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| Oh I wanna dance with somebody (Azraël) | |
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| Sujet: Re: Oh I wanna dance with somebody (Azraël) Dim 14 Jan - 0:18 | |
| Azraël & Oliver I wanna feel the heat with somebody Tu te doutes qu'elle ne veut pas que tu partes, elle ne doit pas comprendre pourquoi tu dois absolument le voir. Parfois, tu as l'impression qu'elle est tellement jeune, si insouciante. Tu vois bien dans ses yeux que parfois, elle ne dit pas tout, qu'elle a envie de plus et son comportement aussi, il parle pour elle. Tu as souvent l'impression que tu n'agis pas comme elle le désire. Tu ne peux pas changer pour elle et tu ne lui demandes pas de le faire. Ça t'impressionne toujours de voir à quel point vous êtes tous les deux différents. Tu chercheras toujours à lui prouver qu'elle est extraordinaire, sans toi, elle l'était avant de te rencontrer et pourtant, elle t'use pour pour tes propos. Tu espères simplement qu'elle ne vit pas sur toi, sur ton compte parce que c'est une femme exceptionnelle, elle a énormément de talent et elle est tout simplement magnifique. Elle a tout pour elle sauf qu'elle se base trop sur les sentiments et ça, personne ne pourra rien y faire, ça fait son charme. Parfois, tu as l'impression qu'elle est constamment à fleur de peau. C'est le travail qu'elle a au boulot, faire fi de ses sentiments et émotions afin de pouvoir défendre son client sans se faire attaquer par l'avocat de la partie adverse. Une partie de toi a peur qu'elle s'occupe d'un cas toute seule. Tu ne veux pas qu'elle se fasse détruire et tu sais que ses adversaires à la vue de son nom ne vont pas lui faire de cadeau. Heureusement, elle sera avec Sophie, oui, elle et pas toi. Tu ne seras bientôt plus avec elle, tu seras loin, tu seras l'être détesté. Tu retourneras à ta place. Tu as la nausée rien que d'y penser et pourtant, c'est votre avenir que tu dois sceller. Tu l'abandonnes dans la chambre et tu vas dehors, tu fumes, tu ne devrais pas mais tu fais beaucoup de choses que tu ne devrais pas. Paul te rejoint, bien plus en forme et se met à parler. Putain, trop de mots. Tu fermes les yeux, soupirant, agacé de l'entendre parler de ça. « Je n'ai pas besoin d'un bouclier humain, je sais me débrouiller seul. » Grognes-tu dans ta barbe. « Je peux te faire confiance Paul. » Tu ne sais pas si tu lui poses une question ou si tu l’affirmes immédiatement mais tu l'interroges du regard et il prend soudainement un air plus sérieux en s'allumant une cigarette à son tour. « Hier soir, son père m'a offert la plus belle leçon que je connaisse et m'a menacé... Il va nous poser des problèmes si je reste avec sa fille, il ne désire pas qu'elle soit avec moi. » Paul croise ses bras sur son torse écoutant attentivement tes paroles et il te laisse parler, heureusement, ce n'est pas facile pour toi. « Ce n'est pas elle qui va me faire du mal Paul, mais c'est moi. » Tu prends un air désolé, tu t'en veux et il vient poser sa main sur ton épaule qu'il serre doucement durant trois secondes. « Personne ne fait le malin devant Chapman, je te rassure & tu sais ce que tu vas faire du coup ? » Demande-t-il avant de tirer sur sa clope, jetant un coup d’œil autour de vous. « Lui mentir, lui dire que je l'ai trompé, j'espère passer pour le méchant, je ne veux pas qu'elle croit que ça vient d'elle, elle doit pouvoir continuer à vivre, apprendre que je ne suis pas indispensable mais que je suis comme les autres, une crevure. » Il rit et s'excuse. « Je sens que je vais faire une cagnotte sur la claque que tu vas te prendre mais franchement, on dirait un plan que je pourrai faire et c'est ce que je fais, coucher avec tout le monde, ce qui n'empêche qu'elle va réellement mal le prendre, je pense qu'elle va te haïr, pas simplement te détester. » Tu connais la différence entre haïr et détester, c'est malheureux, mais tu sais qu'il a raison. À nouveau, tu baisses les yeux, tu regardes le bout de tes chaussures et soudainement tu lèves la tête et tu le fixes. « Comment est-ce que je fais ça ? » Tu lui demandes, sérieusement et il hausse les épaules, tirant une dernière fois sur sa clope avant de l'écraser dans le cendrier. « Une bonne bouteille de whisky et tu te lances. » Il sourit, désolé. « Sophie s'occupera d'elle et moi de toi, j'ai l'impression que j'vais devoir te ramasser à la petite cuillère. » Et sur ses paroles, il s'en va, sans un mot de plus et toi, tu restes là, comme un con, tu reprends ta clope qui s'est consumée toute seule et tu en rallumes une. Tu restes là à réfléchir et puis, après deux autres cigarettes, tu rentres, congelé. Tu prends l'ascenseur direction ta chambre d’hôtel et tu refermes la porte derrière toi. Tu as bien du mal à mentir, tu n'aimes pas ça et tu vas être forcé à le faire, comme si tu avais la lame d'un couteau à ta gorge, tu le fais ou tu meurs. Mais tu as l'impression que de toute façon, tu vas mourir. Tu soupires lentement et elle, Azraël, ta belle vient se jeter dans tes bras. Immédiatement tu la serres contre toi, sans comprendre. Elle enfonce le couteau dans la plaie, elle t’assène le premier coup, sans le savoir. Tu pinces tes lèvres et tu recules d'un pas, tu la regardes, te voulant rassurant. « Je suis là. » Dis-tu simplement. « Paul était en retard, désolé. » Tu l'embrasses sur le front avec tendresse et tu rejoins la chambre, elle dans ton sillage. Tu ne sais toujours pas quoi, ni comment faire. Tu passes ta main gauche sur ton visage avant de te laisser glisser sur le lit, exténué. Tu n'aurais pas dû fumer autant. Tu te sens mal, la fièvre est de retour, tu n'as rien mangé. Tu souris étalé sur le lit, les yeux fermés, les bras écartés, si elle veut, elle peut venir dans tes bras. Sans qu'elle le sache c'est certainement une des dernières fois qu'elle va pouvoir le faire. |
| | | | Sujet: Re: Oh I wanna dance with somebody (Azraël) Dim 14 Jan - 0:55 | |
| Tu as toujours eu ce souci de peur de l'abandon, tu avais peur qu'on t'abandonne quand tu étais petite, puis, tu as eu peur qu'on t'abandonne lorsque tu étais avec ton premier amour. Et c'est toi qui a fini par vouloir abandonner tout le monde. Mais on t'a trouvé à temps. Tu as encore les marques de ta vaine tentative d'ailleurs. Et puis maintenant, tu as peur, parce que tu te dis que tout ne tient qu'à un fil, la vie, la mort, le bonheur. Le bonheur est éphémère tu le sais. Et tu aimerais avoir la certitude qu'il ne partira pas, demain comme après-demain, comme jamais. Mais tu n'en ai pas certaine. Tu as peur, tellement. Et puis, tu as peur pour lui aussi, tu ne l'as jamais vu aussi vulnérable et pourtant, il allait très bien au début du gala, ce n'est qu'après que ton père soit passé dans votre petit groupe que tout est devenu étrange. Quand tu es revenu de danser avec Connor, c'était différent puisqu'il n'était plus là. Tu devrais peut-être demander à Sophie ou lui demander à lui. Mais tu sais qu'il te dira que ce n'est rien. Le temps est trop long, tu ne sais pas ce qu'il fout et tu as peur, mais tu ne dis rien. Tu t'occupes l'esprit, ça t'empêche d'être triste, ça t'empêche de trop penser. Tu te mordilles la lèvre et tu ne peux t'empêcher de surréagir quand il arrive. Tu es rassurée, tu es complète maintenant.Tu aimerais rester ici pour toujours, ne pas avoir à vous soucier de qui peut vous voir, ne pas avoir à vous soucier de l'heure, de savoir si quelqu'un est déjà en pause pour pouvoir vous aimer le temps de trois minutes sur le toit de l'immeuble où se trouve le bureau. Il y a tellement de choses à prendre en considération, les juniors qui prennent des pauses aléatoirement, il y avait Paul aussi, qui prenait quasiment tout le temps sa pause en même temps qu'Oliver, puis des associés aussi, qui venait parfois, mais vous avez réussi à vous protéger. Même lors de cette soirée au nouvel an, vous avez réussi à vous rejoindre sans vous faire griller et tu avais été heureuse ce soir là. Le début de soirée, les douze coups de minuits et puis, l'après, dans ses bras à refaire le monde. Vous aimez refaire le monde tout les deux et ce n'est pas ce qui te dérange le plus. Tu as toujours été une grande rêveuse Azraël. « J'aurais dû lui offrir une montre à Noël. » Tu ironises la situation et tu approfondis le contact de sa main contre ta joue, fermant les yeux un instant. Tu le regardes s'étaler sur le lit et tu viens tendrement te lover contre lui, fermant les yeux à ton tour. « On reste ici toute la fin de la journée? Un film débile? Tu as bientôt vu tout mes films préférés. » Ou du moins ceux qui sont sur Netflix. Il y a encore d'autres que tu voudrais lui montrer, mais tu ne les as pas sur toi. « Et demain, on va se balader ? J'ai envie de me balader avec toi, ne pas faire attention... Pour une fois qu'on a l'occasion de pouvoir se balader tout les deux sans avoir à se soucier de ceux qui peuvent nous voir... » Tu embrasses tendrement sa mâchoire en souriant avant de venir te poser à califourchon sur lui, tes mains lui offrant des gestes tendres tes lèvres venant timidement se poser sur les siennes pour que tu lui offres un baiser doté d'une infinie tendresse « Je t'aime. » Tu n'avais pas pour habitude de lui dire mais ces quelques jours étaient inédits, et puis, vous n'allez certainement pas avoir une nouvelle occasion comme celle-là alors autant marqué le coup. Tes lèvres reprennent les siennes et tes mains se font un peu plus baladeuses finalement mais tu te retiens, tu t'abstiens parce que tu sens bien qu'il n'est pas dans son état normal. Et tu ne veux pas qu'il lui arrive quelque chose. Pas à lui. Pas maintenant. |
| | | | Sujet: Re: Oh I wanna dance with somebody (Azraël) Dim 14 Jan - 12:43 | |
| Azraël & Oliver I wanna feel the heat with somebody Évidemment, elle est toujours dans son monde que parfois tu as dû mal à approcher ou tout simplement comprendre. Tu souris largement, imaginant un de ces films à l'écran. Elle connaît tellement de films que ça te surprend, toi, tu reconnais vaguement le visage des acteurs, par contre, tu es plus sensible à la musique. Tu es très critique sur la musique des films et sur le jeu des acteurs aussi, tu râles souvent, enfin, tu râles sur beaucoup de choses. Tu discutes tout, tu remets tout en cause, tu modèles le monde à ta forme. Et pourtant, cette forme, de justice, tu vas la démolir. Tu poses ta main sur elle, sur sa peau, en dessous du tissu, juste pour la chaleur qui te rassure, celle qui va te manquer aussi. « Il en a une, il ne la regarde jamais, sauf pour la montrer. » Une montre de valeur, tout comme tout le reste de ce qu'il porte en temps normal, il est accro à ce qui est cher et il a les moyens alors personne ne dit rien. Paul fait ce qu'il veut de sa vie, il suit un plan qu'il a lui-même créé et parfois, les gens ont du mal à comprendre ce don Juan. C'est un génie à sa manière, il est un peu fou sur les bords et il déborde d'énergie, parfois un peu de trop d'ailleurs, mais c'est ce qui fait son charme. Il ne serait pas Paul sans ses coups de folies à toute heure de la nuit, comme de la journée. C'est un as de la parole, parfois un peu trop aussi, il joue bien trop bien avec les mots, il peut embobiner n'importe qui lorsqu'il n'a pas abusé de vin. Les femmes tombent à ses pieds de toute façon, il a ce qu'il veut et ça, quand il le veut. « On reste ici oui, je doute pouvoir bouger si ce n'est pour aller fumer et je crois que j'ai ma dose de nicotine pour quelques heures. » Tu n'as pas la force de te redresser, tu as bien assez fumé comme ça en bas et ton corps réclame toute ton attention qui feint d'être là. Tu devrais manger, tu n'arrêtes pas de te le dire, que tu dois le faire or tu ne bouges toujours pas. Tu restes là, elle collée à toi. C'est bien aussi, mais ça ne marche pas comme ça. Tu le sais Oli. Tu as peur de faire quoi que ce soit, mais tu as encore plus peur de ses mots, de ses questions, elle en a constamment, elle a besoin que tu la rassures, que tu sois là pour elle, mais aujourd'hui, tu n'es là pour personne et surtout pas toi-même. Pour la première fois de ta vie, tu arrives à apercevoir la définition du mot repos. « Si je me sens en meilleure forme oui, on peut aller marcher. » Tu n'es pas contre une bonne marche, même à travers ce froid, tu espères simplement qu'il ne pleuve pas, tu as donné avec ça hier soir. Ton corps n'en peut plus. Tu gardes bien tes paupières fermées et tu sens sa présence, encore mieux et elle es définitivement plus réveillée que toi, tu sens bien qu'elle a pu dormir, ce qui n'a pas été ton cas. Cas que tu aggraves avec tes choix qui ne vont pas dans le bon sens. Tu te vois obligé d'ouvrir les yeux lorsqu'elle s'installe sur toi, à califourchon et tu souris, du mieux que tu peux, toi, le vieux. Ses mains sont baladeuses et malheureusement ton corps ne répond pas positivement. Tu poses cependant tes mains sur ses hanches et soudainement, elle vient te dire les mots que tu veux, mais en même temps ne veux pas entendre. Tu es à nu devant elle, pas littéralement parlant, mais quand même. « Je sais... » Murmures-tu désolé, évidemment que tu le sais, ça se voit et ça doit se voir de ton côté aussi et c'est pour ça que tu vas prendre la poudre d'escampette et la quitter, mais pas aujourd'hui, pas demain. « Je suis désolé, la fièvre me rend inutile. » Tu fais la moue, tu te veux amusant, joueur, tu ne veux pas l'inquiéter, tu n'as pas besoin de la savoir inquiète, tu sais que tu vas devoir redoubler d'efforts si elle est inquiète et tu n'as pas les forces pour faire ça. « Quel film alors ? » Tu changes de sujet, c'est le plus simple pour vous deux. Tu vas tout rendre compliqué alors maintenant, tu cherches absolument à faire simple bien que cela reste difficile dans ton état altéré par cette foutue fièvre. Tu n'es jamais malade en temps normal et ça, même si tu pousse ton corps dans ses derniers retranchements. Là, tu as atteint la limite et ça te fait rager. Tu ne sais même pas comment est-ce qu'elle te voit parce qu'un coup, elle réagit comme si tu étais infirme et l'autre tout a fait normal. Tu es toi-même perdu. Tu fermes à nouveau les yeux, soupirant légèrement, ta main gauche sur ton front, pinçant tes tempes douloureuses. |
| | | | Sujet: Re: Oh I wanna dance with somebody (Azraël) Dim 14 Jan - 15:39 | |
| Tu ne sais pas vraiment comment te comporter avec lui aujourd'hui, parce qu'il est malade. Enfin, c'est par épisode, tu le vois bien. C'est quand la fièvre est là, quand il est assommée par cette dernière. Tu aimerais pouvoir agir normalement, tu aimerais pouvoir agir de manière continuelle, mais tu n'y arrives pas. Soit tu es trop, soit pas assez. Et ça te bouffe un peu Azraël parce que tu sais qu'il ne va peut-être pas le supporter. Que tu sois trop ou pas assez. Alors tu essayes de rester la même au fur et à mesure du temps qui passe. Pour pas qu'il s'aperçoit que t'as un peu peur et que t'es complètement ravagée quand tu t'y mets. Mais il ne doit pas le savoir, personne ne doit le savoir que tu t'abrutis la plupart du temps avec des anti-dépresseurs, que tu t'abrutis pour ne pas sombrer un peu plus dans la maniaquerie, et pour que tes phobies infondées ne deviennent pas trop maladives. Toi qui était presque vexée que Paul ait été en retard, tu te mets à rire quand il te parle de sa montre « J'ai le droit de dire que ça ne m'étonne qu'à moitié ? » Tu n'as jamais vraiment apprécié Paul, enfin, tu n's pas là pour l'aimer mais tu l'as toujours trouvé un peu étrange. Trop... m'as-tu vu ou quelque chose dans le genre, tu ne sais pas vraiment. Mais ce n'est pas avec lui que tu irais discuter si tu avais le choix. Tu n'aimes pas tellement sa façon d'être, mais tu t'en accommodes, après tout, tout le monde est comme il est. Toi tu es ravagé, lui il sait ce qu'il veut. C'est tout. « Moi je vais y aller, enfin, aller fumer. Comme ça, je suis tout à toi pour la suite. » Tu souris tendrement et tu ne peux t'empêcher de briser la distance entre vous, en te positionnant sur lui, tu aimes cette proximité. Tu as presque envie de sauter de joie quand il te dit que demain vous pourrez aller vous balader. Parce que ça veut dire, ne faire attention à rien. Surtout pas aux voyeurs qui pourraient vous voir et qui pourraient balancer votre relation à n'importe qui. Tu ne sais pas pourquoi tu lui dis ces mots, ces mots que tu gardes bien pour toi, histoire de lui prouver par des gestes. Mais, c'est sorti, et ton coeur s'active un peu trop. Malheureusement, sa réponse n'est pas celle que tu attendais, et tu baisses un peu le regard, déçue ou pas, tu ne sais pas quel sentiment te prend mais tu sais qu'il t'aime. Il te l'a prouvé le lendemain Noël, même à Nouvel An, il te l'a tant de fois prouver que tu ne peux pas lui en vouloir de cette réponse. « Satanée fièvre. Je me demande encore ce qu'il t'a prit de partir sans vouloir prendre un taxi. » Tu roules alors sur le côté pour t'éloigner de lui, et tu enfiles ta robe d'hier, tu lui piques sa veste de costume, et tu t'enroules dans ton écharpe avant d'attraper une cigarette dans ton paquet « Tu peux chercher Notting Hill, c'est un de mes films préférés au monde. Et non, ce n'est pas parce qu'il y a Hugh Grant dedans. » Tu sors alors une tablette de Doliprane, et tu lui rapportes un verre d'eau, un cachet et de quoi grignoter, tu l'embrasses alors avant de sortir, le sourire aux lèvres, un peu trop guillerette pour que ce soit réel, mais tu es heureuse Azraël, sur un petit nuage. Tu prends les escaliers de secours, comme d'habitude, et tu sors en rajustant ta veste. Tu regardes ton téléphone que tu as glissé dans la poche de la veste d'Oliver et quand tu relèves ton visage, tu fais face à ton père. Tu clignes un peu des yeux et tu le laisses te prendre dans ses bras « Qu'est ce que tu fais ici ? » Il te sourit et embrasse tes joues avant de juger ta cigarette, mais il ne te dit rien « Je voulais te dire que je te trouvais très élégante hier soir. Et puis, que je retourne en Californie, mon jet est dans une bonne heure. » Tu lui souris, tu ne sais pas quoi faire d'autre, tu es un peu gênée, c'est étrange la sensation qu'il te procure, tu n'as pas l'habitude. « Ah oui, et je ne sais pas, je pense que tu ferais mieux de changer de cabinet, je ne fais pas spécialement confiance à Maitre Deirdre. Si tu veux je peux te trouver une place dans mon cabinet. » Tu secoues la tête, négativement, il n'a pas le droit de dire ça. Pourquoi est-ce qu'il te dit ça d'ailleurs alors qu'il ne l'a vu que cinq minutes ? « Tu sais Papa, c'est un très bon avocat et j'apprend beaucoup avec lui, même avec Maître Smith. Alors, je te prierais de me laisser faire mes propres choix. Et je te remercie de m'avoir présenté Connor mais il ne me semble as être quelqu'un pour moi malheureusement. Je verrais pour venir vous voir un week-end, Maman me manque beaucoup. Tu lui diras que je l'aime. » Et tu finis ta cigarette en prenant ton père dans tes bras avant de lui faire un petit signe de la main quand il s'en va. Tu soupires un peu, t'emmitouflant un peu plus dans la veste d'Oliver, trop grande pour toi. Tu testes alors l'ascenseur et pendant qu'il s'élève, tu fermes les yeux et tu sers les poings pour ne pas partir en crise de panique avant de soupirer de soulagement quand tu arrives enfin à destination. Tu te presses alors dans la chambre d'Oliver et tu te réinstalles à ses côtés après t'être débarrassée de tes couches de vêtements en trop -à savoir la veste et l'écharpe- et tu prononces d'une voix calme « J'ai vu mon père. » Peut-être que tu devrais dire encore. Mais non « Il ne te fait pas confiance. Mais je t'ai défendu. Il m'a aussi dit qu'il m'offrait une place dans son cabinet. Mais j'ai poliment refusé et je lui ai dit que Connor ne m'intéressait pas. » Tu hausses les épaules avant de te lever pour récupérer les viennoiseries que tu viens déposer sur le lit. « Mange un peu. Tu n'as rien avaler depuis des siècles je suis sûre. » Il n'a même pas bu son café, tu le sais parce que sa tasse est intacte. Et c'est comme ça que tu sais qu'il est vraiment malade, et au fond, ça te brise un peu le coeur. |
| | | | Sujet: Re: Oh I wanna dance with somebody (Azraël) Dim 14 Jan - 18:17 | |
| Azraël & Oliver I wanna feel the heat with somebody Tu souris, évidemment que ça n'étonne personne, il a toujours été comme ça. Même si ça ne fait que quelques mois qu'elle vous a rejoint au cabinet, elle a passé beaucoup de temps à ses côtés pour le connaître. Tu hoches simplement la tête lorsqu'elle te dit qu'elle va sortir pour aller fumer et tu vas profiter de ce temps pour reposer tes pensées intempestives qui commencent à devenir un sérieux problème pour toi. Elle ne dit rien, sur ta non réponse après sa déclaration, mais tu ne peux clairement pas lui dire que tu l'aimes avec ce que tu vas lui faire vivre. Toi, l'ordure. « Je vous rester dehors pour fumer. » Tu hausses vainement les épaules, tu voulais surtout oublier ce qu'il s'était passé et tu te devais de marcher sans but dans le froid, comme une punition. Tu espères qu'elle ne va pas continuer avec ses questions à ce sujet, tu ne sais pas combien de temps encore tu vas tenir sans lui dire exactement ce qu'il s'est passé et tu comptes sur sa pause clope pour te reprendre en mains. Malheureusement, elle revient vite, bien trop vite pour que tu aies le temps de faire quoi que ce soit et évidemment, il était là aussi. Elle te raconte sa rencontre fortuite avec son père qui en quelques phrases a réussi à refaire le monde et putain, ce que ça te fait mal. Pourtant tu ne montres rien, tu restes là, immobile. « Autant de choses en une si petite conversation. » Dis-tu les yeux fermés, toujours confortablement installé sur le lit. Tu n'apprécies pas son père, ça ne changera jamais, cet homme tu le connaissais en tant qu'avocat et tu avais du respect mais après hier soir, tu n'as plus rien pour lui si ce n'est de la peur. De quoi il se mêle à dire qu'il n'a pas confiance en toi ? Il ne te connaît pas et il joue les héros. Quel connard. Ton corps se tend à ressasser ce qu'il s'est passé hier et tu ne désires pas en parler, ni même y penser, tu risques d'avoir une humeur exécrable et elle ne mérite pas ça. Elle est toujours dans son petit monde que tu as du mal à comprendre, elle dit ça comme si de rien n'était, ne prenant même pas en considération qu'elle pourrait avoir un meilleur poste, de meilleurs professeurs non, elle s'en contre-fout et vit sa vie. Tu ne relèves même pas la discussion sur Connor, le type avec lequel elle a dansé, mais tu crois qu'elle ne comprend pas ce qu'il y a autour d'elle, c'est pour cela qu'elle est si fragile, elle semble ballottée entre deux mondes totalement différents. Tu sais qu'elle prend des anti-dépresseurs, de nombreuses fois tu as vu la boite dans ses affaires et tu n'as jamais rein dit, la même chose pour sa tentative de suicide, jamais tu n'as voulu en parler. Parfois, tu veux oublier qu'elle est si fragile afin d'agir comme deux adultes qui ne sont pas dominés par les émotions tout comme parfois tu veux qu'elle soit fragile afin de la serrer dans tes bras et la rassurer entre deux baisers. Enfin, tu vas perdre tout ça. « Des siècles ? Je suis aussi vieux que ça ? » Tu hausses un sourcil en même temps que tu te redresses avec précautions et te voilà assit sur le lit, les yeux à moitié ouverts redressant la paire de lunettes que tu as gardé même couché. Tu te décales sur le côté pour prendre ta tasse de café que tu charges avec du sucre, beaucoup de sucre afin de faire agir la caféine et tu bois une longue gorgée. C'est délicieux. Tu prends une viennoiserie que tu grignotes tout en buvant ton café. Tu fais ça pour elle, non pas pour toi, tu aimerais manger quelque chose qui te fait envie mais l'anxiété est tapie dans l'ombre, prête à te faire regretter d'avaler quelque chose de trop lourd. Tu n'es pas dans un état convenable, tu sais comment y remédier, mais pas maintenant. « Ne me regarde pas comme si j'allais mourir Az, c'est simplement un coup de froid. » Tu tapes doucement ton épaule contre la sienne essayant un sourire rassurant aussi, mais sincèrement, tu ne sais pas quoi lui dire pour la rassurer, mais dès que tu croises son regard tu as l'impression d'être une pauvre bête à l'agonie. |
| | | | Sujet: Re: Oh I wanna dance with somebody (Azraël) Dim 14 Jan - 19:25 | |
| Ton père a toujours été quelqu'un d'entêté, ce n'est pas nouveau, loin de là. Il a toujours voulu contrôler la vie de tout le monde, il a réussi avec l'une de tes soeurs, mais pas avec l'autre, ni même avec toi. L'une est une agent de presse réputée, et ton autre soeur, elle, s'est dirigé vers la publicité, ce qui n'avait jamais été du goût de ton père qui pensait que l'art n'était qu'éphémère et qu'on ne pouvait pas vivre de l'art. Il te l'avait répété quand tu avais fermé ta galerie d'art, et c'est pour le calmer en quelques sorte que tu avais fini par faire du droit et tu avais été prise dans l'engrenage, ça te plaisait et surtout, tu avais trouvé le bonheur. Le bonheur c'était d'avoir envie de se lever chaque matin, et même parfois, de se lever avec celui que tu aime à tes côtés. Tu n'échangerais pas ta place Azraël, même si on te donnerait de l'argent, tu ne le ferais pas. Parce que l'argent se dépense mais l'amour reste. Enfin c'est ce que tu crois. Tu es certaine que l'amour reste parce que pour toi, quand il s'en va c'est que ce n'était pas de l'amour, mais c'était que du vent, ce n'était pas important. « Je n'aurais pas pu avoir une plus longue conversation de toutes façons. » Tu n'aurais pas voulu, s'il voulait te parler, il n'avait qu'à te téléphoner, au lieu de te passer le bonjour par l'intermédiaire de ta mère. Ton père semble être intéressé par ce que tu fais, mais tu sais que c'est juste pour pouvoir avoir le contrôle sur ta vie, juste pour pouvoir te modeler à ta façon, parce qu'il sait certainement que tu es la plus vulnérable et tu n'aimes pas ça. Savoir que tu es la plus vulnérable et qu'il peut t'atteindre en un claquement de doigts. Tu aimerais pouvoir lui dire non, mais tu as bien du mal, des fois tu le fais et tu regrettes. Mais aujourd'hui, tu ne regrettes pas de lui avoir dit que Connor ne t'intéressait pas, parce que c'est vrai. Il n'est pas intéressant. Avec ses grands mots, il a tout vu, tout entendu, tu n'aimes pas les types comme ça qui se vante de ce qu'ils ont pu faire, voir, ou même dire. Puis, un professeur ? Non. Jamais de la vie tu ne voudrais avoir une relation avec un professeur. Tu es bien dans la tienne de relation. Tu fronces les sourcils quand tu l'entends prononcer cette phrase que tu détestes au plus haut point. Non. Il n'a pas le droit, il sait que tu n'aimes pas ça « Ne dis pas que tu es vieux. Tu sais que je n'aime pas ça. Je plaisantais, c'était pour dire que tu n'avais certainement pas mangé depuis longtemps. » Tu soupires un peu, tu n'aimes pas quand il te prend au mot de la sorte, c'est fatiguant. Puis, tu ne sais pas pourquoi tu réagis au quart de tour aussi. Ce n'est pas dans tes habitudes. Il faut que tu te calmes Azraël. Tu ne veux pas te disputer avec lui. Tes jambes croisées sur le lit, tu le regardes qui boit son café et tu souris un peu, fière de toi. Tu préfères ça, qu'il soit pâle comme un linge, à deux doigts de te tomber dans les bras. Tu ne saurais pas quoi faire dans ce genre de situation. « Je sais que c'est un coup de froid mais ça c'est parce que ton corps te dit que tu as trop tiré sur la corde. Et, je suis bien contente de voir que tu as prit un peu de repos. Parce que je ne supporterais pas de te voir sur un lit d'hôpital. » Tu n'aimes pas vraiment les hôpitaux, tu en as un peu peur, la dernière fois que tu as franchi les portes d'un hôpital c'était sur un brancard. Alors non, tu ne supporterais pas que ce soit lui qui soit à bout de forces à son tour. Non, même si ce ne serait pas la même situation, tu n'as pas le coeur assez solide pour supporter ça. Tu as un coeur en mousse Azraël, tu es un peu un bisounours dans tes relations, et c'est bien ça qui risque de t'apporter des problèmes. Lentement, tu te blottis contre lui, et le film que tu as lancé n'a pas bien d'importance, tes lèvres se déposent sur les siennes et tu l'embrasses avec tendresse. « Je ne pensais pas qu'un jour je trouverais quelqu'un comme toi. » A savoir qui te fasses être heureuse à ce point. « Mais j'y pense ! Si tu prends du repos ça veut dire qu'enfin, on pourra avoir une matinée au lit rien que tout les deux chez toi ! » Tu souris et tu restes contre lui, attrapant sa main pour entrelacer vos doigts avant de murmurer « N'oublie jamais que rien ne pourra nous séparer. » Ou tout du moins, c'est ce que tu penses, mais tu sais que la vie peut vous rattraper d'un instant à l'autre. Malheureusement. |
| | | | Sujet: Re: Oh I wanna dance with somebody (Azraël) Dim 14 Jan - 20:29 | |
| Azraël & Oliver I wanna feel the heat with somebody Heureusement qu'elle n'a pas discuté plus longtemps avec, sait-on jamais ce qu'il pourrait lui dire d'ailleurs tu trouves bizarre qu'il n'a pas remarqué qu'elle était encore là et qui plus est qu'elle portait ta veste de costume bien trop large au niveau des épaules, tellement que tu pourrais mettre deux Az dedans. Mais soit, ce n'est peut-être pas un physionomiste, tant mieux. Tu cherches à le chasser de tes pensées, rapidement sera le mieux et puis, elle réagit mal à tes derniers mots, toi qui te voulait joueur, tu te prends une claque figurative. Tu tourneras sept fois ta langue dans ta bouche la première fois et tu acceptes sa réaction évidemment. Tu ne dis rien sur ton malaise. Ce ne sont que des mots et puis, officiellement, tu es vieux, tu es plus proche de l'âge de son père que son âge à elle, tu va bientôt avoir cinquante ans, tu n'es pas à la fleur de l'âge, tu n'es plus tout jeune. Tu ne lui fais pas la remarque que tu disais ça pour rire, tu préfères laisser couler, silencieusement le temps d'aborder le prochain sujet qui n'est guère ton préféré puisque c'est ton état de santé et tu roules les yeux en souriant cette fois. « Je n'irai pas à l’hôpital pour un coup de froid crois-moi, je n'ai même pas besoin d'aller voir un médecin. » Tu dis ça sur le ton de la légèreté, tu n'as pas une maladie incurable, tu as de la fièvre parce que tu as déambulé dans les rues sans faire attention au froid et à la pluie. « Dédramatisons, j'ai une semaine de vacances en cadeau. » Dis-tu avant de boire une nouvelle gorgée de ton café qui sera extraordinairement bon avec une bonne cigarette, mais tu vas devoir attendre pour ça. Tu sais qu'elle ne va pas pouvoir profiter de cette semaine de vacances avec toi, heureusement, parce que ça serait l'enfer que de rester tout ce temps avec elle alors que tu vas la quitter. Rien que là, elle ne peut pas imaginer tout ce que tu ressens, tout ce qui traverse ton esprit. Tu vas réellement faire comme Paul te l'a dit, une bonne bouteille de whisky pour le courage et pas la cohérence et puis, tu te jetteras à l'eau. Tu essaies vainement de te détendre, mais sans le savoir, elle fait tout le contraire, ses mots ont le don de te mettre atrocement mal à l'aise, elle te dit qu'elle a de la chance de t'avoir, que vous allez passez beaucoup de temps tous les deux et que rien ne pourra vous séparer. Tu as envie de lui dire que ça ne fonctionne pas comme ça la vie, que les gens se rencontrent et se séparent et que ça fini pas toujours comme dans les films. Un peu comme celui de ce soir, tu le connais, évidemment, c'est le film préféré de ton ex compagne, tu as même chanté tout en jouant au piano une chanson du film pour elle lors de l'anniversaire de vos cinq ans. Tu réponds à ses baisers, doucement, sans forcer les choses, y cherchant un peu de tendresse, de repos et surtout, du courage pour lui offrir une réponse qui ne vient pas, mais heureusement, la chance tourne. Ton téléphone se met à vibrer dans ta poche puis sonner, signifiant un appel. « Attends. » Tu te redresses difficilement et tu prends l'appel, c'est Smith, un autre avocat du cabinet, il prend de tes nouvelles et il te propose un deal, celui de prendre sa place pour une conférence à Seattle demain afin qu'il puisse couvrir ses affaires et les tiennes qui sont en retard. « Oui, je vais regarder pour les billets dans quelques minutes, je vais faire ça, ça va éviter au cabinet de se retrouver avec Paul & Sophie seuls à tout gérer. Non, mais y a pas de soucis, un somnifère dans l'avion est le tour est joué. Du coup, tu m'envoies tout sur le mail et je vais prendre un charge cette histoire, je te tiens au courant oui, de rien. A jeudi alors. » Tu raccroches et tu offres un regard désolé à ta belle à laquelle tu viens voler un baiser au coin des lèvres. « Smith a besoin de moi pour le remplacer, faire acte de présence à une conférence à Seattle, faut que je regarde les billets, j'en ai pour deux secondes. » Tu l'embrasses une nouvelle fois et tu va récupérer ton ordinateur pour t'occuper de tout ça, rapidement et tu trouves ton bonheur, un billet en première classe demain matin à 8h. Parfait. Tu récupères ta carte pour payer. « Je suis désolé de bousiller nos plans comme ça... » Tu baisses les yeux, tu l'es vraiment, même si cette histoire t'arrange, ça n'en reste pas moins horrible de devoir filer comme ça, l'abandonner alors que tu es pas dans ton meilleur état, tu ne pourras même pas lui dire au revoir comme il se doit. |
| | | | Sujet: Re: Oh I wanna dance with somebody (Azraël) Dim 14 Jan - 21:48 | |
| Tu dramatises toujours tout Azraël et tu vois surtout le mal partout, tu sais que quand on ne se soigne pas bien, ça prend du temps et vu l'état dans lequel il était hier soir, tu trouves légitime que tu t'inquiètes. Parce qu'il ne s'était peut-être pas rendu compte mais le spectacle qui t'avait été offert était assez flippant. On aurait dit un mort vivant et tu ne sais pas s'il s'en rend compte quand même. « Crois moi que si dans trois jours tu as encore de la fièvre, je fais venir un médecin chez toi. On est jamais trop prudent Oli.. » Il va falloir qu'il s'habitue au fait que tu vois toujours le pire dans les situations. Tout du moins, la plupart du temps tu vois le pire. Et ça te retombera dessus un jour, tu le sais. Mais tu assumeras, peut-être la tête haute, peut-être pas. « Et j'espère bien qu'on va profiter de cette semaine de vacances. Même si moi, je devrais aller au bureau » Et les bureaux te sembleront bien vides sans lui. Mais tu sais que tu pourras lui envoyer des messages. Puis tu es persuadée qu'il trouvera un moyen de travailler depuis son appartement. Lui, ne rien faire pendant une semaine ? Tu peux bien rêver. Ce serait utopique que de l'imaginer ne rien faire pendant une semaine toute entière. Tu aimerais te concentrer sur le film, mais tu n'y arrives pas. De une, tu n'as pas tes lunettes et la télé est bien trop loin. De deux, si tu te mets à fond dans le film, il risque de te prendre pour une psychopathe parce que tu connais les répliques presque par coeur. Tu sais à quel moment elles interviennent. Et tout le monde trouve cela trop insupportable. C'est pour cela que tu préfères user des mots. Parce que t'es bien avec lui et que tu veux qu'il le sache, en dépit de tout. Tu ne t'attends pas spécialement à une réponse mais le fait que son téléphone vibre te fait lever les yeux au ciel. Pourquoi est-ce qu'il fallait que ça intervienne maintenant. T'as l'impression que tu fais un couple à trois avec son téléphone et lui. Parfois, le téléphone prend plus d'importance. Tu obéis docilement quand il te dit d'attendre, et tu croises tes bras sur ta poitrine. Et ton visage se décompose au fur et à mesure que les paroles d'Oliver te parviennent aux oreilles. Ce n'est pas possible, tu crois rêver. Tu es en plein rêve. Tu ne sais pas quoi dire, tu te contentes de cligner des yeux. Vacances ? Bien sûr. Tu aurais dû parier qu'il ne prendrait pas de vacances si tôt. Tu ne sais même pas quand il doit partir. Tu réponds distraitement à son baiser. « Et tu dois partir quand ? » Tu es agacée en vérité. Tu te lèves alors du lit pour jeter un coup d'oeil sur l'ordinateur. Et quand il s'excuse, tu secoues la tête négativement. « Demain matin huit heures ? Vraiment ? » Tu ne peux t'empêcher de faire les cent pas. « T'es donc en train de me dire qu'il est seize heures. Et que t'as même pas prit une putain de journée de congés ? Non ne me dit pas qu'aujourd'hui ça compte parce que on était tous en repos aujourd'hui. Toi y compris. » Tu es en colère Azraël et concrètement, tu te retiens de claquer la porte pour retourner dans ta propre suite. « Donc du coup, tu me dis que ce soir, c'est notre dernière soirée tout les deux et tu es malade ? Il n'était pas au courant peut-être ? » Parce que tu trouves ça un peu abusé de sa part de demander à Oliver de le remplacer alors qu'il est fiévreux. Tu te rends alors compte que ton comportement est un peu abusif et tu te rapproches de lui pour prendre place sur ses genoux « Dis moi que tu reviendras directement après cette foutue conférence... Tu soupires et tu niches ta tête dans son cou, tu détestes cela, le fait d'être séparé et puis surtout que ça se fasse à la dernière minute « Et je ne t'en veux pas. Je sais à quel point le boulot est important pour toi. » Tu te lèves finalement et tu regroupes toutes tes affaires sur le lit, ou du moins le peu d'affaires que tu as prit ici. « Je vais retourner dans ma chambre pour te laisser te reposer alors. » Parce que tu sais qu'il ne le fera pas si tu es là. Et puis toi, tu as besoin de réfléchir et ne pas être insupportable comme tu as pu l'être quelques minutes auparavant. |
| | | | Sujet: Re: Oh I wanna dance with somebody (Azraël) Lun 15 Jan - 13:50 | |
| Azraël & Oliver I wanna feel the heat with somebody Évidemment que ça passe mal, à quoi est-ce que tu t'attendais. Tu sens ton estomac se retourner, tu as envie d'aller vider son inexistant contenu. Tu es malade. Tu baisses les yeux, comme un idiot. Tu ne sais pas quoi lui dire, tu sais simplement te confondre en excuses. Tu n'es que doué pour ça apparemment. Tu n'as même pas le temps de lui répondre, elle vient à côté de toi, elle lit tout sur l'ordinateur et elle te descend sur place, à chacun de ses mots, tu prends cher et tu ne dis rien. Tu ne râles pas, tu n'en as pas la force, encore moins l'envie. Elle est définitivement en colère contre toi et cette douce manie que tu as de ne pas prendre de vacances, de faire tout pour les autres au niveau du boulot. C'est une occasion en or pour toi ce voyage pour ton plan, ça arrive bien trop vite certes, mais au moins, c'est ta chance. Elle a l'air hors d'elle, c'est dingue comme elle passe du calme à la colère et tu n'as même pas le temps de réagir de ton côté qu'elle vient sur tes genoux et qu'elle est de nouveau calme et tendre. Tu ne sais pas sur quel pied danser. Tu pinces tes lèvres. Tu prends ses paroles comme des reproches, tu sais que tu lui en fais voir de toutes les couleurs à cause de ton travail, mais celui-ci ne dépend pas simplement de toi. Tu ne peux pas prendre le risque de laisser tomber les personnes autour de toi sous prétexte qu'elle ne veut pas te partager et rester avec toi. Ce n'est pas comme si tu travaillais en solo, pour toi-même, non, tu travailles pour une communauté. Si tu loupes une journée tu mets ton travail sur le dos d'autres personnes qui vont eux aussi prendre du retard. Vous ne pouvez pas mettre en pause la machine, vous avez des dates bien précises pour ça et elles sont déjà passées. Pas question de jouer avec le feu et faire attendre des clients qui en plus d'avoir payés ont clairement besoin d'une défense. Elle parle tellement, ton mal de crâne ressurgit aussitôt et tu ne sais toujours pas ce que tu vas bien pouvoir lui dire et elle, elle semble savoir ce dont tu as besoin, elle se lève et commence à ranger ses affaires. Tu te sens mal Oliver. Qu'est-ce que tu dois faire ? Pour toi, tu la laisserais partir, effectivement c'est le seul moyen pour que tu puisses te reposer si elle n'est pas là mais pour elle, tu dois la retenir, lui dire de rester. Tu ne peux pas prendre le risque de la froisser encore ? Tu te pinces l'arrête du nez, bataillant avec toi-même en quête de la solution idéale. Tu finis par te dire que tu vas dormir dans l'avion avec les somnifères, du coup, tu peux bien tenir pour le reste de la journée et ce soir. « Non, Az, tu peux rester, tu n'es pas obligée de partir, tu ne veux quand même pas qu'on passe nos soirées séparés d'une chambre d’hôtel l'un de l'autre, c'est ridicule. » Tu souris, tu essaies, putain tu fais de ton mieux, tu arrives à garder une cohérence. « Et je rentre dès que c'est terminé. » Dès que tout ce que tu dois faire là-bas est terminé plus exactement et de toute façon, elle ne voudra pas te voir lorsque tu vas revenir, tu en es persuadé donc au final, cette réponse n'importe peu, mai tu veux être rassurant pour elle qui ne l'est pas pour toi. Tu as l'impression que tu es trop sur la défensive avec elle, elle n'est toujours pas habituée à ton lien étroit avec le travail et lorsqu'elle te dit qu'elle sait à quel point s'est important pour toi, tu le prends mal, mais évidemment tu ne dis rien. Elle le dit tout le temps, comme un reproche, comme si ton travail était plus important qu'elle et avec ce qui va se produire, AZ en aura la confirmation sans pour autant avoir toutes les cartes en mains. Cette situation est plus que rocambolesque, on dirait un veux film comme ceux que vous avez eu la chance de regarder tous les deux. « Reste... » Dis-tu d'une petite voix, pour elle ou pour toi, tu ne sais pas, mais tes yeux viennent se caler sur le sol, tu as l'impression qu'elle va te filer entre les doigts. |
| | | | Sujet: Re: Oh I wanna dance with somebody (Azraël) Lun 15 Jan - 14:42 | |
| Ca te rend folle mais tu sais que tu ne peux pas lui en vouloir parce qu'il est comme ça. Ce n'est pas toi qui le changera. Tu sais qu'il aime son boulot et tu le comprends, c'est passionnant comme travail. Mais parfois, tu aimerais qu'il s'arrête un peu. Le temps d'un instant, le temps d'une soirée. Ou même d'une foutue journée. Mais non, même quand tu pensais qu'il allait le faire, qu'il allait s'arrêter, il ne le fait pas, il faut encore qu'il reparte. Tu as l'impression qu'il fuit et tu détestes cette sensation, elle te fait mal au coeur, et elle te donne la nausée. Pourtant, au fond de toi même tu sais qu'il ne t'abandonnera pas, il n'a aucune raison de le faire. Mais tu ne comprends pas pourquoi il ne prend pas une journée de repos, c'est juste ça, de l'incompréhension totale. Après tout, tu ne l'as jamais vu prendre une journée de repos, pourquoi est-ce qu'il commencerait aujourd'hui ? Il n'a sûrement aucune raison de le faire, et il n'est sûrement pas assez malade pour le faire, même si toi, tu es persuadée du contraire. Pour toi, il tire encore trop sur la corde mais tu ne veux rien dire, tu ne veux pas le vexer. Ce que tu risquerais de faire si tu lui disais cela. Pour toi, tu as raison de vouloir retourner dans ta chambre, parce que ça te fera du bien de réfléchir un peu. De te dire que tu as raison de faire cela, puis lui aussi, il pourra se reposer. Une soirée séparée ce n'est rien, puisque tu sais qu'il reviendra aussi vite que possible. Mais pourtant, il ne semble pas être d'accord. Ton toi un peu têtue n'a pas envie de lui donner raison, et il a envie de partir. Mais ton toi, bien trop bisounours refuse, il veut rester avec lui, tout contre lui, cette nuit encore. Mais il doit se reposer, tu le sais. Un somnifère ne sert à rien. Quoique. Toi, les tiens t'ont servis pour cette nuit, mais il faut dire que ton médecin te prescrit des doses assez conséquentes pour que tu puisses te reposer quand tout va mal. Mais lui, est-ce que c'est la même chose ? Tu ne sais pas, ta raison se bataille avec ton coeur. « Il faut que tu te reposes... » que tu murmures, en regardant tes pieds à ton tour après l'avoir regardé lui. Tu soupires, tu finis par baisser les armes quand il te demande de rester, tendrement, tu te rapproches de lui et tes lèvres prennent place sur les siennes, une fois de plus, une fois de trop, tu ne sais pas vraiment et tu te blottis contre lui. Tu vas rester, parce que tu sais que c'est ce qu'il veut et puis, au fond de toi c'est un peu ce que tu veux aussi. Parce qu'il n'y a que dans ses bras que tu te sens entière. « Excuse moi d'être comme ça. » Mais malheureusement c'est quelque chose que tu ne contrôles pas et il devra sûrement faire avec le temps que cette stupide habitude disparaisse, le temps que la peur de l'abandon tire définitivement un trait sur ta conscience.
fin du rp
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