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 431 > They never say thank you when you save them | Jesabriel

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Gabriel A. WinchesterFriendship is easier made than kept
Gabriel A. Winchester
MY BOOK COVER▹ posts : 2107
▹ credits : TAG (vava), Monocle (premier crackship)
▹ avatar : Scott Eastwood
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▹ multinicks : Le seksy beau brun masseur et sereal baiseur alias Jared feat Ian Somerhalder & La barmaid au caractère bien trempé alias Megara feat Phoebe Tonkin & Le vigile féministe de deux mètres avec les cheveux longs alias Cam feat Jason Momoa & La garçon manquée qui tape la causette aux morts alias Vic feat Mila Kunis
▹ age : 33 ans (13 janvier 1985)
▹ activité rp : RPs en cours: Eric #2Jesabel #4

RPs terminés: Eric #1AmeliaAmaraIsaiahSujetCommunLexieJesabel #1LeviJesabel #2Jesabel #3Lorenzo

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MessageSujet: 431 > They never say thank you when you save them | Jesabriel   431 > They never say thank you when you save them | Jesabriel EmptyVen 9 Mar - 16:57



❝They never say thank you when you save them❞
Jesabel & Gabriel
On était entre deux enquêtes en ce moment avec Enzo. On venait d'en terminer une et les autres enquêtes en cours étaient déjà attribuées à d'autres équipes. Oh ça n'allait pas durer longtemps, malheureusement les criminels ne prenaient pas de vacances et on avait rarement le temps de s'ennuyer. Mais du coup en ce moment il fallait qu'on se tape la partie chiante du boulot, c'est à dire rapport d'enquête. Je détestais ça, mais il fallait bien le faire, ceci dit je ne vais pas mentir dès que j'avais l'occasion de faire autre chose à la place je la saisissais. J'abandonnais mon coéquipier une minute pour aller voir notre supérieur dans son bureau et c'est alors que je parlais avec lui que son téléphone sonna. Pas de bol pour lui je fus le plus rapide à décrocher "Bureau du Padre bonjour !" "Winchester ?" j'haussais les sourcils "Comment tu m'as reconnu ?" mon chef leva les yeux au ciel et me fis signe de lui passer le téléphone sauf que ce que me disais mon camarade à l'autre bout du fils me faisais reprendre mon sérieux "Okay Mills et moi on s'en charge" je raccrochais en me levant "Quelqu'un à signaler qu'un homme battait sa femme" je remettais ma veste "Winchester à dernière nouvelle c'est encoremoi qui prend les décisions" "Y'a pas de soucis on a rien à faire on peut s'en charger" "Vous avez vos rapports" "Je vois pas de quoi tu veux parler, ça presse je dois y aller" il capitula en secouant la tête et je partis rejoindre Enzo tout en récupérant mon arme avant de partir en trompe et de prendre le volant. Sur le chemin je lui expliquais quand même où on allait et pourquoi. La violence conjugale, c'était toujours un sujet délicat parce que les gens ne cherchaient pas souvent à s'en sortir. Et la c'était un voisin qui avait signaler ce qui se passait et non la femme qui était victime de coup. On ne savait donc pas comment on serait accueillit. Une fois garé je sortais de la voiture avec Enzo pour aller frapper à la porte. Aucune réponse. C'est en entendant des plaintes qu'on cessa d'attendre. La porte n'était pas verrouillée on entrait donc rapidement ce qui fit relever la tête à l'homme qui était en train de donner des coups de pieds à la femme par terre. Evidemment notre réaction fut directe. L'homme c'était rapidement retrouvé coincé face contre mur et alors que je lui passais les menottes en lui disant rapidement ses droits Enzo se penchait sur la femme pour s'occuper d'elle. Je n'avais pas vraiment de pitié pour ce genre de mecs capables de frapper une femme, alors qu'elle était par terre en plus. C'était un pourri rien de plus. En l'embarquant je le cognais donc malencontreusement contre les plaintes de portes. Je ne le poussais pas contre, je ne laissais juste pas assez de place entre moi et le mur au moment de passer les portes "Ooh mince pardon j'ai pas fait exprès, ça fait mal ?" et pour la deuxième ce fut la même chose "Zut je suis vraiment maladroit décidément" peut-être qu'il allait se rendre compte que de se prendre des coups ça faisait mal, et encore c'était plutôt soft comparé à ce qu'il faisait lui. Mais je savais bien que ça n'était pas ça qui allait provoquer une prise de conscience, non ça c'était juste gratuit de ma part. Je le foutais à l'arrière de la voiture et refermais la portière qui se déverrouillait automatiquement avant d'aller m'asseoir au volant et d'attendre mon coéquipier. Il avait tenté de convaincre la jeune femme d'aller à l'hôpital, sans succès.

Le reste c'était déroulé comme d'habitude et la journée avait continué. On avait pas eu à retourner sur le terrain bien que j'aurais préféré. Au lieu de ça on c'était tapé le rapport jusqu'à je ne sais quelle heure. Je m'endormais à moitié devant l'écran de mon ordinateur que le bruit de la tasse de café se posant sur le bureau me fit relever la tête. C'était Enzo sans surprise, de toute façon on était plus beaucoup à être encore la. Je le remerciais et buvais quelques gorgées pour me remettre au travail. Il avait finit avant moi et je lui avais dis de pas m'attendre et de rentrer. Finalement j'avais finit à mon tour peu de temps après et alors que j'allais laver ma tasse de café un des derniers restant vint me voir pour me parler de l'arrestation de ce matin. "Quoi ?" je soupirais en fermant les yeux. Le mec était déjà dehors. Franchement y'avait vraiment des trucs à revoir dans la justice américaine. Mais c'était souvent l'argent qui permettait de s'en sortir. J'avais pris ma voiture personnelle et au lieu de rentrer chez moi j'avais préféré passer prendre un sandwich à grignoter puis retourner au 431 à Capitol Hill. Je me garais juste devant. D'ici ça avait l'air plutôt calme et je ne pouvais pas aller voir à l'intérieur malheureusement. J'allais quand même rester un peu, dans le doute. J'ouvris ma fenêtre pour pouvoir mieux entendre si il y avait des cris ou autre et je pris ensuite mon sandwich pour mordre dedans.
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Jesabel Cummings
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MessageSujet: Re: 431 > They never say thank you when you save them | Jesabriel   431 > They never say thank you when you save them | Jesabriel EmptyVen 9 Mar - 18:59

Gabriel & Jesabel

your silence will not protect you

They never say thank you when you save them
Parfois, il n’existe pas d’explication aux gestes de l’homme. Des agissements incontrôlables, des pertes de contrôle… C’est ce que se dit Jesabel alors qu’elle est dans son bain, le regard plongé sur la mousse qui a fini par fondre tant elle est restée des heures dans cette eau devenue glaciale. Elle n’a pas la force d’en sortir, simplement parce que son corps souffre. Une larme se perd sur sa joue et elle s’empresse de venir l’effacer. Pourtant, il n’y a personne pour la voir pleurer, mais elle n’y arrive tout simplement pas. Pleurer serait signe qu’elle a perdu la bataille. Mais contre quoi se bat-elle ? Parfois, elle se le demande. Mais elle aime à croire que derrière cet homme qu’est devenu son mari se cache toujours celui dont elle est tombée amoureuse. Leur histoire n’a pas toujours connu de moment aussi sombre, il eut un temps où elle était heureuse, qu’elle flottait sur son petit nuage. Aujourd’hui, elle garde espoir. Il lui reviendra. Elle le sait. Son regard se perd sur les ecchymoses qui commencent à marquer son corps, des endroits qui seront faciles à dissimuler sous des vêtements. Perdue dans ce méandre de pensée, elle laisse ses doigts parcourir la trace de la chaussure qui a marqué sa peau. Une grimace survient sur son visage, mais elle reste forte. Elle se doit de rester forte. Laissant sa main glisser dans l’eau, elle s’y plonge tout entière. Fermant ses paupières, elle revoit la colère sur le visage de Jake. Elle ne comprend pas cette colère qui l’anime, elle n’a pourtant rien fait. Elle a simplement dit qu’elle ira bruncher avec une amie. Une chose qui est à l’accoutume de sa vie, elle n’a que cela à faire de ses journées. Mais cette fois, ça ne semble pas être une chose qu’elle peut. De toute manière, elle a déjà téléphoné pour annuler ce brunch. Elle n’a donné aucune raison valable, elle ne sait tout simplement pas quoi dire si ce n’est que son corps souffre tant qu’elle a un mal fou à se mouvoir avec aisance. Elle se souvient de la voix de deux hommes. Elle n’a pas encore compris comment ils ont fait pour débarquer aussi vite. Comment ils ont fait tout simplement pour savoir ce qui se passait sous son toit. L’un d’eux lui a parlé, mais elle a oublié ce qu’il lui a dit. Elle criait déjà de laisser son mari tranquille, mais ils étaient déjà partis avec celui-ci. On lui avait proposé d’appeler une ambulance et elle avait refusé. Si elle devait aller aux urgences, ça ne ferait que nuire à Jake et ça, elle ne peut le concevoir d’aucune façon. Elle ne le pourra jamais même si Jada lui dirait tout le contraire. Que cet homme le mérite, Jesabel ne voit pas la chose de la même manière. En parlant de la grande brune, Jes sait qu’elle devrait lui en parler et pourtant elle n’en trouve pas la force. Elle ne veut pas l’inquiéter une autre fois, elle sait que c’est son ange gardien, mais elle ne peut toujours s’accrocher à elle. C’est pourquoi elle ne dit rien. Elle reste dans cette eau sans broncher. L’aiguille de l’horloge tourne et elle finit tout de même par sortir, sa peau fripée, son corps peinturé de bleus, elle enroule un peignoir de satin autour de sa taille. Elle noue ses cheveux en un chignon grossier, laissant des mèches rebelles retomber autour de son visage. Avant dans la maison vide et affreusement silencieuse, elle se dirige vers la cuisine laissant les empreintes de ses pas sur le parquet. La journée est bien avancée et elle se rend compte que le temps a filé beaucoup plus vite qu’elle ne le pensait avant de sortir de l’eau. Elle se prépare quelque chose à manger, juste quelque chose à grignoter, car en réalité, elle n’a pas faim. Elle se nourrit simplement parce que c’est un besoin vital et non parce qu’elle le désire vraiment. Sauf qu’elle tombe sur une bouteille de rouge et l’alcool coule alors à flot. Assise dans son canapé, elle regarde la télévision, elle reprend son retard sur Orange is the New Black. Jake est-il derrière les barreaux ? Elle se mord l’ongle de son pouce en commençant à se poser mille et une question. Un épisode se termine et son téléphone sonne. Elle reconnait le numéro. « Bonsoir. » Sa voix lui semble étrange, mais garder le silence toute la journée semble lui avoir rouillé la voix. Elle racle doucement sa gorge pour chasser cet inconfort. Elle écoute l’avocat de son mari, elle se sent soulagée. Enfin à moitié. Il ne semble pas rentrer à la maison et elle ignore pourquoi, en fait, elle ne veut tout simplement pas imaginer ou réaliser la vérité. Au bout d’un moment, elle ne l’attend plus. Se changeant pour se préparer à se coucher, elle enfile une jaquette de satin et un kimono. Ce sont bien les seules choses que sa peau trouve tolérable. Inquiète, elle va jeter un coup d’œil à l’extérieur. Une voiture se trouve devant chez elle. Intriguée, elle l’observe un moment. Il semble manger un sandwich tout en regardant chez elle. Ce visage, il lui dit quelque chose. Fermant le rideau, elle se dirige vers la cuisine et elle sort quelque minute plus tard malgré le froid de la nuit dans son pyjama, botte à ses pieds et une tasse de chocolat dans la main. « À rester ainsi, les voisins vont se faire des films. » Elle adresse un sourire à l’homme et s’arrête devant la portière de sa voiture où la fenêtre est baissée. Elle appuie ses bras dessus et penche la tête pour regarder dans le véhicule. Le policier. Celui qui est parti avec Jake. « Que venez-vous faire ici ? » demande-t-elle curieuse de savoir ce qui peut mener un homme à revenir sur un lieu comme celui-ci sans réel motif.
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Gabriel A. Winchester
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MessageSujet: Re: 431 > They never say thank you when you save them | Jesabriel   431 > They never say thank you when you save them | Jesabriel EmptySam 10 Mar - 3:43



❝They never say thank you when you save them❞
Jesabel & Gabriel
Non ça n'était pas dans mes habitudes de revenir surveiller des gens après le boulot. Autant pendant ça pouvait arriver, les planques tout ça mais en général après le boulot je m'accordais du temps pour moi. Si je m'amusais à continuer en dehors de mes heures de travail, déjà que je bossais aussi quelques heures par semaine au strip-club, je n'aurais plus vie. Et oui c'est vrai j'aurais préféré passer ma soirée à faire autre chose que de rester dans une voiture devant une maison mais de toute façon je ne pouvais blâmer personne c'était mon choix à moi seul. Le mari avait été relâché. Mari violent qu'on avait arrêté le jour même alors qu'il s'en prenait à sa femme. Qui savait ce qu'il pouvait lui faire s'il pensait que c'était elle qui nous avait appelé ? Même sans ça d'ailleurs. Après avoir passé la journée chez les flics pas sûr qu'il soit d'humeur câline. Certes je ne pourrais pas le surveiller constamment mais ce soir me semblait être plus un soir à risque donc si je pouvais au moins surveiller ce soir autant le faire. On pourrait se dire que ça ne me concernait plus et c'était en partie vrai. Ça ne regarderais plus le flic mais l'homme lui se sentait toujours concerné. Alors voilà, je resterais la le temps qu'il faudrait pour être sûr que tout vas bien même si tout était relatif.

Il ne semblait pas y avoir d'agitation donc j'avais sortis mon sandwich, n'ayant pas encore mangé, histoire de me remplir un peu l'estomac. J'haussais les sourcils en voyant la femme sortir de chez elle en pyjama. Merde, repéré ! Bon faut dire que je ne me cachais pas vraiment mais je ne m'attendais pas non plus à ce que quelqu'un regarde par la fenêtre à cette heure ci alors qu'il faisait nuit. Du coup je remballais mon sandwich dans le papier alu le temps qu'elle arrive à auteur de la voiture « À rester ainsi, les voisins vont se faire des films. » Bon au moins elle ne le prenait pas mal c'était déjà ça ! Parce qu'elle ne semblait pas apprécier qu'on arrête son mari tout à l'heure donc elle aurait pu encore m'en vouloir. Si elle m'avait reconnu. Mais non elle souriait du coup je souriais aussi "C'est vrai que vu comme ça ça fait un peu voyeur" mais elle avait de bon voisins. Peut-être qu'ils se mêlaient un peu de ce qui ne les regardais pas ça je ne savais pas trop mais s'ils ne le faisaient pas un minimum elle aurait continué à se faire tabasser tout à l'heure sans que personne n'intervienne. Elle appuya ses bras sur la portière, son chocolat chaud en main « Que venez-vous faire ici ? » fallait bien que je m'attende à cette question après tout voir quelqu'un stagner en voiture devant chez soit ça éveillait forcément la curiosité. Autant ne pas tourner autour du pot et être honnête "J'ai appris que votre mari était dehors, ça m'a inquiété pour vous, je voulais être sûr qu'il n'allait pas recommencer" Je me grattais la tête quelques seconde "Mais si vous voulez que je parte je partirais" après tout je ne pouvais pas m'imposer. Et puis ça serait compréhensible, moi même je n'aimerais pas savoir que quelqu'un est devant chez moi à surveiller ma maison pendant que je vie ma soirée puis que je dors. Même si c'était dans un but de protection ça renvoyait pas forcément toujours une image rassurante. "Vous allez prendre froid habillée comme ça vous devriez peut être rentrer au chaud" elle avait peut-être son chocolat chaud mais elle était habillée plutôt finalement "Ou alors" je me décollais de mon siège pour retirer mon blouson tant bien que mal "Tenez mettez au moins ça sur vos épaules" je lui tendais mon blouson. Ça serait toujours mieux que rien si elle voulait rester dehors. Je n'avais pas eu le temps de vraiment la regarder lors de l'intervention mais c'était une jolie femme. Non je n'allais pas la draguer ça serait carrément déplacé mais il fallait bien admettre que dans d'autres circonstances je l'aurais probablement complimenté.
©️ Pando
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MessageSujet: Re: 431 > They never say thank you when you save them | Jesabriel   431 > They never say thank you when you save them | Jesabriel EmptySam 10 Mar - 7:17

Gabriel & Jesabel

your silence will not protect you

They never say thank you when you save them
Le froid mord sa peau laiteuse lorsqu’elle sort à l’extérieur, Jesabel ne sait pas pourquoi elle traverse le chemin devant sa maison pour atteindre la voiture qui se trouve devant chez elle. Elle le fait et puis voilà, elle aurait très bien pu rester dans le confort de sa demeure, bien au chaud et pourtant, elle a ressenti ce besoin d’aller voir. À l’extérieur, le silence n’est pas aussi présent qu’à l’intérieur. Au loin, on entend la circulation plus présente que sur cette rue résidentielle. Mais outre ce léger bruit de fond, c’est tranquille, les domiciles environnants sont pour la majeure partie plongés dans la pénombre, laissant Morphée transporter les résidents jusque dans son monde de rêverie. La plus forte des lumières provient surtout des lampadaires éclairant la rue, et c’est sous les rayons de l’un d’eux qu’elle commence à distinguer les détails de la voiture. Sa couleur, le modèle, bien qu’elle n’y connaisse rien et n’y connaîtra sans doute jamais rien. Ses doigts contre la tasse de porcelaine, elle puise la chaleur que celle-ci dégage. Une faible source de chaleur, mais agréable pour ses doigts. Le froid gruge ses jambes, se glissant sous sa longue jaquette, mais ça ne l’empêche pas de continuer d’avancer. Elle commence à distinguer les traits de l’homme, remarquant qu’il dissimule le sandwich, ce qui lui décroche un sourire. Elle aurait pu être furieuse contre lui lorsqu’elle comprend de qui il s’agit. Cependant, ce n’est pas dans le caractère de la blonde. Elle comprend qu’ils ont fait leur travail, même si l’idée qu’on s’émisse dans sa vie ainsi ne lui plait pas. Mais était-ce de leur faute ? Elle dirait que non, mais plutôt celle de ses voisins. Les gens sont trop curieux. Parfois, on dirait que certain ne savent pas se mêler de leur affaire, à un point tel que s’en est tout simplement affligeant. Jesabel n’a jamais été le genre de personne à mettre son nez partout. Elle n’est pas du genre curieuse et c’est sans doute mieux pour elle. Si elle l’était sans doute qu’elle mettrait son nez partout dans les affaires de son mari et découvrirait des choses peu glorieuses. Comme par exemple avec combien de femme son mari la trompe. Que ce qu’il fait au sein de cette entreprise qui leur offre la belle vie, elle découvrirait qu’il n’est pas aussi blanc comme neige qu’elle peut le croire. Mais tout ça, elle l’ignore et c’est son trop grand cœur qui lui dit qu’elle vit avec un homme formidable. Un jour peut-être ouvrira-t-elle les yeux ! « C’est un peu cela. » Voyeur est sans doute le mot juste, mais elle ne peut s’empêcher de se dire que c’est tout de même mignon. Cette fille ne voit pas les choses comme tout le monde ! Appuyé sur la portière, elle laisse ses doigts pianoter sur la tasse, posant son regard céruléen sur le jeune homme. « Toutes les femmes qui subissent ce genre… » Elle ne sait pas quel mot utiliser. En fait, elle n’a jamais mis de mot sur ce qui se passe sous son toit. Elle en connait le sens, mais se refuse toute entière à l’accepter. Elle se mord la lèvre avant de poursuivre : « … sévices, on droit au même traitement ? » demande-t-elle en plongeant son regard dans les yeux du flic. « Je n’ai pas sous-entendu que vous devriez partir. » confie-t-elle en tournant la tête vers sa maison qui semble tout aussi morte que les autres qui l’entoure. Elle ramène son regard vers l’homme, son regard semble triste, mais elle chasse bien vite cette expression de son visage. Personne ne comprend leur amour, alors inutile de dire que son mari lui manque, qu’elle aimerait le savoir à la maison. Elle peut prendre le nombre de coup qu’il désire lui en donner, elle sait qu’il l’aime. Prise de court, elle affiche l’étonnement sur son visage lorsqu’il parle de froid. Elle en a oublié le vent qui caresse son corps. Elle n’a pas le temps de dire quelque chose ou alors, c’est qu’elle ne sait tout simplement pas quoi dire. Il lui tend son blouson et elle lui adresse un sourire franc. Sa main se pose sur celle de l’homme et elle repousse doucement ledit blouson. « C’est très gentil, mais je n’arrive pas à enfiler ce genre de vêtement. » dit-elle en baissant son regard sur le chocolat dans sa tasse. Elle ne le dit pas et elle espère que son kimono suffit à cacher cela, mais elle n’a aucun sous-vêtement sur elle. Ce n’est pas monnaie courante de sa part, mais un soutif lui resserre trop le buste où plusieurs hématomes se trouvent tout comme sa taille rendant l’élastique inconfortable. Elle ramène son regard vers sa maison pour la seconde fois. « Vous savez, il n’est pas rentré et je ne pense pas qu’il le fera ce soir. Si ça peut vous rassurez. » Doucement, elle remet une mèche de ses cheveux rebelles derrière son oreille, croisant une fois de plus le regard du jeune homme. « Mais ce serait mal si je disais que je n’ai pas envie d’être seule pour le moment ? » Elle sait qu’elle peut encore appeler Jada et aller chez elle, mais elle n’a pas envie de lui parler de tout cela. Alors que l’homme devant elle, connait l’histoire, il est revenu pour, ce qu’elle aimerait à croire, elle.
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MessageSujet: Re: 431 > They never say thank you when you save them | Jesabriel   431 > They never say thank you when you save them | Jesabriel EmptySam 10 Mar - 18:45



❝They never say thank you when you save them❞
Jesabel & Gabriel
J'avais déjà été en couple oui bien sûr et je m'étais aussi déjà engueulé avec certaines de mes petites amis bien que j'étais d'un tempérament plutôt calme et relativisant. En revanche jamais, ô grand jamais je n'avais levé la main sur elles ! Un mec qui frappait une femme c'était un moins que rien c'est tout. Et on pouvait toujours leur chercher des excuses aucune d'elles ne trouvait grâce à mes yeux. Non être bourré n'était pas une excuse, être énervé non plus, être les nerfs à vif en ce moment où être dans une mauvaise passe non plus. On avait tous des mauvaises passes, on avait tous des mauvaises journées et ça n'était pas pour autant qu'on se mettait à maltraiter physiquement la première personne innocente qu'on croisait. Qu'on se montre désagréable parce qu'on était pas d'humeur ça pouvait arriver mais si on était pas foutu de contrôler sa violence on achetait un punching ball et on frappait dedans. Une femme n'était pas un punching ball. Savoir qu'un pauvre type comme ça n'avait même pas passé une nuit derrière les barreaux et qu'il était déjà dehors parce qu'il avait un portefeuille bien bombé ça m'énervait toujours. « C’est un peu cela. » La jeune femme avait remarqué que je surveillais la maison et par chance elle ne semblait pas m'en vouloir. Mais je dois avouer que je ne m'attendais pas à la voir débarquer "Promis je ne suis pas un pervers psychopathe" je sais, c'est exactement ce que dirais un pervers psychopathe. Mais non, j'étais un gentil ! « Toutes les femmes qui subissent ce genre… » elle m'avait demandé pourquoi j'étais ici donc j'avais bien dû lui dire mais elle ne semblait pas avoir l'habitude d'en parler. Rien d'étonnant en même temps. La plus part du temps les femmes dans son cas subissaient sans rien dire et sans alarmer personne. Certes c'était une généralité mais s'en était pas devenue une pour rien et dans le cas de la jolie blonde ça semblait se confirmer. « … sévices, on droit au même traitement ? » elle me fixait en attendant la réponse et c'était assez déstabilisant. Je souris légèrement avant de secouer la tête "Non" faut dire qu'aucun cas n'était pareil et généralement le mari ne ressortait pas le jours même "Je ne peux malheureusement pas surveiller tous les.." je me retins avant de qualifier son mari d'un nom qu'elle n'aurait probablement pas apprécié vu qu'elle devait l'aimer "hommes violents. Mais ce soir je pouvais au moins prendre du temps pour m'assurer que vous alliez bien" c'était un grand mot mais elle m'avait compris je pense. Mais je lui portais tout de même un réel intérêt sinon il était évident que je ne serais pas ici. « Je n’ai pas sous-entendu que vous devriez partir. » je souris à nouveau. Dans ce cas la j'allais rester. Et puis parler avec elle était plutôt sympathique. Je ne la connaissais que depuis deux minutes c'est vrai mais elle avait l'air de quelqu'un de profondément gentil et se montrait adorable. Après tout ça faisait partis de mon boulot de sonder un peu les gens. "Je ne connais même pas votre nom, moi c'est Gabriel" Je lui tendais la main, évitant un geste trop brusque.

Il semblait que je la sortais de ses pensées en lui parlant de froid mais après tout c'était vrai elle n'était pas très habillée et il ne faisait pas si chaud. Le fait d'être en pleine nuit d'arrangeant rien. Je pensais lui rendre service en lui proposant mon blouson pour se protéger un peu mieux du froid mais elle repoussa ma main gentiment pour décliner « C’est très gentil, mais je n’arrive pas à enfiler ce genre de vêtement. » mon sourire diminua pour complètement s'effacer alors que mes sourcils se fronçaient légèrement d'inquiétude "Comment ça vous n'arrivez pas ?" Ça voulait bien dire ce que ça voulait dire, elle n'avait pas dit qu'elle ne voulait pas mais qu'elle ne pouvait pas. Et malheureusement j'avais mon idée sur la réponse. Je soupirais légèrement "Ça fait longtemps que vos blessures vous empêches de porter des vêtements un peu plus lourds ?" au point de ne plus pouvoir ne serais-ce que poser un blouson sur ses épaules c'était qu'elle devait s'être pris des coups un peu partout et que ça devait être bien douloureux. C'était pas une vie de vivre comme ça. « Vous savez, il n’est pas rentré et je ne pense pas qu’il le fera ce soir. Si ça peut vous rassurez. » j'hochais la tête. J'aurais peut-être dû venir en voiture de flic, de cette façon s'il pensait encore rentrer ça aurait peut-être pu le dissuader. « Mais ce serait mal si je disais que je n’ai pas envie d’être seule pour le moment ? » Je préférais qu'elle me dise ne pas vouloir être seule que vouloir être avec son mari. Je secouais la tête "Pourquoi ça serait mal ?" je souriais avant de dégager ce qui se trouvait sur mon siège passager pour y foutre sur la banquette arrière "Venez vous asseoir, vous serez mieux à l'intérieur" je n'allais pas m'incruster chez elle mais je pouvais au moins lui proposer de s'installer un peu plus confortablement que penchée sur ma fenêtre. Je mettrais le chauffage à défaut de pouvoir lui filer mon blouson. J'allais peut-être me montrer indiscret mais la seule chose que je savais sur elle c'était qu'elle se faisait battre par son mari. Mari que j'avais arrêté plus tôt dans la journée pendant qu'elle disait de le laisser tranquille. Donc forcément c'était difficile de ne pas aborder le sujet "Vous l'aimer non ?" Malgré tout ce qu'il lui faisait subir. Il y avait deux raisons pour ne pas dénoncer ce genre de choses quand on le subissait. La peur ou bien l'amour, et la je pariais plutôt sur l'amour.
©️ Pando
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MessageSujet: Re: 431 > They never say thank you when you save them | Jesabriel   431 > They never say thank you when you save them | Jesabriel EmptyDim 11 Mar - 7:17

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Son index caressant la porcelaine de sa tasse, Jesabel fronce légèrement ses sourcils à l’entente des mots « pervers psychopathe ». Ça ne lui a même pas effleuré l’esprit. Peut-être qu’elle est trop bonne pour voir le mal, mais elle ne se formalise pas de ce détail. Elle répond simplement par un sourire marquant ses lèvres pêches. D’un geste malhabile, elle replace une mèche rebelle qui retombe devant ses yeux clairs. Le « non » que lui confit le flic l’étonne. La blonde ne comprend pas pourquoi elle a droit à ce traitement de faveur. Certes son mari a de l’argent, mais ça ne semble pas être la cause qui a amener cet homme à venir se garer devant chez elle. Il aurait pu la laisser reprendre le court de sa vie, ne pas chercher à la revoir ni même s’inquiéter de ce qui pourrait lui arriver. Elle n’en aurait voulu à personne de la laisser dans cette vie qu’elle a délibérément choisi d’accepter. Six ans qu’elle vit dans cet enfer. Six ans qu’elle se persuade que Jake l’aime toujours et pourtant, ses coups sont de plus en plus violents. Son corps en est la preuve même. Couvert de marque, il est difficile d’oublier. Chaque jour est un rappel et ça ne l’empêche pas de continuer de l’aimer et garder l’espoir qu’il lui revienne comme les premières années de leur couple. Il ne peut pas surveiller tous les hommes violents… Elle continue de ne pas comprendre pourquoi elle ! Elle aimerait demander pourquoi elle. Pourquoi pas quelqu’un d’autre, mais les mots ne franchissent pas le seuil de ses lèvres, au lieu de cela elle s’entend dire : « Et c’est dans votre voiture que vous allez pouvoir vous assurer que je vais bien ? » C’est l’innocence même qui se lit sur son visage, elle ne lui pose pas une colle. Elle ne cherche pas à le déstabiliser, elle est simplement franche, elle dit les choses comme elle les pense. Et puisse qu’elle ne comprenne pas, elle pose des questions. Une chose qui est tout de même étonnant, puisqu’elle est la première personne à se soucier des gens. Elle veut mettre les gens à l’aise, elle est chaleureuse, douce, généreuse, mais lorsqu’il s’agit d’elle hormis Jada ou Nikolai, elle ne comprend pas quel intérêt elle peut susciter chez les gens. « Jesabel. » dit-elle en tendant la main pour poser ses doigts dans celle de l’homme comme la femme mondaine qu’elle est, précieuse et délicate. Sa poignée de main n’est pas ferme, elle démontre plutôt toute sa fragilité dans ce simple geste. Belle. Élégante. Gracieuse. Distinguée. Ce sont toutes des facettes d’elle qu’elle montre comme la bonne petite femme trophée qu’elle est. Elle reprend sa main, venant la redéposer autour de la tasse. Malgré la chaleur qu’elle dégage, c’est la chaleur de Gabriel qu’elle ressent sur sa peau. Cette main chaude qu’elle n’a pas voulu tenir trop longtemps, mais qui lui a donné une décharge en tout le corps. Pas une simple décharge d’électricité statique, mais le genre de décharge qu’on a peine à oublier. Ce contact perdurant plus que nécessaire, mais elle fait comme si rien ne la perturbe dans cette poignée de main. De toute manière, ce n’est rien. Un second contact, mais cette fois, elle ne ressent pas ce frisson. Elle lui adresse tout de même un sourire, puisque ce qu’elle vient de dire révèle bien des choses. « C’est simplement douloureux. » Elle en parle comme si cela n’était qu’une banalité de plus dans sa vie, ce qui est un peu le cas. Généralement, c’est toujours ainsi lorsque Jake lève la main sur elle. Elle baisse son regard, s’attardant sur le dessus de ses bottes qu’elle porte à ses pieds. À l’intérieur, ses orteils se tortillent, mais elle ne les distingue pas ainsi. « C’est toujours ainsi les premiers jours, j’attend que la douleur élance moins pour enfiler des vêtements moins légers. » dit-elle en relevant ses yeux vers Gabriel. « Mais ne vous en faites pas dans quelques jours tout sera revenus dans l’ordre. » Après tout, Jake ne passe pas la majeure partie de son temps à la battre. Il l’amène au restaurant. Il la sort. Il la couvre de cadeau. Mais bien souvent comme ce soir, Jesabel est seule chez elle. Travaille à l’extérieur ou maîtresse, elle ne sait pas, mais elle préfère ne pas penser à la seconde possibilité. Elle a déjà remarqué des traces de rouges à lèvres qui n’était pas une de ses couleurs sur le col de l’une de ses chemises. Mais les écarts comme elle les efface de sa mémoire. Elle ne veut pas y croire et elle met tout cela sur son dos. Elle n’est pas séduisante avec ce corps couvert d’ecchymose, normal qu’il aille voir ailleurs. Elle adresse une nouvelle fois un sourire à l’homme assit dans la voiture. « Peut-être parce que je ne parle pas de mon mari à cet instant. » Pour elle, ce n’est pas le genre de chose qu’elle dit habituellement. Il lui est peut-être arrivé de le dire à Jada, mais à un pur étranger, jamais. Elle se contente généralement de ne rien dire, car qu’est-ce que les gens penseraient ? Ce n’est pas pour rien que Jake ne touche jamais son visage ou des parties de son corps qui peuvent les rendre visibles. Les yeux océaniques de Jesabel suivent les mouvements de Gabriel qui s’empresse de retirer tout ce qui se trouve sur le siège avant près de lui. Elle trouve ça mignon, mais elle se garde bien de passer un commentaire. Elle n’a pas le temps de bouger qui la prend une nouvelle fois de court. Est-ce qu’elle l’aime ? La question ne se pose même pas. « Bien sûr. » dit-elle sans une once d’hésitation, plantant son regard dans les prunelles céruléennes du brun. « Je ne vous demande pas de comprendre. Mais mon mari n’a pas toujours été ainsi et quelque part, celui que j’ai épousé se trouve encore. Il m’aime, je le sais. » continu-t-elle en lui adressant un sourire sincère. Elle n’est pas le genre de personne à sortir de ses gonds. Il lui en faut énormément pour arriver à une telle chose avec elle. Elle lui tend la tasse de chocolat. « Je l’ai préparé pour vous. Je me disais que vous auriez peut-être froid dans votre voiture. » Un geste signé Jesabel Pollard. Cette jeune femme qui a toujours su être d’une grande générosité, attachante et attentionné envers n’importe qui. Elle se redresse, affichant une grimace de douleur. Elle a l’impression qu’un train a roulé d’avant en arrière sur son frêle corps. Les courbatures sont horribles, mais elle chasse la douleur de ses pensées en contournant la voiture en passant par l’avant, ainsi il peut la garder à l’œil, après tout c’est bien pour cela qu’il se trouve là ! Elle ouvre la portière du côté passager et prend place près de Gabriel. Machinalement, elle resserre son kimono autour de sa taille et s’assure que le tissu de ses vêtements cache toute parcelle de peau qui pourrait démontrer la violence qu’elle subit. « Alors monsieur le policier, votre copine ne risque pas de ses faire des films si vous ne rentrez pas chez vous ? »
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Gabriel A. WinchesterFriendship is easier made than kept
Gabriel A. Winchester
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MessageSujet: Re: 431 > They never say thank you when you save them | Jesabriel   431 > They never say thank you when you save them | Jesabriel EmptyDim 11 Mar - 10:19



❝They never say thank you when you save them❞
Jesabel & Gabriel
Elle avait des petits tics, c'était amusant. Enfin plutôt mignon en fait. Elle replaçait souvent une de ses mèches derrière son oreille avec un sourire timide. Elle dégageait quelque chose de vraiment touchant. Quelque chose de pur en fait. C'était plutôt rare. Enfin c'était peut-être dû au fait que j'avais plus de femmes à gros caractère dans mon entourage. Je regrettais pas d'être venu en tout cas. Elle donnait envie de la protéger. D'ailleurs si elle me le permettait je voudrais sûrement avoir la possibilité de continuer. Je lui proposerais mon numéro comme ça si un jour elle avait besoin elle n'aurait qu'à m'appeler. « Et c’est dans votre voiture que vous allez pouvoir vous assurer que je vais bien ? » un léger rire m'échappa alors que je baissais la tête avant de finalement relever les yeux sur elle "C'est vrai que c'est pas de là que je peux le mieux savoir si tout vas bien mais je me voyais mal frapper à la porte pour vous dire "Coucou je suis le flic de tout à l'heure, je passais par la et je me demandais si votre mari n'était pas en train de vous faire du mal surtout que ça aurait pu être lui qui m'ouvre." j'haussais les épaules "Alors je me suis contenté de me poser la et de regarder s'il n'y avait pas d'agitation" A la base je voulais même pas qu'elle sache que j'étais la, je voulais pas faire intrusion et la déranger si jamais elle passait une soirée correcte. "Mais si vous voulez la prochaine fois j'irais frapper et poser la question" Je lui adressais un sourire amusé. J'étais pas réellement sérieux bien que je pourrais tout de même le faire si elle me disait oui. En tout cas je venais de sous entendre qu'il y aurait une prochaine fois c'est vrai. « Jesabel. » je souris et regardais sa main au moment où je la sentais se poser délicatement dans la mienne "Jesabel" répétais-je. Je crois que je n'avais jamais entendu ce prénom "Enchanté alors Jesabel, c'est super joli comme prénom ça vous vas bien" j'étais sincère, j'adorais la sonorité. Étrangement ça me faisait penser à un bonbon au miel, c'était doux. Et j'étais aussi sincère en disant que du coup ça lui allait bien. Elle était une jolie femme, très jolie même. « C’est simplement douloureux. » C'était ce que j'avais cru comprendre oui. Simplement. Ça se sentait à se façon de parler qu'elle avait l'habitude, ce qui rendait ça encore plus tragique. « C’est toujours ainsi les premiers jours, j’attend que la douleur élance moins pour enfiler des vêtements moins légers. Mais ne vous en faites pas dans quelques jours tout sera revenus dans l’ordre. » Toujours ainsi. Ce qu'elle venait de me dire la... J'étais triste pour elle, elle n'avait pas à subir ça, même pas une seule fois et pourtant c'était devenu son quotidien. "Je vais pas vous mentir, ça va être difficile de pas s'en faire en sachant que ça vous arrive suffisamment souvent pour que vous ayez des habitudes pour ce genre de situation" elle savait quoi faire et pendant combien de temps quand ça arrivait. C'était dur. L'idée qu'il puisse relever la main sur elle me devenait encore plus insupportable et ça me rendait fou d'être impuissant face à ça. Parce que non je ne pourrais pas la surveiller constamment et en s'en étant sortis aussi facilement aujourd'hui il y avait de grandes chances qu'il recommence en se disant que de toute façon même s'il se refait coincer il pouvait jouer de son fric pour sortir facilement.

« Peut-être parce que je ne parle pas de mon mari à cet instant. » Ça je l'avais bien compris mais à mes yeux c'était pas quelque chose de mal je dirais même que c'était tout le contraire. Faut dire que contrairement à elle j'avais un regard extérieur et je voyais bien ce qu'il se passait donc moins elle passerait de temps avec lui mieux elle se porterait. Déjà physiquement puis petit à petit mentalement aussi puisque si elle avait réellement toujours des sentiments pour lui alors elle en souffrirait quelques temps. C'était toujours compliqué ce genre d'affaire. "Je vous rassure, y'a rien de mal à vouloir une autre compagnie que celle de son conjoint" et heureusement d'ailleurs. Si jamais son mari la faisait culpabiliser d'apprécier la compagnie des autres en plus de ça c'était que c'était un pourris violent doublé d'un pervers narcissique. Si c'était le cas elle avait tiré le gros lot avec lui ! "Ceci dit je dois bien admettre que je suis flatté" je lui adressais à nouveau un sourire Après tout elle ne me connaissais pas. Si elle voulait de la compagnie elle aurait pu me demander de partir et appeler un ou une amie à elle. Ça m'aurait semblé plus logique d'ailleurs. Mais au lieu de ça elle semblait vouloir rester avec moi. Moi ça me convenait très bien, en plus de ça tant qu'elle était avec moi elle n'était pas avec son mari et je n'avais pas à m'inquiéter pour elle. « Bien sûr. » Elle avait répondu du tac au tac. J'aurais pourtant préféré qu'elle hésite, ouais, j'aurais préféré me tromper. « Je ne vous demande pas de comprendre. Mais mon mari n’a pas toujours été ainsi et quelque part, celui que j’ai épousé se trouve encore. Il m’aime, je le sais. » je ne détachais pas mon regard d'elle, ce qui ne m'empêchais pas d'être parfaitement attentif à ce qu'elle me disait "Je ne peux pas me mettre à votre place c'est vrai mais j'ai déjà parlé à des femmes qui étaient dans le même cas que vous et j'ai déjà entendu ce genre de propos." je soupirais légèrement mais pas d'agacement "Vous n'êtes pas la première à garder espoir et vous accrocher à un souvenir d'un mari aimant mais les gens peuvent changer, et pas toujours positivement" je lui aurais bien fait par de mes doutes sur le fait qu'il l'aime encore mais je savais que c'était la dernière chose )à laquelle elle se raccrochait et je risquais de la blesser inutilement alors qu'elle ne changerait pas de point de vue. « Je l’ai préparé pour vous. Je me disais que vous auriez peut-être froid dans votre voiture. » Je regardais la tasse en haussant les sourcils, réellement surpris "Pour moi c'est vrai ? Oh et ben.. C'est super gentil, vraiment merci !" je prenais la tasse en souriant. Je pensais que c'était sa tasse, qu'elle était en train de boire son chocolat chaud quand elle m'avait vu par la fenêtre et qu'elle était sortie avec. J'aurais jamais cru qu'elle m'avait préparer un chocolat chaud alors qu'on avait même pas échangé un mot. "J'apprécie beaucoup" Je prenais une gorgée en la regardant passer devant la voiture. C'était le genre de femme à penser à tout le monde sauf à elle en fait. Les coups qu'elle avait reçu tout à l'heure la faisait encore grimacer mais elle pensait à m'apporter un chocolat chaud à cause du froid, en sortant peu habillée elle même. Je refermais ma fenêtre pour éviter de continuer à faire rentrer le froid alors qu'elle était à l'intérieur maintenant et je mettais le contact pour pouvoir allumer le chauffage. Je la regardais prendre soin de bien couvrir un maximum sa peau et je comprenais bien pourquoi. Certes ça aurait pu être de la pudeur et il y avait peut-être aussi de ça mais il était évident que ça devait concerner ses marques « Alors monsieur le policier, votre copine ne risque pas de ses faire des films si vous ne rentrez pas chez vous ? » Je rit légèrement, amusé par sa question "Non y'a pas trop de risque" je prenais une gorgée de chocolat chaud avant de reprendre "Je vis seul, je n'ai pas de petite amie" J'avais bien Lorenzo qui passait pas mal de temps chez moi. Peut-être que si je lui mettais une perruque... Hmm non. "Du coup je peux prendre tout le temps que je veux" ou presque puisqu'il valait mieux que je dorme quand même avant de reprendre le boulot. Je buvais une autre gorgée puis repensais à mon sandwich et le reprenais "Je sais que c'est pas du luxe mais si vous avez faim... Il est très bon en tout cas !" Bon c'était un demi baguette de pain avec de quoi à l'intérieur mais personnellement j'aimais bien, et puis ça faisait du bien quand on avait le ventre qui gargouillait. "Dîtes moi, je pense que j'ai déjà passé le stade de l'indiscrétion donc je vais poser la question quand même mais vous êtes libre de ne pas me répondre si vous en avez pas envie" un peu plus et je lui disais qu'elle avait droit à un avocat, ça ressortait un peu automatiquement parfois cette façon de parler "Ça fait longtemps que votre mari..." je soupirais légèrement "Qu'il vous bat ?" je me montrais curieux c'est vrai je dois bien l'admettre, elle n'avait peut-être pas envie d'en parler.
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MessageSujet: Re: 431 > They never say thank you when you save them | Jesabriel   431 > They never say thank you when you save them | Jesabriel EmptyLun 12 Mar - 4:11

Gabriel & Jesabel

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They never say thank you when you save them
Dans sa tête, Jesabel imagine la scène que lui décrit le jeune homme. Le tableau qu’il dépeint la fait sourire. Il est vrai que vu sous cet angle ç’aurait semblé étrange qu’il vienne toquer à sa porte. Elle n’aurait pas su quoi faire si ç’avait été le cas. Tout comme si Jake aurait été présent, elle n’aurait sans doute pas regardé par sa fenêtre et elle n’aurait pas remarqué cette voiture stationnée devant sa maison. Les cartes semblent se placer pour les conduire à cette rencontre. Jesabel ne sait pas encore les raisons de tout cela, mais elle s’en fiche. Une nouvelle rencontre, ce n’est rien de plus pour elle. Et puis, comment ça pourrait en être autrement ? « Restons-en ainsi. » Ça vaut mieux. Elle aime à croire qu’ils n’auront pas de raison de se revoir. Mauvaise augure ? C’est une façon de voir les choses, mais s’il revient chez elle pour cela, ce cercle vicieux ne prendra jamais fin. La blonde espère au contraire que Jake comprendra tôt ou tard qu’elle est là et qu’elle l’aimera toujours. Il n’aura plus besoin de lever la main sur elle. Et revoir ce policier voudra dire qu’il a continué. Elle en oublie presque depuis quand ce petit jeu dure. Ça ne l’empêche pas de se présenter à l’homme, sans doute que ce n’est pas lui qui a fait le rapport relatant l’événement de ce matin. Il connaitrait son prénom si ç’avait été le cas. Elle sait que ce n’est pas à lui qu’elle a donné son prénom ainsi que son nom de famille, celui de son mari, qu’elle porte fièrement. Ne le quittant pas des yeux, elle inspire une profonde goulée d’air à l’entente de ce prénom que lui a donné sa mère des lèvres du brun. Un souffle de vie l’envahi et s’évanouie aussi vite qu’il est venu. Une seconde fois, mais cette fois, elle laisse un soupir d’aise quitter ses lèvres. « Enchanté, je vous remercie. » dit-elle en ayant une pensée pour ses défunts parents. Ils auraient été heureux de savoir qu’on complimentait son prénom. Ce prénom qui évoque pour elle l’amour de ses parents se retrouve Sali à chaque coup que son mari porte sur son corps, mais elle ne semble même pas en prendre conscience. Cette douleur est si familière pour la femme qu’elle est, qu’elle en a oublié comment elle a pu vivre sans. Tel un chien abandonné, elle revient vers la personne qui l’a accueilli malgré la maltraitance. Le peu de personne qui la connaisse essaient toujours de lui montrer le mal que lui fait Jake, mais il ne comprenne pas qu’il est sa famille. Sans doute que Jada lui dirait qu’elle est idiote de penser ainsi, qu’elle l’a elle. Elle le sait, mais Jada ne comble pas un vide que Jake parvient malgré tout à combler. Elle confit tout de même à ce flic cette difficulté qu’elle éprouve après être passé sous la colère de son époux. Même Jada n’en sait rien, elle a simplement vu, mais sa meilleure amie ignore à quel point il est difficile pour Jesabel de lui avouer tout cela. C’est sans doute plus facile d’en parler avec un pur étranger. Elle décèle sur le visage du brun sentiment qu’elle a vu trop souvent. Lui aussi pense comme les autres. Il est frappé par la réalité, mais personne ne comprend et cela épuise la jeune femme. Elle a choisi cette vie, personne ne pourra la faire changer d’idée. Pour le meilleur et pour le pire. À l’écouter, elle se dit une fois de plus qu’il s’inquiète pour une étrangère. Elle a envie de faire glisser sa main sur sa joue pour lui dire que tout va bien aller, qu’il n’a pas à s’en faire. Un geste que sa mère lui faisait lorsqu’elle était enfant, celui-ci semblait magique pour la gamine qu’elle était à l’époque. Ça chassait toujours ses craintes. Aujourd’hui, elle n’a tout simplement plus personne pour chasser les craintes qui résonne en elle. Elle garde son regard plongé dans celui de Gabriel. Même s’il ne la comprend pas, même si certaine chose semble lui déplaire, elle commence à apprécier sa présence. Et pour la première fois de sa vie, elle a envie d’être avec un autre homme que son mari. Certes, elle a des amis masculins, mais pour elle ce n’est pas pareil. Elle ne voit pas non plus Gabriel comme un remplaçant de Jake, mais elle a envie que leur conversation s’éternise comme si elle avait de nouveau dix-sept ans. Libre de sa vie. « C’est un sentiment plutôt rare pour ma part. » Voire inexistant pour elle. Même Nikolai n’a pas autant de pouvoir sur elle qu’en a ce jeune flic. Étrange. « Et pourquoi ? » s’étonne-t-elle sans prendre le temps de réfléchir. C’est tout simplement sorti sans qu’elle n’y soit prête. L’ahurissement se lit sur son visage. Il est flatté. Pourquoi ? Elle n’y comprend décidément rien aux hommes, voilà ce qu’elle se dit en lui rendant tout de même un sourire. Ces mots elle ne les retient d’aucune façon, franchissant ses lèvres sans qu’elle ne réfléchisse. Au moins, elle ne donne pas l’impression de mentir, de toute façon elle en serait incapable. « N’êtes-vous jamais tombé amour d’une personne au point d’avoir mal… » Sa main vient se poser sur sa propre poitrine au niveau de son cœur. « …C’est quelque chose d’incontrôlable. On aime. On est prêt à souffrir de cet amour, car on sait que tout n’est pas noir. Il y a ces moments de lumière qui efface tous ces moments sombres. » Plus elle parle et plus un sourire d’une tendresse sans pareil se forme sur ses lèvres. Elle lui montre à quel point elle aime Jake. « Vous dites que les gens peuvent changer. Pourquoi ne pourrait-il pas redevenir comme avant ? Dois-je le laisser sombrer, ne pas lui tendre la main simplement parce que parfois on vit des moments difficiles ? Je ne laisserai pas chuter l’homme que j’aime. Je me battrai de toutes mes forces pour qu’il me revienne. » Elle soutient le regard du brun, elle a parlé avec passion. Elle lui tend la tasse contenant sa recette secrète de chocolat chaud. « Ce n’est rien. » Une petite attention qu’elle ait fait par habitude. Se soucier des gens voilà ce qui l’a poussé à faire cette tasse. Il aurait pu avoir froid. Elle aurait pu lui amener une couverture aussi. Mais elle s’est contentée de son breuvage favori, agrémenté de cannelle et de chocolat belge. Une fois dans la voiture, son corps drapé par son kimono et sa longue jaquette, elle dirige ses mains vers une trappe de ventilation réchauffant ses mains. Elle tourne son regard vers le chauffeur. Célibataire, elle a du mal à le croire, mais elle ne passe de commentaire. Se ne sont pas ses affaires, mais elle est certaine qu’il doit plaire aux femmes. Et puis, même elle, elle ne peut nier qu’un homme en uniforme ça a quelque chose de sexy. « Je ne vous garderai pas toute la nuit, je le promets. Vous devez avoir eu une journée exténuante. » dit-elle en se calant finalement dans le siège, grimaçant un peu en sentant la douleur l’élancer dans son dos. Cet endroit où elle a reçu le plus de coup. « Je vous remercie, mais j’ai déjà mangé. Des personnes ont un rythme de vie normal contrairement à d’autre. » Elle rit, cachant ses lèvres de sa main. Elle ressemble davantage à une gamine espiègle qu’autre chose, mais elle reprend vite son sérieux. Elle détourne son regard, le posant sur le ciel au-dessus de leur tête. Un simple haussement d’épaule. « Je ne sais plus. » En fait, elle le sait très bien, mais se dire que cela fait six ans l’ébranle. Elle préfère ne pas y penser. Ses prunelles perdues dans ce ciel sans étoiles, elle pousse un soupir. « Peut-être trop d’année. » Elle tourne la tête pour le regarder. « Ça changerait quoi de savoir ? Vous inquiétez encore plus ? On ne peut pas changer le passé, on ne peut pas revenir en arrière. Vous ne pouvez pas me sauver, tout le monde n’est pas fait pour être sauver. » Elle n’a jamais été aussi franche de toute sa vie. Il y a quelques mois, elle a bien tenté de fuir, elle était heureuse et il est revenu pour lui ravir son bonheur et la ramener dans sa tour d’ivoire. Elle reprend contenance. « Puisque vous posez des questions indiscrètes, j’ai aussi le droit de le faire, non ? » Elle le toise, avant d’enchainer : « Pourquoi vous n’avez pas de petite-amie ? Je suis certaine que vous plaisez aux femmes. » Ô pour cela, elle en mettrait sa main à couper. Il doit plaire à plus d’une femme et en plus il est attentionné et gentil. Peut-être trop… Les filles ne veulent pas toujours d’un ami comme petit copain. Elle retire ses pieds de ses bottes et de tournant, elle vient appuyer son dos contre la portière, recroquevillant ses jambes contre sa poitrine, elle peut ainsi mieux le voir sans toujours devoir se dévisser son cou. Elle tire sur sa jaquette de satin pour couvrir ses pieds.
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MessageSujet: Re: 431 > They never say thank you when you save them | Jesabriel   431 > They never say thank you when you save them | Jesabriel EmptyLun 12 Mar - 6:49



❝They never say thank you when you save them❞
Jesabel & Gabriel
J'aurais pu aussi aller jusqu'au fenêtre pour essayer de voir ce qu'il se passait à l'intérieur mais la je me serais vraiment sentis voyeur pour le coup ! D'ici je ne m'introduisais pas vraiment dans sa vie privée, il y avait encore des limites à franchir et même si ça aurait été plus facile de m'assurer qu'elle allait bien en les franchissant je préférais me contenter de surveiller depuis ma voiture. Si les voisins avaient pu se rendre compte qu'elle se faisait frapper alors je devais pouvoir m'en rendre compte depuis la « Restons-en ainsi. » Oui au moins on était d'accord. Frapper à la porte pour poser directement la question n'était pas la meilleure des solutions. Et quand bien même je le ferais alors que son mari lui tapait dessus je ne serais pas surpris qu'elle ouvre pour me dire que tout allait bien. La dessus j'avais bien compris qu'elle ne condamnait pas son mari pour son comportement inacceptable. « Enchanté, je vous remercie. » Je lui souris pour toute réponse trouvant inutile d'en rajouter une couche. Je n'étais pas en train de la draguer, on pouvait complimenter quelqu'un sans arrière pensée après tout. Après c'est vrai que si l'on s'était rencontré dans d'autres circonstance et qu'elle n'avait pas été marié j'aurais probablement tenté ma chance. Mais elle était mariée et nous n'étions pas dans d'autres circonstances alors ça n'était pas du tout ce que j'avais à l'esprit. Non j'étais plutôt préoccupée par ce qui lui arrivait. Au moins notre intervention lui aura permis d'être tranquille pour le reste de la journée et pour ce soir. Ça n'était pas grand chose et clairement loin d'être suffisant mais c'était toujours mieux que rien. « C’est un sentiment plutôt rare pour ma part. » de vouloir une autre compagnie que celle de son mari ? Décidément c'était à croire qu'elle ne vivait que pour lui, qu'elle en était dépendante malgré elle. « Et pourquoi ? » sa spontanéité m'avait décroché un nouveau sourire. Ça allait de paire avec son innocence vous me direz, un peu comme un enfant qui ne se posait pas de question avant de parler. Enfin ça n'était pas comme si elle avait dit quelque chose de mal non plus, c'était simplement sa curiosité qui parlait même si au final il n'y avait pas à chercher bien loin la réponse "Ben vous ne me connaissez pas, le fait que vous préfériez ma compagnie à celle de n'importe lequel de vos amis c'est flatteur" C'était vrai après tout quand on parlait de ne pas vouloir rester seul on pensait plutôt à aller voir nos proches. "Et puis je préfère aussi parler avec vous que de rester seul dans ma voiture" surtout que je n'avais même pas mis la musique ne voulant alerter personne en surtout pouvoir entendre s'il y avait des cris. Si le silence était apaisant dans un premier temps il pouvait aussi devenir lourd quand on ne faisait pas grand chose pour s'occuper. « N’êtes-vous jamais tombé amour d’une personne au point d’avoir mal… » je la regardais poser sa main sur son cœur. « …C’est quelque chose d’incontrôlable. On aime. On est prêt à souffrir de cet amour, car on sait que tout n’est pas noir. Il y a ces moments de lumière qui efface tous ces moments sombres. » je voyais bien de quoi elle parlait. Des mots qu'il lui disait pour lui redonner espoir en lui. Peut-être qu'il l'a rassurait en lui disant qu'il l'aimait, peut-être même demandait-il pardons. Tout ça avait pour effet qu'elle se dise que tout espoir n'était pas perdu et de cette façon elle ne baissait pas les bras et ne pliais pas bagage pour le laisser même si ça lui brisait le cœur. C'était à cause de ça qu'il pouvait recommencer éternellement et qu'elle restait malgré tout. Parce qu'il prenait soin de raviver l'espoir. Elle semblait bien consciente que ce qu'il faisait était mal mais son amour et sa naïveté la poussait à rester.« Vous dites que les gens peuvent changer. Pourquoi ne pourrait-il pas redevenir comme avant ? Dois-je le laisser sombrer, ne pas lui tendre la main simplement parce que parfois on vit des moments difficiles ? Je ne laisserai pas chuter l’homme que j’aime. Je me battrai de toutes mes forces pour qu’il me revienne. » Elle était sincère. Je n'en doutais même pas une seconde. Son mari était tombé sur une perle rare et c'était vraiment dommage que ça soit lui qui soit tomber dessus. Parce qu'il en profitait. "Je vous crois. Je ne partage pas votre optimisme mais je ne doute pas que vous êtes prête à tout, et même aux pires sacrifices en espérant qu'il change" je n'étais pas sûr de trouver les bons mots pour elle mais c'était ceux qui se rapprochaient le mieux de ma pensée. "Combien de temps est ce que vous allez attendre comme ça sans être sûre qu'il redevienne quelqu'un de bien ?" parce qu'il fallait bien le dire, actuellement, son mari n'était pas quelqu'un de bien "Vous me parlez de tomber amoureux au point d'avoir mal mais l'amour n'est pas censé faire mal s'il n'est pas à sens unique. Je vais peut-être vous paraître vieux jeu mais être avec la personne que vous aimez est censé vous rendre heureux, pas vous faire souffrir." quand c'était le cas c'était que l'un des deux n'était plus amoureux. Du moins c'était comme ça que je le voyais. On ne pouvait pas faire souffrir une personne qu'on aimait quand on avait toutes les cartes en main pour que ça se passe parfaitement bien. Si ça arrivait c'était qu'il y avait quelque chose de défaillant "On dit que l'amour rend aveugle. Vous l'aimez donc vous le défendez mais moi je ne suis pas amoureux de lui alors j'ai un regard plus objectif. Mais je ne pourrais pas vous faire comprendre réellement comment je vois ça ou alors il faudrait que vous puissiez vous mettre dans la même position que moi et avoir un point de vu extérieur" Mais avec son mari ça ne serait définitivement pas possible "Imaginez qu'une de vos amies se trouve dans votre situation, frappée par son mari mais amoureuse de lui et pleine d'espoir. Est ce que vous n'essayeriez pas de lui faire comprendre qu'elle n'a pas à subir ça. Vous pourriez vraiment vous dire que c'est son choix de continuer à se faire taper dessus sans rien dire et qu'elle n'est pas juste aveuglée ? Vous pourriez la laisser vivre de cette façon sans faire votre maximum pour elle même si elle vous envoie bouler ?" je ne la quittais pas du regard "Est ce que vous comprenez maintenant que même si vous me dîtes être amoureuse et que vous argumentez un maximum vous ne pourrez pas me convaincre et je continuerais à penser que non, ça ne vaut pas le coup de continuer à le fréquenter tant qu'il n'aura pas changé." Parce qu'on parlait bien de ce qu'il était maintenant "Pour attendre qu'il change il serait mieux pour vous d'être moins de lui, en plus de ça ça aurait plus de chance de le faire réagir qu'en continuant à subir" même si j'étais moyennement convaincu par la prise de conscience. Et pour être honnête je n'aimerais pas qu'elle retourne avec même s'il changeait à nouveau pour devenir meilleur. Je n'avais pas vraiment confiance et j'aurais peur que ça rebascule trop facilement dans ce qu'elle aurait fuit. Je préférais le savoir derrière des barreaux, la où il ne pourrait plus lui faire de mal. Je n'avais pas haussé la voix une seule seconde j'étais resté très calme et posé dans ma façon de parler. « Ce n’est rien. » ça restait une petite attention très sympathique alors qu'elle n'était clairement pas obligée. En plus de ça je ne savais pas ce qu'elle avait rajouté dans son chocolat chaud mais il était vraiment très bon ! « Je ne vous garderai pas toute la nuit, je le promets. Vous devez avoir eu une journée exténuante. » Je souris en regardant en face de moi. Je lui aurais bien dis qu'elle l'avait moins été que la sienne mais c'était une remarque qui ne servait à rien. Certes on parlait depuis tout à l'heure de ce qu'elle subissait mais on faisait avancer le débat, la ça ne ferait que lui rappeler ce qu'il c'était passé et uniquement ça "Je ne suis pas pressé" je tournais de nouveau la tête vers elle "Je peux vous tenir compagnie jusqu'à ce que vous alliez vous coucher ça vous évitera d'avoir à être seul alors que vous n'en avez pas envie" quand à moi ça ne me dérangeait pas. Tant pis si elle se couchait tard au final, j'aimais bien parler avec elle. « Je vous remercie, mais j’ai déjà mangé. Des personnes ont un rythme de vie normal contrairement à d’autre. » Je me mis à rire en même temps qu'elle, sans cacher ma bouche pour ma part. C'était sortit aussi spontanément que sa question un peu plus tôt quand elle voulait savoir pourquoi j'étais flatté. "Que répondre à ça ?" je riais légèrement en secouant la tête "C'est vrai j'ai un rythme un peu aléatoire ceci dit il peu arriver d'avoir des petits creux n'importe quand et ça même en ayant un rythme de vie normal" J'en connaissais beaucoup moi des personnes avec un rythme normal mais qui grignotaient quelques heures après leur repas du soir. Alors certes c'était pas des petits gâteaux ou des chips mais un sandwich "En tout cas il est la si jamais on s'éternise un peu et que votre estomac fait des siennes" on ne savait jamais après tout ! Quand je lui demande depuis combien de temps elle subit la violence de son mari elle fuit mon regard et se contente d'un haussement d'épaule avant de répondre un simple « Je ne sais plus. » message reçu, j'étais trop indiscret je ne devais pas insister. Mais je n'eu pas à le faire qu'elle reprit d'elle même « Peut-être trop d’année. » donc ça se comptait en années... Je soupirais tentant tout de même de rester un minimum discret mais je n'en pensais pas moins. Elle tournait de nouveau la tête vers moi « Ça changerait quoi de savoir ? Vous inquiétez encore plus ? On ne peut pas changer le passé, on ne peut pas revenir en arrière. Vous ne pouvez pas me sauver, tout le monde n’est pas fait pour être sauver. » Je dois dire que je ne m'attendais pas à ça. Pas à ce qu'elle me le dise aussi clairement. "Effectivement, peut-être pas votre mari. Mais vous vous le méritez non ?" je parlais d'être sauvée qu'on soit bien d'accord "Combien de temps allez vous encore payé le fait d'être amoureuse de lui ?" Parce que cet amour elle le subissait au final "Je ne ferais pas ce boulot si je ne pensais pas pouvoir sauver les personnes comme vous. Vous ne pouvez pas changer le passé mais si vous changez le présent ça vous évitera de vous faire la même remarque dans quelques temps." De se dire qu'elle ne pouvait pas changer le passé alors qu'elle aurait pu changer le passé de son futur si elle avait réagit quand l'occasion c'était présentée. Je sais c'est un peu compliqué comme phrase mais en gros elle pouvait rendre service à son moi du futur si elle y mettait un terme maintenant. Elle se le devait à elle même. Mais même quand on le voulait c'était pas facile de s'en sortir. C'était aussi pour ça que je voulais l'aider. Mais pour ça il faudrait réussir à provoquer le déclique qui lui donne envie d'être sauvée. « Puisque vous posez des questions indiscrètes, j’ai aussi le droit de le faire, non ? » j'haussais un sourcil ne m'y attendant mais mais hochais finalement la tête légèrement amusé. Après tout pourquoi pas, j'étais curieux de savoir ce qu'elle pouvait bien vouloir savoir sur moi. « Pourquoi vous n’avez pas de petite-amie ? Je suis certaine que vous plaisez aux femmes. » C'étais une question intéressante. Est ce que parce qu'on pouvait se trouver quelqu'un qu'on devait forcément le faire ? La réponse était non et donc elle voulait savoir pourquoi je ne cherchais pas à me mettre en couple. Enfin je supposais que c'était ça. Je la regardais s'installer d'une nouvelle façon pour me faire fasse et me tournais également un peu plus vers elle "Je suppose que je n'ai juste pas rencontré de femme qui me donne envie de me poser avec elle ces derniers temps" oui parce que j'avais des ex, j'avais déjà été en couple mais c'est vrai que ça faisait plusieurs années que ça n'était pas arrivé. "Et puis j'ai un train de vie assez mouvementé ça ne convient pas à tout le monde non plus" Je joignais mes mains et croisaient mes doigts en les posant sur mon ventre. "Ça vous surprend tant que ça que je n'ai pas de petite amie ?" je souriais en la regardant. Est ce que je devais en déduire qu'elle me trouvait beau ? "Mais vous devez en faire tourner des têtes vous aussi" j'étais persuadé qu'elle devait se faire draguer assez souvent.
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MessageSujet: Re: 431 > They never say thank you when you save them | Jesabriel   431 > They never say thank you when you save them | Jesabriel EmptyMar 13 Mar - 9:00

Gabriel & Jesabel

your silence will not protect you

They never say thank you when you save them
Depuis le départ de Jada pour Los Angeles jusqu’à ce qu’elle revienne, c’est pratiquement seule que Jesabel a affrontée sa vie. Mettant un pied devant l’autre à chaque matin, à chaque jour. Parfois c’était plus difficile que réellement facile, mais elle s’est toujours tenue droite. Hesth a qui elle refuse de reprendre contact. Allie qu’elle ne veut pas inquiéter. La seule personne dont elle aurait eu besoin était partie, comme ça. Elle n’en a jamais voulu à Jada, mais elle a dû faire sans elle. C’est peut-être pour cela qu’elle s’est accrochée à Jake et qu’aujourd’hui, elle n’arrive pas à s’en défaire. Lui, il a été là. Bien qu’il fût l’élément de ses tourments, elle a fini par noyer sa peine dans le vin et le chocolat. Si elle a dit à Jada pour ce que lui faisait subir Jake, c’est qu’elle a vraiment cru il y a quelques mois qu’elle allait y rester. Alors comment peut-elle penser à la compagnie d’autrui lorsque la seule compagnie qu’elle a depuis ses années n’est autre que son mari ou l’alcool ? « Vous êtes là, eux non. Je n’irai pas appeler quelqu’un a une heure si tardive. » Ce n’est pas tout à fait vrai, elle sait qu’elle peut toujours appeler Jada, mais pour l’heure, elle n’a pas envie d’affronter le regard de sa meilleure amie qui comprendra immédiatement de quoi il s’agit. Elle lui adresse un sourire, se demandant combien de temps il pensait rester devant chez elle, mais cette fois, elle se tue. Inutile de demander, elle ne veut pas savoir. Elle se contente de rester accoudée à la fenêtre de la voiture, abordant un sujet plus délicat. Elle ne pense pas à l’ampleur de ses mots. Elle ouvre un débat où elle risque de s’en mordre les doigts, mais elle le fait. Calme, elle ouvre son cœur à cet inconnu qui se tient devant elle. Elle se montre brave, mais elle affiche aussi ses faiblesses. Optimiste. Faible mot lorsqu’on connait la blonde, elle pourrait croire que ce monde n’est fait que de bonté si elle le désirait. Mais est-elle prête à faire face au pire des sacrifices ? Que peut-il être ? Où se trouve la limite entre le sacrifice et le raisonnable ? Elle l’ignore. Décidément, ce flic a décidé de la faire réfléchir. C’est ce qu’elle fait lorsqu’il continu sa tirade. Elle ne sait pas non plus combien de temps elle pourra attendre Jake. Elle ne connait pas les réponses à ces questions. « En quoi ce que vous dites fait vieux jeu ? » Elle l’observe. Elle ne s’est pas attendue à voir un homme tel que lui, lui dire de telle chose. Il l’intrigue. « Je ne trouve pas ça vieux jeu. Dites-moi où étiez-vous il y a quatorze ans ? » Elle plaisante ou tout du moins elle tente une plaisanterie pour simplement éluder de répondre à ce qu’il lui dit. Elle n’a pas de mot. Ses pensées se bousculent dans sa tête et elle ne sait plus où elle en est à cet instant précis. D’autres personnes seraient parties, envoyant bouler cet inconnu qui parlait avec un peu trop de franchise. Mais elle, elle reste là, ne disant pas un mot. Sa petite plaisanterie semble bien loin désormais. « Vous avez votre opinion. » dit-elle en lui adressant un sourire à la commissure de ses lèvres, mais elle n’a pas tout à fait dit son dernier mot. Loin d’être furieuse, elle reste la douce Jesabel. « Mais vous n’avez été témoin que d’une seule et unique fois. Vous basez votre jugement sur un seul moment. Un moment qui vous déplait, mais vous semblez oublier que ma vie de mariage ne se limite pas qu’à ce matin. Je ne dis pas que ce qui s’est produit ce matin arrive chaque matin. Ce n’est pas le cas. Votre opinion c’est peut-être fait hâtivement. » Elle soutient son regard, se perdant un instant dans ses prunelles océaniques. « Vous dites qu’on dit que l’amour rend aveugle, mais le mariage c’est aussi pour le meilleur et pour le pire. Cette fois c’est peut-être moi qui suis vieux jeu. Mais il reste mon mari. Bien que ce ne soit pas la maladie qui nous terrasse, nous connaissons notre pire et je resterai toujours près de lui. » Elle prend une profonde inspiration, expirant plus fortement qu’elle ne l’a souhaité. « Je ne vous demande pas de me comprendre, après tout, je ne suis qu’une inconnue parmi tant d’autre qui croise votre route. Je ne souhaite tout simplement pas que vous vous inquiétez pour moi, alors qu’il n’y a pas à s’en faire. » Elle marque une pause, avant de reprendre. « Et inutile de tenter de me faire changer d’avis avec des exemples, je n’ai aucune amie dans cette situation et ce n’est que devant le fait accompli qu’on sait réellement comment l’on réagit. » Demain, il se souviendra d’elle, mais dans quels jours elle ne sera plus qu’un dossier dans une montagne d’autre. Elle n’a rien de plus que les autres qui peut faire la différence. Dans le meilleur des mondes, il se souviendra d’elle comme étant la femme qui lui a amené un chocolat chaud. « C’est gentil. » dit-elle en lui adressant un sourire. Rester avec elle jusqu’à sente la fatigue l’envahir. Avant de le voir par sa fenêtre elle avait décidé d’aller se coucher et maintenant, la fatigue l’a tout simplement quitté. Elle sait aussi qu’elle arrivera à dormir même si Jake n’est pas là. Elle a l’habitude de trouver leur lit vide en se couchant tout comme en se réveillant. Les moments partagés ensembles dans ce lit se font plus que rare entre eux. Elle ne se souvient même plus la dernière fois qu’il l’a touché sans la violenté. Son regard se pose sur le sandwich, elle ne ressent pas la faim, mais elle trouve l’attention délicate. « Je ne dis pas le contraire, mais je ne mange que très peu le soir. Généralement, je me contente d’une tasse de chocolat chaud ou bien de lait chaud. » confie-t-elle en jouant avec l’une des manches de son kimono. À garder le silence sur son histoire, elle se fait prendre à son propre jeu et elle se pince les lèvres face à cette faible défaite. Il n’a pas tort, mais elle ne saurait même pas par où commencer si elle devait prendre sa vie en main seule. « Arrêtez de blâmer ainsi mon mari. » finit-elle par dire, son regard brumeux. Elle détourne son celui-ci pour le diriger une nouvelle fois vers l’extérieur. Elle préfère changer de sujet, la discussion à propos d’elle, de Jake commence à lui peser. Elle aimerait hurler, lui dire qu’elle est faible. Mais Jesabel, elle est douce, elle est belle, elle est calme. Elle ne dit donc rien de plus, fermant la porte sur leur discussion parlant encore de son mari. Se montrant à son tour quelque peu indiscrète, elle se place d’une nouvelle façon dans la voiture, permettant ainsi de le regarder plus aisément. Elle ne désire pas finir la soirée avec un torticolis, ce serait bien le comble de sa journée. Elle boit ses paroles, découvrant un peu plus de l’homme et non du flic venant faire le guet. Elle hausse les épaules, elle n’a pas réfléchi en posant sa question et ça se retourne contre elle. « Peut-être. » Elle réfléchit, fronçant légèrement ses sourcils en pensant à sa question. « Vous êtes plutôt pas mal dans votre genre. Vous semblez gentil et protecteur, des choses que toutes les femmes rêvent de connaître. » Elle se mord la lèvre. « …Enfin, c’est une généralité. » Une généralité dont elle aimerait faire partie. C’est ce qu’elle aimé en premier chez Jake, mais son travail, son ascension lui a tout simplement fait oublier tout cela. Elle le sait, mais elle le garde pour elle. L’étonnement apparait sur son visage. « Non ! » Elle réalise trop tard qu’elle a parlé sans réfléchir, détournant le regard et replaçant cette même mèche qui glisse de derrière son oreille. « Enfin, je ne pense pas. Il arrive qu’on me fasse des compliments, mais de là à tourner la tête. » Elle secoue la tête en guise de négation, affichant sa timidité face à cette éventuelle idée. Elle toujours cru qu’elle ne plaisait pas. Roman qui lui avait mis un râteau. Sa première fois avec un homme avait été avec un pur étranger. Puis elle avait rencontré Jake. Autant dire qu’il a eut peu d’homme dans sa vie. Elle sait que si on lui fait des compliments c’est simplement parce que son mari est fortuné. Elle vient pour ajouter quelques choses, lorsqu’on toque dans la vitre derrière elle. Sursautant, elle tourne le visage la crainte au ventre, mais un soupir de soulagement s’échappe de ses lèvres en constatant que ce n’est pas Jake, mais simplement sa voisine. Une vieille mégère qui ne trouve rien de mieux que de mettre son nez partout. Sans doute un passe-temps faute de mieux… Se tournant sur le siège, Jesabel reprend une position plus convenable pour une dame. Elle ouvre la fenêtre. « Madame Cummings, que faite vous là ? » demande la vieille dame en posant un regard sur l’homme assis côté conducteur. Jesabel jette un bref regard à Gabriel. « Je ne vous ai jamais présenté mon frère Miss Middler ? Il est venu me rendre visite. Et vous Miss Middler que faites-vous dehors à cette heure ? » La voisine leur lance des regards, un regard qui s’attarde sur le policier. Comme Jesabel ne parle plus à Heath, personne ne connait sa tête hormis Jake, mais par chance, il n’est pas là pour affirmer le contraire. « Je promène Pattie. » Jesabel se doute que c’est autre chose. « Bonne promenade. » La vieille s’éloigne en retournant vers chez elle. « Maintenant, vous avez une bonne excuse de venir me voir. N’est-ce pas frérot ? » Elle sourit, se trouvant ridicule d’avoir dit une telle chose. « Vous voulez entrer un moment ? » Elle tente sa chance à l’invité, mais elle se dit que de toute évidence Jake ne rentrera pas et à l’intérieur sa voisine ne risque pas de les observer plus longtemps.
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