Malachai I. KainesTrust always hurts in the long run
MY BOOK COVER▹ posts : 73 ▹ credits : me ▹ avatar : Jack Falahee ▹ pseudo : Jess ▹ age : 27 ans (24.11.1991) ▹ activité rp : 3/3 En cours :Minus / les Zimmer / Jason
Sujet: Through the looking glass (ft. Kaya) Mar 30 Avr - 16:33
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Sujet: Re: Through the looking glass (ft. Kaya) Dim 5 Mai - 23:00
Compte tenu du fait que ma charge de travail changeait chaque jour, il m’était toujours impossible de déterminer le genre de soirée que j’aurais une fois que je pourrais quitter l’immeuble austère dans lequel je passais mes journées. Je n’essayais pas souvent d’avoir des plans à cause de ça, et même si au début, je m’y étais habituée assez rapidement, là, je devais avouer que ça me pesait terriblement. Désormais, j’avais un peu plus d’expérience et j’étais un peu mieux placée pour m’affirmer, faisant en sorte que j’organisais mieux mes journées. Évidemment, des imprévus pouvaient toujours arriver, mais je pouvais maintenant les gérer un peu mieux. Comme là, ce soir, il était prévu que je ne quitte pas plus tard que l’heure à laquelle je quittais lorsque tout allait sans problème. Pas parce que je tenais absolument à aller me reposer et prendre du temps pour ma personne. Au contraire, parce que je voulais prendre du temps pour les autres en allant faire ce bénévolat qui me faisait toujours sentir un peu mieux, même si parfois, ça ne durait pas si longtemps que ça. Bon, pas de quoi bouger tout un emploi du temps mais ce soir, c’était une exception, puisque je ne serais pas seule. En effet, j’étais parvenue à convaincre mon cousin par alliance de m’accompagner, persuadée que ça pourrait le changer de son caractère parfois bien frustrant, au vu de ses interactions qui laissaient grandement à désirer par moments. Toute fière qu’il ait dit oui, même si je savais que cela ne me garantissait rien, je lui avais donné rendez-vous non loin du refuge où je me rendais dès que j’avais un peu de temps libre. Inutile de mentionner qu’il était hors de question que je sois en retard et que je lui donne une excuse pour ne pas m’attendre et quitter les lieux. Une fois que j’eus terminé ce qui était urgent, laissant de côté ce qui pouvait attendre une journée, je pris mes affaires en vitesse et je me rendis à ma voiture. Heureusement, le refuge, et par conséquent notre point de rencontre, n’était pas bien loin. Je me garai là où je le faisais d’habitude, peu embêtée de marcher quelques coins de rue pour aller y retrouver Malachai. Enfin, s’il était là… Mais rapidement, je me rendis compte qu’il l’avait fait, il était venu. Écarquillant les yeux, je ris un peu, toute seule, alors que je me rendais à sa rencontre. Jouant de ma chance, je lui dis: « Wow. Je ne croyais pas que tu viendrais. » Mais je n’allais pas aller plus loin, encore une fois, je ne voulais pas lui donner une excuse pour quitter les lieux et ne pas me permettre d’atteindre mon objectif pour la soirée. Coupant court la conversation inutile et un brin superficielle, je lui demandai juste: « Tu es prêt ? », n’osant pas lui dire que prêt, pas prêt, nous y étions, mais je me disais que j’étais un minimum gentille, je pouvais lui laisser une dernière chance de se remettre en question et décider s’il voulait faire ça, ou plutôt, se forcer à le faire.
Malachai I. KainesTrust always hurts in the long run
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Sujet: Re: Through the looking glass (ft. Kaya) Sam 11 Mai - 23:28
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Sujet: Re: Through the looking glass (ft. Kaya) Lun 13 Mai - 12:55
Oui, j’avais bien remarqué que Malachai pouvait être un homme rempli de surprises, mais généralement, ses surprises n’étaient pas aussi agréables que celles-ci. Agréables pour qui ? Pour moi, évidemment. L’ironie dans sa voix était bien évidente; lui, il n’était pas nécessairement heureux d’être là. Est-ce que je m’en moquais ? Je n’aurais pas dit une chose pareille il y a de cela même pas une heure, mais maintenant qu’il était là, et moi aussi, et qu’il n’était pas prêt à faire demi-tour - même si, comme je m’y en étais attendu, il y avait songé - le stress, si je pouvais l’appeler ainsi, que j’avais ressenti à l’idée que le plan vienne à foirer s’était dissipé. Pour ça, je devais remercier ma cousine, qui, inconsciemment, avait poussé son mari à ne pas rebrousser chemin, même si cela ne semblait pas être par des encouragements, mais bien par la mauvaise promesse de quelque chose de peu agréable s’il ne venait pas. Enfin, c’était ce que Malachai semblait laisser sous-entendre, mais moi, je ne passai aucun commentaire, lui servant seulement un air un peu plus sérieux que précédemment alors que je lui répondais: « Ce n’est pas ma faute si tu es arrivé d’avance ! » En effet, j’avais tout fait pour être à l’heure et encore mieux, rien ne m’avait retenue sur la route, que ce soit les bouchons ou la possibilité de trouver une place pour garer mon véhicule. Par conséquent, si j’avais du retard, c’était d’une minute, deux tout au plus, pas de quoi en faire tout un plat, c’était évident. Bien sûr, je n’allais pas lui en tenir rigueur bien longtemps, n’ayant pas nécessairement envie de tourner autour du pot non plus. N’attendant pas davantage, je marchai en sa compagnie en direction de la porte du refuge, d’abord sans rien dire, jusqu’à ce que nous soyons à l’intérieur. Normalement, ce serait sans hésiter que je me rendrais à l’accueil, demandant ce que je pouvais faire, faisant part du temps que je pouvais leur accorder. Mais je n’étais pas seule comme à mon habitude, et puisque c’était la première fois de mon cousin par alliance, je me doutais bien que je devais le guider un minimum. Tournant la tête vers lui, je me rendis même compte que ce serait en fait limite nécessaire, au vu de son impression fermée, son air un peu interrogateur, à savoir quoi faire. Je lui dis alors: « Généralement les besoins de bénévoles changent chaque fois. Ça peut aller de la cuisine au service à la préparation des lits pour ceux qui vont dormir ici. D’habitude je demande ce que je peux faire et on m’envoie à un endroit ou un autre, mais on peut aussi signaler une préférence. » Ou plutôt, s’il le voulait, il pouvait me signaler s’il avait une préférence. C’était ce que je laissais sous-entendre par ces propos. Moi, ça ne me dérangeait pas, j’avais été bien claire à ce sujet à mon avis, à voir ce que lui, voulait faire. C’était le moment ou jamais de me le dire.