MY BOOK COVER▹ posts : 141 ▹ credits : bazzart ▹ avatar : Chyler Leigh ▹ pseudo : benficagirl ▹ multinicks : Elisa McLeod la musicienne qui ne sait pas encore quelle étude choisir. Summer C. Dawson atteint d'une leucémie. Kacey Aldean l'ancienne chanteuse de country, qui s'essaie comme manager. Jason McLean le musicien qui n'est pas encore capable d'avoir une relation stable. ▹ age : 36 ans (01/05/1982) ▹ activité rp : Mes RP's en cours
Sujet: Re: LOTERIE ✻ a night for brawls /w Maximilian & Layla Mer 8 Mai - 22:47
« Maximilian & Layla »
Layla est quelqu'un qui s'inquiète très vite pour les autres. Il est donc normal que la brune veuille trouver un médecin pour Maximilian. Mais la jeune femme ne l'obligerait jamais à voir un médecin. Elle a quand même dû faire la suggestion de trouver un médecin. Même si Layla peut déjà anticiper la réaction du jeune homme. « Je te remercie, mais ça va » Comme Layla l'avait prédit, il ne veut pas d'aide. Mais ça ne veut pas dire que le jeune homme n'en a pas besoin. Un doux soupir se fait entendre échapper de ses lèvres. « Tu en es bien sûr ? » Demande la jeune femme avec une expression légèrement anxieuse sur son visage. Peut-être que la brune devrait arrêter de s'inquiéter autant. « Je ne suis vraiment pas à l’article de la mort… Et puis haut les cœurs... ! » Après la réaction du jeune homme, Layla s'inquiète de moins en moins de minute en minute. Une personne normale se sentirait blessée, mais Layla, est différente. Ainsi, la brune décide de ne pas réagir. « -… Excuse-moi » Maximilien s'excuse quelques secondes plus tard. Pourquoi les gens veulent toujours s'excuser pour tout ? Une question que Layla se pose depuis le début de ses études et jusqu'à aujourd'hui, elle n'a pas trouvé de réponse acceptable. « Tu n'as pas à t'excuser. » La brune répond avec un sourire sur les lèvres. Layla est une personne qui aime sourire. Même dans les pires moments, elle peut toujours afficher un sourire sur son visage pour que les autres personnes qui ne vont pas bien se sentent mieux. Est-ce que cela peut être considéré comme une qualité ? Bien sûr ! C'est probablement ce sourire qui fait de Layla la personne qu'elle est. « C’est juste que depuis que je me suis installé sur la côte Est, tu es la seconde psychologue que je croise… Je ne suis pas là depuis bien longtemps, mais c’est plus que durant tout le reste de ma vie. » Personne ne semble aimer les psychologues. Rencontrer des psychologues ici à Washington ne semble pas aussi impossible que Layla le pensait, puisqu'il en a déjà rencontré deux, en incluant elle. « Je croyais que les psychologues n'étaient pas si courants par ici. » Layla travaille souvent avec des patients dans les hôpitaux. Pourtant, la jeune femme n'aime pas vraiment les hôpitaux. Comme presque toutes les personnes normales. Layla a de mauvais souvenirs des hôpitaux. Quand elle était plus jeune, sa cousine est morte dans l'un d'eux. La jeune femme n'avait que huit ans lorsque son cousin est tombé malade d'un cancer. Malheureusement, le cancer a été diagnostiqué beaucoup trop tard. Les symptômes ressemblaient à ceux d'une grippe, du moins au début. Ce coup du sort a été l'une des raisons pour laquelle la brune a voulu devenir médecin. Les études médicales n'étaient pas trop difficiles, mais Layla s'est vite rendu compte qu'elle n'était pas née pour être un médecin normal. Aussi curieuse que soit Layla, elle doit bien sûr lui demander s'il n'aime pas les hôpitaux. « Comme tout le monde, non… ? Je veux dire, on se rend rarement à l’hôpital de gaité de cœur. » Chaque fois que Layla est à l'hôpital, les photos de sa cousine mourante reviennent. Tout le monde lui dit toujours qu'on peut être heureux à l'hôpital, mais Layla n'a jamais vécu cela auparavant. « Mais il y a des gens qui disent qu'on peut aussi être heureux à l'hôpital. Mais je ne pense pas. » Layla hausse les épaules brièvement. La jeune femme commence à en avoir marre de parler des hôpitaux. Changer de sujet est la meilleure idée qu'elle ait jamais eue. Au moins, elle a le sentiment. Au moins, elle espère que le sujet va changer maintenant. Mais la brune a seulement suggéré d'avoir une conversation. Elle aurait peut-être dû suggérer un sujet. « Je ne suis pas contre un peu de conversation. Ça fait longtemps que tu exerces dans cette branche ? » La question de savoir si elle travaille dans cette profession depuis longtemps fait sourire la jeune femme un instant. Layla n'est pas si vieille que cela. Bien que, depuis quelques années, elle travaille déjà dans ce métier. Une profession qu'elle trouve très intéressante. Du moins, la plupart du temps. Parfois, cependant, la jeune femme le déteste aussi. Surtout, quand elle est obligée de parler aux victimes de violence. . « Depuis la fin de mes études, quelques années se sont déjà accumulées depuis. » Répondit Layla avec un sourire sur les lèvres. « Que faites-vous dans la vie ? » Demande Layla avec un regard curieux. « Êtes-vous d'origine locale ? » Maintenant, les questions jaillissent de la jeune femme.
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Sujet: Re: LOTERIE ✻ a night for brawls /w Maximilian & Layla Sam 18 Mai - 23:09
À demi-mots
Le passé qui compte ne se raconte pas.
Max eut un léger sourire devant la charmante incrédulité de la demoiselle :
- Washington est une ville pleine de surprises.
Il avait presque l’air d’un vieux briscard, avec son expression légèrement pensive et entendue, comme si l’Univers avait enfin daigné lui expliquer un de ses innombrables mystères. La capitale du pays était une grande ville, après tout, même si sa voisine la Grosse Pomme l’éclipsait sur de bien nombreux plans, dans le cœur de certains et dans l’esprit des moins dégourdis en matière de géographie : on pouvait s’attendre à y trouver plusieurs spécialistes, y compris en psychologie, et ce ne serait-ce que parce qu’une part non négligeable de sa population, massivement rassemblée à Capitol Hill , gagnait très bien sa vie, du moins suffisamment pour souffrir des fameux « problèmes de riches » et avoir les moyens de se payer des séances sur le divan…
Non, ce qui prêtait à sourire, aux yeux de Hale, c’était qu’effectivement, cette réponse toute bête et quelque part horriblement clichée se révélait on-ne-peut-plus vraie : ce ‘était pas que dans les livres pour enfants ou les comédies romantiques téléphonées qu’un tel précepte pouvait s’appliquer, au contraire. Lui-même se trouvait plutôt bien placé pour en juger : né pour ainsi dire avec une petite cuiller d’argent dans la bouche, Maximilian avait, jusqu’à l’accident de ses parents, suivit une trajectoire parfaitement rectiligne, plus ou moins consciemment, plus ou moins formaté par ses proches et par le milieu dans lequel il avait grandi. Fils de propriétaires terriens, il s’était toujours vu reprendre le vignoble familial, et perpétrer la tradition, d’une certaine façon en autopilote, comme Eric Ashford –ou Layla, d’ailleurs, puisqu’elle était sa consœur- aurait pu le diagnostiquer… Comme on pouvait s’en douter, l’accident qui avait failli l’emporter dans la tombe avait bouleversé ce petit schéma si bien agencé, pour démarrer tout un enchaînement de péripéties : rencontre avec les Eriksen, emménagement, nouveau travail, nouveaux amis, Eric, et jusqu’au coup de poing reçu par hasard ce soir-là, et à l’opportunité de faire la connaissance de la jeune femme. Max n’avait franchement aucune idée d’où tout ceci finirait par l’emmener, ou si un jour il finirait par aboutir, comme un morceau de bois flotté s’échouant enfin sur une grève, à une sorte de routine sans histoire, aussi confortable et banale qu’un bon fauteuil ou une couette ; pour l’heure, le bref bilan un peu doux-amer de son nouveau départ n’avait d’autre choix que de le faire doucement sourire.
Le pragmatisme de Layla quant aux sentiments que ne manquait pas de faire naître un séjour à l’hôpital dans le cœur des visiteurs reçut tout l’assentiment du Californien : ce dernier ne se revendiquait pas spécialement du pessimisme, même si sa mauvaise foi en séance en présence d’Eric pouvait parfois le laisser supposer. S’il reconnaissait sans mal ne pas toujours arriver à voir le verre à moitié plein, comme la majorité de l’Humanité sans nul doute, il ne refusait pas de croire que ‘autres puissent y parvenir bien mieux que lui, loin s’en fallait. Des personnes solaires, positives, combattives… De vrais modèles, certes avec leurs propres failles et leurs propres démons, mais qui vous donnait envie d’arrêter de pleurer sur votre sort pour mieux vous retrousser les manches et chercher un peu de lumière au fond de votre trou. Plusieurs exemples lui venaient en tête à ce sujet, au premier rang desquels sa regrettée mère… Mais heureusement, avec leur idée de badiner le temps que le personnel soignant remarque leur présence, son image s’étiola rapidement des pensées de l’unique enfant d’Emily Hale, délicat fantôme encore en embuscade, le temps que le critique, évasif, renseigne la demoiselle sans vraiment entrer dans les détails, comme à son habitude.
-Je suis critique pour un site web. Je teste des restaurants, des bars, des cafés, ce genre d’établissement, et je rédige des critiques qui sont postées en ligne ; un peu comme le Guide Michelin, mais en moins prestigieux, en gros. Je fais ça depuis 2012 : je vivais en Californie avant ça… J’ai eu envie de changer d’air.
Ah, les fameux euphémismes de Maxim, une spécialité au moins aussi côtée que les meilleures recettes des grands restaurants de la ville ! Près de six années passées loin de chez lui, à fuir son ombre et ne garder qu’un contact en pointillé avec son domaine et son personnel toujours officiellement employé par son entreprise, dont il avait fui la gestion, et presque jusqu’au souvenir… ça lui en aurait presque donné le vertige. Mécanisme de défense bien rodé, son déni s’enclencha instantanément, le poussant plutôt à trouver sympathique le fait que son très léger accent ne l’avait pas trahi.
-Et toi ? Washingtonienne de source, ou également expatriée ?
Il n’avait pas tant l’habitude que ça de tomber sur quelqu’un qui, spontanément, liait aussi facilement conversation, et acceptait de dévoiler des détails de sa vie après à peine quelques mots. Ces informations, même basiques, c’était tout de même un peu de soi, une bonne base de ce qui nous définissait intrinsèquement, et parvenir à l’évoquer aussi aisément avec une personne rencontrée à peine une poignée de minutes auparavant rappelait à Max les efforts qu’il lui restait à accomplir pour vaincre son propre excès de retenue, si puissamment ancré en lui, trop pour ne pas être ne serait-ce qu’un peu malsain, à la longue.
gifs (c) pinterest & flashandtheholograms Citation : Claire France
Layla M. StoneFriendship is easier made than kept
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Sujet: Re: LOTERIE ✻ a night for brawls /w Maximilian & Layla Dim 9 Juin - 13:46
« Maximilian & Layla »
Layla se demande si elle n'a rien dit de mal. La jeune femme travaille depuis trop longtemps et il lui est difficile d'éliminer le psychologue en elle. « Washington est une ville pleine de surprises. » Maximilian a certainement raison à ce sujet. La brune remarque chaque jour quelque chose de différent dans la ville. Layla se souvient encore très souvent de que c'était quand elle a ouvert son bureau en ville. « Tu as raison à ce sujet. » Le premier jour, ils ne voulaient pas laisser entrer la brune dans l'immeuble, parce qu'ils ne la croyaient pas qu'elle y avait loué un bureau. Peut-être qu'elle avait l'air trop jeune à l'époque. Pour sa profession, il est bon qu'elle soit une personne curieuse, même si cela peut parfois lui attirer des ennuis. Bien sûr, Layla est très curieuse du métier du jeune homme. Ce qu'elle ne cache pas non plus. Mais elle n'attend pas vraiment de réponse. Layla est vraiment contente quand elle obtient une réponse. « Je suis critique pour un site web. Je teste des restaurants, des bars, des cafés, ce genre d’établissement, et je rédige des critiques qui sont postées en ligne ; un peu comme le Guide Michelin, mais en moins prestigieux, en gros. Je fais ça depuis 2012 : je vivais en Californie avant ça… J’ai eu envie de changer d’air. » Le Guide Michelin connaît même Layla. Pour être honnête, la jeune femme cherche souvent à savoir où on peut le mieux manger quand elle part en vacances. « Je dois admettre que c'est la première fois que je rencontre un critique. » Layla trouve la profession très intéressante, mais elle ne pouvait pas travailler elle-même dans cette profession. La Californie est certainement très belle. L'endroit est aussi sur la liste des endroits que Layla veut visiter. La ville de Washington énerve parfois la jeune femme. Un séjour loin de cette ville lui fera du bien. Mais malheureusement, ce n'est pas si facile de prendre congé parce que ses patients ont besoin d'elle. « La Californie est certainement magnifique. Malheureusement, je n'y suis pas encore allée, mais je compte m'y rendre un jour. » En raison de ses études, la brune n'a pas eu beaucoup de temps pour voyager. Sauf pour son semestre à l'étranger, qui faisait partie de ses études. « Et toi ? Washingtonienne de source, ou également expatriée ? » Seattle appartient à Washington, donc elle est du coin. La question qui se pose maintenant est simplement si elle ne doit répondre que par oui ou qu'elle devrait dire qu'elle vient de Seattle, un endroit qui fait partie de Washington. « Je suis née à Seattle, un quartier de Washington. » Elle sait qu'il vivait en Californie, mais elle ne sait pas où il est né. [color=green« Tu es né en Californie aussi, ou tu as déménagé là-bas plus tard ? »[/color] S'il est de là-bas, elle peut peut-être lui poser quelques questions sur la Californie. Par exemple, quels endroits elle devrait y visiter. La Californie a généralement un temps bien meilleur que Washington, donc personne ne peut contredire. « Peux-tu me donner quelques conseils sur ce qu'il y a à voir ? » Demande Layla et espère qu'elle n'a rien dit de mal. Il est toujours agréable de pouvoir planifier ce que l'on veut faire avant de partir en voyage. La jeune femme fait partie de ces personnes qui planifient toujours tout ce qui peut être planifié. La plupart du temps, elle essaie même de planifier les soirées qu'elle passe avec ses amis. Mais, heureusement, elle ne réussit pas toujours à le faire. Lentement, elle essaie de s'en débarrasser. Mais le veut-elle vraiment ? Est-ce qu'elle veut vraiment arrêter de tout planifier ? Layla n'est pas sûre. La brune n'est pas sûre de vouloir changer sa vie. Sauf peut-être le jour où elle trouvera l'amour de sa vie. Quelque chose qui n'arrivera jamais dans ses yeux.
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Sujet: Re: LOTERIE ✻ a night for brawls /w Maximilian & Layla Mer 14 Aoû - 22:15
Max afficha un léger sourire modeste, dénué de toute espèce de prétention : loin de se prendre pour un journaliste digne du Pulitzer, ou comme certains de ses collègues au service de journaux ou sites concurrents, pour un critique de haut vol pour qui seuls les grands restaurants multi étoilés en valaient la peine, il se contentait de faire son job, tout simplement. Le simple fait d’assurer ses visites, de rendre en temps et en heure des articles qui le satisfaisaient, de répondre aux commentaires suscités par ses publications, voilà qui lui suffisait amplement pour se sentir utile. D’aucun se rêvaient influenceurs, twittos ou instagrameurs aux publications suivies par des milliers de personnes suspendues à leurs avis et aux photos de leurs assiettes ; très peu pour lui. Du moment que son frigo était rempli, ses factures payées et son loyer avancé pour le mois, il se trouvait satisfait, conscient d’être quelque part privilégié –se rendre dans des lieux parfois luxueux aux frais de son employeur, ça n’arrivait pas à tout le monde-, mais sans en tirer d’orgueil. La remarque de Layla, ainsi, ne fit pas naître en lui l’impression de mener une vie extraordinaire, une carrière de rêve à l’instar d’un cosmonaute ou d’un pompier.
-Ah… ? Il faut dire que maintenant, tout le monde peut s’y mettre, avec les réseaux sociaux et des plateformes comme TripAdvisor… Ce n’est pas bien incroyable.
Pour en vivre, il suffisait soit d’être recruté par une société « traditionnelle », responsable d’une revue ou d’un blog, soit avoir assez de fans pour pouvoir tirer un revenu décent, voire confortable, de ses reviews… Rien de bien difficile ni de bien prestigieux, en comparaison d’autres professions. Son habitude de ne pas vouloir faire des vagues quasiment à tout prix ne finissait-elle pas par le rendre humble au point de frôler la fausse modestie ?
Ses nombreux rendez-vous chez le psy n’avaient en tout cas pas amoindris cette tendance chez Hale, pas plus qu’ils n’avaient rendu plus aisé le fait de repenser avec application, ou n serait-ce que l’espace d’un instant volontairement à quoi que ce fût qui le rattachât à son ancienne vie, à ce lui que Maxim s’employait si efficacement à gommer. Oui, la Californie était superbe, terre de libertés, progressiste en diable, certes dotée de ses défauts, de ses travers et de ses histoires qui avaient mal finies, mais bordée par le Pacifique qui, sous le soleil de l’été, balayait de son ressac le moindre de vos tracas… Oui, comme n’importe quel Américain, comme une bonne partie de la population de la planète, il avait profondément apprécié son Etat de naissance, et s’était laissé porter par les clichés dignes de carte postale que beaucoup s’en faisaient ; cette époque, pourtant, avait brutalement pris fin. Un mur s’élevait désormais entre lui et tout ce qui pouvait bien lui rappeler son passé, avant ce que de fervents croyants auraient pu appeler « le grand Cataclysme ». Plus de souvenirs ensoleillés, plus de paysages de rêve, plus de douceur diffuse emplissant son cœur : toute pensée liée à l’Avant se trouvait verrouillée, étouffée dans l’œuf, et les seules choses plus verrouillées que les souvenirs de Maximilian Hale étaient les livres interdits que le Vatican conservaient sous clé dans ses sous-sols.
-Oui, ça vaut le coup, répondit le Californien par automatisme, comme n’importe quel robot réglé pour débiter des poncifs de guide touristique. Il y a vraiment pas mal de choses à faire, beaucoup de choses à voir… Je suis né là-bas, mais cela fait longtemps que je n’y suis pas retourné.
Rien cependant, d’Hollywood aux spots de surf, en passant par les prémices de la Sierra Nevada ou les perles telles que San Francisco ou Los Angeles, ne parvenait à franchir le barrage érigé au beau milieu de son esprit. C’en était presque à croire que Layla elle-même, alors qu’elle n’avait jamais mis les pieds là-bas, aurait été plus capable que lui de vanter les charmes du Golden State. Au moins la demoiselle, selon ses propres dires, nourrissait le projet de découvrir les merveilles de l’extrême Ouest du pays par elle-même un de ces jours : il aurait été pour le moins difficile de compter sur ce piètre ambassadeur pour faire naître en elle une folle envie de voyage vers le soleil couchant. La fin de sa dernière phrase sonnait presque comme la lame d’une guillotine, prompte à couper court à toute digression supplémentaire relative à l’épineuse question de ses origines.
Heureusement, sur son métier, au moins, Max s’en sortait bien mieux. L’avenir n’existait pas encore, et ce qui était derrière lui n’avait qu’à y rester, alors autant faire honneur au présent et un peu regagner de joie de vivre, pas vrai ? Parler des endroits qu’il visitait lui posait autrement moins de problème que d’évoquer la Californie, et cette porte de sortie fut empruntée avec plaisir, voire même une certaine gratitude envers l’Univers ayant provoqué ce changement de sujet.
-Bien sûr, avec plaisir. Tout dépend de ce que tu aimes comme type de restaurant, ou de bar… On essaie de proposer sur notre site des articles sur un peu tous les genres, et pour toutes les bourses. Tu peux envoyer des messages aux rédacteurs des articles : je te répondrai via le site, ou bien on pourra en discuter de vive voix.
La seconde suivante, Hale se rendit compte qu’il n’avait pas le téléphone de Layla ; il se sentit obligé d’ajouter, un brin gêné, ne voulant pas que sa proposition ait l’air d’une stratégie de drague tordue pour récupérer son numéro :
-… Enfin si tu le souhaites, bien sûr. Il y a tout ce qu’il te faudra en ligne, de toute façon.
Layla M. StoneFriendship is easier made than kept
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Sujet: Re: LOTERIE ✻ a night for brawls /w Maximilian & Layla Sam 24 Aoû - 21:59
« Maximilian & Layla »
La profession du jeune homme semble intéressante, mais Layla n'est pas sûre de savoir le faire. La brune se tient aussi loin que possible de l'Internet. Pour cette raison, ce ne serait pas un travail pour elle. « Ah… ? Il faut dire que maintenant, tout le monde peut s’y mettre, avec les réseaux sociaux et des plateformes comme TripAdvisor… Ce n’est pas bien incroyable. » La jeune femme utilise très rarement son compte Facebook, ainsi que d'autres sites de médias sociaux. Peut-être que la brune doit changer cela un jour, mais il faudrait alors qu'elle ait le temps pour cela. Mais elle est trop prise par son travail. « Je regarderai peut-être de plus près quand j'aurai un peu plus de temps libre. » Dit la brune avec un sourire sur les lèvres. Elle a déjà entendu parler de Tripadvisor, mais elle ne l'a jamais utilisé. Layla fait partie de ces personnes pour qui les contacts humains sont importants. Probablement une raison pour son choix de carrière. Layla a rarement quitté sa zone de confort. La plupart du temps, elle était toujours en voyage dans la région de Washington. C'est pourquoi la jeune femme apprécie de parler à quelqu'un qui n'est pas du coin. Bien sûr, Layla est curieuse de savoir si la Californie vaut son temps. « Oui, ça vaut le coup » Une réponse qui aurait pu venir d'un guide touristique. Du moins, c'est ce que pense la jeune femme. « Alors, j'ajoute la Californie à ma liste de régions à visiter. » La liste de la brune s'allonge de plus en plus. Où trouvera-t-elle le temps de faire tous les voyages qu'elle a envisagés ? On peut entendre un doux soupir d'elle. « Il y a vraiment pas mal de choses à faire, beaucoup de choses à voir… Je suis né là-bas, mais cela fait longtemps que je n’y suis pas retourné. » La surprise de cette affirmation se voit très bien sur le visage de la jeune femme. Elle ne pourrait jamais rester loin de sa ville natale trop longtemps. Non, Layla n'a pas l'intention de se mettre en mode psychologue maintenant. « Pas le mal du pays ? » C'est une question normale qui n'a rien à voir avec son travail. Dans le passé, on se moquait souvent d'elle parce qu'elle n'avait pas tenu longtemps à s'absenter de la maison. Aujourd'hui, la jeune femme peut en rire, ce qui n'était pas le cas avant. Layla remarque qu'il ne veut pas vraiment parler de son pays natal, alors il vaut peut-être mieux qu'ils changent de sujet. Parler du travail peut parfois être intéressant aussi. « Bien sûr, avec plaisir. Tout dépend de ce que tu aimes comme type de restaurant, ou de bar… On essaie de proposer sur notre site des articles sur un peu tous les genres, et pour toutes les bourses. Tu peux envoyer des messages aux rédacteurs des articles : je te répondrai via le site, ou bien on pourra en discuter de vive voix. » C'est une bonne question, mais Layla n'a pas vraiment de réponse. Mais la jeune femme doit clairement regarder cela de plus près, même si elle ne sait pas vraiment ce qu'elle y cherchera. « Il suffit donc de laisser un message avec nos questions et on obtient une réponse dans les plus brefs délais. Ai-je bien compris ? » Au début, elle essaie d'ignorer ses propos, parce qu'elle pense qu'il l'a accidentellement dit de cette façon. Comme les deux n'ont pas échangé leurs numéros, il n'y a pas d'autre moyen. « -… Enfin si tu le souhaites, bien sûr. Il y a tout ce qu’il te faudra en ligne, de toute façon. » Pourquoi ne voudrait-elle pas Ce n'est pas comme si c'était un psychopathe, n'est-ce pas ? Au moins, Layla l'espère. Elle se trompe rarement sur les gens. « Pas de problème. Voilà mon numéro. » Dit la jeune femme et lui donne son numéro.