Oh I wanna dance with somebody (Azraël)

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Azraël & Oliver

I wanna feel the heat with somebody

Tu ne sais absolument pas comment partager ce que tu as vécu quelques heures plus tôt avec son père. Tu sais pourtant que tu n'as pas le choix, vous devez en discuter tous les deux. Tu ne peux pas porter ça sur tes épaules, elle a le droit de savoir. Mais malheureusement, ce soir, tu n'as pas envie et surtout pas la force de parler, ton corps est clairement en train de t'abandonner après ton manque d’entretien correct. Tu glisses au sol avec peu d'élégance et tu t'assois avec elle sans rien demander, tu restes là, les yeux mi-clos. Tu cherches un peu de repos et de chaleur humaine. Ton corps n'a de cesse d'être transpercé par des frissons. Tu serres vainement sa main dans la sienne, caressant sa peau avec son pouce. Elle a si chaud, c'est tellement agréable. Tu pourrais t'endormir sur place si tu ne tremblais pas. Dommage qu'elle se lève et qu'elle te lève aussi. Tu t'aides du mur pour te redresser afin de ne pas complètement s'appuyer sur elle. Tu es comme un poids mort. Le silence s'installe de ton côté alors qu'elle fouille dans ton manteau en quête de la clé de ta chambre d’hôtel. Tu le remercies sans pour autant prononcer le moindre mot et tu la laisses te guider à l'intérieur. Elle se serre contre toi après avoir fermé la porte derrière vous et tu te complais dans cette douce obscurité, tes yeux ne sont plus éboulis par la lumière. Tu es enfin soulagé. « Je sais. » Évidemment que tu sais, elle t'aurait prévenu si il était là, tu te doutes même qu'elle même, elle ne serait même pas venu si il s'était annoncé avant. C'est un coup de malchance, apparemment, c'est souvent pour vous. Vous n'avez pas de répit, quand les choses se passent bien, immédiatement, ça explose de nouveau. Tu ne sens même pas lorsqu'elle te déshabille, tu ne sais même pas comment elle se débrouille, ni ce qu'elle retire, tu gardes tes yeux à moitié fermés et tu te laisses faire. Tu secoues légèrement la tête de gauche à droite, secoué par ses derniers mots. Tu n'as pas le droit de la mettre dans cette état. Tu passes tes mains sur ton visage et tu hoches très doucement la tête afin de ne pas te donner une migraine en plus. Tu t'approches d'elle et tu l'embrasser à moitié sur ses lèvres et sa joue. Tu te décales sur le côté, tu t'aides d'un meuble pour marcher droit et tu rejoins le lit, enfin tu t'assoies dessus et tu défaits tes chaussures, tu jettes tes chaussettes sur un fauteuil ainsi que ta veste de costume, ton gilet et ton pantalon. Tu prends une bonne minute pour concentrer ton courage et tu te lèves afin de tout étendre correctement que ça puisse sécher. Tu te retournes ensuite vers elle et d'un air désolé. « Tu peux m'aider avec les boutons de la chemise s'il te plaît ? » Et tu attends qu'elle te rejoigne. Tu attends qu'elle soit proche de toi et tu fermes à nouveau les yeux. Sa présence te calme. « Désolé... Je crois que je suis vraiment malade, la pluie a eu raison de moi. » Tu sais que c'est le cas, tu n'aurais jamais dû sortir comme ça, sous la pluie et marcher comme un idiot pendant beaucoup trop longtemps. Tu as des excuses certes, mais quand même, tu sais pertinemment que tu n'es pas assez en forme pour ce genre de choses. Tu soupires lorsque tu entends ton téléphone sonner, la sonnerie de Sophie, tu laisses le téléphone, pas question pour toi d'y répondre, si Azraël veut le faire, elle a le droit, pas de problèmes, toi de ton côté dès qu'elle en a terminé avec les boutons de ta chemise, tu t'étales sur le lit, en caleçon, tremblant toujours comme une feuille morte. Et voilà que ton téléphone se remet à sonner. Tu tires un oreiller sur toi, tu te couvres le visage avec et tu fais comme si ça ne sonnait plus. Le bruit est infect pour ta tête qui commence à taper fort.

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Après la tristesse, c'est l'appréhension qui arrive, tu ne supportes pas de le voir aussi mal et pourtant, c'est le cas. Tu ne sais pas quoi faire, pas quoi penser, tu es désemparée. Mais il faut que tu te concentres, il est simplement malade. Il n'est pas mourant. Mais tu sais pourtant, que ça peut lui porter préjudice, lui qui tire toujours les ficelles. Lui qui tire toujours sur la corde jusqu'à ce qu'elle éclate. Et si c'était aujourd'hui ? Et si, c'était maintenant ? Qu'est-ce que tu dois faire? Tu ne sais même pas s'il va accepter de se reposer. Bon sang, tu ne sais pas quoi faire et Sophie n'est pas là. Tu préfères encore quand il est en pleine forme, et quand il hurle sur tout le monde. Pour le moment, tu es désemparée. Toi qui pensais finir la soirée avec lui, tu le fais mais pas de la façon que tu penses. Et tu ne comprends même pas pourquoi il n'a pas appelé un taxi quand il s'était rendu compte qu'il était perdu. Il y a tant de non-réponses à tes questions, ça te perturbe bien trop, mais tu ne peux pas l'assommer de questionnements. Il n'a pas la force de te répondre, tu le vois bien. Lui qui avait tellement d'assurance, le voilà affaibli. Tu te sens de trop, tu ne sais que faire quand il s'éloigne de toi, tu as l'impression que plus les secondes défilent, plus le gouffre au dessus duquel vous vous tenez est imposant et qu'il ne suffit que d'une chose pour que tu tombes dans un trou sans fin. Une chose, un mot n'importe quoi. Tu le regardes qui marche et tu te rends compte que toi aussi tu es épuisée, tu en as assez de ses questions et tu as envie de pleurer, les larmes emplissent tes yeux et tu es obligée de cligner rapidement des yeux pour que les perles salées s'en aillent. C'est insupportable. Tu souffles un bon coup pour te remettre de tes esprits et tu sursautes quand il te demande de l'aide pour ses boutons. Tu souris un peu, en coin, un petit rictus mal assuré et tu te rapproches de lui, tu l'aides maladroitement, tu as bien du mal tant tes mains tremblent, ce n'est pas le froid, c'est la mélancolie. Tu continues de le faire et tu lui réponds d'une petite voix « Repose toi.. » C'est étrange, tu as l'impression que quelque chose est cassé entre vous, tu ne saurais dire quoi mais tu as peur que tout change après ce voyage. Quand le téléphone sonne tu sursautes, tu te diriges alors d'où provient la sonnerie et tu vois que c'est Sophie, est-ce que tu dois décrocher, il ne te dis rien c'est insupportable. Tu ne décroches pas et tu restes là, comme une tâche d'huile au milieu de la pièce. Quand le téléphone resonne, c'est encore Sophie. Tu décroches, et elle est étonnée de t'entendre. Tu lui dis juste qu'Oliver est souffrant et elle te dit de prendre soin de lui. Tu ne sais même pas si tu vas en être capable. Tu raccroches alors et tu restes là, pendant quelques trop longues secondes. Et tu te décides enfin à le rejoindre, tu t'installes sur le lit et ta main vient doucement caresser son front, puis sa joue. Tu ne dis rien, tu n'arrives pas à dire quelque chose, puis les questions viennent d'elle-même « Pourquoi est-ce que tu n'as pas prit un taxi ? » Tu ne t'attends pas à une réponse parce que tu as l'impression qu'il est endormi. Tu te blottis alors contre lui puis tu te décides finalement, à regarder dans son sac de voyage, et tu en sors une chemise que tu enfiles, tu n'as pas envie de retourner dans ta suite. Après tout, c'était comme ça que vous deviez en partie finir la soirée. Tu ne sais pas comment tu parviens à t'endormir, mais tu le fais non sans mal, lovée contre lui. C'est sûrement l'alcool, le mélange alcool/médicaments, tu ne sais pas vraiment. Tout ce que tu sais, c'est que tu es réveillée par quelqu'un qui toque à la porte. Tu ne réalises pas vraiment où tu es sur le moment, mais tu te lèves, tu frottes tes yeux et tu clignes des yeux quand tu vois qui se tient devant toi, tu regardes ta tenue alias la chemise d'Oliver, puis Paul, puis ta tenue et tu écarquilles les yeux finalement. Tu pourrais lui fermer la porte au nez mais tu n'oses pas, tu ne parles simplement pas et tu lui demandes silencieusement d'attendre une minute ou deux. Tu reviens alors près d'Oliver que tu embrasses doucement sur la joue pour lui murmurer « Il se pourrait que je viens d'ouvrir à Paul, en chemise. Il veut te voir. Parait-il que c'est urgent. » Et tu te dis que t'es sûrement foutue, que cette fois-ci, tu vas être dans de sacrés ennuis. Mais comment tu pouvais le savoir ? C'est bien simple. Tu ne pouvais pas.

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Azraël & Oliver

I wanna feel the heat with somebody

Enfin, le téléphone arête de sonner, vaguement alors, tu entends la voix d'Azraël, elle a répondu et c'est parfait, toi tu n'en as ni l'envie, ni la force de trouver des mots pour former des phrases. Tu remets correctement le coussin en dessous de ta tête, profitant de sa main sur ton visage, rassurante, avant de l’entendre à nouveau, mais cette fois, plus au téléphone, Az te parle à toi et tu fronces les sourcils tout en essayant de réfléchir à une réponse cohérente à sa question. Malheureusement, ça ne vient pas. Tu cligne des yeux et pouf, tu viens de complètement oublier sa question et ta réponse intervient longtemps après. « Comment ? » Demandes-tu, désolé d'avoir zappé ses dernières paroles mais ton cerveau, jouant sous la fatigue et aussi et surtout la fièvre n'est pas le plus performant qui existe. Elle n'est même plus sur le lit, elle est loin de toi, elle a une chemise que tu possèdes lorsqu'elle glisse contre toi dans le lit, t'apportant un peu de calme et de tendresse, elle ferme même les yeux, elle trouve le sommeil que tu ne trouves pas de ton côté. Tu restes là, pathétiquement couché dans le lit, à ressentir les hauts et les bas de la fièvre tout en ressassant ce que son père t'a dit tout à l'heure. Tu lui caresses les cheveux, tu la dévores du regard comme si c'était la dernière fois et tu culpabilises comme jamais. Elle a l'air si fragile dans tes bras. Tu n'as pas le droit de lui faire du mal et pourtant... C'est ce que tu vas devoir faire, l'abandonner, la détruire, comme a pu le faire son ex compagnon et tu ne sais pas si un jour, elle va te pardonner. Tu ne lui demanderas pas de le faire, tu n'en as pas le droit de toute façon. Vous deux, comme son père te le fait comprendre, ça ne peut pas fonctionner alors, par toi-même, tu vas endosser le mauvais rôle et tu vas tout arrêter, mais tu es actuellement trop faible. Tu te raidis immédiatement lorsque tu entends quelqu'un toquer à la porte et tu espères qu'elle n'a rien entendu, mais elle se redresse, elle se lève et t'abandonne dans le lit, ne sachant même pas que tu es actuellement réveillé et elle va ouvrir. Tu reconnais la voix de Paul et tu passes ta main sur ton visage, il ne manquait plus que ça. Az revient dans le lit, elle t'embrasse sur la joue confirmant que c'est bien Paul et tu grognes avant de te lever. Tu prends ton pantalon de la veille et une chemise que tu ne boutonnes pas. Tu le rejoins marchant doucement, tu dois être beau à voir et effectivement. « Seigneur, un mort-vivant. » Paul te sourit et croise ses bras sur son torse. « Sophie a craché le morceau pour toi et la petite, je ne t'en veux pas de sortir avec une junior, mais je t'en veux de ne pas m'avoir parlé d'elle. » Il prend un air faussement vexé avant de reprendre son air inquiet. « Tu veux que je casse la gueule de son père ? » Tu es choqué et tu secoues la tête de gauche à droite. « Tu parles trop... » C'est tout ce que tu arrives à lui répondre et il se met à rire. « Si tu as besoin de quoi que ce soit, on est dispo et tu es forcé de rester une semaine en repos d'ailleurs. Vu ta tête ça ne va pas te faire de mal. » Tu lui jettes un regard noir auquel il répond d'un immense sourire qu'il désire angélique. « Je ne sais pas ce que tu as prévu, mais tu fais attention Oliver. » C'est bizarre pour toi de recevoir une leçon d'amour venant de lui. « Le monde à l'envers. » Murmures-tu regardant tes pieds avant de reposer ton regard dans le sien. « Oui, le monde à l'envers, le grand Oliver Deirdre incapable de se défendre lui-même. » Il dit ça tout en s'en allant, haussant les épaules tout en faisant un dernier signe de main. Toi de ton côté, tu fermes la porte de la chambre et tu rejoins le lavabo de la salle de bain pour te mettre de l'eau glacée sur le visage, espérant te réveiller un peu. Tu retournes dans la chambre, elle est toujours couchée sur le lit. « Je suis désolé que cette soirée ne s'est pas déroulée comme prévu... » Tu baisses les yeux après ce quelques mots et puis, tu vas t'installer sur le lit, te couchant à côté d'elle, fixant le plafond en quête des étoiles qui sont sur le lit à l'appartement, mais ici, rien, le néant.

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La soirée avait si bien commencer pour toi Azrael. Tu avais passé un bon moment avec Oliver, trop court évidemment, mais vous ne vous étiez pas fait attrapé. Mais la suite... la suite Azrael , tu aurais aimé qu’elle n’ait pas lieu. D’abord ton père qui avait tout gâché -Et encore tu ne sais pas tout-, puis Oliver qui avait disparu de la circulation et voilà que maintenant il est là, à bout de forces et toi, tu ne sais pas quoi faire. Tu as l’impression d’être au pied du mur et tu as peur pour lui. Tu ne l’as jamais vu aussi faible et tu as envie de fondre en larmes tant il te semble mal en point. Ce n’est pas le moment, vraiment pas. Tu as l’impression que c’est de pire en pire. Quand il te demande de répéter ta question, tu réponds d’une petite voix « Ça n’a pas d’importance. » Parce que c’est vrai, il n’a pas prit ce putain de taxi et maintenant vous en êtes là. Tu ne sais même pas comment tu parviens à t’endormir, peut-être la fatigue, l’épuisement, la tristesse. Les trois ne font pas bon ménage. Et tu le sais bien Azrael. Tu le sais bien ça. Et tu jettes le coup de grâce en allant ouvrir à Paul, dans les vapes. La réaction d’Oliver te fait baisser la tête et tu cherches tes affaires, mais tu n’as pas envie de te rhabiller pour l’instant. Tu te rallonges, abandonnant l’idée de fuir. Ça ne sert à rien de toutes façons. Tu fronces un peu les sourcils quand tu les entend parler de ton père. Tu ne comprends pas tout. Pourtant c’est simple à comprendre. Qu’est-ce qu’il pourrait avoir prévu qui mérite de l’attention ? Tu as le cœur qui bat la chamade mais tu restes allongé, les yeux ouverts. Cette conversation est bien trop longue à ton goût. De se défendre de quoi ? Tu ne comprends définitivement rien et tu as l’impression que ton monde menace de s’écrouler d’un instant à l’autre. Quand tu l’entends qui revient, tu restes sur le flanc, et tu en profites pour te mettre sous la couette, tu n’arrives pas à parler quand il revient, tu n’arrives pas à lui répondre. Tu te loves contre lui, ça t’apaise, tu déglutis puis tu prononces « Tu n’y es pour rien. C’est moi.. j’aurais du le sentir, j’aurais du le savoir. » Que tout ne se serait pas passer comme vous le vouliez. Tu te redresses alors et tu déposes tes lèvres sur les siennes, tendrement, ta main sur son torse brulant, tu caresses tendrement son visage et puis tu te recules avant de prononcer « Pourquoi est-ce que Paul voulait casser la gueule de mon père ? » Tu ne veux plus attendre plus longtemps, pour qu’il ne fuit pas, tu passes doucement à califourchon sur lui et tes mains saisissent les siennes pour entrelacer vos doigts « Et tu dois faire attention à quoi ? » Tu ne voulais pas entendre mais pourtant tu l’as fait. Tu restes dans ta position et tu lui souris en coin « J’aime bien être ici avec toi... » Tu lèves ton index pour qu’il te laisse finir avant de reprendre « Et je pense que postuler dans ce cabinet est la meilleure des choses que j’ai pu faire. Tu fais de moi une belle personne Oliver. Et tu me rends heureuse. » Tu ne voulais pas lui dire tout ça mais maintenant que tu es réveillée et qu’il semble aussi réveillé que toi, tu ne peux t’en empêcher. Parce que toi seule tu sais que la vie ne tient parfois qu’à un infime fil. T’as expérimenté la chose. Tristement. Mais tu l’as fais. Malheureusement.

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Azraël & Oliver

I wanna feel the heat with somebody

Tu voudrais lui dire qu'elle ne pouvait pas savoir, il n'a rien dit et vous deux, vous n'avez pas pensé à la possibilité qu'il vienne. Vous êtes tous les deux responsables. Vous étiez sur votre petit nuage, ce moment parfait de votre relation où tout se passe à la perfection. Vous êtes victimes. Enfin, plus tu y songes et plus tu te dis que la victime, ça sera elle. Tu ne sais pas si tu dois lui parler de son père, elle n'a pas à bousiller sa relation avec lui pour être avec toi, tu sais à quel la famille s'est important. Même si tu as abandonné la tienne, tu regrettes. Tu avales péniblement ta salive, cherchant les mots, tu ne désires pas la blesser, tu retardes le moment, tu es quelqu'un d'atroce et tu te dis qu'elle devrait te détester, tu dois passer pour le méchant que tu n'es pas, pour son bien. Tu essaies de faire comme si tout allait bien et tu te glisses dans le lit après t'être déshabillé de nouveau, poussé par les tremblements de ton corps. Tu te mets en face d'elle, posant une main sur sa hanche. « C'est Paul, il connaît ton père, il s'est fait des films, comme toujours, il veut jouer les héros. Ne t'inquiète pas pour ça, ton père est sauf, Paul n'est pas un fin combattant. » Tu joues sur le ton de l'humour mais tu ne sais pas comment elle va le prendre. Tu poses ta main libre sur sa joue que tu caresses doucement, tu avales péniblement ta salive, l'écoutant. « Faire attention à moi, apparemment je ressemble à un mort-vivant. » à nouveau, tu essaies de rendre le conversation moins lourde. Tu ne sais pas si tu y arrives, mais tu fais des efforts. Tu essaies aussi à garder un discours cohérent, le mal de crâne de tout à l'heure s'est définitivement installé et tu sens que dans peu de temps soit tu vas aller vomir, soit tu vas devoir te lever parce que la position couchée ne t'apporter rien de bon. « J'aime aussi être avec toi... » et ça commence à faire atrocement mal, elle ne sait pas ce qui l'attend et ça te fait mal. Tu vas la détruire, tu n'es bon qu'à ça de toute façon. Tu fermes les yeux une seconde et elle parle à nouveau. Tu sens ta gorge se serrer et tu as peur. Tu ne sais pas quoi lui répondre. Tu vas tout foutre en l'air anyway. Tu avales difficilement ta salive et tu viens l'embrasser sur le front doucement. « Dors mon cœur. » Tu espères qu'elle va suivre ton conseil. « Je reviens. » Tu te lèves, tu quittes le lit et tu vas dans la salle de bain, tu passes de l'eau froide sur ton visage et tu fouilles dans ta trousse de toilette, tu cherches tes cachets pour le mal de crâne, tu en prends deux et tu bois de l'eau beaucoup. Tu sais que tu dois t'hydrater, ce n'est pas le champagne que tu as bu qui va faire ça pour toi. Tu restes quelques minutes dans la salle de bain, t'observant dans le miroir, tu as effectivement une sale tête. Tu réfléchis à ce que tu vas bien pouvoir lui dire et tu décides que tu ne feras rien ce soir, tu vas vous accorder une dernière nuit de paix, voir quelques jours si elle désire rester avec toi, après tout, tu es cette chambre pour encore trois jours et tu es apparemment obligé de rester en repos pour une semaine toute entière. Vous avez bien encore le droit à votre bonheur qui vous est compté mais que tu prolonges, c'est une très, très mauvaise idée, mais la peur te ronge, celle de lui faire mal. Tu sais pourtant que ça va arriver et tu n'arrives pas réellement à savoir comment est-ce que tu vas te débrouiller et tu doutes que tu puisses avoir le soutien de Sophie sur ce coup-là. Elle a décidé de prendre Azraël sous son aile, encore plus que toi. Tu te dis que ce n'est pas si mal que ça, au moins elle, elle sera là quand tu la quitteras, elle ne sera pas seule. C'est comme ça que tu te rassures. Sophie prendra soin d'elle, comme si elle était sa mère. Toi, tu attendras, tu prendras tout sur tes épaules, comme toujours et tu ne diras rien. Tu n'auras plus ton mot à dire de toute façon. Tu souffles, tu retiens tes larmes et tu mets tout sur le compte de la fatigue. Tu éteins la lampe de la salle de bain et tu retourne dans la chambre, tu la rejoins au lit, glissant à ton tour sous les draps et tu te forces à fermer les yeux. Tu ne dormiras pas. Tu ne pourras pas. Tu poses tes mains sur son corps, tu l'obliges comme tous les soirs à venir se lover contre toi et tu respires son odeur, tes narines collées à ses cheveux. Tu comptes les secondes, le temps te file entre les doigts sans que tu puises trouver quoi y faire.

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Tu reviens petit à petit sur ton nuage, le cœur plus léger, l’âme un peu moins dérangée. Tu sais que tout n’est qu’une question de temps mais pourtant, le temps, tu veux le passer avec lui. Passer vos soirées à refaire le monde, devant un film debile de Netflix, sous ton plaid que tu as fini par ramener chez lui parce que définitivement tu passes plus de soirées chez lui que chez toi. Ou alors, passer du temps avec lui au bureau, quand toutes les lumières sont éteintes, quand enfin, vos masques tombent et que vous pouvez être vous-même. A savoir deux âmes qui s’aiment, deux âmes qui communiquent en symbiose. Tu aimes quand il te dit des choses jolies. Tu aimes t’endormir avec lui et te réveiller contre lui, même si tu n’as dormi que trois heures. Tu sais qu’avec lui tu pourras devenir quelqu’un de bien et ça ne changera pas. Tu ne veux pas que ça change. Après tout, pourquoi changer les choses qui nous font du bien ? « D’accord, je pensais qu’il avait fait quelques chose de mal. » Si tu savais Azrael. Tu lui souris, et tu ris même un peu, ta joue cherchant le reconfort de votre contact, appuyant un peu contre la paume de sa main. C’est encore une chose que tu apprécies. Qu’il pose ses mains contre ton corps. Contre ta joue et que vos lèvres jouent ensemble. Tu aimes vos moments à deux et tu aimerais que ça ne s’arrête jamais ~~lol lol watch me~~ tu ris à sa remarque et tu le regardes avec tendresse « C’est vrai que tu as une sale tête. Tu as de la chance que je suis bien avec toi, je pourrais te quitter. » Toi aussi tu prends le ton de l’humour et tu espères se ça passe comme tell. Tu n’as pas envie qu’il te prenne au mot. Tu n’arriverais pas à te résoudre à me quitter. Ce serait enclenchée ta mise à mort. Tu le sais. Tu n’es pas très déclaration mais pourtant tu le fais et tu souris grandement quand il y dit il aime être avec toi. Ton sourire est automatique quand tu es prêt de lui. C’est affolant. Tu fronces es sourcils pourtant quand il te dit de dormir et tu te décales sur le côté pour le laisser passer. Tu restes à ta place, couchée sur le côté et tu ressasses cette soirée. Tu ne parviens pas à dormir. Tu as l’impression que si tu dors tu vas perdre du temps avec lui. Mais il est tard et tu es fatiguée. Tu te diriges alors jusque ta pochette et tu en sors tes somnifères. Il faut que tu dormes. Tu les avales avec automatisme et tu te recouches quand tu l’entends revenir. Comme si tu avais quelque chose à cacher alors qu’il n’y a vraiment pas mort d’hommes. Et tu reviens, collée à lui comme d’habitude. Tu es déjà entre deux mondes, comme amorphe. Tu attrapes sa main et tu la serres tendrement. Tu espères que les cauchemars ne seront pas de mises ce soir et tu murmures dans un état de confusion le plus total, entre les songes et la réalité « Ne me quitte pas... Ne pars pas... » Tu ne sais même pas ce qu’il te répond mais tu es la sans être là. « J’ai besoin de toi. »

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C'est vrai, elle pourrait te quitter, mais elle ne va pas le faire, c'est toi qui va mettre fin à votre idylle avec un plan que tu concoctes. Tu dois le faire, pour vous deux, enfin surtout pour elle, pour qu'elle puisse grandir correctement, rencontrer quelqu'un de son âge, fonder une famille, avoir le bonheur de présenter son petit copain à ses parents sans avoir besoin de se battre pour une bénédiction. Tu aurais presque l'âge d'être son père après tout, tu es vieux. Tu n'es pas pour elle et c'est ce que tu essaies de te persuader, sans grand résultat. Tu vois énormément de positif avec elle, tout du moins toi, avec elle, tu dors plus, tu es plus joyeux, tu t'amuses, tu t'es presque redécouvert une nouvelle jeunesse. Tu vas tout foutre en l'air. Tu t'installes dans le lit, elle est sur le point de s'endormir, malgré le peu de lumière, tu arrives à le voir, tu le remarques et ses mots... Ils viennent briser ton corps et tu profites d'elle, elle dort et toi, tu pleures, silencieusement, collé derrière elle, vidant ton corps de toutes ses larmes. Tu évacues ta tristesse, tu dois le faire lorsqu'elle dort sinon tu ne pourras jamais et elle comprendra. Tu ne veux pas qu'elle sache. Tu dois la protéger. Tu dois la quitter. Tu essaies de respirer et tu as bien du mal. Ton corps tremble et pourtant elle dort, paisiblement, rien ne semble pouvoir la tirer de sa quiétude. Heureusement. Elle n'a pas à te voir comme ça, absolument pas. Tu finis par te calmer, vers cinq heures du matin. Ton corps est à bout, tu sens la fièvre qui revient, elle t’assomme et tu t'endors, animé par tes douloureux cauchemars qui reviennent. Tu arrives à dormir, une demi-heure et tu te réveilles, ça recommence, tu joues au jeu du chat et de la souris pour tes cauchemars et le sommeil. Cependant à sept heures, tu te réveilles et tu abandonnes le combat, tu la laisses dans le lit et tu vas prendre une douche, froide. Tu te dis que ça va te faire du bien et ça baisse la température, tu reprends un cachet pour la contrôler, elle et le mal de crâne et tu commandes un déjeuner, enfin, du café, beaucoup de café au service de chambre. Tu t'habilles correctement cette fois, un pantalon noir et un pull avec un gros col, tu te sens bien dedans et tu sais qu'elle l'aime bien. Tu prends tes lunettes et tu allumes ton ordinateur portable en attendant que le café arrive. Tu la regardes de temps en temps, installé en face d'elle. Elle dort toujours, c'est parfait, elle se repose, enfin, tu devrais aussi, tu en as besoin, mais tu refuses de te laisser avoir par tes cauchemars, à nouveau. Tu décides alors de travailler, tu t'occupes du dernier dossier qui est arrivé sur ton bureau, tu lis les dépositions, tu en fais des résumés et tu prépares des questions ainsi que les rendez-vous que tu mets tous pour la semaine prochaine, quand toi, tu seras là. Tu vas avoir besoin de bosser, tu ne vas avoir que ça de toute façon. Tu jettes un coup d’œil sur ton téléphone pendant que tu le recharges sur le pc, tu envoies quelques sms, à Paul et à Sophie. Elle a l'air atrocement inquiète pour toi et tu lui expliques que tu lui parleras plus tard, que tu es forcé de prendre du repos, ordre de Paul. Elle est contente. Tu souris malgré tout derrière ton écran et tu reprends ton boulot jusqu'à ce que quelqu'un toque à la porte. Tu remarques que ta belle commence à bouger sous les draps, tu ne dis rien, tu vas répondre à la porte et tu récupères une petite table avec une grande quantité de café ainsi que quelques viennoiseries à déguster pour vous deux. Tu le remercies et tu mets tout dans la chambre sur la table qui te servait de bureau pour ton portable que tu mets sur tes genoux désormais, tu termines ta lecture et tu te rends compte qu'il est déjà presque dix heures du matin. Azraël est une vraie petite marmotte. Tu la regardes avec tendresse, les draps bougent toujours, elle se réveille et tu l'observes au dessus de ton écran.

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Tu sais où tu veux être. Tu sais ce que tu veux pour la première fois de ta vie, tu sais ce que tu veux, et ça se résume à ton compagnon. Après tout, ta vie semble être sur une pente ascendante, tu t'élèves, toujours plus haut. Tu deviens quelqu'un de bien et rien ne pourra changer cela. Tu es plutôt heureuse, tu es plutôt contente de te lever le matin même si tu ne dors pas très bien, tu as de nouvelles habitudes et même tes soeurs te disent que tu sembles changer, même si parfois, elles ont juste envie de te frapper parce que tu rentres à des heures trop avancées de la nuit et que même si elles se lèvent en plein milieu de la nuit, elles te retrouvent à travailler sur ce dossier important. Il est vrai que tu te fiches de dormir trop peu, tu t'en accommodes bien, puis, tu sais que tu le rattrapes ce sommeil manqué. Dans ses bras, chez lui, ou même ici, un cachet et tu dors beaucoup plus que ce que tu n'as l'habitude de faire. Tu fais des nuits de dix heures et cela te va très bien. Parfois, tu es dans un sommeil qui est plus léger et tu peux le sentir qu'il bouge, mais tu ne veux pas ouvrir les yeux parce que tu es fatiguée, toute cette soirée t'as épuisé. Tu es passée par tant d'émotions que tu ne veux pas ouvrir les yeux sur une journée qui pourrait sûrement être pareil. Au moins, aujourd'hui, vous n'avez pas de gala, tu ne sais même pas ce que vous avez de prévu, peut-être une conférence pour Oliver, mais tu sais qu'il n'y assistera parce qu'il doit rester reposé. Ce n'est que quand la lumière filtre dans la pièce que tu te décides enfin à te réveiller, tu l'entends bouger, tu tapes la place à tes côtés et tu remarques qu'elle est trop froide. Il a du se lever il y a bien trop longtemps. Tu détestes quand le lit est froid, tu détestes quand il n'est pas là alors que tu viens de te réveiller. L'effluve du café te tire définitivement de tes rêveries et tu te redresses, te frotte les yeux et roule sur le côté pour regarder l'heure sur ton téléphone « Tu auras pu me réveiller.. » Non pas que tu avais prévu de faire du toursime aujourd'hui, mais tu aurais pu lui tenir compagnie. Tu te lèves alors, tire sur sa chemise et tu vous sers deux tasses de café avant de venir près de lui, tu pousses son ordinateur, tu ne l'éteins cependant pas pour qu'il ne perde pas tout ce qu'il a fait, et tu t'installes, tes jambes de chaque côté de sa taille et doucement, tu déposes tes lèvres sur les siennes, avant de prendre une gorgée de café « Tu n'es pas censé avoir une semaine de repos ? » Tu le regardes avec malice et tu t'humidifies les lèvres un peu avant d'embrasser sa mâchoire doucement, puis tu dévies le long de son cou avant de venir lui murmurer « Ca te dit d'arrêter de travailler pour le restes de la matinée ? Reviens te coucher... Même si tu as mis un de mes pulls préférés.. Reviens dans le lit.. » Tu sais que Sophie et Paul ne viendront pas le déranger. Alors tu essayes, tu oses. Il est censé être en repos après tout, même s'il n'est vraiment pas décidé à arrêter de travailler, ce qui te rends un peu triste sur le coup mais il est comme ça et tu sais que tu ne pourras pas le changer, en dépit de tout ce que tu pourrais faire.

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Azraël & Oliver

I wanna feel the heat with somebody

La réveiller ? Absolument pas, elle doit pouvoir se reposer, elle en a clairement besoin et toi, tu devais passer un peu de temps tout seul, sachant pertinemment que tu ne pourrais pas ouvrir un seul dossier dès qu'elle sera éveillée. Et tu avais besoin de penser. Elle arrive à lire parfois dans tes yeux et tu ne désires pas prendre le risque qu'elle comprenne ce qui se trame entre vous deux. Tu hausses un sourcil, l'observant se redresser du lit, tu adores la regarder lorsqu'elle se réveille, ses yeux sont encore brillants et elle est un peu maladroite, ça l'a rend atrocement craquante. Tu pinces tes lèvres dans un sourire en coin. « Tu es bien trop belle quand tu dors. » Même si tu n'as pas réellement eu l'occasion cette nuit de la regarder dormir, tu sais qu'elle est belle lorsqu'elle dort, tu as l’habitude de l'observer dormir quand toi, tu refuses de fermer l’œil. Tu l'observes s'habiller de ta chemise et elle vient sur tes genoux, repoussant ton ordinateur sur la table, tu poses tes mains dans le bas de son dos afin qu'elle puise avoir un peu d’équilibre. Tu réponds à son baiser distraitement alors que tu regardes ton écran intrigué par les dernières ligne du cas que tu étais en train d'étudier. Tu enregistres ce que tu faisais utilisant ta main droite et tu fermes l'ordinateur afin de reporter toute ton attention sur elle. « Ma définition du repos n'est sans doute pas la même que la tienne, mais je ne fais que de la consultation, rien de bien compliqué, simplement de la lecture, de la prise de notes, c'est plus un jeu pour moi que du travail. » Tu t'expliques, tu adores faire ça quand tu as le temps, filer un coup de main, mâcher le travail et offrir des pistes que tu peux trouver grâce à ton expérience. Tu es un atout, tu es vieux certes, mais pour le cabinet, avec toutes les affaires que tu as traité, tu vois un peu le pattern, tu sais quoi faire, comment le faire et les nouveaux eux on quelques difficultés, certes, ils apportent une touche de jeunesse, mais ils ne peuvent pas se passer des vieux. Tu fermes les yeux tendant ta tête en arrière afin de lui laisser le champ libre lorsque ses lèvres viennent se loger dans ton cou. Tu soupires de bien-être. « Mmhh, aussi alléchante est cette proposition, je dois passer voir Paul avant qu'il ne parte, son avion est à 17h. » Tu caresses ses hanches doucement. « Je me suis reposé cette nuit, mais on peut voir pour se trouver un film. » Le mensonge. Tu passes ta main droite dans ses cheveux que tu caresses. « Tu as l'air reposé. » Tu passes ton pouce sur sa pommette avant de l'embrasser du bout des lèvres. « J'en ai pour dix minutes, plus cinq le temps de fumer une cigarette, on a pas le droit de fumer dans les chambres à ce que j'ai cru comprendre et on a pas de balcon. » Tu fais la moue, joueur et tu te lèves, la gardant contre toi, tu fais deux pas vers le lit et tu la laisses glisser dessus, restant couché sur elle une longue minute à l'embrasser dans le cou et à la naissance de sa poitrine à travers la chemise. « Je te promets, je fais vite. » Un dernier baiser et tu l'abandonnes. Tu prends tes cigarettes, ton téléphone chargé, ta veste, ton écharpe, tu enfiles tes chaussures et tu sors après un dernier regard. Tu colles ton dos contre la porte lorsque tu la fermes derrière toi. Tu envoies un message à Paul lui disant de te rejoindre en bas pour fumer et discuter et tu prends l'ascenseur. L'air frais va certainement te réveiller, ou pas. Tu te sens encore faible, il va falloir que tu manges or tu as tout, sauf faim, même le café ne te donnait pas envie, signe que tu es réellement malade. Tu te rends à la réception et tu sors ensuite, une clope au bec, attendant ton collègue.

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Il a cette façon bien à lui de te réveiller. Ses lèvres contre ton cou, ses doigts le long de ta peau. Tu es bien quand c’est lui qui te réveille. Mais aujourd’hui il n’en a pas eu envie. Tant pis tu t’es bien réveillée toute seule. Enfin c’est le café qui t’as réveillé. Et tu as eu une irrépressible envie de lever les yeux au ciel quand tu l’as vu sur son ordinateur. Toujours à travailler, toujours à jeter un œil sur ses dossiers. Tes sœurs qui ne le connaissent pas pourrait dire que vous vous êtes bien trouvé même si, tu es un peu moins accroc au travail que lui. Tu sais quand décrocher. « C’est toi qui me rend belle. Nuance. » Tu n’as aucune estime de toi Azrael mais tu aimes bien te sentir belle à travers ses yeux. Tu aimes bien te sentir désirable à travers son regard, c’est quelque chose qui te plait énormément. Et tu aimerais que ça ne change pas. Quand tu te positionnes sur lui, tu as le cœur qui s’active automatiquement. Et tu aimerais bien que cette sensation plaisante ne s’arrête jamais. Tu aimerais qu’elle ne disparaisse plus. « Tu as des drôles de jeu mon amour. » Tu pouffes alors de rire avant de lever un peu les yeux au ciel. Tu ne comprends pas toute son engouement pour le travail mais tu ne pourras certainement pas le changer. Puis tu ne voudrais pas me faire, à quoi cela servirait ? Tu l’aimes comme il est, à quoi bon essayer de le faire devenir quelqu’un d’autre ? Ça ne servirait à rien. Peut-être qu’il ne te plairait plus s’il n’était pas autant accroc au travail. Tu essayes de lui faire comprendre que tu aimerais passer du temps avec lui, tout seul. Que tu aimerais faire ce que vous auriez certainement du faire après la soirée d’hier soir si celle-ci n’avait pas été un fiasco total. « Oli... » Tu es blessée dans ton égo, mais tu ne peux pas l’empêcher d’aller voir Paul. Tu ne peux pas être le filet qui l’emprisonne mais pourtant, la moue que tu fais laisse tout paraître. « Oui. On se cherchera un film. » Parce que vous passez votre vie à regarder des films. Mais tu aimes bien parce que tu lui montres tes films préférés et il les aime bien la plupart du temps. Ça te fait toujours autant plaisir. « Oui j’ai étonnement bien dormi cette nuit. Ou du moins le reste de la nuit. » Parce que tu ne sais pas l’heure à laquelle vous êtes allés dormir mais il n’était pas vingt-et-une heure. Tu lui rends son baiser et tu allais répondre quand il te porte sur le lit. Instinctivement, tu noues tes jambes autour de sa taille et tu ne contrôles pas les soupirs qui s’échappent de tes lèvres quand ses lèvres se perdent contre ton cou et surtout quand il te tente par dessus cette chemise. « Reviens moi vite. » que tu murmures avant de le fixer et de regarder la porte qu’il vient de fermer pendant de longues secondes.

Paul est la quelques longues minutes, un sourire éclaire sur son visage, les mains dans les poches de son costume bien taillé. Il remercie le portier qui vient de lui ouvrir et il te fixe, coinçant la cigarette entre ses lèvres, l’allumant d’un geste assuré « T’as toujours une tête de mort vivant. Je te jure que t’as intérêt de prendre du repos Deirdre ! » Il tape un peu dans l’épaule d’Oliver avant de continuer « Et ça va, t’as pas choisi la plus laide des juniors ! Comment elle fait pour te supporter ? Elle y arrive au moins ? Mais je comprends maintenant pourquoi tu sembles si heureux. Par contre, préviens la quelle n’a plus pas intérêt à te faire du mal. Sinon, elle aura à faire à moi. » Il sait qu’Oliver sait mais il préfère prévenir. Conseil d’ami.

Tu regardes tes messages et tu en as un d’un numéro inconnu qui te remercie pour la danse d’hier. Tu as envie de vomir. Non. Il n’avait pas le droit. Tu réponds sèchement que tu n’es pas intéressée et rapidement, tu fais un aller/retour jusque ta chambre pour aller chercher ton sac de sport. Une fois de retour dans la chambre, ou plutôt votre chambre comme tu devrais l’appeler, tu regardes ton téléphone une fois encore et ton cœur se met à battre un peu plus vite. Il n’est pas encore là et ça fait trop longtemps. Est-ce qu’il est parti ? Non il a laissé son ordinateur. Tu files alors sous la douche, et tu y restes un long moment. Tu as les pensées qui devient, dérivent et ce n’est pas vraiment glorieux. Tu ne sais pas si tu pleures ou si c’est l’eau de la douche. Tu ne sais même pas pourquoi tu pleures d’ailleurs. Peut-être que c’est toute cette pression que met ton père sur tes épaules. Et si ça recommençait ? Tu sors alors de la, entoure ton corps d’une simple serviette et tu te diriges jusque dans la chambre, quand la porte souvre enfin, tu te jettes presque sur lui, tes bras l’entoure et tu fermes les yeux. « J’ai cru que tu étais parti... » Tu as la voix cassée Azrael, et elle est faiblarde aussi, mais il est la, en chair et en os et tu sais qu’il ne partira pas. Ou du moins c’est ce que tu espères. Du plus profond de ton être.

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» You gotta be tough if you wanna survive (Azraël)
» Oh yeah we ruled the world (Azraël)
» I just wanna have fun (Megara)
» [& Chip] But all I really know, you're where I wanna go
» I will stand accused with my hand on my heart (Azraël)