Elisa&Noah + In the night when he comes crawling {-18}

À ma question, je pensais que Sasha serait plutôt du genre à flancher doucement, mais sûrement, surtout si je venais à y ajouter un contact un peu plus insistant que celui auquel je me tenais, qui, en raison du tissu qui séparait ma main et sa peau, se voulait particulièrement anodin. Mais au final, ce ne fut pas ce qui se passa. Elle me répondit par la positive, je le remarquai, je l’appréciai également, mais après, elle vint à se jouer de moi aussi, à son tour. Ce n’était pas méchant, mais il était évident qu’elle cherchait à m’attiser. Est-ce que cela me déplaisait ? Pas le moins du monde. J’aimais encore la voir s’ouvrir un peu plus, s’en permettre davantage. Satisfait de la voir comme ça, j’eus un petit sourire, sourire qui prouvait mon amusement, mais qui lui signifiait aussi au passage qu’elle n’aurait pas besoin de me le dire deux fois. Mais avant que je puisse faire quoi que ce soit, elle vint à me poser une nouvelle question, se souciant de mon bien-être, de mon niveau de satisfaction. Je n’allais pas le cacher, aller plus loin, ça ne me gênerait pas, pas un seul instant, et la simple idée de voir ses jolies lèvres enroulées autour de ma masculinité avait quelque chose d’excitant, à tel point que mon imagination me fit frémir, dans un spasme d’excitation, rendant cette dernière encore plus évidente, comme Sasha put probablement s’en rendre compte. Mais malgré cela, malgré cette idée, je lui répondis quand même:  « Hum… Pour le moment oui… » Pourquoi je refusais d’en avoir plus ? C’était parce que si elle bougeait, je n’aurais plus autant de marge de manoeuvre, et c’était ce que je voulais éviter pour le moment, à défaut d’avoir honoré cette promesse silencieuse que je m’étais faite plus tôt. Ne souhaitant pas tarder davantage, je glissai mes mains à la hauteur du jean de la demoiselle, jouant avec le bouton de sorte à le libérer du tissu. Tandis que je m’y affairais, j’y ajoutai, avec un air faussement innocent, tout de même curieux:  « Pourquoi ? Tu avais quelque chose en tête ? » Je descendis la fermeture du jean, ayant désormais un semblant de liberté, la liberté d’y glisser ma main. Je franchis, au passage, la barrière formée par son sous-vêtement, glissant ma main contre son intimité, lentement, comme une caresse. Puis, mon majeur se fraya un chemin un peu plus loin, venant tâter son excitation, confirmant qu’elle ne plaisantait pas quand elle disait qu’elle sentait quelque chose. C’était fort, ce qu’elle devait ressentir, au vu d’à quel point mon doigt glissait facilement, aisément, devenant de plus en plus trempé à chaque passage. J’eus un grognement de satisfaction à cette constatation, et ne lâchant pas le rythme qu’avait pris mon doigt, je me penchai pour poser mes lèvres près de son oreille, et réitérer, lui demander:  « Ou avais-tu… Une autre envie en tête ? » Non seulement, j’avais envie de l’entendre me le dire, mais plus encore, même si je prenais les devants, même si je m’en permettais de plus en plus, jamais je ne me permettrais de lui imposer quoi que ce soit si elle ne le souhaitait pas. Du coup, d’une certaine façon, je venais lui demander son autorisation, continuant de l’allumer doucement tandis qu’elle faisait de même avec moi en attendant sa réponse.

Au vu de sa question et des circonstances, je ne fus pas tant surpris d’entendre Sasha me répondre ainsi. Du coup, je ne fus nullement choqué, je ne me sentis nullement inconfortable à cette idée, comme le sourire narquois que j’esquissai vint le montrer. Par contre, ce ne fut pas pour autant que j’eus un mouvement de recul pour la laisser faire. En vérité, j’hésitais encore. J’hésitais entre la laisser faire selon ses envies, ou bien continuer de la taquiner comme je le faisais, pour l’entendre gémir, pour la sentir faiblir à mon contact. Parce que c’était évident, elle n’était pas indifférente à ce toucher, venant à s’ouvrir un peu plus, dire clairement ses intentions, encore plus qu’avant, me faisant frémir, me faisant sourire de plus belle. Mais ce sourire ne fut rien comparativement à celui que je fis quand elle vint ajouter qu’elle avait envie de plus, ce à quoi je répondis par un banal:  « Hum… » qui était tout aussi énigmatique, signe que je réfléchissais. Mais je cessai bien rapidement de réfléchir quand je la vis presser son sein dans sa main, rendant la situation encore plus excitante. Résigné au fait que je ne pouvais décider de moi-même, je finis par lui répondre:  « C’est toi qui vois, ma belle… » Je marquai volontairement une pause, pendant que je continuai à la taquiner de mon doigt, puis j’ajoutai:  « Parce que… Je ne vais pas te dire non… Il me fait envie de sentir ta bouche sur moi, surtout si tu continues à toucher ta poitrine comme ça… » Je m’arrêtai encore une fois, pour reprendre:  « Mais en même temps… » Cette fois-ci, je marquai une pause, non pas pour du suspense, mais pour me concentrer un peu plus sur le geste que je vins à poser; continuant mon exploration, je trouvai son entrée, et j’y enfonçai doucement mon majeur, sans la brusquer, en tentant de ne pas lui faire mal, même si, au vu de comment elle était trempée, je ne la forçais probablement en pas grand-chose.  « Je ne peux pas te laisser comme ça, sans m’occuper de toi… » Aurions-nous suffisamment de temps pour pleinement en profiter ? Pour tout dire, je commençais à en douter. Limite, je vins à penser que si le moment était aussi bon que ces préliminaires, remettre le couvert, ce ne serait pas un problème, pas pour moi en tout cas. Mais je ne voulus rien dire à ce sujet pour le moment, histoire de ne pas me projeter, de ne pas lui faire peur, ou prendre peur. Me décidant finalement à lui laisser le choix, je retirai mon doigt de sa féminité, le plaçai dans ma bouche, le suçotant goulûment. Sans ajouter quoi que ce soit, sans la quitter du regard, je retirai mon pantalon, puis mon sous-vêtement, me retrouvant totalement nu devant elle, sans aucune gêne. Ensuite, je reculai, m’installai dans le fauteuil réservé pour le professeur, attendant, posé, de voir ce qu’elle allait faire, m’offrant à elle, qu’importe ce qu’elle décidait pour la suite des choses.

Laissant à Sasha la possibilité de faire ce qu’elle voulait, de faire ce qu’elle voulait de ma personne, je ne m’attendais à rien de précis, je ne voulais pas m’attendre à quoi que ce soit de précis. J’étais dans une abstraction qui me plaisait, puisque je me doutais bien que je ne serais pas déçu. En tout cas, la demoiselle n’avait pas été autre chose que satisfaisante, excitante à mes yeux, répondant à mes avances, en offrant en retour. Bref, je ne pouvais demander rien de mieux. Et honnêtement, je n’avais pas à me plaindre de quoi que ce soit par rapport au spectacle qu’elle vint à m’offrir, retirant son pantalon, lentement, comme si elle cherchait à capter mon attention. En tout cas, si c’était le cas, elle y parvenait avec brio. Je n’eus pas l’expression la plus évidente qui soit, mais il était quand même évident, au vu de mon regard, au vu de ce sourire narquois qui était apparu sur mon visage au passage. Même si elle s’y prenait lentement, c’était délicieux, ce l’était peut-être même encore plus. Mais après, ce ne fut pas pour autant que je ne fus pas satisfait de la voir s’approcher, me tendant un peu d’instinct, attendant de voir si elle allait me toucher, et si oui, comment. Au bout du compte, elle se fia à ses premières envies, reprenant ce qu’elle avait si bien commencé précédemment. Et finalement, elle décida d’aller plus loin, posant ses lèvres contre ma virilité. D’abord, ce fut léger, ce fut doux, presque timide. Mais rapidement, elle parut prendre un peu plus confiance, assumant ses gestes, venant me prendre en bouche. Et là, ma réaction fut instantanée; je fermai les yeux, penchai la tête vers l’arrière, lâchant un soupir mélangé à un grognement, mais qui voulait tout dire, soit que je prenais un profond plaisir à cet instant précis. Je restai dans mon propre délire, mon propre plaisir pendant un instant, jusqu’à ce que je retrouve un semblant de contenance, me permettant de porter mon regard en sa direction, me retrouvant devant une image qui se voulait plus excitante, qui me fit frémir encore une fois, m’excitant encore plus. Appréciant grandement ce que je voyais, ce que je sentais, voire même les bruits que le contact entre sa bouche et mon sexe pouvait provoquer parfois, je ne pus m’empêcher de lui demander:  « Continue… » dans un ton suppliant, non pas demandant ou quoi que ce soit, sachant que je ne pouvais pas l’exiger, sachant que je ne saurais le lui exiger bien longtemps, parce que bien rapidement, me connaissant, j’aurais envie de plus, d’aller plus loin, comme je lui avais dit, comme elle me l’avait dit aussi. Mais là, j’avais envie de profiter de comment elle s’y prenait, puisqu’elle s’y prenait plus que bien, même si ce n’était que pour quelques instants.

Je n’avais clairement plus à faire avec une étudiante timide et renfermée. J’avais devant moi, à mes genoux, une tentatrice terrible, qui était en train de me rendre faible, qui était en train de me faire comprendre que si elle continuait, j’allais très certainement flancher, et ce ne serait pas seulement en raison du fait que je n’avais pas une endurance exceptionnelle. Non pas que je me considérais comme précoce, mais parce que j’aimais les moments plus intenses, et plus brefs. Évidemment, je faisais tout pour ne pas la décevoir, mais à un moment, faire preuve de retenue ne fut plus vraiment une option viable, si bien que je me retrouver à grogner un bon coup, disant ensuite:  « Merde, j’vais… » Je n’eus même pas le temps de terminer ma phrase que je me relâchai dans un bruit trahissant mon plaisir, à mi-chemin entre le gémissement et le grognement, ce qui ne donnait rien de bien sensuel, mais qui était relativement clair quand même. Et puis, ce ne fut pas si puissant que d’autres fois, suffisant pour que le moment ne soit pas nécessairement propre. Est-ce que je m’en plaignais ? Certainement pas, puisque cela signifiait que j’aurais de quoi continuer, aller plus loin, comme Elisa sembla le vouloir, après avoir accepté ce que je venais de lui offrir, sans broncher, sans être dégoûtée de quelconque façon. Sachant que je ne pouvais attendre plus longtemps non plus, je la laissai venir s’asseoir sur mes genoux, entourant sa taille d’un bras pour échanger ce baiser qu’elle choisit de m’offrir. Inévitablement, pendant que nos langues se laissaient aller à un ballet dansant rempli de sensualité et de désir, je vins me frotter à elle, faisant en sorte que mon érection revint, de plus belle. Ne voyant plus l’intérêt d’attendre plus longtemps, je vins l’aider à se redresser, suffisamment pour pouvoir m’aligner à son entrée. Quand je la laissai redescendre, ce ne fut pas avec un frottement qui me paraissait désormais superficiel, mais bien en venant m’enfoncer en elle, en appréciant son étroitesse, qui était toutefois capable de m’accueillir, sans trop de problème. Lorsqu’elle revint posée sur mes genoux, mais cette fois-ci, alors que nous étions tous deux joints d’une façon toute nouvelle, plus agréable que tout, je souris du coin des lèvres, et je lui dis, dans un murmure:  « Tu vas bouger pour moi, ma jolie ? » Évidemment, si elle voulait que ce soit le contraire, certainement que je ne me ferais pas prier pour lui faire plaisir, mais au vu de notre position, je ne pouvais m’empêcher de le lui demander, déjà fébrile à l’idée de la voir onduler les hanches sur moi, sa poitrine à la hauteur de mon visage, avec une position parfaite pour que je puisse m’y attarder, et profiter pleinement de ce moment.

 « Évidemment. » fut tout ce que je répondis, ou parvins à répondre, à Elisa au moment où elle me demanda si elle était à la source de mon excitation. Comment ça pourrait être autrement ? Bon, j’aurais pu aussi imaginer certaines choses, avec d’autres personnes, pour me stimuler encore plus, mais je n’en avais pas eu besoin, pas avec elle. Ses réactions à mes avances, puis ce qu’elle m’avait fait subir, et me faisait encore subir, était suffisant pour m’éveiller pleinement, et me donner envie que ça ne s’arrête, pas, parce que je voulais encore l’entendre gémir, je voulais encore la sentir bouger sur moi. Naturellement, je ne me fis donc pas prier pour la toucher quand elle me le demanda, d’un ton suppliant qui rendait la demande encore plus excitante, encore plus difficile à refuser. Ma main qui était toujours logée dans son dos descendit à la chute de ses reins, pour finalement se loger sur sa fesse, la seconde se trouvant sur sa cuisse, la serrant par moments, quand le plaisir était décuplé par ses mouvements. Pour compléter le tout, je voulus m’attarder sur sa poitrine, mais avant que je ne puisse le faire, elle me posa une question, à laquelle j’aurais pu réfléchir, plus amplement, sans toutefois y parvenir. Ce que je lui répondis, ce fut simplement:  « Continue…. » Pour lui prouver que je n’avais pas besoin de plus pour le moment pour prendre mon pied, je resserrai mon emprise sur elle de mes mains, et je me permis finalement d’emprisonner la pointe d’un de ses seins entre mes lèvres, le tiraillant de façon plus intense que précédemment, sans toutefois prendre le risque de lui faire mal, en harmonie avec le plaisir que je prenais en ce moment, et que je ne voulais pas voir arrêter. Continuer ainsi pendant un temps ne me gêna pas, même si au bout de quelques minutes, je jugeai qu’il n’était pas de trop d’exercer une pression sur ses fesses pour qu’elle roule les hanches contre moi de façon plus affirmée, tandis que de mon côté, je m’osais à remonter les miennes, synchronisé à ses mouvements, de sorte à ce que les pénétrations soient plus intenses, plus profondes, plus profitables pour elle comme pour moi.