L'eglise (ft carter - luna - zachary - baby)

 « Pardonnez-moi mon père, j’ai commis un péché… » Je ne pus nier que cela me fit tout drôle de tenir ces mots formels, dans cette ambiance fermée, alors que tout ce qu’il était possible d’entendre, en fait, c’était les quelques bruits provenant de l’église, bien souvent enterrés par le vent qui soufflait fort, les branches d’arbre les plus solides qui n’avaient même plus le courage de tenir debout en raison de la glace qui s’était accumulée dessus, me faisant encore plus regretter d’être venue en ces lieux ici et maintenant. Mais avais-je vraiment le choix ? Ma conscience me disait que non, je n’avais pas le choix, que d’une façon, il fallait que je me soulage, parce que je ne pouvais pas garder tout ce qui se passait dans ma vie pour moi-même. En parler à mon mari n’était pas une option, il avait déjà pris la porte, il ne manquait plus qu’il sorte ses affaires, qu’on signe les papiers et le divorce était prononcé. Je ne me voyais pas non plus en parler avec Andy ou qui que ce soit tant et aussi longtemps que rien n’était officiel. Dans un élan de désespoir, tandis qu’il m’avait fallu une éternité pour revenir en ville après une journée à l’extérieur pendant laquelle j’avais déposé Wesley chez un ami pour le week-end, vu le mauvais temps qui s’était abattu pendant ce temps, j’étais entrée dans l’église, dans l’espoir de pouvoir vider mon sac, même si cela faisait une éternité que je n’avais pas mis les pieds en ces lieux. Au début, je m’étais sentie comme un étrangère, mais là, assise dans ce confessionnal, je retrouvais doucement mes esprits, j’essayais de me concentrer en me disant que ça ne pourrait qu’aller mieux par la suite. Après avoir prononcé ces mots, j’attendis, tentant de me recroqueviller quelque peu sur moi-même, puisque le froid commençait à me mordre la peau, même par-dessous mon manteau. Puis, soudainement, un bruit sourd se fit entendre, une petite trappe au travers de laquelle je ne pouvais rien voir s’ouvrir, signe, normalement, que quelqu’un était l’autre côté. Me rappelant que c’était le signal pour commencer mon propos, je dis:  « J’ai… J’ai commis l’adultère. Je me suis égarée et j’ai… » Puis, alors que j’allais entrer dans ce que je pensais être dans le coeur de mon discours, un autre bruit se fit entendre, une voix, la voix du prêtre, visiblement, qui invitait des gens à entrer. Quelque peu paniquée, puisqu’il me semblait que personne d’autre n’était autorisé à entrer là, je demandai, légèrement effrayée:  « Qui va là… ? » avant de me lever dans l’intention de retourner au centre de l’église, regrettant de plus en plus ma décision d’être venue ici.

Encore une journée où j’avais eu l’impression de courir comme une poule sans tête. À droite. À gauche. En rond. Comme c’était ma dernière journée pour mon contrat de personal shopper, je n’avais pas le choix de faire la dernière boutique qui se trouvait sur ma liste, espérant y trouver ce que je cherchais. Seulement, avec Steve avec moi, ce n’était pas une tâche aisée, demandant toujours mon attention, j’en venais à regretter que Declan soit parti en quête d’un nouveau boulot. J’avais fini par trouver ce que je cherchais, soulagée, je sortais de la boutique en composant le numéro de téléphone de mon client. Je discutais avec celui-ci, prévenant que je passerais demain pour lui donner le tout, tout en me rendant vers l’arrêt de bus. Puisque j’avais prêté ma voiture à Declan, j’avais dû prendre d’autre disposition pour faire mon shopping. Tout me semblait compliqué à cet instant, peut-être parce que le temps faisait des siennes, que le vent soufflait, que de petits grêlons rendait le tout désagréable. Au fur et à mesure que j’avançais, je réalisais que le temps était de moins en moins clément. C’était même infernal ! Passant devant l’église, je voyais le curé faisant des signes pour attirer les gens dans l’église. Inutile que je tente d’aller plus loin, me disais-je en prenant la direction de l’église. L’homme venait à m’aider avec la poussette de Steve et une fois à l’intérieur, je poussais un soupir, me mettant quelque peu à l’écart. Non pas que j’étais associable, mais avec tout le bazar que j’avais pour Steve, inutile de dire que je ne souhaitais déranger personne. Sortant mon fils de sa poussette, je l’assoyais sur le banc. Avec les enfants, il faut vraiment des yeux tout le tour de la tête. Une fraction de seconde. Voilà ce qu’il m’avait fallu pour tourner la tête et prendre quelque chose dans sa poussette, que Steve était déjà disparu. Je regrettais vraiment qu’il ait commencé à marcher, maintenant c’était son plus grand plaisir, cavaler. Me levant je le cherchais du regard. « Steve ? » disais-je calmement, inutile que je panique, bien que je sentisse se sentiment m’envahir. Et si quelqu’un m’avait pris mon fils ? Secouant la tête, je m’avançais pour faire le tour du banc. Peut-être s’était-il simplement caché. « Steve. » Une tornade d’émotion m’envahissait, me dirigeant vers la porte l’abordait le curé. « Excusez-moi, avez-vous vu un petit garçon de dix-huit mois ? » Il me faisait signe que non. Pinçant es lèvres, je retournais dans l’église, abordant la première personne que je voyais : « Excusez-moi, vous n’auriez pas vu en petit garçon ? »

Aujourd’hui je n’avais que faire, je ne savais pas ce que j’avais a faire enfin si je le savais mais je ne regardais rien du tout parce que pour moi ça n’avait tellement pas d’intérêt que je n’en voyais pas l’intérêt.  Non parce que j’avais tellement de rage contre Adam qui m’ignorait très clairement et dont je n’avais aucunes nouvelles ce qui me faisait vraiment pas plaisir, maintenant qu’il s’était trouvé un jouet celui-ci m’oublie ? Il m’avait pourtant promis qu’il ne me laisserait pas mais il le faisait, Levi lui ne le faisait pas au moins, alors que lui était enfermé dans un centre de désintoxication vous voyez l’énorme problème que j’avais à ce moment précis ?  Oui parce que si un homme qui était enfermé dans un centre était beaucoup plus disponible pour moi ça posait un problème tout de même, à croire que le meilleur ami dans les deux c’était Levi tout de même, enfin même si ce dernier avait beaucoup de mal à se montrer proche des gens je ne pouvais pas lui en vouloir non plus. Enfin alors que j’étais en train de glander dans mon lit, ma colocataire ayant disparu je ne savais pas vraiment ce que je pouvais faire à ce moment précis tout ce que je savais c’était que je ne voulais pas aller au boulot non parce que c’était réellement d’un ennuie et vu l’humeur massacrante que j’avais, il fallait mieux pas que les personnes que je pouvais croiser dans la rue soit prêt de moi sinon j’allais faire clairement un massacre mais bon je savais que je devais prendre sur moi sauf que ce n’était pas dans ma nature.  Je prétendais alors être malade et pas en état de me déplacé pour que je puisse aller au boulot, mais bien entendu il était hors de question que je reste chez moi mais il fallait juste que je trouve la motivation pour me rendre dehors ce qui ça par contre n’était clairement pas gagné. Mais au bout de quelques heures, je m’étais levé, changer puis ensuite j’avais mis mes chaussures plates parce que je savais qu’il faisait froid dehors et que mettre des talons c’était risqué de se faire une cheville ou pire et je n’étais pas assez folle pour cela. Poussant un soupire, je regardais alors mon chauffeur qui m’emmena en ville avant que je lui donne congé, mais malheureusement je glissa quand je m’étais mise à marcher, j’eu du mal à me redresser mais comme je voyais qu’il était clairement impossible de marcher, et que je vis une église je me rendis à l’intérieur. Avec la tempête, et le verglas, je ne pouvais pas rester dehors à croire que je l’avais deviné que j’aurais du rester chez moi et en plus de ça ma hanche me faisais un mal de chien. En poussant les portes de l’église, je regardais l’intérieur sobre voilà pourquoi je ne venais jamais à l’église ou bien que je crois à Dieu. «  Il y a quelqu’un ? » Demandais-je, pour savoir si j’allais devoir attendre seule ou pas.

Même si je n’étais pas une fervente religieuse pratiquante, j’avais gardé l’idée que mes grands-parents m’avaient inculqué que le confessionnal était un lieu sacré, alors savoir que je n’étais pas seule avec une personne qualifiée ne me disait rien de bon. Légèrement paniquée, je fus bien déterminée à ne pas laisser qui que ce soit connaître mon péché, ces choses que je voulais garder pour moi encore un peu, le temps que je sois capable de les mettre en ordre dans ma tête avant d’exposer le tout au monde entier. Armée du peu de courage qui me restait donc, j’étais sortie de mon côté du confessionnal, tentant de chercher l’intrus. Dans un premier temps, je ne vis personne, mais j’entendis quand même des pas précipités. Me faudrait-il aller voir de l’autre côté, dans cette partie interdite ? Je ne savais pas si je pouvais me le permettre… Et si jamais j’étais grillée ? Hésitante, je n’eus finalement pas besoin de le faire, puisque je vis qui était mon assaillant peu de temps après. C’était un petit homme, de petite taille, avec une bouille de bébé, parce que… C’était un bébé. Plus encore, à mon grand étonnement, je ne mis pas de temps à reconnaître le dit bébé, ce qui fit en sorte que sans tenir compte de l’écho qui pouvait résonner dans l’endroit, je lâchai un:  « Steve ? » Puis, avant que je ne puisse trouver sa mère ou son père dans les environs, celui-ci se mit à rigoler, puis comme si c’était un jeu, il se mit à courir dans la direction opposée à la mienne. Il avait beau ne pas être très grand, mais on dirait que maintenant qu’il savait marcher et courir, il rattrapait le temps perdu des premiers mois de sa vie. De ce fait, je me retrouvai à courir derrière lui, tentant de lui dire quelques reprises :  « Viens ici Steve ! Allez, ne me fais pas… » Mes pas me menèrent jusqu’à l’entrée de l’église, où une jeune femme fit son entrée environ en même temps. Steve s’arrêta non loin d’elle, et sans que je ne comprenne pourquoi, il la pointa et dit:  « Nénés ! » tout en riant, une nouvelle fois. Je saisis cette occasion pour prendre le bambin dans mes bras, et dire à la demoiselle:  « Je suis vraiment désolée, c’est pas mon fils, c’est pas moi qui… » tout en cherchant toujours autour pour voir si un des deux parents allait se décider à débarquer ou pas.

À cet instant précis, je regrettais que mon fils grandisse si vite. Je l’aimais tellement tout petit tendant les bras pour obtenir un câlin. Certes, il y avait des désagréments avec les enfants en bas âge, mais dû moment qu’il ne se mettait pas à courir comme à cet instant, j’aurais été plus qu’heureuse. C’était affolée que je m’étais mise à le chercher dans tous les recoins de l’église. Le curé était finalement venu à mon aide, cherchant ensemble le bout de chou qui détalait à grande vitesse dans ce lieu saint. J’avais l’impression d’avoir fouiller l’endroit de fond en comble, sans le retrouver. J’avais beau croire fortement à l’existence d’autre forme, mais je n’allais pas crier au vole… Que des petits hommes verts étaient venu me ravir mon enfant dans ce lieu. Il se devait d’être quelque part… À croire qu’en ce moment, je devrais me montrer plus vigilante avec lui. « Merci mon père, mais je veux pas vous accaparer plus longtemps. » avais-je dis légèrement déconfite, je ne pouvais pas le retenir éternellement. Il m’adressait un sourire, disant que s’il voyait un bambin, il me l’apporterait sur le champ. Retournant à la nef, je croisais les doigts pour apercevoir cette petit tête blonde. Je commençais déjà à imaginer les pires scénario, et ce que je devrais dire à Declan si j’avais perdu notre fils. Je voyais déjà les pintes de lait avec la photo de Steve dans tous les dépanneurs. Marchant dans l’allée central, je reconnaissais une tête blonde, non pas celle de mon fils, mais celle de ma cousine et c’est dans ses bras que j’apercevais mon fils. « Steve ! » hurlais-je presque, laissant l’écho de ma surprise s’étendre dans l’église silencieux. Accélérant le pas, je me précipitais pour prendre Steve dans mes bras. « Où avais-tu disparu ! » lui disais-je sachant très bien qu’il ne serait pas le plus apte à me répondre. « Merci Baby, mais qu’est-ce que… » J’étais surprise de la voir ici, mais mon regard se posait sur femme qui se trouvait à l’entrer. Le genre de femme que j’évitais habituellement, à voir sa tenue, elle me rappelait celles que je côtoyais au country club… J’avais toujours du mal à supporter leur suffisance. C’était à se demander pourquoi je travaillais à ouvrir des entreprises qui avait surtout ce genre de clientèle, mais j’aimais ce que je faisais. Dommage le monde n’est pas parfait. « Qu’est-ce qu’il a fait encore ? » demandais-je en parlant de mon fils, m’attendant à ce qu’il ait importuner la femme ou je ne sais quoi. Toutefois, je fronçais légèrement les sourcils : « Vous allez bien ? Vous vous tenez étrangement. »

Pourquoi j’étais sortie encore de chez moi alors que très clairement le temps se montrait mauvais en plus de ça, rien qu’a voir à la fenêtre et puis mon humeur de chien n’était pas réellement ce qu’il y avait de plus plaisant il fallait bien que je l’avoue parce que moi de mauvaise humeur comme aujourd’hui c’était plutôt du genre tous à l’abri et ne pas venir me parler. Oui enfin je savais que je devais faire des efforts de sociabilité mais je n’en n’avais clairement pas envie, pour moi ce n’était franchement pas ce que j’aimais le plus, je préférais rester dans mon coin tranquillement à ce qu’on ne me casse pas les pieds pour un rien mais ça bien sur comme j’aimais bien trop mon boulot je ne faisais pas attention à ça. Mais pourquoi j’avais eu la connerie de sortir, la chaleur de ma villa était bien plus préférable au froid qui se trouvait dehors, et puis en plus avec la tempête qui nous tombe dessus, je me disais que j’avais fait une très belle connerie d’être venue ou simplement d’avoir décidé de me rendre au shooting qui finirait de toute manière par être annulé alors pourquoi je me prenais la tête au juste ? Poussant un long soupire, quand j’arrivais enfin à l’intérieur de l’église, qui n’était pas plus chaude que l’extérieur mais au moins nous étions coupés de ce vent glacé, je remarqua bien rapidement un jeune homme et deux autres femmes qui se trouvaient déjà présent. Et un enfant, bon une chance pour lui je n’allais pas faire ma peste avec lui c’était déjà ça, tant qu’il restait sage et qu’il venait pas me casser les pieds tout se passerait bien. Quand une jeune brune vint me voir, je secoue négativement la tête à sa question. « Il ne m’a rien fait, il est juste tombé mais il est reparti aussi vite. » Bah quoi ? C’était bien la vérité, je soupira en allant vers une chaise et j’eu un semblant d’esquisse de sourire à la jeune femme. « Oui ne vous en faite pas, je suis juste mal tombée rien de bien grave. » Dis-je simplement dans l’intention sincère pour une fois de la rassurée, bien que je me tourna vers l’homme qui venait de rentrer bien que lui je ne lui fis pas de sourire, je me demandais combien de temps nous allons être coincée ici.

Je n’eus pas le temps de répondre à la jeune femme que soudainement, Carter survint en trombe, comme tout mère ayant égaré son fils l’aurait fait, j’en avais l’impression. De mon côté, puisque je savais que Steve allait bien et que visiblement, il n’avait rien, je me retournai, calmement, laissant ma cousine le prendre, sans la saluer, me disant que ce n’était pas le moment de le faire dans l’immédiat. Puis, lorsque j’aurais voulu le faire, Carter en vint à m’interrompre, sur le point de me demander ce que je faisais là. Prise de panique pendant un bref moment, parce que je ne me voyais clairement pas commencer à raconter ma vie à ma cousine ici et maintenant, je n’eus pas à le faire, puisqu’elle reporta son attention vers la jeune femme, et cette dernière, contrairement à en ce qui me concernait, avait décidé de lui répondre pour le coup. Me disant que la panique du moment n’aidait pas qui que ce soit pour l’excuser de m’avoir mis limite un gros vent, je reportai mon attention vers la porte, voyant un jeune homme arriver par la même occasion. Malheureusement, tout ce que je pus lui adresser, ce fut un petit sourire nerveux, puisque mon regard resta porté vers l’entrée, que le prêtre choisit à ce moment de sceller. Ensuite, il revint à notre rencontre, signifiant qu’il préférait fermer pour garder un peu plus de chaleur dans ces lieux qui étaient, somme toutes, pas des plus chaleureux quand venait le temps d’une tempête de verglas. C’était fort d’être pratique, mais pouvions-nous faire autrement ? Faisant fi de l’ironie de l’homme d’église qui nous proposa de nous mettre plus confortables, certainement pour nous signifier de ne pas rester plantés là, je regardai autour, et voyant une série de lampions allumés par les gens pour faire des voeux, des prières, je dis, dans une grimace:  « Peut-être on pourrait aller par là ? Il y fera certainement plus chaud… » Mais après, utiliser ces lampions pour avoir de la chaleur, était-ce vraiment une bonne idée ? Allais-je devoir confesser un autre pêché ? Je me disais que limite, dans le cas présent, toute solution était la bienvenue, et si les autres n’étaient pas contents, alors ils étaient libres de faire ce qu’ils voulaient.

Steve enfin retrouvé, le sentir près de moi, sa tête appuyée contre mon épaule, je me sentais plus légère. La panique semblait s’être envolée et je pouvais un peu mieux analyser la situation. Mon regard se portant sur la brunette, je me disais que ça devait faire mal de tomber de ces longues jambes… Mais je gardais le silence, de toute manière je n’étais pas urgentiste et à part mettre un passement avec spider-man sur sa jambe, je ne pouvais pas faire grand-chose. Caressant le dos de mon fils, je regardais l’homme entrer dans l’église avant que le prêtre ne ferme. « Bonsoir. » lui disais-je malgré que les autres semblait avoir fait mine de ne pas le voir – ou du moins n’avait pas souligné son entrer. Je lui adressait un sourire avant de porter mon attention sur le prêtre qui venait de s’approcher de nous. De la chaleur, c’est certain qu’on allait en avoir de besoin. Suivant du regard ce que ma cousine présentait comme solution, je laissais un sourire s’étendre sur mes lèvres. « Je ne crois pas qu’on nous en voudra de brûler quelques cierges… N’est-ce pas ? » N’étant pas croyante, ce n’était pas moi que ça allait affecter, tant qu’on ne les éteignait pas et j’étais prête à faire une prière pour chacun qu’un allumerait si ça pouvait nous faire partir de cet endroit plus rapidement ! Mettant Steve dans sa poussette, je prenais la direction des cierges sortant de mon sac-à-main un briquet, je m’autorisais à en allumer quelques-uns de plus pour créer une chaleur plus abondante. Ça semblait impossible d’avoir une chaleur assez grande pour chauffer toute l’église à moins de mettre le feu au crucifix… Ce que je pensais ne plairait pas au curé. M’assoyant finalement, je remontais la couverture de Steve sur ses épaules, alors que je le regardais s’endormir. Avoir couru partout semblait l’avoir épuisé. Posant mon regard sur ceux qui m’avait suivi, je leur adressais un sourire : « Je m’appelle Carter et voici mon fils Steve. » Tant qu’à être prit ici, autant faire la causette…