TOPIC 2 ▬ Casino

La blonde qui avait soufflée sur les dés semblaient évaporée, mais qu’importe, Lowen jouait déjà un autre jeu. Un jeu tout aussi risquer que les jeux d’argents, la drague. Bien qu’il n’était pas encore rendu au point de sortir son charme, il analysait, peut-être un peu trop lentement pour cet instant. Son regard perdu sur la brune vêtue d’une robe rouge, il n’eut pas le temps d’esquiver. Ce genou, il le prit droit dans son service trois pièces, relâchant le poignet de la tigresse, il laissait son souffle s’étouffer dans sa gorge, sortant de ses lèvres dans l’espoir de chasser cette douleur poignante qui semblait bien déterminé à perdurer. Sa salive se bloquait dans sa gorge. Elle venait de le prendre au dépourvu et si habituellement, le cadet Zimmer avait une répartie poignante et hautaine, à cet instant précis, il en avait perdu l’entièreté de son vocabulaire. Elle lui tendait un paquet de mouchoir en papier et il se redressait, tentant de garder toute sa dignité intact, ce qui n’était pas trop le cas à cet instant précis. « Je ne pense pas avoir mérité cette répartie. » parvenait-il à dire d’une faible voix. Peu à peu, il reprenait contenance. Il n’allait pas exploser, ce n’avait jamais été dans sa manière d’être, plutôt passif agressif que tout simplement agressif. Il regardait la femme devant lui, retirant ses lunettes de soleil pour les glisser dans la poche de son veston. « Vous croyez que quelque mouchoir suffiront pour alléger cette situation que vous avez empiré avec votre répartie enflammé ? »

Jesabel n’aurait pu choisir une autre table, sa meilleure amie face à elle qui montrait les crocs devant un homme, rien de bien différent à ce qui pouvait se passer habituellement, mais la blonde n’y faisait pas attention. Loin d’être attirée par les éléments perturbateurs, elle se concentrait sur la partie de craps qui se jouait, ralenti par l’homme qui s’occupait ailleurs. Son regard se posait sur l’homme près d’elle, homme qu’elle avait abordée sans gêne. Une chose qu’elle se permettait lorsque Jack ne se trouvait pas près d’elle. En d’autre circonstance, elle n’aurait pas osée. Donc il n’était pas celui qui avait prit la main, le donneur de sept. Elle lui adressait un sourire réconfortant. Il croisait son regard et elle ne pouvait que lui sourire d’avantage, une façon bien à elle de cacher toute la douleur qu’elle pouvait ressentir. Sourire lui faisait mal, mais elle avait apprit à cacher sa douleur comme elle le pouvait. « Espérons-le, mais même si je perds, je me dis que c’est pour la bonne cause. » Et pour elle, se l’était, adorant l’enseignement et les enfants, elle était toujours autant choquée de voir que des gens venaient détruire ce lieu d’apprentissage. Déposant sur la table quelques billets à faire changer en jetons, elle relevait son regard vers la petite altercation. « Que se passe-t-il ? » demandait-elle en regardant l’homme près d’elle.