Elisa&Noah + In the night when he comes crawling {-18}

Le gémissement que Sasha laissa échapper lorsque je posai mes lèvres contre sa peau sonna tel une mélodie à mes oreilles. En effet, le son n’avait rien eu de grossier, il était tout à fait adorable et encore mieux, il était, en mon sens, signe que cela ne lui déplaisait pas. Après, peut-être était-ce la surprise du moment qui l’avait faite réagir ainsi, même si en quelques sortes, je m’étais annoncé avant de faire une telle chose, peut-être que le contact l’avait choquée, je n’en étais pas tout à fait certain, bien qu’au fond de moi, croire que quelque chose n’allait pas serait être pessimiste, me faire des idées sur quelque chose qui n’avait probablement pas lieu d’être. Et bien rapidement, toute crainte que je pouvais avoir disparut, grâce au fait que la brunette ne tarda pas à tourner la tête, non pas pour me demander d’arrêter ou pour que je lise la désapprobation dans son regard, mais simplement pour profiter de la proximité soudaine de nos visages, afin que la distance soit réduite de nouveau, réduite à quelques centimètres, puis à néant, lorsque nos lèvres viennent à se toucher. Se toucher parce que dans un premier temps, le contact fut bref, presqu’inexistant si on me demandait mon avis. Mais heureusement pour moi, il devint plus réel, plus insistant au bout d’un moment et ce, sans même que je lève le petit doigt; l’avance vint entièrement de Sasha, qui vint à sceller nos lèvres de façon plus insistante, plus affirmée, non sans totalement perdre sa petite timidité qui ne me gênait pas, mais qui rendait la chose plus mignonne, comme si elle se souciait de comment je pourrais réagir. Et comment moi, je pouvais réagir ? Je n’allais certainement pas mal réagir, bien au contraire. Dans un premier temps, je ne me fis pas prier pour répondre au baiser, sans toutefois être brusque, profitant simplement du moment, jaugeant encore un plus la personnalité de la petite demoiselle, tentant de juger ce que je pourrais faire par la suite histoire de faire en sorte que les choses prennent une bonne tournure. Et lorsque le baiser prit fin, j’avais eu le temps d’en venir à la conclusion que je pouvais m’en permettre un petit peu plus, juste un peu plus. Reposant encore une fois mes lèvres à mi-chemin entre sa nuque et la naissance de son dos, mes mains s’aventurèrent de façon descendante sur son corps, trouvant les rebords de son haut, venant à le relever doucement, afin que mes doigts puissent se frayer un chemin non pas sur le tissu, mais directement sur sa peau, ce qui était encore plus appréciable. Je continuai ainsi jusqu’à ce que j’atteigne un obstacle; l’attache de son soutien-gorge. J’hésitai un bref moment, pour finalement ne plus hésiter, le dégrafant, sans toutefois le lui retirer, simplement pour pouvoir continuer à y passer ma main, et ainsi, continuer le massage, puisque ce fut ce que je prétendis faire pour le coup, même si dans ma tête, j’étais passé à une autre étape, attendant de voir si encore une fois, elle serait partante pour m’y suivre.

Si « dégrafer des soutiens-gorges avec aisance » était une compétence susceptible de bien paraître sur un curriculum vitae, elle serait probablement une des premières à apparaître sur le mien. Au fil du temps, de la pratique, des expériences, j’étais devenu un expert, si bien qu’à quelques reprises, je m’étais retrouvé face à une fille qui était étonnée qu’il soit détaché, ne s’en étant même pas rendu compte. Pour avoir fait l’expérience d’en porter un, à la blague, je ne comprenais pas tant comment on pouvait ne pas le remarquer, au vu du sentiment de libération que ça apportait. Mais je me fiais sur une seule fois, je n’en portais clairement pas tous les jours, jamais je ne ferais une chose pareille. Du coup, je passais outre mon avis personnel, guettant plutôt les réactions, tantôt m’extasiant devant celles-ci, tantôt en restant plutôt surpris, ou bien satisfait. Dans la situation présente, ce fut la troisième qui s’appliqua; la satisfaction de voir que Sasha n’était pas vexée de mon geste, la plus grande satisfaction encore de constater qu’elle m’invitait même à aller plus loin, me proposant de lui retirer son haut. Cela ne vint pas sans condition, la condition selon laquelle je devais faire de même. Pourquoi ? Qu’importe. De toute façon, si cet instant menait à autre chose de plus intime, il me faudrait le retirer à un moment ou un autre. Trop peu complexé, je le fis sans hésitation, sans même perdre mon sourire. Torse nu dans la salle de classe, je balançai le morceau de tissu au sol, ne me souciant pas d’où il avait atterri, tant qu’il n’était plus dans notre chemin, ça allait. Constatant que la demoiselle avait pris le temps de tourner la tête, comme si elle voulait vérifier que je respectais la condition, ou simplement pour examiner la marchandise, je ne bougeai pas, souriant de façon malicieuse, cherchant à l’embêter en lui demandant:  « Satisfaite ? » Je ne lui laissai pas tant le temps de répondre. Quelques secondes, rien de plus, pas de quoi lui laisser l’occasion de réfléchir bien longtemps. De toute façon, ce n’était pas une réponse à caractère de développement long; oui, non, à peu près, voilà les trois options que je voyais en ce moment. Bien rapidement, j’ajoutai donc:  « Mon tour, maintenant… » et je m’approchai de nouveau, posant mes mains sur sa taille, les remontant sur ses côtes, obligeant le tissu de son haut à suivre le même trajet sur mes doigts. Au moment opportun, je la chatouillai doucement pour l’obliger à relever les bras, histoire que je puisse lui retirer son haut au complet. C’était une manoeuvre facile, mais qui le devint un peu moins quand je me rendis compte que le sous-vêtement, détaché comme ça, était devenu plus gênant qu’autre chose, susceptible de rendre le moment un peu maladroit si je venais à lui demander de le remettre ou un truc du genre. Oubliant les principes, la lenteur, la galanterie, je le lui retirai en même temps, envoyant valser les deux non loin de mon t-shirt, dans un petit:  « Oups… » Puis, comme pour m’excuser, je revins à la charge de mes lèvres, les posant en baisers sur sa nuque de nouveau, tandis qu’instinctivement, je vins à me coller un peu plus contre son corps, laissant mes mains reproduire un trajet similaire que celui que je venais de faire plus tôt, sans toutefois lui retirer quelconque tissu. Poussant un peu plus l’audace, mes pouces vinrent à frôler la naissance de sa poitrine, menaçant dangereusement de laisser place à mes paumes, à rendre le moment non pas sensuel, mais penchant vers l’indécence. Personnellement, j’y étais prêt. Depuis que j’avais vu qu’elle était d’humeur à jouer, à la bibliothèque, j’étais prêt. Mais l’était-elle ? Ou passerais-je pour un harceleur, agresseur ? N’ayant pas envie de m’attirer des ennuis, encore moins de briser le moment, je lui chuchotai à l’oreille:  « Dis moi, Sasha… Tu permets que je continue ? Dis-moi, montre-moi ce qui te fait envie. » Et si cela pouvait l’allumer un peu plus, clairement, je n’allais pas dire non, mais encore fallait-il qu’elle le veuille bien, quitte à venir me guider au besoin, ce qui ne saurait pas me déplaire, bien loin de là.

Il y avait définitivement plus d’une facette à Sasha, une facette différente que la petite étudiante timide qui était en train de s’arracher les cheveux à la bibliothèque, une facette que j’étais en train de découvrir qui me plaisait de plus en plus. Par contre, je ne saurais dire si c’était parce qu’elle était, au fond, plus dévergondée qu’elle ne le laissait paraître, ou bien si ses envies et pulsions avaient pris le dessus sur sa capacité à réfléchir. Qu’importe ce que c’était, cela me plaisait, cela me donnait envie d’en savoir encore plus, de la faire parler, de faire en sorte qu’elle s’ouvre un peu plus sur ses désirs et ses envies. Et puis, je n’allais pas le nier, parler de façon plus crue à une fille, l’entendre me répondre sans retenue, ça m’avait toujours plus, ça m’avait toujours excité, et ce moment ne faisait pas exception à la règle. Encore mieux, Sasha ne se retint pas non plus pour lier les paroles aux gestes, venant à me demander, tout en glissant mes mains sur sa poitrine, que je vienne y glisser mes lèvres. Frémissant, je ne le laissai pas paraître, me contentant de sourire, suivant ses gestes sans insister, laissant donc mes doigts caresser sa peau, l’effleurer. Cela lui permit de poursuivre, de me partager son envie de proximité de nos corps, malgré notre position actuelle, et de cette envie que nos lèvres se scellent à nouveau. Tout ça était bien joli, me plaisait énormément, et j’enregistrais tout ce qu’elle me disait. Est-ce que j’allais tout faire en même temps ? Pas pour autant, comme je le lui dis en affirmant:  « Une étape à la fois, ma jolie… » Je marquai une pause, glissant mes mains sur ses cuisses, l’invitant à se tourner pour me faire face, me permettant de la considérer, seins nus, pleinement, et non pas qu’en simple aperçu. Appréciant la vue, je passai discrètement ma langue sur mes lèvre inférieure, puis j’ajoutai:  « Ce serait bien dommage de ne pas en profiter un peu… » Parce que oui, je me moquais bien d’être dans une salle de classe, et non pas dans un lieu plus intime. À un moment pareil de la journée, personne ne viendrait nous déranger. Et puis, j’étais certain que même pour la jeune femme, ç’avait un petit quelque chose d’excitant. Et si ce n’était pas le cas, j’allais faire en sorte que ça le devienne, en l’exauçant du mieux possible. Premièrement, je réalisai son souhait en venant poser mes lèvres sur les siennes, m’invitant de façon plus affirmée, attrapant sa lèvre inférieure entre mes dents pour légèrement tirer dessus. Au bout d’un petit moment, je me décalai de sa bouche, penchant la tête sur le côté, pour poser un baiser dans son cou, puis un autre, descendant sur son épaule, revenant plus au centre, m’approchant dangereusement de sa poitrine. Je me redressai juste avant de l’atteindre, me décalant quelque peu, utilisant plutôt mes doigts pour venir découvrir, examiner cette partie de son corps. Dans ma main, ses seins me semblaient parfaits, comme le sourire satisfait et narquois que j’esquissai le fit savoir. Jouant un peu avec ceux-ci, j’en délaissai un pour poser ma main droite sur sa hanche, tandis que ma main gauche restait là où elle était. Celle-ci vint exercer une pression, mes doigts entourèrent son sein plus fermement, et je commençai à le masser, sans lui faire mal. Refusant de délaisser l’autre - de toute façon, ce n’était pas mon intention - j’approchai de nouveau ma bouche, venant lui faire plaisir de nouveau en emprisonnant la pointe entre mes lèvres. Je commençai à tirer dessus doucement, le suçotant, y passant ma langue, cherchant à ce qu’elle se pointe d’excitation pour moi. Au bout d’un moment, j’inversai la chose, remontant ma main droite, laissant ma bouche m’attaquer à son jumeau, toujours avec cette même ferveur, cherchant à l’attiser de sorte à ce qu’elle ne se supporte plus, que l’envie de proximité soit trop forte et que là, je l’emmène sur le bureau destiné au professeur, et que je l’envoie au septième ciel, terminant de combler ses envies du moment, sans que cela ne soit tant une corvée pour moi, mais plutôt un véritable plaisir.

Je n’étais pas là pour ne pas procurer de plaisir à la demoiselle, c’était évident. Mais en toute franchise, je ne pensais pas qu’il serait aussi simple, aussi rapide de la mettre à ma merci. Est-ce que je m’en plaignais ? Certainement pas, au contraire, l’entendre me dire que j’étais en train de la rendre dingue était limite source de fierté pour moi, signe comme quoi je n’allais pas m’arrêter en si bon chemin. Ne me faisant par conséquent pas prier un seul instant, je ne changeai pas non plus mes intentions, continuant exactement comme je pensais le faire, me fiant sur ses envies, sur ce qu’elle avait envie de faire, de sentir. Voilà comment je me retrouvai à enfouir mon visage au niveau de sa poitrine, venant tantôt malmener la pointe de ses seins, tantôt profiter d’à quel point ils étaient de taille parfaite, idéale pour que j’en emprisonne un dans ma main, que je le masse, que j’y glisse mes doigts, tout cela dans le but de l’exciter autant que possible. L’entendant pantelante, gémissante, demandante de plus, je ne bronchai pas, continuant dans ma lancée jusqu’à ce que soudainement, son sein vienne de lui-même sur mon visage, que son corps se tende sous mes mains, que ses bruits tantôt adorables deviennent soudainement un cri plus perceptible, plus intense. Nul besoin de m’expliquer de quoi il s’agissait; elle venait tout juste de céder à la jouissance, alors que j’avais à peine commencé à la toucher. Et si précédemment, la sentir faible sous mon contact était une fierté, là, j’avais limite de quoi me pavaner. Je ne le fis pas évidemment, me contentant de relever le regard, me décaler en souriant doucement, perdant ce sourire lorsque ses lèvres vinrent s’écraser sur les miennes dans un baiser que je lui rendis avec ferveur. Appréciant ce côté un peu plus investigateur venant de Sasha, je ne fus nullement embêtée de la sentir exercer une pression pour me forcer à la laisser passer entre mes lèvres, la laissant faire, répondant au minimum, juste curieux de la voir continuer d’agir, de la voir prendre les devants. Je ne le regrettai pas, prenant un certain plaisir à la sentir passer sa main dans mes cheveux, sur ma peau à découvert, frissonnant doucement à son contact. Je gardai un comportement similaire jusqu’à ce qu’elle reprenne la parole, m’arrachant inévitablement un rire soupiré pour le coup. Ayant tout juste le temps de lui répondre:  « Oh mais ça ne fait que commencer, ma jolie… » Parce que pour sûr, j’étais plus doué que cela, j’étais capable de faire plus que ça, et si elle voulait que je le lui montre, je le ferais avec plaisir. Pour le moment, je ne crus pas la forcer à quoi que ce soit, puisque ce fut elle qui revint faire danser nos langues ensemble. Cette fois-ci en revanche, je me permis de lui répondre de façon un peu plus intense, ne me faisant pas prier pour m’imposer, mais aussi pour céder à mon propre plaisir. Pour ce faire, je commençai par profiter du fait que le baiser n’était toujours pas rompu pour déboucler la ceinture de mon jean, puis descendre la fermeture. Fourrant ma main dans mon caleçon, je glissai ma main sur mon sexe à quelques reprises, m’excitant encore plus que je ne l’étais à la base. Ensuite, je ressortis ma main, pour la glisser - avec mon autre main - sous les cuisses de Sasha, les passant autour de ma taille, de sorte à ce que mes hanches viennent se coller aux siennes, qu’elle sente l’excitation qu’elle avait éveillé chez moi depuis le début, et qu’elle vienne y réagir d’une façon ou d’une autre, pour me signifier si elle était prête à aller plus loin.

Sasha avait été une excellente receveuse par rapport à mes avances, si je pouvais me permettre de le dire ainsi. Elle n’avait pas été gênée de me faire savoir que cela lui plaisait, de me demander de continuer, venant me guider, rendant le moment encore plus appréciable, tant pour elle que pour moi. Et à mon avis, c’était la base dans un rapport. Après tout, je n’étais pas là que pour prendre que mon plaisir. Le cas échéant, je prendrais une poupée gonflable, ma main droite, et ça ferait la même chose. Pour moi, c’était pas mal plus plaisant lorsque ma partenaire s’exprimait, sans gêne, vivante, participante à sa façon. Est-ce que j’en demandais trop ? Pas à mon avis, je ne lui demandais même pas de me rendre la pareille. Et pourtant, Sasha décida quand même de le faire, prenant les devants à son tour, d’abord avec des baisers, puis finalement en se permettant de laisser ses mains se balader sur mon corps, d’abord sur mon dos désormais à découvert, pour finalement s’oser à glisser sa main à la hauteur de mon pantalon. Souriant en coin, j’étais déjà prêt à lui dire que ce qu’elle faisait n’était pas pour me déplaire, mais avant que je ne puisse lui répondre quoi que ce soit, elle vint pousser l’audace encore plus loin, laissant ses doigts franchir la barrière formée par mon sous-vêtement, me coupant le souffle court, si bien que lui rendre son baiser, dans un premier temps, fut une tâche ardue. Malgré tout, je sus reprendre un minimum de contenance, soupirant doucement, appréciant le traitement qu’elle venait me faire subir. Puisqu’elle m’avait demandé de le lui faire savoir, j’estimai que le minimum était de lui répondre, ce que je fis donc dans un soupir, lui disant:  « Ça me plait, ne t’arrête pas… » Comme pour prouver que je ne disais pas cela que pour lui faire plaisir, que je le pensais vraiment, je laissai mes hanches aller à la rencontre de sa main, simulant un mouvement de va-et-vient, fluide, dans un roulement suave similaire à celui adopté par ma langue qui jouait toujours avec la sienne, l’un n’empêchant pas l’autre, l’un s’harmonisant même avec l’autre. Plus encore, je ne m’empêchai pas non plus de poser mes mains sur le haut de son corps, toujours dénué, offert à moi, taquinant ses flancs, remontant parfois à sa poitrine, balayant la pointe de ses seins de mon pouce, même si le contact n’avait rien à voir avec ce que je venais de lui faire subir. Non pas que je n’avais pas envie, mais en fait, mon désir était ailleurs, me donnait envie de plus, et le fait qu’elle vienne jouer comme ça de ma virilité ne m’aidait pas à me calmer de ce côté. Au contraire, cela vint même me pousser, à un moment, à retirer mes mains de sa peau, le temps de glisser mon jean un peu plus bas sur mes hanches, me permettant de libérer mon érection de mon sous-vêtement - et la main de Sasha par la même occasion - et ce, sans complexe. Puis, une fois que nous dûmes mettre fin au baiser langoureux échangé, pour reprendre notre souffle, je ne m’accordai pas tant de temps pour respirer, glissant sitôt mes lèvres à l’oreille de la demoiselle, pour lui dire:  «  Dis-moi… Est-ce que tu sens quelque chose… Là ? » Je vins placer une main entre ses cuisses, encore couvertes, venant taquiner du bout des doigts là où se trouvait sa féminité, avant de lui dire, d’un ton plus insistant, plus sensuel:  « Tu es trempée pour moi ? » Tu as envie que je vienne en toi ? Tu as envie d’en avoir plus ? Voici aussi ce que j’aurais pu lui demander, mais je gardai un peu de retenue, histoire de faire durer le plaisir un peu plus longtemps.