Elisa & Amalia + That song in my head

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Sasha & Amalia

That song in my head

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Quinze heures. Le cours prit fin, comme je compris quand le professeur fit un signe de main, signe comme quoi nous pouvions prendre congé de lui et de sa salle de classe. Normalement, j’avais une attitude plutôt neutre par rapport aux fins de cours, n’ayant pas nécessairement hâte qu’il prenne fin, mais n’étant pas celle qui allait demander une heure de plus. Aujourd’hui, ce fut toutefois bien embêtée que je sortis de la salle de classe, ayant le sentiment de ne rien avoir compris. Je pouvais me fier au visuel, au fait que le professeur s’y fiait la plupart du temps pour donner son cours, mais pour sûr, j’aurais voulu comprendre les explications supplémentaires qu’il avait pu donner pendant ce temps. Mais pour ça, encore fallait-il que je sois assise à la bonne place, et aujourd’hui, ce fut loin d’être le cas. Habituellement, je m’installais à l’avant, mais un problème de transport et de papiers à régler ne m’avait pas permise d’arriver suffisamment d’avance pour pouvoir choisir. Et au final, j’avais, à mon grand désarroi, pris place à côté de gens qui ne cessèrent de discuter, d’où le fait que je n’entendis rien. Dans le processus, j’avais également moi à blâmer, je devais le reconnaître, dans le sens où je n’avais pas fait tant d’efforts pour leur demander de se taire ou changer de place, beaucoup trop timide pour faire quelque chose du genre, craignant trop de me faire regarder, de me faire juger. Espérant que je saurais me rattraper avec le peu que j’avais, je rentrai à mon logement, attrapant mon courrier, comprenant un relevé de compte, signifiant que mes parents m’avaient fait un nouveau transfert d’argent, comme ils le faisaient de façon bi-hebdomadaire, me donnant le nécessaire pour pouvoir m’acheter les choses du quotidien. Je n ‘avais pas encore osé leur dire que j’avais ce travail dans le studio de photographie, sachant qu’ils le désapprouveraient, même si pour le moment, mes notes n’avaient pas bougé, mon attention en classe et ma charge de travail non plus, puisqu’apparemment, je gérais mon temps plutôt adéquatement malgré tout. Et quand je disais gérer mon temps, c’était aussi prendre celui que j’avais pour faire les courses que j’avais à faire. Le montant d’argent me rappelant que j’avais besoin de faire quelques emplettes, je choisis, au final, de décompresser un peu de la frustration éprouvée pendant mon cours, ne m’y attaquant pas tout de suite, de quitter de nouveau mon logement pour aller faire un tour au centre commercial. Sautant dans le bus qui m’y emmènerait le plus rapidement, j’y arrivai une vingtaine de minutes plus tard. À l’intérieur, je commençai à arpenter les lieux, que je ne connaissais pas tant, puisque pour le moment, j’y étais venue que pour des choses vraiment nécessaires. Mais là, avec cet argent que j’avais en surplus en raison de mon boulot, je voyais les choses de façon différente, venant à me dire que peut-être je pourrais m’en permettre un peu plus, peut-être que je pourrais me permettre de me faire plaisir. Mais comment ? Ça, je ne saurais le dire, continuant d’arpenter les lieux, ralentissant bien malgré moi devant un disquaire, à me demander si ce serait là une possibilité, bien qu’au fond, ce soit une totale ironie venant de moi de penser à m’acheter un disque que j’allais certainement peiner à écouter.

Sasha & Amalia

That song in my head

Les cours n’avaient pas l’air de vouloir prendre fin. Surtout Mr. Shu, le professeur du cours que la belle brune avait aujourd’hui, est une catastrophe marchante. Il peut être heureux, que sa tête est fixé sur ses épaules, sinon il prenait le risque de la perdre. Lors du cours, Sasha prenait comme toujours des notes, mais elle était ailleurs avec la tête, une chose qu’elle est rarement, car elle adore ses cours. La belle brune est fière de pouvoir dire, qu’elle est une élève-modèle, même si parfois, elle se dit, qu’il faut qu’elle change. La jeune femme veut vivre aussi sa jeunesse. D’accord, elle n’est plus une adolescente, mais elle a du temps à rattraper. Même souvent on dit, que le temps perdu, il est perdu, la jeune femme, ne veut pas y croire. Une fois les cours terminés, Sasha se dit, qu’aujourd’hui, elle ne va pas dans la bibliothèque pour réviser ses notes. Non, aujourd’hui, elle va faire du shopping. Réviser, elle peut toujours le faire une fois rentré à la maison. Et qui sait, peut-être, elle va faire une rencontre intéressante. La jeune femme n’a pas beaucoup d’ami(e)s, vu que ses études lui étaient toujours, plus important que les autres choses. Faire des rencontres, n’est pas très haut sur sa liste de priorités. Tout en haut on peut lire, réussir ses études, trouver une personne avec qui partager sa vie, garder du bon contact avec sa famille et puis quelques points plus tard viennent les ami(e)s. Pour la plupart des gens, les ami(e)s se trouvent en première place, mais notre petite Sasha n’est pas une personne comme les autres. Elle grandissait très protégé par sa sœur et son frère, la crainte est quelque chose, que la belle brune ne connaissait pas auparavant. Si, elle devra refaire sa liste de priorités, les ami(e)s seront certainement sur une des premières places. La jeune femme se met en route pour rentrer chez elle, y déposer ses livres, pour ensuite se mettre en route pour le centre commercial. Arrivée, elle gare sa voiture, c’est la première fois, qu’elle arrive à garer sa voiture, sans chercher pendant des heures. La voiture garée, Sasha s’avance vers l’entrée du centre commerciale, dans l’espoir de ne pas voir trop de personnes, elle entre doucement et lance des regards un peu partout. Au loin, elle voit une personne, qu’elle avait déjà croisée une fois, certainement sur le campus universitaire. Doucement, notre chère Sasha s’avance en direction de la belle blonde. « Bonjour, tu es aussi à l’université non . » Questionne la brune, avec un sourire sur les lèvres. Une question très banale, mais parfois Sasha a du mal à trouver les mots et ainsi, elle ne réussit pas vraiment à démarrer une conversation.

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That song in my head

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Ma santé m’avait causé bien des soucis par le passé et m’en causait encore parfois. Mais un souci que je n’avais pas et que je n’aurais probablement jamais, c’était le fait de me concentrer. Ça, je le faisais sans problème. Au vu de mon problème d’audition, oublier les enivrons, me concentrer sur moi-même, je le faisais rapidement et de façon efficace. Et si les quelques bruits perturbants venaient me déranger, je n’avais qu’à retirer mon appareil pour être dans un isolement encore plus complet. C’était étrange, mais c’était ainsi que j’avais appris à utiliser mon handicap à mon avantage, si je pouvais le dire ainsi. Après, je n’étais pas sans savoir que ça pouvait très bien être un désavantage en même temps, dans le sens où si je venais à me perdre dans mes pensées, ça devenait limite dangereux, puisque comme lorsque je voulais jeter mon dévolu sur une tâche bien précise, j’oubliais les environs, je devenais moins réactive aux dangers. Dans un centre commercial, bien éclairé, en plein coeur de la journée, je ne pensais pas courir quelconque risque, mais cela finit quand même par jouer contre moi lorsqu’une personne s’approcha, et que j’entendis sa voix, venant de loin, à un tel point que je ne la vis pas, que je ne l’entendis pas tant, prenant pour acquis que c’était là qu’une cliente qui parlait au téléphone et qui passait pas trop loin. Considérant encore la vitrine, puis le magasin, je me résignai à partir, jusqu’à ce que je me retourne, peut-être un peu trop rapidement, sans faire attention, passant tout près de percuter la personne non loin de moi, à distance pour discuter… Sursautant, je secouai la tête, et je dis: « Oh je suis… Désolée je… » Grimaçant, détestant être dans ce genre de situation, surtout avec des inconnus à qui je n’avais pas tant le temps, ni l’envie d’expliquer toute ma situation, je ne savais que dire. Mais ça, ce fut avant que je me rende compte que peut-être cette personne ne m’était pas tant inconnue. Non pas qu’elle faisait partie de mes connaissances, mais je l’avais déjà croisée quelque part. J’en étais si certaine que je vins à demander par la suite: « On… On s’est déjà vues, n’est-ce pas ? » Les mots sonnèrent comme familiers dans ma tête, à un tel point que je me demandai si je ne les avais pas entendus… Un peu trop tôt… Beaucoup trop tôt pour que ce soit un souvenir… Était-ce cela que la jeune femme m’avait demandé, que je n’avais pas su assimiler en raison de la distance ? Embêtée, confuse, je cherchai encore à m’en excuser, ajoutant: « Je suis vraiment désolée… Je crois que j’étais un peu trop perdu dans mes pensées. » Un petit rire nerveux, puis le fait que je vins me mordiller la lèvre inférieure, vinrent trahir mon inconfort, notamment lié au fait que je ne disais pas tout, même si clairement, je ne me voyais pas le faire, pas pour le moment, alors que j’ignorais si la demoiselle, potentielle camarade de classe, m’en voulait de mon inattention ou pas.

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That song in my head

Sasha observe la jeune blonde du coin de l’oeil. Non, la belle brune n’est pas méfiante, mais elle la trouve un peu… elle a l’air d’être ailleurs avec ses pensées. Peut-être, la jeune femme se l’imagine aussi tout simplement. Quand la blonde s’approche, sans remarquer la belle brune, celle-ci ne sait pas trop quoi faire. « Oh je suis… Désolée je… » Pourquoi elle s’excuse ? La jeune blonde est vraiment étrange. Étrange est peut-être le mauvais mot pour décrire une personne. Elle doit être dans ses nuages. Sasha l’est aussi parfois, mais en tout cas, elle ne pense pas qu’on s’en rend compte, en tout cas, on ne s’en rend pas si vite compte. « Vous n’avez pas besoin de vous excuser, rien n’est arrivé. » Réplique la belle brune, avec un léger sourire sur les lèvres. Sasha n’est pas une personne qui rigole des autres, par contre elle est une personne qui se rend vite compte, si quelque chose ne va pas chez une personne et elle a le sentiment que la belle blonde a un souci. Mais, elle ne risque pas de lui poser la question, vu qu’elle ne connaît même pas encore le nom de la jeune femme. « On… On s’est déjà vues, n’est-ce pas ? » La belle brune ne sait pas vraiment comment réagir à un premier moment. Sasha pense l’avoir déjà rencontré une fois à l’université, mais elle peut aussi très bien se tromper. Il y en a beaucoup de blondes sur le campus. Mais, Sasha finit par se décider, de lui dire ce qu’elle pense. « Je pense que oui, si tu es aussi à l’université de la ville. Autrement, je suis navrée de m’avoir trompé. » Un sourire s’affiche sur les lèvres de la belle brune. La plupart des personnes que la jeune femme connaît, elle les a rencontré sur le campus. Étrange, peut-être elle aurait du sortir beaucoup plus. « Je suis vraiment désolée… Je crois que j’étais un peu trop perdu dans mes pensées. » Encore une fois la jeune femme essaie de s’excuser. Sasha commence encore une fois à se faire des soucis. Peut-être quelque chose d’étrange vient d’arriver à la jeune femme. Peut-être, elle est dans un état de choc. Sasha ne connaît personne d’autre, qui peut être aussi tête en l’air. La belle brune se rend bien compte. « Vous ne devez pas vous excuser. C’est aussi de ma faute. J’ai la mauvaise habitude de parler aux gens sans faire attention s’ils me remarquent. » Dit la jeune femme en souriant. « J’espère que je te dérange pas. Je peux bien te tutoyer où tu préfères le vouvoiement ? » Demande Sasha. Elle ne veut pas commettre la faute de tutoyer quelqu’un, qui ne le veut pas.

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That song in my head

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Il fut rassurant de voir que la jeune femme ne parut pas m’en vouloir, croyant à un concours de circonstances, croyant que c’était simplement parce que je ne portais pas attention, et pas en raison d’un quelconque problème physique. C’était plausible, quand on y pensait, même si je me doutais bien que la normale des gens avait plutôt tendance à au minimum se retourner quand on parlait non loin d’eux, plus alertes que moi, plus aptes à entendre que moi surtout. Un peu plus rassurée, je trouvai l’aplomb nécessaire pour venir à poser une question, question qui laissa mon interlocutrice un peu confuse, me parut-il, venant augmenter mon sentiment de culpabilité une nouvelle fois. Au moins, le malaise ne dura pas, puisque la demoiselle vint me le confirmer, d’une certaine façon, m’obligeant toutefois à faire de même. Désireuse de rétablir un bon équilibre, je vins donc à répondre: « Oh… J’y suis oui… » Un sourire timide vint conclure mon propos, peu de temps avant que je reprenne, jugeant pertinent, voire même nécessaire de m’excuser encore une fois. Jamais je n’aurais cru que cela allait pousser la jeune femme à faire de même, encore une fois, me faisant quelque peu tourner en rond pour le coup. À court de paroles momentanément, je fus limite soulagée qu’elle reprenne la parole, un peu confuse du fait qu’elle me fasse une telle demande. Dans ma tête, c’était limite acquis que compte tenu que nous avions le même âge, que nous allions à la même université, je ne pouvais pas tant le lui refuser. Secouant la tête, je continuai le geste pour lui montrer qu’elle ne me dérangeait pas non plus, mais supposant que ce serait utile de le réitérer, j’ajoutai: « Non, pas du tout… Je regardais juste… » Réalisant que je n’avais pas tant de réponse précise à ce sujet, je soupirai doucement, décidant de laisser le propos en suspens, montrant d’un air déconfit qu’il n’y avait rien de spécial, que je m’étais simplement perdue dans ma contemplation, dans une espèce de nostalgie que je ne saurais expliquer. Passant outre, me disant que c’était plus approprié pour le coup de me concentrer sur elle. Reprenant contenance, je finis par lui dire: « Je m’appelle Amalia au fait, j’étudie en ingénierie. » Je n’étais pas allée jusqu’à lui préciser dans quel domaine, me disant que ç’avait peu de pertinence, puisque je ne l’avais jamais vu dans les cours liés à ma spécialité. Après tout, peut-être elle était dans une toute autre faculté, je ne savais pas, et je ne saurais le savoir tant qu’elle ne me le dirait pas, ou que je ne m’oserais pas à le lui demander, ce que je ne fis pas dans l’immédiat, attendant plutôt de voir ce qu’elle allait dire.

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feat. Sasha & Amalia

Sasha n'est pas une personne qui juge les autres et encore moins, la brune risque de se moquer de quelqu'un d'autre. La brune a cru que comme souvent, on n'avait pas fait attention à elle. Souvent les gens ne réalisent pas qu'elle est en train de parler avec eux, ainsi la jeune femme ne risque pas d'en vouloir la blonde. Sasha est une personne qui ressent souvent le besoin d'écouter les conversations des autres et de leur parler et trop souvent les gens ne le réalisent pas. Un soupir échappe des lèvres de la brune. Peut-être la brune est légèrement paranoïde. Pourtant Sasha a en même temps le sentiment que quelque chose ne va pas chez la blonde. Peut-être, elle a un souci, mais la jeune femme ne va pas forcer la blonde à l’en parler si elle ne le veut pas. Sasha est parfois un peu dans la lune et est lent à comprendre ce qu’on veut lui dire et là, elle est vraiment ailleurs avec ses pensées, même si on ne le réalise pas si on la regarde. Sur le visage de la blonde, elle remarque qu'apparemment elle culpabilise et peut-être elle pense que Sasha est confuse, mais ce n’est pas le cas. « Oh… J’y suis oui… » Durant un instant, Sasha pense d’elle-même, qu’elle doit être un peu conne, vu qu’elle a eu du mal à suivre ce que la blonde lui disait. Ainsi elle est très contente, qu'Amalia finit par confirmer, ce que la brune pensait comprendre. Ne sachant pas trop comment réagir, Sasha sourit à la belle blonde. « C’est bien alors. » Par la suite les deux femmes finissent par tourner en rond, pour s’excuser. Cela finit par devenir gênant pour les deux jeunes femmes. « Non, pas du tout… Je regardais juste… » La brune est contente d’avoir une réponse, Sasha pensait déjà que son interlocuteur alla chercher une excuse pour prendre la fuite. Décidément en ce moment, Sasha n’est pas très douée pour débuter des conversations intelligentes. Un soupir lui échappe des lèvres, mais il ne se fait pas entendre. Il fallait que la brune trouve un sujet de conversation, sinon, leur rencontre aurait été très courte. « Je m’appelle Amalia au fait, j’étudie en ingénierie. » Peut-être sans le réaliser, la jeune femme vient de lui donner une opportunité de commencer une conversation. Car le métier d’ingénierie a l’air d’être très intéressant. Sasha de son côté fait en ce moment que des études banales en musique et littérature. En tout cas, elle le trouve banal. « Moi je vais des études en musique et littérature. Donc en gros rien de vraiment intéressant. » La brune dit avec un sourire sur les lèvres, avant de se mettre à poser des questions au sujet des études d'Amelia. « Est-ce que beaucoup de femmes font ce genre d’études ? » Sasha demande, car cela l’intéresse vraiment. Elle n’en a pas encore beaucoup entendu parler. « Les études doivent être difficiles. Est-ce que tu t’en sors bien ? Moi j’ai parfois déjà du mal avec les miennes et ce n’est rien de vraiment difficile. » Quoi, faut bien poser des questions. Qui sait, peut-être Sasha va changer de métier un jour, ainsi elle saura quelles options elle a . « J’espère que je ne t’énerve pas avec mes questions, mais je suis de nature une personne curieuse. » Un large sourire amical, s’affiche sur les lèvres de la brune. « Dit ça te dit d’aller boire quelque chose . Je pense que c’est mieux pour discuter. » Quoi ? Sasha ne compte pas d’abandonner aussi vite, quand elle veut faire connaissance d’une personne.

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That song in my head

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Chacun avait ses goûts, chacun avait des aspirations différentes, des envies différentes de faire sa vie. J’avais choisi mon programme pour des raisons précises, la demoiselle qui agissait à titre d’interlocutrice avec moi en ce moment l’avait fait pour les siennes. Nullement placée pour la juger, je préférais dire me dire pourquoi pas, même si je savais pertinemment que personnellement, je n’aurais pas été capable de choisir un tel programme, non seulement puisque ce n’était pas dans mes intérêts, mais aussi grandement en raison de ma condition, qui m’empêchait de pleinement apprécier la musique. Et puis, si elle aimait cela, n’était-ce pas là l’essentiel ? Ce fut ce que j’avais envie de me dire, jusqu’à ce que je me rende compte qu’en fait, la demoiselle ne voyait pas les choses de cet angle. En fait, elle paraissait plutôt résignée par son programme, comme si celui-ci ne lui plaisait pas. Quelque peu surprise, mon premier instinct fut de lui demander: « Et… Ça ne te plait pas ? » Culpabilisant de ma curiosité peut-être un peu trop grande et indiscrète, je décidai toutefois de ne pas me raviser sur ma question. Pourquoi ? Je ne saurais pas le dire. Peut-être parce que je voulais savoir, peut-être parce que certaines choses m’échappaient. En m’inscrivant, j’avais eu le choix de mon programme, cela n’avait pas été le cas pour la jeune femme aussi ? Et si elle n’aimait pas, pourquoi ne changeait-elle pas ? Tout ça me trottait dans la tête, mais ça au moins, je me gardai une gêne de ne pas le demander. Et puis, bien rapidement, je me rendis compte que je n’étais pas la seule à m’en poser, que mon interlocutrice s’en permettait également. Naturellement, je ne pouvais pas légitimer mes interrogations en ne répondant pas aux siennes, d’où le fait que je vins à lui répondre: « Pas tant, mais pas au point que ce soit gênant. » En effet, nous étions quelques unes, même si nous n’étions pas en majorité. À la nouvelle question de la demoiselle, ce fut plutôt dans un haussement d’épaules que je répondis, pour lui dire: « Ça va, pour le moment. » J’aurais pu m’arrêter là, mais me sentant quelque peu mal, par rapport à elle qui disait qu’elle avait du mal, je décidai de justifier, supposer: « Mais ce n’est que ma première année… Je suppose que ce sera plus difficile plus tard… » Et puis, mes cours étaient surtout généraux, il n’y avait rien de complexe, rien de très spécialisé pour le moment, à mon avis en tout cas. Mais après, c’était normal, normal parce que c’était la chose logique à faire. Qui donnait les trucs difficiles au début, pour terminer avec le simple à la fin ? En tout cas, dans ma tête, ça ne faisait aucun sens, mais après, j’avais encore fort à apprendre sur la culture et la mentalité américaine, alors je restais ouverte aux possibilités d’apprendre autre chose aussi. Pour satisfaire ma curiosité d’ailleurs, je voulus demander en quelle année était la jeune femme, mais avant que je le fasse, celle-ci vint à me faire une proposition qui me laissa quelque peu perplexe dans un premier temps. Prise d’une pseudo panique, je vins à dire, hésitante: « Dans un bar… ? Avec plein de monde… ? » Les endroits bondés et bruyants, c’était probablement ce que je détestais le plus. Non pas que l’ambiance ne me plaisait pas, mais parce que je perdais le peu de contrôle qui me restait sur mon ouïe, je ne pouvais l’apprécier, et je paniquais quelque peu. Tentant de me ressaisir, je décidai de plutôt me concentrer sur l’autre raison qui me gênait autant, soit: « Je… Je ne suis pas majeure, en fait… » Et m’y prenant plutôt maladroitement, je constatai que j’étais limite ne train de repousser l’invitation de la jeune femme, alors que celle-ci ne me déplaisait pas. Ressentant le besoin de me ressaisir, j’inspirai profondément, ce qui m’aida quelque peu à me calmer, puis je dis: « Mais… Un café… Je veux bien. » Le sourire timide que je servis à la suite vint prouver que je ne voulais pas tout refuser non plus, et j’espérais juste que pour le coup, il serait interprété ainsi.

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feat. Sasha & Amalia

Sasha vient de mal s'exprimer encore une fois. En gros la brune ne voulut pas dire qu'elle n'aime pas ses études, mais parfois, la jeune femme s'ennuie à mort. Pet-être cela vient tout simplement du fait, que la plupart de ce que la brune apprend dans les cours, la jeune femme les connaît déjà. Peut-être, Sasha aurait dû choisir quelque chose de plus exigeants, elle l'ignore. En ce moment, beaucoup trop d‘autres choses passent par la tête de la belle brune. Le sentiment d’avoir raté la plupart de sa jeunesse, la rend presque dingue. Peut-être avoir le moment de trouver l’amour de sa vie, la brune a aussi peur de l’avoir raté. En gros, elle se dit, que tout le temps. qu’elle a consacré à ses études, était du temps tout simplement perdu et du temps, qu’elle ne pourra plus rattraper. Peut-être c’est aussi cette réalisation qui fait en sorte que la jeune femme, en a un peu marre de ses études, elle l’ignore complètement. Un léger soupir lui échappe des lèvres, en écoutant ce que la blonde était en train de lui dire. « Et… Ça ne te plait pas ? » La question, dont Sasha ne peut pas vraiment donner de réponse. Surtout que ce n'est pas qu'elle n'aime pas. Encore une fois un soupir échappe des lèvres de la brune. Parfois la brune en avait marre de ne pas savoir mieux s'exprimer. « Ce n’est pas que cela ne me plaît pas, mais le souci est que la plupart des choses je le sais déjà. Vu que je fais de la musique en dehors de mes études. » La belle brune répond avec un sourire sur ses lèvres. « Je sais que parfois j’ai du mal à dire ce que je veux vraiment dire et que je suis parfois vraiment difficile à comprendre. » Le sourire sur les lèvres de la brune ne disparaît pas la seule chose que la jeune femme espère et que cette fois elle réussit à mieux s’exprimer. Parfois, Sasha n’est vraiment pas douée dans la recherche des mots explicatifs. La brune était certaine que la blonde se demande pourquoi, ne pas simplement changer de matière, à vrai dire, Sasha y a déjà songé, mais le souci est, qu’il n’y a pas grand-chose qui intéresse la brune. Sasha est une personne parfois un peu compliquée, surtout en ce qui concerne son avenir. Jusqu’à présent, la brune pouvait toujours compter sur sa famille pour faire les choix, ou mieux dit pour l’aider à faire les choix. L’université et les études, c’étaient les premiers choix, que la jeune femme a faits elle-même. Arrivant au sujet des études de la blonde, Sasha est vraiment surprise de la réponse qu’elle reçoit. « Pas tant, mais pas au point que ce soit gênant. » Sasha est vraiment surprise du fait qu'apparemment il n'y a pas autant de représentantes féminines dans cette voie d'études. Pourtant la voie a l'air intéressante, mais Sasha personnellement ne pense pas en être capable de poursuivre ce genre d’études. « Mais cela doit être étrange, de ne pas avoir beaucoup de personnes dans ce domaine. » Sasha compte plutôt le dire à elle-même, mais finit par le dire à voix haute. En tout cas pour la brune cela serait étrange, vu qu’elle en a l’habitude d’être dans des salles de classe, ou des salles de réunions bien remplies. Sasha avait encore d’autres questions, mais elle n’ose pas vraiment les poser. « Ça va, pour le moment. » Sasha était parfois vraiment trop curieuse, mais la brune ne sait pas trop comment éteindre cette partie en elle. « D’ailleurs est-ce que tu sais déjà ou tu veux travailler après des études ? » Quoi souvent si on fait ce genre d’études, on a déjà en tête ou on veut travailler par la suite. La brune aimerait bien parfois se foutre des claques à elle-même. Pourquoi est-ce qu’elle ne réussit pas à se taire au bon moment ? Un soupir lui échappe des lèvres. De plus la brune est du genre à ne pas te laisser le temps de finir tes pensées, une chose qu’elle doit aussi encore réussir à éteindre. « Mais ce n’est que ma première année… Je suppose que ce sera plus difficile plus tard… » Pendant un instant, la brune réfléchit quoi répliquer, car elle ne s'attendait pas à que la jeune femme en face d'elle soit qu'en première année. Mais quelle question lui poser sans que la blonde le prend mal. Sasha ne veut pas la vexer en posant la mauvaise question. La brune est une professionnelle dans ce genre de choses, elle réussit toujours à poser les mauvaises questions. « Est-ce que tu savais dès le début ce que tu voulais faire ? Ou est-ce que tu as dû réfléchir ? » Pendant un instant la brune se pince dans la main droite, pour essayer de se taire. Elle-même commence à s’emmerder avec ses questions, qu’elle pose sans arrêt. Sasha avait l’impression de venir à interrompre la blonde encore une fois, mais c’était bien trop tard pour arrêter les paroles qui sont en train de sortir par ses lèvres. La peur de faire une proposition qui risque de faire fuir la blonde, rend Sasha nerveuse. La brune réussit souvent à faire fuir les personnes et cela ne pas qu'au niveau des amitiés. Un soupir lui échappe à nouveau des lèvres. « Dans un bar… ? Avec plein de monde… ? » Surprise par la question, Sasha reste pendant un instant légèrement perplexe. La jeune femme en face d’elle a l’air d’avoir peur des endroits peuplés. Peut-être c’est aussi pour cette raison, qu’elle a choisi les études en ingénierie. La brune ne veut pas forcer la blonde à aller quelque part, si elle ne le veut pas. Cette fois cela fut Sasha qui n’avait pas le temps de donner une réponse, avant que la blonde reprit la parole. « Je… Je ne suis pas majeure, en fait… » D’ailleurs, Sasha n’avait pas vraiment pensé à un bar, mais un lieu comme le Starbucks, ou même autre chose. En gros un lieu, où elles pouvaient s’asseoir, boire quelque chose et discuter encore un peu. « Si tu préfères aller quelque part moins peupler, je n’ai pas de soucis. Mais j’avais pensé plutôt à un endroit comme le Starbucks. Puis là, ce n’est pas grave, si tu n’es pas encore majeure.» Un sourire plutôt amical s’affiche aussitôt sur les lèvres de la brune. La jeune femme ne veut pas que la blonde se sente forcée à aller quelque part, ou elle ne veut pas. Sasha se rend bien compte du fait que la blonde est en train de la rejeter, mais elle remarque aussi encore quelque chose d’autre, mais elle ne réussit pas à vraiment dire quoi. En tout cas elle eut le sentiment, que la blonde ne veut pas vraiment la rejeter. « Mais… Un café… Je veux bien. » Le soulagement se voit tout de suite sur le visage de la brune. Elle eut vraiment peur qu’elle avait commis une faute irréparable, dans son discours de tout à l’heure. « Si jamais, je parle trop, ou si je pose des questions trop indiscrète, n’hésite pas à m’en faire signe. » La brune dit avec un large sourire sur les lèvres.

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D’un hochement de tête, je vins signifier à mon interlocutrice que je comprenais un peu mieux pourquoi son choix de programme universitaire ne semblait pas pleinement la satisfaire. En fait, ce n’était pas tant un manque d’intérêt pour la matière, mais bien le fait que pour elle, c’était du déjà-vu, essentiellement. Cependant, moi, je ne pouvais pas vraiment relater à cette situation, sachant qu’il était bien complexe de pratiquer à l’extérieur d’un laboratoire, laboratoire que je n’avais pas chez moi, et donc qui me confinait aux murs de l’université, ou bien les lieux de stage où je serais envoyée. Il restait toujours l’option d’un emploi à temps plein dans mon domaine, mais déjà, encore faudrait-il que j’aie de l’expérience, tant au niveau universitaire que professionnel, ce que je n’avais pas. Auparavant, jamais cela ne m’avait affectée, mais maintenant, je voyais bien que ça commençait à me peser, et il était évident que je me devrais de me trouver ne serait-ce qu’un petit boulot, même si, au vu de ma condition, mes choix étaient limités. Et puis, je ne pouvais nier que j’étais encore en phase d’adaptation. Adaptation à vivre seule, adaptation aux cours, au fait que je n’étais plus autant couvée. D’une certaine façon, ça me plaisait, même si cela engendrait quelques inconvénients. Au moins, j’avais toujours su m’adapter, mais je définissais aussi mes préférences. Par exemple, lorsque la jeune femme vint à me parler du fait qu’il devait être étrange d’être peu dans un cours, j’haussai les épaules, montrant que ça ne me gênait pas. Je n’allai pas jusqu’à lui dire qu’en toute franchise, je préférais, puisque cela signifiait qu’il y avait moins de bruit autour de moi, moins de chances que je ne sois pas en mesure d’écouter ce que le professeur disait à l’avant. Prétendant ne rien avoir à ajouter sur le sujet, je laissai Sahsa poursuivre, offrant une réponse plus élaborée à sa nouvelle question, soit: « J’aimerais bien travailler dans le milieu médical… » Pour aider à la recherche, analyser, faire ma part pour venir en aide aux gens, à les aider à aller mieux. C’était ma volonté depuis bien longtemps, et pourtant, je ne le dis pas avec bien d’enthousiasme, tout ça parce que mon ambition et mes espoirs avaient été minés avec l’assignation qu’on m’avait offerte pour mon premier stage, qui me frustrait encore, à un tel point que je ne sus le garder pour moi, me trouvant à m’exprimer: « Mais pour mon premier stage, on m’a envoyée à l’académie de police… » Et sérieusement, je ne l’avais pas compris. Il fallait dire aussi que je n’avais pas tant osé aller demander au coordonateur, puisque celui-ci avait une allure un peu effrayante, un air qui n’avait rien de sympathique. J’avais donc choisi de m’y résigner, comme je le prouvai là, ajoutant: « Je verrai bien, je suppose… » Après tout, comme je l’avais déjà mentionné, ce n’était que ma première année, première de plusieurs d’années d’études nécessaires pour faire ce que je voulais faire. Après, ça ne venait pas compromettre mon intérêt pour le domaine choisi. Plus encore, je n’eus même pas honte de le dire, expliquant: « Oui et non. Je sais que je veux aider les gens, et je sais un peu comment, mais quelle forme ça prendra exactement, ça, je ne le sais pas encore. » Je voulus conclure mon propos d’un petit sourire, mais mon petit sourire, je le perdis toutefois bien rapidement, me rappelant de comment Sasha semblait être embêtée par ses propres perspectives de carrière. Tentant de me montrer gentille, et le faisant avec sincérité, je lui dis: « Tu trouveras ta voie, à un moment. » Après tout, pourquoi jouerais-je la peu sympathique alors que malgré mon manque d’attention, Sasha avait été tout sauf méchante avec moi ? Pour sûr, j’aimerais réagir de façon plus appropriée par moments, mais parfois, ça m’échappait, comme ça vint à m’échapper au moment où elle me fit sa proposition, engendrant chez moi une panique pour, au final… Sans raison valable. Mais encore une fois, Sasha s’était montrée gentille, venant me calmer par ses mots, mais me faisant sentir aussi quelque peu idiote d’avoir réagi de la sorte. Veillant à me reprendre, je n’attendis pas plus longtemps pour acquiescer en disant: « Ça me va. », complétant mon dire à l’aide d’un petit sourire. Mais encore une fois, il n’apparut sur momentanément sur mon visage, puisque soudainement troublée par un autre détail, je ne me vis pas demander avec enthousiasme, mais plutôt avec timidité. Après avoir secoué la tête pour signifier que les questions de Sasha ne me gênaient pas, je me trouvai donc à demander, d’une voix plus aiguë et encore moins assurée qu’à la normale : « Tu… Tu sais où il se trouve par contre ? Je ne connais pas tout ici… » En vérité, dire que je ne connaissais rien serait peut-être plus approprié, sachant que je n’avais appris que la base pour le moment; le chemin de mon appartement à l’université, le trajet inverse, et de quoi aller dans les lieux essentiels pour mon bien-être au quotidien. Me faire plaisir avec un café dans un endroit autre que le campus ou chez moi, ce n’était pas chose faite, alors je me trouvais à être de trop peu d’utilité pour nous guider où que ce soit.

That song in my head

feat. Elisa & Amalia

Elisa n’était pas vraiment certaine d’avoir fait le bon choix d’études. Malgré le fait qu’elle les adore, la belle brune s’ennuie énormément. Peut-être cela vient vraiment du fait, que la jeune femme s’y connaît trop bien dans le domaine où la jeune américaine fait ses études. Pendant quelque temps, la belle brune avait réfléchi à faire des études comme son meilleur copain Yohann, dans la médecine, mais Elisa avait peur de ne pas réussir à autant étudier. La médecine est un domaine très complexe et avec beaucoup de choix à faire. Elisa ne se voyait pas capable de faire plus tard un choix, ainsi, elle a pris la route facile et mois complexe. La littérature et la musique, des domaines dans lesquels, la belle brune n’aura pas de soucis. La brune se rend vite compte que pour Amelia cela doit être bien le contraire. La blonde n’a pas vraiment choisi un domaine facile, mais cela doit être intéressant, mais cela ne doit pas être facile à faire quelque chose en dehors des murs de l’université, sauf si tu as les apparats nécessaires chez toi à la maison, mieux dit, si tu es en possession d’un laboratoire. Peut-être Amalia l’est. Elisa l’ignore complètement, mais cela pourra être une question intéressante à poser. « Est-ce que tu as le moyen de pratiquer ton métier en ce moment, en dehors des murs de l’université ? » La brune demande avec un air très curieux sur son visage. Elisa aimerait bien aider la belle blonde, mais elle n’a aucune idée comment elle pourra bien le faire. Surtout qu'apparemment les deux jeunes femmes sont bien différentes l’une de l’autre. La brune a peur de commettre une faut en donnant un mauvais conseil. Une chose qui peut très vite arriver et qui pourra mener à de grands problèmes dans le futur. De plus Elisa est du genre à bien aimer se trouver dans des salles de cours bien rempli, ainsi, le professeur ne se rend pas aussi vite compte, si jamais elle utilise le cours pour dormir un peu. Étrangement, la brune finit toujours dans les meilleurs élèves de son cours. Une chose qu’on ne peut pas comprendre, si on ne connaît pas l’américaine. Ainsi, être dans un domaine où peu de personnes visitent les cours ne sera rien pour Elisa. Peut-être pour Amalia c’est carrément le contraire. Peut-être elle préfère avoir moins de personnes dans la salle pour pouvoir écouter les cours. La brune l’ignore. « J’aimerais bien travailler dans le milieu médical… » Le milieu médical est un milieu qui intéresse beaucoup de personnes dans son entourage. « Le milieu médical et un milieu très intéressant, je dois l’avouer. Mon meilleur copain fait des études en médecine et je voulais en faire aussi durant un bon moment, mais je dois avouer j’ai peur de ne pas réussir et de ne pas pouvoir choisir ma direction plus tard. » La brune finit par avouer. Les oreilles ouvertes, elle écouta attentivement ce que la jeune femme lui raconte. « Mais pour mon premier stage, on m’a envoyée à l’académie de police… » Surprise par ce que la blonde vient de lui dire Elisa doit réfléchir quoi répliquer. L’américaine ne voulait pas dire quelque chose de faux ou quelque chose qui pourra rendre mal à l’aise Amalia. « Est-ce que tu as demandé d’avoir une explication pour la raison pour laquelle ils t’envoient là-bas? » Elisa est du genre à toujours demander pour savoir les raisons, mais Amalia n’était pas comme ça. De cela la brune s’en était déjà rendu compte. « Je verrai bien, je suppose… » Parfois on ne peut pas choisir son propre chemin, ainsi on peut que voir et espérer le meilleur. « Je croise les doigts que cela va quand même te plaire. » La brune dit avec un sourire sur ses lèvres. « Oui et non. Je sais que je veux aider les gens, et je sais un peu comment, mais quelle forme ça prendra exactement, ça, je ne le sais pas encore. » Elisa ne voulait pas que la bonde se sent mal à l’aise, seulement parce que la brune n’est pas encore certaine de quoi faire de sa vie. Et en ce moment, elle avait le sentiment que c’était le cas. Puis Elisa entend Amalia lui adresser la parole avec sincérité. « Tu trouveras ta voie, à un moment. » La jeune femme est certaine, qu’elle va le trouver, mais la peur de ne pas la trouver, reste bien présente. « Aider les gens c’est quelque chose de bien. Peut-être je vais m’informer un peu plus sur les métiers dans ce domaine. Je parle du domaine d’aider les gens. » C’était peut-être une bonne idée. D’accord, Elisa venait peut-être de gaspiller du temps dans un domaine, dans lequel elle ne risque pas de travailler, mais cela lui a quand même apporté quelque chose. La brune a fait des rencontres inoubliables. Elisa n’est pas du genre à juger les gens, un trait qu’on ne peut simplement aimer auprès d’elle. La belle brune est parfois trop attentive envers les autres personnes. Aller boire un café dans le Starbucks fut la proposition que la brune finit par proposer. En vue que la blonde était encore mineure. Une chose qui a bien surpris la brune. « Ça me va. » Heureusement, la blonde vient de l’accepter, car Élisa était en train de ne plus avoir d’idées, où elles pourraient aller autrement. « Alors c’est bien. » La brune dit. Puis la blonde pose encore une question à Elisa et celle-ci se rend bien compte que la blonde doit être nerveuse ou quelque chose dans ce genre. « Tu… Tu sais où il se trouve par contre ? Je ne connais pas tout ici… » Elisa est devenue une cliente fidèle du Starbucks, la vérité est que c’est le seul endroit, qui a le café que la brune adore. « Oui, on ne doit que marcher tout droit et puis tourner à gauche et on y est déjà. » La brune répond avec un sourire sur ses lèvres. Non, elle ne risque pas de rire d'Amalia, elle adore déjà la blonde, malgré le fait qu’elles ne se connaissent pas encore vraiment. « Si tu veux, je peux te montrer plus d’endroits intéressant dans les barrages, mais que si cela t’intéresse bien sûr. » La brune dit avec un large sourire sur ses lèvres. Elle adore aider les autres, surtout si les personnes ont besoin de son aide.

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» head first ≡ spencer
» He’s out his head, I’m out my mind. Ft. Levi
» Place your head on my beating heart ♠ Lily
» Amalia ¤ First day.
» like a love song on the radio / zara