mais le brunch à emporter du restaurant en bas de chez toi fera sûrement l'affaire, ou même des muffins, tu ne sais pas. Mais à croire que tu avais besoin de cette soirée. Tu avais besoin de te sentir exister contre lui, rien qu'une nuit. |
| | | | Sujet: Re: You gotta be tough if you wanna survive (Azraël) | |
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