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 TOMMY&JOYCE ▬ I'm not perfect but I keep trying {-18}

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A. Daryl ReevesFriendship is easier made than kept
A. Daryl Reeves
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▹ pseudo : Mayiie
▹ multinicks : Levi (T. Hoechlin)Teddy (R. Reynolds)Micah (N. Jonas)Noah (D. O'Brien)Carson (K. McGrath)Jordan (S. Amell)
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MessageSujet: Re: TOMMY&JOYCE ▬ I'm not perfect but I keep trying {-18}   TOMMY&JOYCE ▬  I'm not perfect but I keep trying {-18} - Page 7 EmptyMer 2 Aoû - 16:49

Joyce & Tommy
I'm not perfect but I keep trying

Tantôt, Joyce ne cessait de me dire que je serais un bon papa et voilà que maintenant, elle redoutait ce que je pourrais faire de l’enfant qu’elle portait une fois qu’il serait né. Comment étais-je supposé le prendre ? Pas mal, j’estimais. Pourquoi commencerais-je à culpabiliser, me remettre en question, ici et maintenant ? Qu’est-ce que cela nous apporterait ? Rien du tout, j’avais l’impression. Après avoir vu Joyce suffisamment triste à l’idée d’avorter de ce bébé, je ne voulais pas faire celui qui lui a donné un faux espoir en allant la chercher à la clinique. De plus, me concernant, il n’avait jamais été question de ne pas avoir du tout d’enfant. Au fond de moi, j’avais toujours voulu avoir ma famille à moi, faire les choses correctement, tenter d’avoir ce que moi, je n’avais pas tant eu, offrir ce que je voulais offrir. Ce qui m’avait fait reculer dans le cas présent, c’était la rapidité à laquelle tout s’était présenté. Alors qu’il y avait à peine un an, tout le monde semblait me dire que je n’étais pas capable d’avoir une relation stable - et même ma mère me l’avait encore dit aujourd’hui - que jamais je ne saurais faire quelque chose de bien, je me retrouvais dans une situation inverse, là, d’un seul coup. Mine de rien, j’étais encore en train de me donner une idée, de m’adapter à ce que c’était, être un bon petit-ami. Ce n’était pas tant difficile en soi, même si cela demandait certaines concessions de ma part, concessions desquelles je n’avais pas souffert jusqu’à présent. De ce fait, jamais je ne m’étais fait une idée de quel genre de père je ferais, comment je saurais m’en tirer et tout ce qui venait avec. Si nous avions eu une discussion au préalable, plus de temps, peut-être que je n’aurais pas réagi ainsi. C’était l’effet de surprise, la rapidité des évènements, qui m’avait fait paniquer à ce point. Mais autrement, jamais je ne m’étais vu sans enfant, même si c’était avant aujourd’hui un rêve lointain, limite utopique. Donc d’une certaine façon, j’avais envie de me réjouir que tout cela se concrétise, mais encore et toujours, mes peurs prenaient le dessus, sauf en ce moment, parce que je ne le voulais pas, déterminé à ne pas gâcher le moment. En guise de réponse à ma jolie blonde donc, je me contentai de lui sourire de plus belle, puis je lui dis, d’un ton charmeur:  « Moi je n’ai pas peur, parce que je sais que tu sauras me ramener sur la bonne voie, comme tu le fais toujours… » Bien sûr, je n’allais pas exiger qu’elle le fasse à tout coup, je ferais mon possible pour trouver un moyen de me garder une contenance quand la situation le demandait, ce genre de choses, mais après, concernant les bêtises… Je ne pouvais pas garantir à quel point j’allais me contrôler. Parce que si j’avais bien compris, rien ne m’empêcherait - sauf Joyce - de faire de mon enfant un petit plaisantin comme moi je l’étais, et franchement, cette éventualité ne me déplaisait pas. Évidemment, je n’allais pas non plus faire en sorte qu’il ne soit pas capable de faire quoi que ce soit sauf s’amuser, mais une chose était certaine, c’était que j’allais lui apprendre à profiter de la vie, qu’importe comment je m’y prenais pour le faire. Mais ça, je le gardai pour moi, sachant très bien que cela pourrait changer. Après tout, je ne savais toujours pas comment je serais dans mon rôle de père, alors autant me garder mes suppositions pour moi pour le moment. Par contre, dans tout cela, j’avais au moins une certitude, et ça, je n’eus aucune gêne pour la partager. Relevant ma tête, je me retournai sur le ventre, histoire de faire face au ventre de ma petite-amie, et je dis, comme si je m’adressais toujours à mon petit têtard, notre petit têtard:  « Parce que tu sais quoi ? Tu vas avoir la meilleure maman du monde… » Puis, emporté par mes émotions à cet instant précis, je posai un geste que je ne m’expliquai pas tout de suite, c’est-à-dire que je me permis de déposer un baiser sur le ventre de Joyce, avant de relever le regard pour la regarder, avec un sourire un peu plus adouci.
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MessageSujet: Re: TOMMY&JOYCE ▬ I'm not perfect but I keep trying {-18}   TOMMY&JOYCE ▬  I'm not perfect but I keep trying {-18} - Page 7 EmptyJeu 3 Aoû - 12:30

La grossesse de Joyce et tous les événements autour, on fait que le jeune couple s'est senti dépassé par la situation, Tommy avait réagit de manière excessive, quant à la blonde, elle avait essayé de calmer le jeu sans vraiment y parvenir. Elle devait bien avouer qu'elle avait eu peur, peur que son petit ami ne prenne quelques affaires et s'en aille sans la prévenir. C'était une éventualité à laquelle elle s'était préparé, tout comme celle que le jeune homme s'énerve et en vienne à lever la main sur elle. Elle avait imaginé les pires scénarios, jusqu'à leur séparation. Est-ce pour autant qu'elle aurait gardé le bébé si Tommy l'avait abandonné ? Non sans doute pas, elle aurait voulu lui montrer qu'elle l'avait fait pour lui, par amour. Mais fort heureusement, elle n'avait pas eu à agir de la sorte puisqu'il était revenu sur ses pas en venant la chercher à la clinique. Et là, ça a été comme un déclic pour la jolie blonde. Elle a réalisé bon nombre de choses et notamment sur leur couple, mais pour le moment elle se gardait d'en faire part à son conjoint.

Joyce savait à quel point la situation devait être dure à accepter pour Tommy. Il y a encore quelques mois, ils ne se connaissaient pas. Alors c'est vrai que tout a été si vite, elle aussi en a été déstabilisé, elle n'avait pas sauté de joie quand on lui avait annoncé qu'elle était enceinte pour la deuxième fois de sa vie, elle avait immédiatement eu peur, peur de la réaction de son compagnon, peur que cet enfant n'arrive tout simplement pas au bon moment, et ses peurs s'étaient révélées justifié vu la dispute qui s'en était suivi.

Désormais, tout cela était derrière eux, ils avançaient doucement mais sûrement. Joyce comptait bien faire les magasins pour aller acheter des vêtements avec Tommy, c'était quelque chose qu'elle avait besoin de partager avec lui, elle était heureuse et c'était uniquement grâce à lui. Mais à l'instant présent, elle redoutait fortement l'éducation qu'allait donner Tommy à leur enfant, pas qu'elle doutait de ses capacités à lui apprendre le respect, la politesse et tout le reste, mais surtout, vu son comportement enfantin, il allait sans doute vouloir trouver un camarade de jeu, et cet enfant était le spectateur idéal, alors elle esquissa un sourire quand il se mit à parler.

" - Tu seras puni comme notre enfant. Lui sera privé de désert et toi ... de moi." fit-elle en murmurant le dernier mot.

Elle savait que ça marcherait, bon c'était du chantage pur et dur, mais s'il fallait que la blonde ne gère deux enfants, il lui arriverai sans doute un moment où elle sera forcé d'être un oeu plus ferme que d'habitude pour qu'il comprenne qu'il y a un temps pour tout.

Puis, quand Tommy se remit à parler, ses paroles allaient droit au coeur de la blonde, des larmes se mit à briller dans ses yeux. La meilleure maman ? Non, si elle l'avait été, Isaak serait encore là, il aurait même pu avoir un petit frère ou une petite soeur, mais il n'était plus là à cause de Joyce.

" - C'est faux, je ne suis pas la meilleure maman au monde.. Sinon.. Sinon il serait toujours là.. Mais je te promets d'essayer d'être la meilleure pour toi." dit-elle en s'adressant au bébé tout en caressant son ventre puis, plonger son regard dans les yeux de son compagnon, comme si ces paroles lui étaient aussi destinées.
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MessageSujet: Re: TOMMY&JOYCE ▬ I'm not perfect but I keep trying {-18}   TOMMY&JOYCE ▬  I'm not perfect but I keep trying {-18} - Page 7 EmptyJeu 3 Aoû - 16:37

Joyce & Tommy
I'm not perfect but I keep trying

Je pris un faux air outré au moment où Joyce en vint à me menacer de me priver de sa personne si jamais je commençais à faire des bêtises avec notre enfant une fois qu’il serait venu au monde. Je me doutais bien qu’elle plaisantait, mais désireux de jouer le jeu pendant un instant, j’avais décidé d’adopter cette attitude, puis finalement de lui dire, toujours à la plaisanterie:  « Alors c’est toi que tu vas punir, parce que je sais que tu ne sais me résister… » Moi, un peu vantard ? Probablement, mais cela m’amusait d’imaginer Joyce vouloir rester chaste alors qu’au fond, elle n’y parvenait pas. après, il était vrai que moi aussi, j’aurais bien du mal à le faire, il suffisait de voir à quel point elle n’avait pas à faire grand-chose pour m’allumer, m’exciter au plus haut point, pour le comprendre. Par contre, ce ne fut pas pour autant qu’ici et maintenant, je décidai de remettre le couvert, me doutant bien que ma jolie blonde était encore fatiguée. De plus, je m’étais rendu compte que je prenais un certain plaisir à croire que notre enfant pouvait nous entendre au travers du ventre de ma petite-amie, alors je ne voulais pas arrêter. Je pris également un grand plaisir, et surtout un certain bonheur, à venir tenir des mots doux à l’égard de ma chère et tendre, mais malheureusement pour moi, elle ne les prit pas aussi bien que je l’aurais voulu dans un premier temps. À ses propos, j’eus un air un peu plus triste, et c’est pendant qu’elle en venait à tenir des dires plus rassurants à l’adresse du petit têtard - et de moi par la même occasion - que je fis le déclic. Sitôt, je me sentis coupable d’avoir ramené sur la table, bien malgré moi, un souvenir douloureux pour ma petite-amie, qui la rendait triste à chaque fois et qui, plus encore, dans le cas présent, la faisait limite douter de ses capacités à être une bonne mère. Enfin, ce n’était pas ainsi qu’elle l’avait dit, mais personnellement, c’était ainsi que je l’avais ressenti, et ça me laissait quelque peu décontenancé. Pendant un bref instant, je me retrouvai à considérer la photo qu’elle avait placée sur la table de nuit, de son côté du lit. Je déglutis, gardant le silence un petit instant, me permettant même de gagner du temps en déposant un nouveau baiser sur son ventre, puis remontant doucement pour finalement atteindre ses lèvres. Après un baiser furtif, mais non sans tendresse, je finis par trouver les mots pour lui dire:  « Je sais que tu te sens coupable de ce qui est arrivé à ton fils, mais ça ne fait pas de toi une mauvaise maman pour autant, c’était un accident… » Par ces mots, je ne tentais pas de la convaincre de s’en remettre et d’oublier cela, je savais très bien que ça ne s’oubliait pas. Et pour le lui prouver, je décidai de prendre sur moi, puis d’ajouter:  « Je m’en suis voulu très longtemps de ne pas avoir été là quand Elliot, mon frère, a eu son accident, et ça m’arrive encore de me demander si ç’aurait changé quelque chose si je n’avais pas été à l’autre bout du continent ce jour-là… » Et la vérité était que je m’en voulais encore, que je regrettais sa présence bien souvent, et je savais que je n’avais pas terminé de la regretter, ce qui était encore plus vrai maintenant que j’allais avoir un enfant, qui aurait certainement adoré son oncle, peut-être même son parrain s’il avait encore été là.
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MessageSujet: Re: TOMMY&JOYCE ▬ I'm not perfect but I keep trying {-18}   TOMMY&JOYCE ▬  I'm not perfect but I keep trying {-18} - Page 7 EmptyVen 4 Aoû - 15:05

Il est vrai que la menace que venait de faire Joyce auprès de son petit ami n'était pas réellement une menace qu'elle mettrait à exécution. Quoique.. Elle en serait capable malgré les dites de Tommy. Il a raison sur un point, c'est que la blonde ne peut pas se passer de lui, elle aime être dans ses bras, dormir blottie contre lui, mais si pour mettre à exécution sa menace elle doit se retenir, alors elle serait capable de le faire, rien que pour lui montrer qu'elle en ai capable. Puis au final, elle n'est pas la seule à ne pas savoir résister à l'appel du corps de l'autre, Tommy est aussi fort là-dessus. En bref, ils s'aiment et sont attirés aussi bien physiquement que mentalement l'un par l'autre, il sera donc dur de résister que ce soit pour elle, ou pour son petit ami.

" - On en reparlera le moment ven, lorsque tu me suppliera.." fit-elle en lui adressant un sourire moqueur.

Joyce avait toujours su se battre dans la vie, et si pour une fois, elle devait mettre ses propres envies de côté, elle n'hésiterai pas à le faire pour prouver à son compagnon, qu'elle tient toujours ses promesses.

Juste après ce petit moment de taquineries, le jeune homme se remit à parler à leur enfant. Depuis qu'elle lui avait dit qu'il pouvait les entendre même s'il ne pouvait pas encore discerner toutes les paroles qu'il entendait, Tommy semblait comblé et ne cessait de lui parler. C'était une scène incroyablement sexy et tout ce qu'il y a de plus adorable. Lui, qu'il y a quelques jours, quelques semaines ne voulait pas entendre parler de cet enfant, aujourd'hui, il lui parlait au travers du ventre de Joyce. Comme quoi, la situation a tout de même évolué depuis.

Et puis, il a suffit de quelques paroles pour rendre ce moment jojeux en quelque chose de triste, de morose. Tommy n'y était pour rien mais au fond, ce qu'il venait de dire fut suffisant pour faire remonter des souvenirs, pas forcément très agréable pour la blonde. Être la meilleure maman possible, elle était prête à le faire, mais elle ne pouvait s'empêcher de repenser à Isaak. Et si finalement, le fait d'avoir un second enfant suffisait à effacer son souvenir de son défunt enfant ? Si elle balayait d'un revers de la main, les deux années qu'elle avait partagé avec son fils ? C'est de ça qu'elle avait réellement peur, tout comme le fait de reproduire les mêmes erreurs et de perdre son enfant, leur enfant une fois de plus. Et si la première fois elle était seule, cette fois-ci elle sait que Tommy lui en voudra probablement à vie et que leur couple ne tiendra jamais à une telle chose. Comme beaucoup de couples lorsqu'ils perdent un enfant.

Avant de finalement reprendre la parole, le jeune homme déposa un regard sur la photo posée sur la table de nuit. Isaak. Tommy n'avait pas eu la chance de le connaître, mais elle était persuadée qu'ils se seraient bien entendu. Puis, son petit ami vient déposer un baiser furtif sur ses lèvres avant d'essayer de trouver les mots justes pour la rassurer et faire diminuer sa culpabilité, qui, malgré les années qui avaient passé était toujours aussi grande.

Un accident ? Oui c'en était un, mais elle s'en voulait parce que c'était son rôle de maman de veiller sur lui, de le protéger, mais elle avait failli à tout ses devoirs, et ça avait coûté la vie de cet enfant. Elle avait eu l'impression qu'on lui avait arraché une partie de son coeur, cette partie qu'elle n'avait toujours pas retrouvé au jour d'aujourd'hui. Rapidement, Joyce ne se sentait plus concernée par les propos de son petit ami, sa tristesse était justifiée mais, en voyant les heux de Tommy remplis de tristesse en évoquant le souvenir de son frère, elle se dit qu'à côté, sa peine n'était rien. Elle alla se blottir dans ses bras pour lui donner un maximum de réconfort. Est-ce qu'il y avait vraiment des mots qui pouvaient guérir ce genre de blessures ? Sans doute pas, seul le temps pouvait les cicatriser sans pour autant les faire disparaître.

" - Est-ce que tu veux qu'on l'appelle Elliot si c'est un garçon ?"

C'était peut-être stupide comme idée, mais peut-être que ça pourrait aider Tommy. Tout comme il avait essayé de l'aider à réduire son sentiment de culpabilité.
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MessageSujet: Re: TOMMY&JOYCE ▬ I'm not perfect but I keep trying {-18}   TOMMY&JOYCE ▬  I'm not perfect but I keep trying {-18} - Page 7 EmptySam 5 Aoû - 0:09

Joyce & Tommy
I'm not perfect but I keep trying

 « Hum… Je crois que tu me supplieras avant. » Voici tout ce que je dis pour taquiner ma jolie blonde avant que soudainement, la conversation devienne un peu plus sérieuse, un peu plus triste même, d’une certaine façon. Enfin, dans un premier temps, le tout devint un peu plus triste pour Joyce, puisque je me rendis compte qu’elle repensait à son fils, à ce qui s’était passé avec lui. De ce fait, je m’étais permis de tenter de la réconforter, mais je m’étais perdu dans le processus, en venant à parler de mes propres souvenirs, de ces pensées plus mélancoliques auxquelles je m’adonnais parfois, sans nécessairement en parler. Non pas que je ne pensais pas avoir besoin d’en parler, de réconfort ou quoi que ce soit du genre, mais parce que je savais que Joyce avait eu son lot de difficultés, et de ce fait, elle n’avait fort probablement pas besoin de m’entendre parler de mes soucis à moi. De plus, même si la douleur était encore vive par moments, comme actuellement, il n’en demeurait pas moins que cela faisait longtemps qu’il était décédé, alors la normale serait que je m’en sois remis et que je sois capable de vivre avec, non ? Enfin, je pensais que la plupart du temps, j’étais en mesure du parvenir, mais là, tout de suite, alors que je partageais une douleur similaire à celle qui semblait envahir ma petite-amie, c’était beaucoup plus difficile, voire impossible. Mais heureusement, désormais, je n’étais pas seul, et Joyce ne tarda pas à me le prouver en se lovant dans mes bras une nouvelle fois, m’apportant un réconfort qui était plus que bienvenue. Je fermai les yeux un instant, la serrant contre moi tout en caressant gentiment son dos en me délectant de ce contact. J’ouvris mes yeux seulement lorsqu’elle en vint à me poser une question qui me laissa quelque peu surpris. Non pas que je ne pensais pas que nous devrions trouver un prénom à cet enfant - je n’étais pas idiot à ce point non plus - mais je ne m’imaginais certainement pas en parler ici et maintenant, et encore moins de cette façon. Je me disais que nous avions le temps de réfléchir, de choisir. Malgré tout, je dus admettre, une fois la surprise passée, que mine de rien, cette intention était tout à fait adorable, d’où le fait que lorsque je reposai mon regard sur ma jolie blonde, ce fut pour lui sourire doucement, en silence. Puis, après un bref moment de réflexion, qui ne fut pas tant nécessaire au final, je secouai la tête pour lui dire non, puis je gardai le silence encore un peu, avant de lui dire:  « Cet enfant, garçon ou fille, a le droit d’avoir son prénom bien à lui… Autre que Têtard, bien sûr. » M’étant quelque peu adouci, je cherchais que là à faire une petite blague pour détendre l’atmosphère. Par contre, ce ne fut pas pour autant que je ne pus poursuivre mon discours, ajoutant, une fois que j’eus mis mes idées en ordre:  « Je sais que pour toi, ce prénom ne signifie pas la même chose que pour moi, et puis, je ne crois pas que je serais à l’aise avec cette idée… » Me surprenant de tenir ces derniers propos, je pris encore un moment pour mettre la chose au clair dans ma tête, ajoutant ensuite:  « Tu sais, j’ai toujours pensé que mon frère serait le parrain de mes enfants, alors avoir un enfant qui porterait son prénom, son premier prénom en tout cas, ce serait étrange… Après, peut-être que son second prénom pourrait être le sien, je ne sais pas trop… » Je m’arrêtai ainsi, me rendant compte que je me perdais quelque peu dans mes propos, ne sachant plus si ceux-ci étaient clairs, et sachant très bien que ce n’était pas là une décision que je pouvais prendre seul, qu’il fallait bien sûr que Joyce soit d’accord également. Et puis, je savais aussi que ce n’était pas quelque chose que nous avions à choisir ici et maintenant, d’autant plus que nous ne savions même pas si c’était un garçon ou une fille, d’où le fait que je dis:  « Et puis, on a encore du temps pour choisir, n’est-ce pas ? », non sans vraiment changer de sujet ou quoi que ce soit, mais simplement pour me conforter dans l’idée que je n’avais pas de pression à me mettre sur les épaules concernant cette question.
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MessageSujet: Re: TOMMY&JOYCE ▬ I'm not perfect but I keep trying {-18}   TOMMY&JOYCE ▬  I'm not perfect but I keep trying {-18} - Page 7 EmptySam 5 Aoû - 0:33

Les paris étaient donc lancé, Tommy ne croyait pas Joyce capable de tenir bon face à lui, elle comptait bien lui prouver qu'il avait tord, et même si ça lui demandait des efforts, elle était prête à relever le défi ! Bien évidemment, connaissant son petit ami, elle savait qu'il serait prêt à tout pour la faire craquer, notamment la provoquer ou bien la taquiner dans le seul but qu'elle perde son pari.

Suite à ses propos, la blonde ne répliqua pas puisque la discussion prit un air plus dramatique, plus sombre. Ils avaient tous les deux des douleurs qui étaient similaires. L'un avait perdu son frère, membre de sa famille, tandis que l'autre avait perdu son enfant. Mais, au fond, même si ce n'est pas la même relation qu'on entretient avec son fils qu'avec son frère, ils avaient tous les deux souffert de la perte d'un être cher, et ce peu importe leur lien, ils pouvaient parfaitement comprendre la peine de l'autre. Joyce n'avait toujours pas fait le deuil de son fils, cela faisait désormais un peu plus de deux ans, qu'elle vivait avec sa mort sur la conscience. Au départ, les spécialistes lui avaient dit qu'elle aurait besoin de quelques mois pour tourner la page, et les années s'étaient écoulées et sa peine était toujours la même. Quant à Tommy, elle ne savait pas grand chose de la disparition de son frère. Il ne lui en avait que brièvement parlé une fois, au tout début lorsqu'elle avait mis les pieds chez lui pour la première fois. Elle l'avait interrogé sur une des photos. Hormis cela, elle ignorait vraiment les détails de sa mort, mais elle ne le demanderait jamais à son petit ami, parce qu'elle savait que le sujet était toujours aussi douloureux que pour elle. Mais ce n'est pas pour autant que si un jour, il ressent le besoin d'en parler avec elle, elle se montrerai ouverte et serait là pour servir d'oreille attentive à son histoire. Après tout, elle l'aimait lui comme son passé, et cet événement avait fait de lui, ce qu'il était devenu aujourd'hui. Tout comme la perte de son fils, l'avait fait devenir cette femme qu'elle était aujourd'hui, qu'elle le veuille ou non.

Il est vrai que pour Joyce, appeler son fils Elliot pourrait avoir quelques echos étranges du fait de son propre passé, mais si cela pouvait rendre hommage au frère de Tommy, elle était prête à l'appeler de la sorte. Elle avait toujours fait passer le bonheur des autres avant le sien, et celui de son petit ami passait clairement avant le sien, alors si ça lui faisait plaisir, elle ferait abstraction du reste tout simplement. Parfois, ce sont de petits gestes qui font le plus grand bonheur. En écoutant les propos du beau brun, elle sentit son coeur se serrer. C'est vrai que c'est dur de réaliser que désormais, cet enfant ne pourrait pas avoir comme parrain le frère de son compagnon. L'annonce de cette grossesse avait sans doute fait remonter en lui des souvenirs qu'il aurait préféré garder enfouis et ça expliquait aussi certaines paroles qu'il avait pu avoir lors de leur dispute. Ça avait été comme une sorte de retour à la réalité pour lui. De son côté, Joyce ignorait qui elle pourrait nommer comme marraine ou bien parrain, elle n'avait plus de famille, la seule personne à qui elle pensait à ce moment même c'était Micah.

" - Bien sûr qu'on a le temps."

Elle ne voulait pas que Tommy se sente opressé, il n'y avait aucune raison de se mettre la pression pour un prénom. De plus, peut-être que Tommy ne souhaitait pas connaître le sexe de l'enfant, certains parents préféraient garder la surprise, mais il est vrai que pour un premier enfant, on a souvent tendance à vouloir le connaître pour tout préparer à l'avance. Joyce elle, n'avait pas d'envies particulières, elle suivrait Tommy pour le coup.

Leur petit moment de détente, de repos et de tendresse aurait pu continuer ainsi, mais ne fallait-il pas qu'ils se mettent au travail ? Malgré son état de fatigue, Joyce passait beaucoup de temps à travailler, que ce soit pour Tommy ou bien pour la formation qu'elle suivait à distance. Mais pour éviter de briser ce moment, elle se contenta des bras de son compagnon sans rien dire, laissant le silence s'installer entre eux.
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MessageSujet: Re: TOMMY&JOYCE ▬ I'm not perfect but I keep trying {-18}   TOMMY&JOYCE ▬  I'm not perfect but I keep trying {-18} - Page 7 EmptySam 5 Aoû - 2:02

Joyce & Tommy
I'm not perfect but I keep trying

Je ne pouvais pas le nier; cela m’avait fait tout drôle de parler ainsi d’Elliot. Plus encore, si je me souvenais bien, c’était la première fois que je parlais de lui ainsi, que je faisais cet aveu à l’adresse de qui que ce soit. Bien sûr, ce n’était pas un secret que je vouais une admiration sans bornes pour mon aîné. Et cette admiration n’avait jamais été teintée de jalousie, contrairement à ce que certains auraient pu croire. Mon frère était brillant, promis à un bel avenir, soit tout l’opposé de moi lorsque j’étais adolescent, mais compte tenu du fait que je ne voulais pas avoir cet avenir qui lui était réservé, je ne m’étais jamais senti jaloux ou quoi que ce soit du genre, seulement reconnaissant que malgré ça, il n’avait pas su devenir complètement coincé, qu’il était encore capable de s’amuser, prendre du temps pour moi, pour nous deux. J’aimais me rassurer parfois en me disant que je ne me perdais pas non plus dans le boulot, que j’étais encore capable de prendre ce temps pour ma personne, pour les gens qui m’entouraient, même si peut-être, je ne m’y prenais pas toujours de la bonne façon. Et en plus d’être mon modèle, Elliot avait été mon meilleur ami, d’où le fait que c’était sans hésitation que j’aurais voulu qu’il soit non loin pour voir mon enfant grandir, et que d’une certaine façon, il lui serve de modèle comme il avait pu le faire avec moi. Bien sûr, je ferais mon possible pour le faire de mon côté, puisqu’en quelques sortes, ce serait là mon boulot, je ne le niais pas, mais j’étais encore et toujours persuadé qu’il aurait pu égayer encore plus la vie de son neveu ou de sa nièce. Et pour ça, bien sûr que je regrettais encore plus son absence, je ne le cachais plus et de toute façon, même si j’avais voulu le faire, mes propos auraient fini par me trahir à un moment ou un autre. Heureusement que je savais que je pouvais me confier ouvertement à ma petite-amie, comme elle, elle pouvait se confier à moi également et qu’au final, je ne ressentis quelconque malaise à l’idée de m’ouvrir ainsi. Ce qui me rendit un peu plus inconfortable, ce fut surtout le fait que j’avais déblatéré tous ces dires en venant à soumettre des idées qui étaient trop rapides pour devenir des décisions, et qui semblaient limite imposées. Ce fut ainsi que j’en vins à me rétracter, à me concentrer sur la question première, tentant de me rassurer que je ne serais pas tenu de choisir ici et maintenant. Heureusement, comme bien souvent, ma jolie blonde eut les mots justes, et tout simples, pour me conforter dans cette idée. Lui souriant doucement, je l’embrassai sur le front avant de lui dire:  « On trouvera ensemble… », ne sachant pas vraiment si j’étais en train de me conforter ou la conforter elle dans cette idée, mais je jugeais que ce n’était pas là le point. Soupirant doucement d’aise pour le coup, je la serrai un peu plus contre moi, me surprenant à revenir à la réalité et regarder au travers de la baie vitrée de la demeure, me rendant compte d’une chose pour la première fois:  « Il commence à se faire tard… » De mon côté, je savais que je serais possiblement capable de rester éveillé encore un peu s’il y avait quelque chose à faire, mais sachant que la journée avait été éprouvante, alors peut-être valait-il que nous prenions du temps pour nous reposer, histoire de mieux attaquer la journée de demain, et ce qui nous attendait par la suite. Après, puisque je ne pouvais pas prendre cette décision pour ma petite-amie, je m’en tins à ce propos plutôt vague, attendant de voir comment elle allait répondre à cette affirmation.
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