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 Carson - Warm to the touch but she's cold as the devil

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Carson A. McLaughlinTrust always hurts in the long run
Carson A. McLaughlin
MY BOOK COVER▹ posts : 158
▹ credits : tag (avatar) ▹ Tumblr (gifs)
▹ avatar : Katie McGrath
▹ pseudo : Mayiie
▹ multinicks : Levi (T. Hoechlin)Daryl (C. Hemsworth)Teddy (R. Reynolds)Micah (N. Jonas)Noah (D. O'Brien)Jordan (S. Amell)
▹ age : Thirty-three y.o. ▹ 28.09.1985
▹ activité rp : BradleyJaydenLayla

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MessageSujet: Carson - Warm to the touch but she's cold as the devil   Carson - Warm to the touch but she's cold as the devil EmptyMer 17 Jan - 2:17

Carson Anita McLaughlin
If I die young, bury me in satin


PrénomsPendant la dernière conversation que ma mère a eue avec son ancien partenaire de travail, elle lui avait annoncé qu’elle était enceinte. Celui-ci était fou de joie. Les deux étaient proches comme frère et soeur, ma mère songeait même en faire mon parrain. Puis, le soir venu, il est décédé lors d’une intervention qui a mal tourné. Ma mère l’a mal pris, a été peinée par ce deuil qu’elle fut obligée de faire. Dès ce moment, elle a su qu’elle voulait m’appeler du nom de son partenaire. Le fait que je sois une fille ne vint pas changer cela, me donnant le prénom de Carson malgré tout. La seule chose que l’annonce de mon sexe vint changer fut mon second prénom. Avoir été un garçon, on m’aurait donné le nom de mon grand-père maternel. Là, ce fut celui de ma grand-mère qui me fut donné, soit Anita.
NomsÀ ma naissance, on m’a donné, comme bien des gens, le nom de famille de mon père. Dans mon cas, cela me donnait donc le nom Walters. J’ai gardé ce nom jusqu’à mes vingt-deux ans, changeant ensuite celui-ci pour McLaughlin lorsque je me suis mariée. C’est celui que je porte toujours aujourd’hui. Et même si je ne porte plus d’alliance au doigt, j’ai l’intention de le conserver. Au vu de mon métier, de toutes les informations qui peuvent ressortir qu’avec un simple nom de famille, j’en garde un avec peu d’histoire, peu de coïncidences, avec rien qui pourrait faire hausser les sourcils à qui que ce soit dans mon domaine.
Date & lieu de naissanceÉtant née le vingt-huit septembre mille neuf cent quatre-vingt-cinq, j’ai toujours eu pour habitude d’être la plus jeune de ma classe à l’école. Ça ne m’a jamais complexée, au contraire, cela m’a permise de me démarquer, dans le sens où malgré cet écart, je suivais le même rythme, ou plus encore, j’avais un rythme supérieur à celui des autres en cours. Et dans des écoles privées de la haute, comme celles que j’ai fréquentées dans ma ville natale, soit Washington, District de Columbia, États-Unis, c’est toujours bien vu, et ça rend des parents fiers.
ÂgeMa date de naissance et le cours que les années suivent fait en sorte que depuis quelques mois, j’ai trente-deux ans. Je n’ai pas tant de contrôle sur mon âge, mais cela ne me gêne pas. Je ne suis pas du genre à m’en complexer d’une façon ou d’une autre.
MétierSi je veux faire bref et ne pas me lancer dans des explications parfois bien longues, je n’ai qu’à dire agente du FBI, ce qui est tout à fait vrai, comme ma carte d’identité et mon badge le prouvent. Si je veux faire dans le plus précis toutefois, je peux dire que je travaille au département des sciences comportementales, et que je suis plus exactement profileuse criminelle. Mon métier est de venir en aide aux agents de terrain en traçant le profil psychologique d’un criminel, que ce soit sur le terrain ou bien dans une salle d’interrogatoire, ce qui permet ensuite de comprendre leur façon de penser, leurs motifs et autres.
Orientation sexuelleBlasée par l’affection, l’amour et les préjugés en société, je n’ai jamais fait de distinction entre homme et femme. Le plus simple est certainement de m’avouer bisexuelle. Je ne m’en suis jamais sentie complexée et je l’assume parfaitement. De toute façon, ça ne regarde que moi, et je n’ai pas pour habitude de l’exposer, ce qui m’encourage encore plus à faire ce que je veux de ce côté.
Statut civilSur papier, je suis veuve, dans le sens où je me suis mariée, et que la personne que j’ai épousée est décédée. Mais ce mariage n’en était pas un d’amour, mais plutôt de convenance, pour des fins pratiques. Officieusement, je n’ai jamais eu d’attache, et je n’en veux pas. Éternelle célibataire, je n’ai pas trouvé quelqu’un à qui m’attacher sans condition. Ça ne me manque pas, tant et aussi longtemps que je trouve une personne pour me réconforter et me satisfaire lorsque j’en ressens le besoin, ce qui n’a jamais été un grand problème pour moi.
Statut financierJe ne suis pas millionaire et je ne le serai probablement jamais. En revanche, je ne suis pas dépensière, à défaut d’avoir le temps de sortir. Clairement, ce n’est pas un café par jour chez Starbuck’s qui va dilapider mon compte en banque. Et puis, je sais que je pourrais m’en permettre un peu plus que la moyenne des gens, donc je peux affirmer que j’ai une situation financière confortable, l’entre-deux entre la classe moyenne et les riches qui ne connaissent aucune limite sur leur carte de crédit.
Parti PolitiqueLa politique n’a jamais été mon sujet de discussion préféré. Plus encore, au vu de mon métier, ça me dégoûte. Ça me dégoûte parce que faire partie d’une agence gouvernementale signifie bien souvent devoir faire des galipettes pour avoir les bonnes grâces du président en poste, afin qu’il augmente le budget, fassent des faveurs au Bureau. N’ayant jamais été celle qui pliait pour personne, je ne peux pas consentir à ce genre de pratique. Si ce n’était que de moi, j’annulerais mon vote à chaque élection, mais au vu du pathétisme de la dernière élection, je préfère désormais voter démocrate plutôt que de voir une autre facétie s’amener à la tête du pays.
CaractèreProfessionnelle, perfectionniste, minutieuse, diplomate, débrouillarde, dévouée, loquace, intuitive, observatrice, sûre d'elle, arrogante, autoritaire, carriériste, désinvolte, renfermée, sarcastique.
GroupeMe, Myself and I

Combien de livres lis-tu par mois ? Quels sont tes préférés ?
Je ne le dis pas haut et fort, mais la lecture fait partie intégrante de ma vie. C’est pour moi une thérapie, une façon de me changer les idées, d’oublier le quotidien avant d’aller dormir le soir. En effet, lorsque je lis, c’est souvent avant de fermer les lumières. Enfin, c’est quand je suis chez moi, et que je suis seule, évidemment. Le cas échéant, j’aime les romans policiers. De ce côté, je suis de la vieille école, j’adore les vieux classiques. Les romans d’Agatha Christie ont une place chère dans mon coeur, et dans ma bibliothèque. Est-ce parce qu’ils me rappellent ces histoires que ma mère aimait me raconter quand elle rentrait après avoir clôturé un dossier compliqué ? Est-ce que ça trahit une frustration de ce lien qui s’est soudainement brisé ? J’y ai songé, plus d’une fois, pour finalement en venir à la conclusion que je ne peux me limiter qu’à cela, puisque si je le fais, je me prive de ce plaisir, plaisir qui, quand je m’y adonne, n’a rien à voir avec mon enfance ou ma mère, mais touche seulement mon intérêt pour ces histoires délicates et réfléchies.

Pour toi, l'amitié c'est...
Une part de vie quotidienne qui peut apporter des sourires, des rires et du bon temps, mais qui n’est pas nécessairement indispensable. Je m’entends bien avec certaines gens, j’aime passer du temps avec ceux que je considère mes amis, mais cela ne veut pas dire que j’ai besoin d’eux pour progresser au quotidien. En effet, je ne serai jamais celle qui va envoyer un message à un ami pour dire à quel point ceux-ci me manquent, à quel point j’ai désespérément besoin de les voir. Sachant ce qui plait aux gens, ce que je dois faire pour obtenir ce que je veux, je suis capable de m’enticher de quelqu’un pour une soirée sans l’aide de qui que ce soit. Surtout, ce n’est pas mon niveau d’attachement à une personne qui fait en sorte que je me sens confortable à parler de ma vie personnelle. Je crois que c’est ce qui fait de moi un loup solitaire plus qu’autre chose, et qui fait en sorte que je n’ai pas tant besoin de cet attachement, pas autant que certaines gens en tout cas.

Quelle est la chose la plus folle qu'on a raconté sur toi ?
Pendant que je faisais mon master en criminologie, je travaillais dans une prison à sécurité maximale, comme psychologue pour les détenus. J’ai toujours gardé une relation on ne peut plus professionnelle avec mes patients. Et pourtant, quelqu’un est parvenu à mettre la main sur mon parcours professionnel, se faire de fausses idées, et faire courir la rumeur que je me suis attachée à un détenu, et que je l’ai poussé à s’incruster dans mon bureau, un soir où je travaillais tard, pour qu’il ait droit à une consultation un peu plus longue et appréciable que certaines autres. Évidemment, ce n’est pas le cas, puisque jamais je n’aurais mis mon boulot en danger pour une coucherie. Cette rumeur ne vaut donc rien, puisque je n’ai jamais couché avec cet homme. Du moins, pas tant qu’il était derrière les barreaux.
Un. Je suis une redoutable joueuse de poker et j'aime jouer. Bien souvent, je gagne. Pas grâce aux cartes que j'ai dans les mains, mais seulement en considérant le regard et les manies de mes adversaires. Deux. Depuis l'attaque sur Justin, j'ai commencé à pratiquer l'auto-défense, pour finalement me tourner vers les arts martiaux variés. J'en pratique toujours quand le temps me le permet, bien souvent dans le gymnase du Bureau où nous avons toujours accès. Trois. Je déteste sentir de l'air passer au travers de mes vêtements, d'où le fait que je porte toujours des vêtements ajustés au corps, que ce soit des pantalons, jupes, robes ou chemisiers. Je préfère adopter le jean avec un haut en temps normal. Quatre. Je peux parler aisément quatre langues; l'anglais, le français, le russe et l'espagnol. Je peux aussi me débrouiller en italien et en polonais. Éventuellement, j'aimerais apprendre le mandarin. Cinq. Je ne suis pas certaine de vouloir des enfants un jour. Je me suis posé la question plus sérieusement il y a trois ans, lorsque je suis tombée enceinte par accident. Finalement, j’ai choisi d’avorter. Je crois qu’en fait je ne crois plus tant au concept de famille, et manger des sushis me manquerait beaucoup trop. Six. Même si mon métier ne m’oblige pas à les utiliser, je sais me servir d’une arme à feu. J’en possède une, que je garde dans mon bureau, dans un tiroir verrouillé à clé. Il m’arrive de le sortir lorsque je décide de me rendre dans un champ de tir afin de m’entraîner un peu. Sept. Tous les dimanches, je mange un repas avec ma mère, tout dépendant de nos emplois du temps. C’est en lieu privé que ça se fait, toujours, puisque je refuse d’être vue avec elle. Même si nous travaillons dans le même bâtiment, je ne la croise jamais, et je ne veux pas la croiser non plus. Huit. J’écris régulièrement des lettres à mon paternel. C’est une façon réconfortante, tant pour lui que pour moi, de communiquer. Il m’appelle parfois, mais c’est très rare, et ça ne me gêne pas, tant que j’ai quelque chose écrit de sa main de temps à autre. Nous avons commencé à correspondre pendant qu'il était derrière les barreaux et finalement, nous n'avons jamais arrêté, même après sa sortie, même s'il a fait sa vie dans une autre ville. Neuf. J’achète mes crayons et stylos en grande quantité, puisque j’ai pour mauvaise habitude de les mâchouiller quand je travaille seule. Ça m’aide à me concentrer. Dix. Adolescente, j’avais le nez percé. Je l’ai fait surtout pour déplaire à ma mère. Je ne porte plus de bijou au niveau de la narine depuis dix ans maintenant, mais j’ai quand même une subtile cicatrice. Onze. Même si le mariage n’avait rien de sérieux, Justin et moi nous nous sommes quand même acheté des alliances. Les moins chères qui soit, mais par simple principe, protection. J’ai gardé la mienne suite à son décès. Je l’ai simplement changée de main pour signifier que je ne suis plus mariée. Douze. Je n’ai pas pour habitude de prendre soin de moi, parce que je n’en ai pas le temps. Par contre, je vais quand même chez l’esthéticienne une fois par moi par principe, et aussi parce que je ne veux pas que ma mère passe son temps à faire des commentaires dont je n’ai pas besoin. Treize. Je suis accro aux barres de protéines et céréales. C’est souvent comme ça que je me nourris quand mon emploi du temps ne me permet pas de manger un repas complet. Quatorze. Je conduis une voiture de luxe toute équipée. J’y ai mis le prix fort, mais cela me permet de ne pas me soucier de mon véhicule au quotidien. Quinze. À défaut d’aimer faire le ménage, je m’assure que tout soit toujours organisé en tout temps. Je déteste recommencer à zéro de quelconque façon, à un tel point que j’ai embauché quelqu’un pour faire le ménage dans mon logement. Seize. Je ne regarde pas de films et de séries bien souvent, mais je connais les films de Quentin Tarantino par coeur. Dix-sept. J’ai tendance à écouter de la musique rock, punk et métal, mais j’ai un plaisir coupable : Les Beach Boys.
Prénom : Marilyne. Pseudo sur le net : Mayiie. Âge : Vingt-sept. Pays : Canada. Célébrité : Katie McGrath. Scénario, inventé ou pré-lien ? Pré-lien d'Isobel Hogan. Comment as-tu découvert le forum ? De la même façon que toutes mes autres têtes Carson - Warm to the touch but she's cold as the devil 205974130. Quelles sont tes premières impressions ? Carson - Warm to the touch but she's cold as the devil 153952350. Crédits : Fassylover (avatar) & Tumblr (gifs). Un petit mot pour la fin ? Je vous aime très fort Carson - Warm to the touch but she's cold as the devil 2179800891.

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<pris>KATIE MCGRATH</pris> ► Carson A. McLaughlin
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Carson A. McLaughlinTrust always hurts in the long run
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MessageSujet: Re: Carson - Warm to the touch but she's cold as the devil   Carson - Warm to the touch but she's cold as the devil EmptyMer 17 Jan - 2:18

The story of my life
Lay me down on a bed of roses


14 Y.O.  « Comment tu vas, papa ? »  « Je crois que c’est plutôt moi qui devrait te poser la question, ma puce. » Tant bien que mal, le déglutis. J’avais tout fait pour cacher le fait que j’avais paniqué, que j’avais même versé quelques larmes avant de venir m’installer dans ce isoloir, un combiné à l’oreille, alors que mon père n’était même pas loin. Il était si proche, et pourtant si inaccessible, cette vitre entre nous deux ne venant aider en rien. Et pourtant, mes efforts n’avaient rien donné, j’en avais l’impression. Et ça ne me faisait pas plaisir. Bien sûr, j’étais démolie depuis son arrestation, que je n’avais pas vue venir. Je savais que ses affaires n’étaient pas toujours claires comme eau de roche, mais il ne faisait mal à personne, et surtout, il ne faisait rien qui méritait l’intervention des fédéraux dans notre demeure, une descente qui avait probablement rien donné, sauf quelques informations pour lui donner une peine de cinq ans, tout au plus. Et même si c’était réduit à trois, voire même deux, dans ma tête, c’était trop. Quel agent avait suffisamment de temps à perdre pour s’en prendre à un commerçant qui avait fait quelques ventes non-déclarées pour tenter de payer un peu mieux ses factures ? Les fédéraux n’avaient-ils pas mieux à faire que ça ? J’étais peut-être bornée, mais je trouvais ça ridicule, et injuste, et cet excès de zèle faisait en sorte qu’adolescente, avec une mère dont le travail était devenu sa priorité numéro et ce, plus que jamais, je voyais ma vie se renverser complètement. Je le prenais mal, qui pourrait se réjouir d’une telle situation ? Mais je voulais rester forte, je tenais à l’être, dans quelconque situation, même si j’étais à découvert, même si j’étais vulnérable. Comme là, même si je savais que mon père avait compris que ça n’allait pas, je tentai quand même de le dissimuler, et non pas craquer comme cette dame qui se trouvait dans l’isoloir voisin, qui devrait bientôt essorer son mouchoir de poche si elle continuait à verser des larmes comme ça. De mon côté, je déglutis, pinçai les lèvres, et je tentai de parler comme si de rien n’était, mais je n’y parvins pas. Au final, ce fut mon père qui reprit la parole, en venant à dire:  « Carrie…. C’est normal d’être triste et d’avoir mal… Tu as le droit… » Carrie… Il était le seul qui m’appelait ainsi, le seul que je laissais m’appeler comme ça, depuis toujours. Et alors qu’à la base, ça me plaisait de l’entendre utiliser ce diminutif, là, ce fut un moyen de me briser le coeur un peu plus. Honteuse, désemparée, je baissai la tête, et je marmonnai, dans un sanglot étouffé:  « Ce n’est pas juste… »  « Ne dis pas ça… »  « Oui je le dis, ce n’est pas juste ! Il y a des gens qui font pire que ça, et pourtant… »  « Je savais le risque que je prenais… Et c’est ma faute… Peut-être j’aurais dû mieux cacher cette boîte de chaussures, ou bien ne rien faire de mal, c’est tout… » À ce propos sur la boîte de chaussures, mes yeux s’écarquillèrent. Je connaissais l’existence de celles-ci, c’était là qu’il cachait toute preuve de sa fraude. Mais cette boîte de chaussures, moi-même, alors que je cherchais mes cadeaux de Noël chaque an pour voir ce que c’était, que chaque an, ils changeaient de place, et je les trouvais quand même, je ne savais pas où elle était. Du coup, qui aurait pu le savoir ? Qui aurait pu fouiller dedans pour trouver ces preuves ? Il n’y avait qu’une personne qui me vint en tête. Me détestant de songer à une telle possibilité dans un premier temps, elle devint lentement mais sûrement la plus plausible, la seule et unique qui était logique.  « Carrie ? » M’étant perdue dans mes pensées, j’en avais oublié la discussion, utilisant le combiné pour une façon de canaliser ma frustration en le serrant plutôt que de l’utiliser comme moyen de communication. Était-ce pour ça que mon père était intervenu ? Parce qu’il l’avait vu, avait remarqué que mes jointures en étaient même venues à blanchir tellement je le serrais fort ? C’était possible, ce n’était pas comme si ce n’était pas une évidence. Mais sachant que je devais sortir de mes pensées, ne serait-ce qu’un instant, je secouai la tête, regardant mon paternel, qui voulait encore se montrer attendrissant, rassurant. Comment faisait-il alors que c’était lui qui portait cette combinaison orange ? Qui était derrière les barreaux ? Je ne savais pas, limite je l’admirais.  « On restera en contact, toujours, d’accord ? » Hochant la tête positivement, je sentis quelqu’un se positionner derrière moi; un gardien de sécurité, signifiant probablement que le temps était écoulé. Déjà ? Combien de temps étais-je restée en silence, sans rien dire ? C’était passé trop rapidement, ç’avait été trop court. Déchirée, je pus au moins lui adresser un dernier:  « Je t’aime papa… » avec un sourire un peu forcé bien malgré moi, avant de recevoir un dernier  « Je t’aime aussi… » Il raccrocha le premier, m’obligeant à faire de même. Me levant, je restai sur place, le temps de le suivre du regard jusqu’à ce qu’il disparaisse de mon champ de vision, m’obligeant alors à tourner les talons, sortir de la salle, et revenir à l’entrée principale, où je restai que pour signer le registre des visiteurs et indiquer mon heure de sortie. J’allai à l’extérieur, où la voiture m’attendait, la voiture où ma mère était assise, côté conducteur, comme si rien n’était. Alors que pour le trajet, je m’étais assise côté passager, là, j’allai m’installer à l’arrière, derrière elle, de sorte à ce qu’elle ne me voie pas. Je ne voulais pas la regarder, je ne voulais pas lui parler. Si ce n’était que de moi, je ne voudrais plus jamais la voir, une seule fois. Parce que je le savais maintenant; c’était elle, l’agent qui avait fait de l’excès de zèle. En quête de promotion, elle ne pouvait pas songer à avoir un mari qui faisait dans l’illégalité, et un divorce n’était pas suffisant pour la séparer complètement. Était-ce pour ça que j’avais trouvé les papiers demandant un changement de nom ? Tout se mettait en ordre dans mon esprit, sans que je ne le veuille, même si ça donnait réponse à maintes questions. Mais si elle pensait que je ferais comme si rien n’était, elle se trompait, elle n’en savait rien.


17 y.o.  « Vérité. »  « C’est qui le premier mec avec qui t’as couché ? » Rire nerveux, air amusé, air amusé qui devint soudainement plus sérieux, plus surpris, quand je me rendis compte qu’il ne plaisantait pas.  « Pourquoi tu t’intéresses à ça ? C’est personnel. » Il haussa les épaules, puis il dit, comme si de rien n’était:  « C’est le but du jeu. » Ne me voyant pas tant parler de ça à qui que ce soit, encore moins avec mon meilleur ami, je roulai les yeux au ciel, désespérée de voir à quel point il semblait désireux de connaître la réponse. Soupirant fortement, sachant qu’il l’apprendrait à un moment ou un autre, je finis par dire.  « Derrick. »  « Holloran !? » Mes joues prirent une teinte un peu plus rosée, puis tout en prenant une nouvelle gorgée de mon chocolat chaud - rehaussé en secret au Bailey’s, gracieuseté du père de Justin - je hochai la tête, furtivement, comme si je ne voulais pas qu’il le voie. Mais il me connaissait, et il le vit, se mit à rigoler, et comme s’il n’y croyait pas, ajouta:  « Le blondinet là ? »  « Pour ma défense, il ne l’était pas au moment des faits. » Parce que maintenant, il fallait avouer, la teinte poussin frappé, ça ne lui faisait pas, mais pas du tout. Malheureusement, je n’avais pas eu l’occasion de lui dire, sa vie l’ayant emporté bien loin depuis cette fameuse fois, qui datait maintenant de plus de deux ans. Dire que ç’avait commencé avec un jeu de bouteille qui avait tourné autrement, bien autrement qu’un baiser échangé pour la suite. Pourquoi avions-nous accepté d’aller dans la chambre ? Pourquoi en étions venus à ça ? Même avec le recul, je ne me l’expliquais pas, certaines choses étaient encore floues, d’autres ne l’étaient pas du tout.  « C’était comment ? » Ce souvenir étant le plus clair dans ma tête, je me mis à pouffer de rire. Déjà que ça ne me plaisait pas de parler de ma vie sexuelle avec celui que je considérais comme mon frère, je n’allais pas entrer dans les détails ! Et s’il en voulait, soit il abusait du jeu, soit il avait des intentions mal placées - la seconde option étant relativement plausible, puisque c’était là son troisième chocolat chaud rehaussé. Sachant toutefois qu’il ne lâcherait pas si je ne lui répondais pas, je me contentai de lui dire, dans un haussement d’épaules:  « Si je partage les détails, j’aurais de quoi ruiner sa carrière. » Puisque ça datait un peu, je pourrais paraître exigeante, on pourrait m’accuser d’avoir eu l’occasion de redéfinir mes standards, mes critères pour déterminer un bon coup ou pas, on pourrait me dire que la première fois n’était jamais bien glorieuse, surtout quand les deux partenaires étaient puceaux. Mais malgré tout ça, je continuais à dire que notre première fois avait été une véritable catastrophe. Une chemise qui avait perdu quelques boutons dans la précipitation du moment, trois préservatifs gâchés parce que Derrick ne parvenait pas à le mettre, des préliminaires bâclés, un inconfort, un moment trop court pour que j’y prenne vraiment plaisir. Voilà ce qui s’était passé, et peu importe si c’était du cas par cas pour la première expérience sexuelle, quelque chose me disait que si ça venait à sortir, toutes ces petites adolescentes qui fantasmaient sur lui auraient peut-être quelques réticences, ou viendraient à me détester, je ne savais pas trop, pour tout dire, ç’avait peu d’importance, parce que je n’étais pas du genre à exposer quoi que ce soit.  « Action ou vérité ? » Voici la meilleure façon que je trouvai de détourner le sujet, et aussi calmer l’hilarité de Justin qui, clairement, ne s’en était pas remis. Était-ce parce qu’il pouvait faire mieux ?  « Action. » C’était ce qu’on allait voir. Inévitablement, un sourire malicieux apparut sur mes lèvres, et ne pouvant faire autrement que de saisir l’occasion pour voir sa réaction, je lui dis, sans broncher, sans sourciller:  « Roule moi la meilleure pelle de ta vie. » Il écarquilla les yeux, demandant silencieusement si j’étais sérieuse dans ma question. Et ne pouvant être plus sérieuse, même si au fond, j’étais un peu anxieuse, anxieuse que ça vienne provoquer un malaise, même si ce n’était rien de majeur, je ne bronchai pas, j’attendis. Puis, soudainement, il s’approcha, attrapant mon menton entre ses doigts, m’obligeant à ouvrir la bouche légèrement, pour venir s’y taper l’incruste. C’était insistant, mais ce ne l’était pas trop, juste assez pour que ça me plaise, et que je veuille en demander plus. Bien malgré moi, je répondis à son baiser, ce qui ne sembla pas lui déplaire, mais avant qu’il puisse s’approcher davantage, avant qu’il ne vienne à faire quelque chose de sa main qui s’était glissée à la chute de mes reins, un bruit sourd et fort se fit entendre. Le vent qui s’incrusta dans la pièce fut ce qui me fit comprendre qu’une porte s’était ouverte, celle de l’entrée principale, où deux hommes vêtus de couleurs sombres se tenaient.  « McLaughlin, t’es où !? » Écarquillant les yeux, je regardai Justin, qui semblait ne rien y comprendre, comme moi. Et sans qu’on puisse faire quoi que ce soit, les deux hommes s’approchèrent, regardèrent le jeune homme, le même chuchota:  « Son fils… » Imprévisible, Justin se vit frapper en plein visage, chutant sur le canapé, puis sur le sol, alors que je ne savais faire mieux que de pousser un cri de surprise et de terreur. Voulant profiter du moment où j’étais encore libre, je me levai, prête à courir, prête à aller chercher des secours, mais le second homme vint à m’arrêter, me toisant d’un air malicieux. Ce regard fut le dernier que je vis alors que je sente une douleur à la tête, à la tempe, et que ce soit le noir complet, inconsciente de ce qui vint à se passer par la suite, du fait que mon meilleur ami vint à se faire torturer, victime, à son tour, d’erreurs qu’il n’a pas commises, devant subir pour une autre personne, son propre père, en l’occurence. Tout ce que je vins à savoir, ce fut que lorsque je me réveillai, il était attaché à une civière, l’air amoché, inconscient à son tour, tandis que confuse, je ne saurais même plus dire ce qui s’était passé, et me sentant coupable d’être si impuissante, désemparée de ne pas être en mesure de l’aider.


24 y.o.  « Le détenu n’est pas apte à réintégrer la société à court terme. Ses motivations et sa vision du retour en société ne garantissent pas la sécurité de son entourage immédiat et éloigné. » L’agent correctionnel en charge du dossier me regarda avec un air interdit tandis que le principal concerné par ce constat commençai à rager dans la pièce à côté, où il avait été isolé, menotté et attaché à la table, comme chaque détenu qui devait être laissé à lui-même, même s’il ne l’était jamais vraiment, puisqu’avec la baie vitrée, nous pouvions tout voir, tout entendre. Limite, il venait confirmer le constat que je venais de faire. Après tout, à quoi s’attendait-il ? Comment pensait-il pouvoir s’en sortir alors que sa première motivation pour sortir était de se venger de ceux qui avaient fait en sorte qu’il soit placé derrière les barreaux ? Ce n’était pas un cas bien complexe, rien d’une grande surprise. Mais ce cas, c’était le troisième de la journée, un troisième cas lourd, un troisième cas à donner des frissons dans le dos. Après deux ans à travailler dans cette prison, j’avais l’habitude, mais comme tout le monde, il m’arrivait d’avoir de dures journées, et aujourd’hui en faisait partie. Soulagée que ce soit là mon dernier rendez-vous de la journée, je conclus les derniers détails du rapport avec l’agent, pour finalement prendre congé de sa personne, prendre congé de la prison, et finalement rentrer à l’appartement, appartement que je partageais avec Justin, mon meilleur ami, et maintenant, mon mari de convenance depuis quatre ans. Cette entente fonctionnait pour le mieux, même si ce n’était pas tous les jours qui étaient simples, depuis un bon moment maintenant, depuis qu’il s’était fait agresser, pendant cette fameuse soirée, alors que nous étions encore que des adolescents. Mais au moins, je pouvais de lui parler comme nous le faisions plus jeunes, le prouvant lorsque je pris mon portable pour lui envoyer un message lui disant: « Dure journée. Je pensais faire des raviolis pour le repas, ça te va ? » Et après, me poser devant la télévision, ou bien dans le lit, et s’il voulait se joindre à moi, ce n’était pas un problème, bien loin de là. Les tabous étaient tombés entre nous, se glisser sous les draps ensemble était chose normale, source de détente, tant pour lui que pour moi, sans qu’il y ait d’exclusivité. Bref, c’était tout simplement parfait. Mieux encore, malgré les difficultés, ça semblait convenir à Justin, qui, normalement, répondait rapidement à mon message, ce qu’il ne fit pas cette fois-ci. Je choisis de ne pas m’en faire, puisque si moi, je pouvais faire ce que je voulais de ma vie, il pouvait faire pareil aussi. Je rentrai à l’appartement, pensant trouver mon époux, comme à mon habitude, mais pas un son, pas un signe de vie. Dormait-il ?  « Ju’ ? » Pas de réponse, rien du tout. Commençant à me poser de questions, je regardai mon téléphone de nouveau, rien du tout. Non pas pour le harceler, mais simplement lui demander si les raviolis lui convenait - et où il était indirectement - le téléphone sonna une fois, deux fois, tandis que j’avançais dans la demeure. Je ne le laissai pas aller à la troisième sonnerie, puisque je vis un papier sur la table, écrit de la main de Justin, son alliance de fortune juste à côté. Raccrochant, je laissai tomber mon téléphone sur la table, prenant la note, y lisant: Carrie. Quand tu liras ces lignes, je serai parti, et je ne reviendrai pas. Je t’en prie, ne me vois pas comme un lâche, mais je ne peux plus vivre ainsi. Je ne peux plus vivre avec ces souvenirs, avec cette crainte qu’il revienne. Voilà maintenant sept ans que j’essaie de passer au travers, et si j’y suis parvenu jusqu’à aujourd’hui, c’est grâce à toi. Je te dois tout, et je pars en te laissant mon éternelle reconnaissance. Sache que ma dernière pensée, avant que je me jette de ce pont sera pour toi. Je t’en prie, continue à vivre ta vie. J’espère que je serai, d’une certaine façon, non loin de toi. Avec tout mon amour, Ju’. » Il fallut que je relise le message plus d’une fois pour comprendre de ce qui en tenait. Et sans que je ne puisse le contrôler, ma main se mit à trembler. Une larme vint humidifier le papier, et une seconde, et sachant que c’était le dernier souvenir que je garderais de lui, je l’écartai pour ne pas le souiller davantage. Mon portable se mit à vibrer, d’un numéro inconnu, certainement les autorités pour me prévenir du décès de Justin, puisque j’étais son numéro de référence, naturellement. Ne sachant pas si j’étais prête à ça, je fermai les yeux, et pour lui, une dernière fois, je tentai de puiser du courage, répondre, même si j’étais profondément embrouillée quand il était question de songer à la suite des choses, aux conséquences que tout cela pourrait avoir.

32 y.o.  « Parait-il que tu vas recevoir une médaille pour ton travail en Californie. »  « Ouais. »  « La cérémonie est quand ? » Précédemment, j’étais concentrée bien comme il faut sur mon repas, refusant de la regarder, refusant de soutenir son regard. Je me trouvais bien lâche de réagir ainsi, sachant que normalement, je refusais de regarder ailleurs quand on me parlait, comme je refusais que quiconque regarde ailleurs quand je leur parlais. Le regard, c’était primordial à mes yeux, et je me sentirais bien mal placée de ne pas mettre en application ce à quoi je tenais mordicus. Mais là, je n’y étais pas arrivée. Parler du travail avec ma mère, c’était encore difficile, c’était un sujet que je tentais toujours d’éviter et pourtant, elle n’en démordait pas. Et sachant qu’elle ne démordrait pas tant et aussi longtemps que je n’allais pas le lui annoncer, d’autant plus que même si je ne lui disais pas, elle allait certainement le savoir d’une façon ou d’une autre, je soupirai fortement, puis je dis:  « Le vingt-neuf. » À quelle heure ? Dans quel bureau ? J’allais la laisser le trouver elle-même. De toute façon, rien ne disait qu’elle pourrait être présente. Déjà, elle ne faisait pas partie des hautes têtes dirigeantes présentes pour la cérémonie, puisque pour ça, on m’avait laissé le choix de qui je souhaitais avoir à côté de moi pour recevoir ma médaille, et elle n’en faisait pas partie. Bien sûr, elle l’avait mal pris dans un premier temps. J’en avais été peu surprise, ayant justifié le tout en lui disant que je préférais donner la place à mes supérieurs en Californie, qui faisaient le voyage limite exprès pour ça, alors qu’elle, elle n’avait pas été impliquée dans toute cette histoire qui faisait que je recevais cette médaille. À cette époque, elle n’était pas présente pour moi, à un tel point que j’avais cru qu’elle pensait que je ne parviendrais pas à faire partie du FBI à mon tour. Puis, maintenant que mon travail était reconnu, même si c’était avec trois ans de retard, elle voulait prendre les honneurs ? Ce n’était pas possible. Déjà, je faisais un effort surhumain pour passer ce repas avec elle, il ne fallait pas trop m’en demander. Et ça, elle semblait s’en douter, puisqu’elle ne me posa pas d’autre question sur le sujet, continuant à manger son repas en silence, même si je me doutais bien qu’elle n’était pas sereine; elle cherchait un autre sujet de conversation, sans vraiment trouver. Et même si cela m’épargnait des questions gênantes, des questions qui me rendaient un peu furieuses, auxquelles je ne voulais pas répondre, d’un autre côté, je trouvais ça triste, pathétique même. Mère et fille, travaillant dans le même domaine, dans le même bâtiment et pourtant, nous n’étions pas capables de nous parler convenablement. Pourquoi s’acharnait-on à faire ces repas, une fois par semaine ? Peut-être pour s’accrocher à un espoir inutile, espoir inutile qu’on puisse faire une famille. Mais une famille, j’en avais une, et ma mère n’en faisait pas partie. Ma famille maintenant, même si ce n’était pas la plus proche qui soit, c’était celle que je me formais depuis deux ans, en travaillant dans les bureaux de Washington, pour le FBI. Et chaque jour, je me félicite d’avoir pris cette décision, d’avoir bougé dans l’espoir de pouvoir retrouver l’homme qui avait provoqué la détresse, puis la mort de mon meilleur ami. Mieux encore, j’ai l’impression d’être réellement utile au quotidien, plus que dans cette prison, et surtout, je pouvais vivre sans devoir demander quoi que ce soit à ma mère, ce qui représentait pour moi, désormais la consécration, même si ma mère, elle, elle n’était pas au courant, voulant se faire des idées comme quoi peut-être, elle était ma famille, mais il n’en était plus rien.


Dernière édition par Carson A. McLaughlin le Ven 19 Jan - 1:12, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Carson - Warm to the touch but she's cold as the devil   Carson - Warm to the touch but she's cold as the devil EmptyMer 17 Jan - 2:24

Et bien la voilà Carson - Warm to the touch but she's cold as the devil 758145254 Carson - Warm to the touch but she's cold as the devil 412952636 Carson - Warm to the touch but she's cold as the devil 3784530751 Carson - Warm to the touch but she's cold as the devil 402405555
Re-bienvenue parmi nous Carson - Warm to the touch but she's cold as the devil 2157058912 En plus, Katie Carson - Warm to the touch but she's cold as the devil 3638725627
Bon courage pour le reste de ta fichette Carson - Warm to the touch but she's cold as the devil 1831840906
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MessageSujet: Re: Carson - Warm to the touch but she's cold as the devil   Carson - Warm to the touch but she's cold as the devil EmptyMer 17 Jan - 2:38

REBIENVENUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUE !!! string

Katiiiie *O*

Bonne chance pour cette nouvelle fichette xD
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MessageSujet: Re: Carson - Warm to the touch but she's cold as the devil   Carson - Warm to the touch but she's cold as the devil EmptyMer 17 Jan - 3:35

Cette bombasse Carson - Warm to the touch but she's cold as the devil 402405555
Bonne rédaction Carson - Warm to the touch but she's cold as the devil 1120224370
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MessageSujet: Re: Carson - Warm to the touch but she's cold as the devil   Carson - Warm to the touch but she's cold as the devil EmptyMer 17 Jan - 11:19

NON MAIS KATIE Carson - Warm to the touch but she's cold as the devil 2752623694 Carson - Warm to the touch but she's cold as the devil 2586799505 Carson - Warm to the touch but she's cold as the devil 350746807 Carson - Warm to the touch but she's cold as the devil 1831840906 Quel bon choix Carson - Warm to the touch but she's cold as the devil 2282103447 Carson - Warm to the touch but she's cold as the devil 3638725627 Carson - Warm to the touch but she's cold as the devil 3763733745
Re-bienvenue chez toi Carson - Warm to the touch but she's cold as the devil 3140464189 pink
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MessageSujet: Re: Carson - Warm to the touch but she's cold as the devil   Carson - Warm to the touch but she's cold as the devil EmptyMer 17 Jan - 15:10

(re)bienvenue Carson - Warm to the touch but she's cold as the devil 153952350
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MessageSujet: Re: Carson - Warm to the touch but she's cold as the devil   Carson - Warm to the touch but she's cold as the devil EmptyMer 17 Jan - 20:54

Re-Bienvenue et encore merci de prendre mon prélien pink
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MessageSujet: Re: Carson - Warm to the touch but she's cold as the devil   Carson - Warm to the touch but she's cold as the devil EmptyJeu 18 Jan - 0:38

(Re)bienvenue chez toi, excellent choix Carson - Warm to the touch but she's cold as the devil 153952350 Carson - Warm to the touch but she's cold as the devil 1583611369
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MessageSujet: Re: Carson - Warm to the touch but she's cold as the devil   Carson - Warm to the touch but she's cold as the devil EmptyJeu 18 Jan - 1:58

Re-bienvenue parmi nous encore Carson - Warm to the touch but she's cold as the devil 3832776537
Bon courage pour ta fiche Carson - Warm to the touch but she's cold as the devil 1583611369
Et très bon choix de vava Carson - Warm to the touch but she's cold as the devil 153952350
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MessageSujet: Re: Carson - Warm to the touch but she's cold as the devil   Carson - Warm to the touch but she's cold as the devil Empty

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