{HOT} TOMMY&JOYCE ▬ Would you still love me the same ?

Joyce & Tommy

Would you still love me the same ?

Je savais bien que j’étais demeuré vague concernant mes plans pour la soirée, et je pensais que pour le moment, c’était la chose la plus appropriée à faire, histoire de ne pas imposer quoi que ce soit à Joyce, lui laisser le choix. Je m’attendais à ce qu’elle veuille bien faire quelque chose, même si c’était aussi simple que de se poser dans le canapé ou même aller aux toilettes, mais elle en vint à faire une suggestion qui me surprit tant que je ne sus faire mieux que de froncer les sourcils. Pire encore, il me fallut quelques secondes supplémentaires pour reprendre ma contenance, et au moment où je voulus m’opposer à cette idée, elle eut le temps de reprendre la parole, en venant à me demander ce qu’était mon plat préféré. Et plutôt que d’être sérieux dans mes propos, plutôt que de m’opposer comme j’aurais voulu, comme j’aurais dû le faire surtout, tout ce que je sus faire, ce fut de rire doucement. Rire parce qu’elle était en train de me servir un sourire plus qu’adorable, un sourire sincèrement heureux, à ce que je pouvais comprendre, un sourire que je ne l’avais jamais vraiment vue esquisser avant, mais qui la rendait encore plus belle. À la base, Joyce avait ces traits délicats que j’aimais bien observer, surtout quand elle était concentrée. Elle était mignonne quand elle grimaçait, quand elle faisait la moue, mais là, elle l’était encore plus avec ce sourire plaqué sur ses lèvres. Et puis, je ris aussi doucement parce qu’outre son visage, son comportement, à ce moment précis, était totalement adorable. En effet, voilà maintenant bien longtemps que quelqu’un ne m’avait pas demandé ce qu’était mon plat préféré dans l’intention de me le préparer. Bien souvent, on se contentait de me proposer quelque chose, espérer que cela me plaise, et je me contentais d’acquiescer. Enfin, maintenant que je vivais seul, j’étais libre de mes choix, même si souvent, le temps me manquait, et aussi le courage de faire quoi que ce soit, d’autant plus que je n’avais clairement pas la réputation d’être un bon cuisinier. Je me débrouillais, parce que je n’avais pas le choix, mais ce n’était pas moi qui pourrais inviter quelqu’un à dîner et lui proposer quelque chose de bien. Ou bien peut-être me devrais-je de faire un effort si ça valait le coup, avec Joyce par exemple ? Évidemment, il me faudrait y songer, mais pour le moment, le plus important pour moi fut de dire: « Eh bien, je ne dis jamais non à un plat de pâtes, mais… » Je marquai une pause tandis que je m’approchais de nouveau de la demoiselle. Par réflexe, en l’occurence sans réfléchir un seul instant, je posai mes mains sur sa taille, et je lui dis, en tentant de prendre un air un peu charmeur: « Mais… Tu n’es pas là pour faire à manger, Joyce. Je suis quand même capable de faire cuire quelque chose et sinon, il y a toujours moyen de commander quelque chose… » Évidemment, je m’étais efforcé de ne pas me montrer insistant ou quoi que ce soit, histoire de ne pas la vexer. Je ne voulais certainement pas qu’elle croie que sa proposition ne me plaisait pas, au contraire, je trouvais cela tout à fait adorable, mais en mon sens, ce n’était pas ainsi qu’il me fallait traiter une invitée, une invitée que j’appréciais grandement, encore plus depuis que j’avais pu mettre les choses au clair avec elle.

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Joyce n'avait pas eu l'impression de demander quelque chose de surhumain, puis elle aimait bien cuisiner, elle avait appris avec le temps, même si ses plats n'étaient pas digne d'un grand restaurant ou d'un hôtel étoilé, elle avait toujours préféré la proximité plutôt que des plats surfaits qui n'avaient à ses yeux aucun intérêt. Alors sje Tommy lui dit qu'il aimait bien les pâtes, elle mit dans ça dans une petite case de son cerveau pour l'avenir puis elle voulait commencer à s'y atteler, quand ce dernier se rapprocha dangereusement avec un sourire qu'elle n'avait pas encore eu l'occasion de voir mais qu'elle aimait déjà beaucoup.

Elle sentit alors les mains du beau brun se poser sur ses hanches, et ce simple contact la fit frissonner. Pourquoi ? Parce qu'elle aimait cette proximité entre eux, peut-être même cette complicité, et puis de l'autre côté un mélange d'anxiété et d'excitation d'avoir le corps de cet homme aussi prêt du sien. Elle planta ses yeux dans les siens tout en écoutant ce qu'il avait à lui dire. Visiblement il refusait qu'elle cuisine, en tout cas pour ce soir. Et bien tant pis, ils commanderont quelque chose à manger s'il y tenait tant, elle ne s'en formalisait pas. Joyce avait simplement voulu faire plaisir à Tommy, et elle savait que tôt ou tard elle aurait l'occasion de lui faire son plat préféré qu'il le veuille ou non.

Elle réfléchit et comprit assez rapidement ce qui gênait Tommy, non seulement il ne devait pas être habitué à ce qu'on s'occupe de lui, qu'on lui fasse plaisir, mais vu la grandeur de la maison, il devait sans doute avoir du personnel de temps en temps, voilà peut-être ce qui le gênait dans le fait que Joyce désirait lui préparer le repas. Mais elle n'était pas une de ses domestiques, elle voulait simplement lui faire plaisir pour une fois, qu'il sente que quelqu'un l'aime et s'occupe de lui sans rien en retour, juste parce qu'elle en a envie.

Suite à ça, elle passa ses bras derrière la tête du jeune directeur tout en collant son corps contre le sien de manière aussi charmeuse que le sourire qu'il venait de lui faire. Puis, elle lui adressa un petit sourire malicieux avant de déposer ses lèvres sur les siennes lentement, avec douceur et une pointe de fougue. Elle continua alors par détacher une de ses mains pour la passer sur le torse du brun, d'abord sur ses vêtements puis lentement la glisser en-dessous.

" - Et si je n'ai pas faim ?" fit-elle presque en provoquant le jeune homme.

C'était peut-être trop précipité ce petit jeu de feu entre eux, mais Joyce devait bien avouer, qu'elle qui n'avait quasiment pas couché avec des hommes en dehors d'un petit ami dans sa jeunesse, son ancien patron, son corps réclamait tout de même Tommy, et ce malgré sa retenue. Ce n'était pas criminel de désirer une personne si ? Si les deux étaient consentants il n'y avait aucun soucis, mais elle doute que Tommy accepte une telle proposition indécente, surtout venant d'elle.

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Would you still love me the same ?

À mon soulagement, Joyce ne sembla pas blessée par mes propos et plus encore, elle ne sembla même pas désireuse d’insister sur la question. Était-ce parce qu’elle avait compris les raisons pour lesquelles je m’opposais à cette idée ? Ou bien parce qu’au fond, elle m’avait proposé cela parce qu’elle voulait faire un effort, sans avoir vraiment envie de préparer à manger ici et maintenant ? Je ne savais pas trop, et en toute franchise, je ne cherchai pas plus loin, puisque bien rapidement, je me retrouvai déconcentré non seulement parce que je me rendis compte à cet instant que j’avais posé mes mains sur les hanches de la jeune femme sans y penser, mais aussi parce qu’elle ne sembla pas trop en être offensée, puisqu’au contraire, elle saisit l’occasion pour se rapprocher davantage, collant son corps contre le mien d’une façon qui n’était jamais arrivée précédemment. Enfin, bien sûr, nous avions été blottis l’un contre l’autre précédemment, lorsque nous étions chez elle, voire même sur la moto en route vers ma demeure, mais là, cette étreinte avait quelque chose de différent, quelque chose de spécial, quelque chose d’attirant. Mais ne voulant pas recevoir des signaux qui pourraient s’avérer faux, je décidai de ne pas trop réagir, même si je ne sus pas vraiment bouger mes mains de là, comme si elles y étaient à leur place. Par contre, lorsqu’elle en vint à m’embrasser avec un peu plus d’insistance que précédemment et que plus encore, elle en vint à passer sa main sur mon torse en une fine caresse, qui eut pour effet de granuler ma peau de frissons, je compris que je ne pouvais pas vraiment me tromper, ou bien que si je me trompais, c’est qu’elle ne savait pas envoyer quelconque signal. Toutefois persuadé que je ne faisais pas d’erreur, surtout suite aux propos qu’elle tint par après, je me laissai prendre au jeu, lui adressant un petit sourire qui contenait une pointe de malice avant de lui dire: « Eh bien si tu n’as pas faim… Et moi non plus… » Et ça, je ne le disais pas seulement pour lui faire plaisir, c’était là, en quelques sortes, la vérité, dans le sens où je n’allais pas crever de faim, alors je pourrais parfaitement manger plus tard et ce, sans aucun problème, surtout si cela me permettait de passer un temps plus qu’agréable avec elle. Après une brève pause qui avait pour but de faire durer quelque peu le suspense, j’ajoutai donc: « Je pourrais te montrer le reste de la maison, nous ne sommes pas allés à l’étage encore… » Sur ces mots, je me mordillai la lèvre inférieure, puisque je savais très bien que l’étage, c’était là que se trouvait ma chambre. Puis, n’attendant pas son avis cette fois-ci, je me reculai légèrement, laissant une main remonter sur son bras, avant d’attraper sa main, histoire de la guider jusqu’à l’escalier pour aller rejoindre le plancher supérieur.

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Joyce n'avait pas cherché à insister si Tommy ne voulait pas qu'elle prépare à manger, déjà parce qu'elle n'avait aucune envie de se prendre la tête avec lui et que leur première dispute éclate, mais tout simplement parce qu'elle ne voulait pas aller à l'encontre de ce qu'il voulait. Elle avait toujours été ainsi et elle n'allait pas changer maintenant parce qu'elle était ainsi.

Lorsqu'elle avait pris l'initiative de se rapprocher du corps du bel appolon et d'y coller le sien, elle remarqua le regard un peu interrogateur du brun, mais ce n'est pas pour autant qu'il la repoussa ou autre. Il semblait même heureux qu'elle soit ainsi contre lui. Bien évidemment ils l'avaient déjà été, ne serait-ce que pendant leur voyage à moto, mais c'était différent. Alors que là c'était Joyce qui avait pris les devants parce que tout simplement elle en avait envie. Et ce n'était pas le genre de femme à draguer ouvertement les hommes. Elle est timide et réservée mais elle n'en reste pas moins une femme avec des envies, tout comme les autres. À la seule différence, qu'elle ne s'envoie pas en l'air par plaisir, elle choisit son partenaire avec amour et délicatesse, et ce soir, Tommy était le partenaire qu'elle souhaitait parce qu'elle l'aimait tout simplement. Et pourtant, elle était plutôt du genre pudique et n'avait pas dévoilé son corps à des centaines d'homme. Il n'y en a eu qu'un seul pour être exact, son ancien patron. Désormais elle n'en voulait pas plus, elle aimerait que Tommy soit le dernier.

La belle blonde opina du chef et lui adressa un fin sourire, heureuse de ce qui l'attendait pour la suite. Elle le laissa alors prendre les devants et tout en serrant la main dans la sienne, elle se laissa guider pour grimper l'escalier et aller à l'étage et ainsi visiter les pièces de la maison. Une fois arrivée, Tommy lui présenta plusieurs pièces jusqu'à celle qui retient son attention. La chambre du beau brun. Une baie vitrée permettait de se jeter sur une rivière, avec une petite terrasse. Un paysage incroyablement apaisant et magnifique.

" - Wahou.. C'est magnifique.. La vue est à couper le souffle.."

Sa phrase était à double sens, aussi bien la vue qui s'offrait sur l'extérieur que la vue du bel appolon qui était à ses côtés.

Joyce & Tommy

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Sans aucune arrière-pensée quelconque, ma chambre était probablement ma pièce préférée de cette maison. Ça n’avait même rien à voir avec le fait que mon lit était des plus confortables, spacieux, et que tout était particulièrement reposant. Bien souvent, le week-end, quand je savais que je n’avais pas besoin de me rendre au bureau mais que je me devais de travailler sur certains dossiers ou contacter certaines gens, il me fallait faire un effort pour ne pas travailler dessus dans mon lit, parce qu’avec la vue et le confort, ce n’était pas l’envie qui me manquait. Pour ça, j’avais u bureau, également à l’étage, là où il y avait également une salle de bains, et une chambre d’amis, comme si j’espérais toujours à un moment ou un autre qu’un de mes amis en perdition à un endroit ou autre vienne me payer une visite et veuille bien être mon invité. Il n’y avait rien de supplémentaire, pourquoi avoir des pièces non-meublées si celles-ci ne servaient à rien, après tout ? Pour mes parents, à l’époque, c’était fort pratique, signe de luxe, mais moi, je trouvais cela tout simplement idiot et inutile. Je m’en étais tenu à ce dont j’avais besoin, ne lésinant pas sur la taille des pièces toutefois, et pour moi, c’était parfait. Évidemment, je m’étais grandement attardé sur la taille et la disposition de la chambre, et je ne le regrettais pas, au contraire, je l’adorais, si bien que si ça n’avait été que de moi, mais parce que je voulais que ce soit notre destination finale à l’étage, je fis un effort, et je présentai vite fait les autres pièces, mais rapidement, je m’empressai de nous conduire jusqu’à ce que je considérais être la pièce principale. Une fois que nous y fûmes, je fis exprès de l’emmener jusqu’au fond de la chambre, là où se trouvait la baie vitrée, et cette vue imprenable sur la rivière Potomac, ce coup de coeur qui m’avait poussé à acheter cette maison bien particulièrement, en fait. Pendant un bref instant, je me surpris à la contempler, bien que ce n’était pas la première fois que je la voyais, à croire que jamais je ne saurais m’en lasser. Cependant, je détournai mon attention sans trop de problème pour la reporter vers Joyce qui, clairement, était émerveillée par ce qu’elle voyait. Souriant à son commentaire, en voyant son regard admiratif, rempli d’étoiles, je choisis de ne rien dire, pour profiter de ce moment, pour la laisser en profiter par la même occasion. Mais à un certain point, à force de la considérer ainsi, compte tenu de ce que nous avions échangé plus tôt, je craquai sans vraiment le vouloir, et je m’approchai de nouveau d’elle. Délicatement, je posai de nouveau mes mains sur ses hanches, puis ce fut à moi de poser mes lèvres sur les siennes, dans un baiser quand même délicat, mais un peu plus convaincu que ceux que j’avais pu lui offrir précédemment.

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Joyce avait toujours pensé que les grandes maisons comme celle de Tommy n'avait aucun point positif. Certes certaines d'entres elles étaient à l'image de leur propriétaire, et pourtant, elle n'arrivait pas à les envier, avoir une énorme demeure pour quoi ? Pour y vivre seul, avec un animal de compagnie au mieux. Elle ne voyait vraiment aucun intérêt. Du moins, ce fut avant que le beau brun lui fasse faire le tour des pièces à l'étage. Il y avait de quoi vivre en haut comme en bas, comme s'il y avait deux petits appartements sous le même toit.

La visite fut intéressante, elle remarqua le luxe présent un peu partout mais elle n'en dit rien. C'était le monde de Tommy, elle devait s'y faire si toutefois elle s'imaginait avec lui sur le long terme. Elle allait devoir accepter certaines choses qu'elle n'avait jamais côtoyé et surtout, elle allait devoir faire beaucoup d'efforts pour se faire accepter comme elle est. Le tour prit fin dans la pièce que le jeune directeur devait considéré comme la principale puisqu'il s'y arrêta et Joyce entra dans celle-ci, le souffle coupé face au spectacle qui s'offrait à elle.

Au fond de sa chambre, une baie vitrée donnant sur une terrasse puis sur une magnifique rivière. Cela devait permettre au jeune homme de s'imaginer dans un tel cadre idyllique après une dure journée de travail. Joyce quant à elle, se surpris à s'imaginer aussi rentrer ici le soir après le travail, se poser et profiter de ce paysage grandiose qui s'offrait à elle. Elle alla même jusqu'à s'imaginer devant cette même rivière, au coucher de soleil, allongée dans l'herbe avec Tommy, et un petit pique nique. Quoi de plus beau ? Un cadre magnifique, un moment romantique rien qu'à eux, c'était le summum.

Cependant elle fut rapidement tiré de sa rêverie lorsqu'elle sentit les mains du brun se poser de nouveau sur ses hanches. Un nouveau frisson parcouru son corps, puis, ce fut au tour des lèvres du brun de se poser sur celles de la douce blonde. Elle se tourna alors vers lui, abandonnant le paysage idyllique dans lequel elle se projetait parfaitement pour se perdre dans les bras de Tommy. Elle approfondit un peu plus le baiser en passant avec toute la douceur qu'elle avait, ses mains sur le torse du bel appolon. Elle contrôlait plus grand chose, elle laissa ses sens la guider dans cette nouvelle direction, mais la suite ne pourra pas lui déplaire de toute façon, peu importe l'issue qu'elle prendra.

Joyce & Tommy

Would you still love me the same ?

Les lèvres de Joyce vinrent retrouver leur ardeur précédente contre les miennes, ses mains viennent retrouver sa place sur mon torse, y déposant de fines caresses, comme si, tout comme moi d’ailleurs, comme si c’était la chose normale, la plus naturelle à faire. En même temps, ce n’était pas tant étonnant, raison étant qu’avec Joyce, tout me paraissait naturel. Ma façon de parler, de me comporter, d’agir avec elle, tout me semblait simple. Évidemment, pendant un instant, j’avais cru que cette simplicité ne saurait rester, lorsque nous étions au rez-de-chaussée et que j’avais vu le choc se dessiner dans les yeux de la jeune femme, mais maintenant, par ce baiser, par ce contact beaucoup plus simple, sans que nous n’ayons besoin de nous dire mot, je me montrais plus rassuré que jamais de ce côté. J’avais espoir que si je m’efforçais, je lui permettrais de lui faire découvrir mon monde, et que plus encore, je pourrais lui donner l’occasion d’avoir ce qu’elle n’avait pas les moyens de s’offrir. Évidemment, mon but ne serait pas de la faire sentir coupable ou quoi que ce soit, simplement de la rendre heureuse. Après, peut-être que je me projetais un peu trop dans l’avenir, peut-être que pour Joyce, ce n’était qu’idylle passagère, même si quelque chose me disait que compte tenu de ce qu’elle avait vécu, ce ne serait pas fait pour elle. Et en toute franchise, même si cela avait été mon genre précédemment, j’avais l’impression que là, je ne voulais pas que ce soit passager non plus, et pas seulement parce que cela provoquerait par la suite un malaise au bureau. Premièrement, le malaise, en quelques sortes, était déjà créé et en plus, depuis que je savais ce que cela signifiait, rendre une femme heureuse, que je savais le bonheur que cela pouvait me procurer, et que je savais au bout du compte que ce que j’avais vécu l’été dernier faisait en sorte que de ce côté, je n’étais pas le même, je n’avais plus envie nécessairement d’être libertin. Je n’avais pas envie non plus d’être blessé comme j’avais pu l’être, mais étrangement, je plaçais en Joyce une certaine confiance qui faisait en sorte que désormais, sa satisfaction et son bonheur passait avant le mien. Et ça, je le lui prouvai lorsque le baiser prit fin, après avoir constaté que personnellement, j’avais envie d’aller plus loin, mais étant un homme, j’étais loin d’être une référence en ce qui concernant les pulsions et le fait de prendre son temps. Je m’obligeai à réfléchir un bref moment, et ensuite, j’optai pour ce que je pensais être un entre-deux, c’est-à-dire qu’en douceur, sans faire des reproches, insister ou quoi que ce soit, je lui demandai: « Dis-moi ce dont tu as envie… » Puis, tout de suite après cela, je penchai ma tête légèrement sur le côté, dans le but de déposer mes lèvres au niveau de son cou en un fin baiser.

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Il allait falloir du temps à Joyce pour s'habituer à toutes ces nouvelles choses, ce nouveau monde qu'elle ne connaissait que très loin mais dans lesquel elle n'avait jamais osé mettre les pieds. Aujourd'hui c'était fait. Elle y était, et pourtant, elle ne s'y sentait pas particulièrement à l'aise. Tout cela était étranger pour elle, tout cet argent, tout ce luxe. Elle avait toujours vécu avec le strict minimum alors pensez bien qu'elle n'avait jamais pensé un jour côtoyer ce monde d'aussi prêt. Ce n'était pas pour autant qu'elle attendait quoique ce soit de la part de Tommy, pas comme ces femmes qui repèrent des jeunes hommes beaux et riches et jettent leur grappin sur eux, Joyce n'était pas ce genre de femme. L'argent n'était pas un critère pour elle, elle aimait Tommy et même s'il était de la même tranche financière qu'elle, ça n'aurait rien changé.

La belle blonde avait toujours refusé qu'on lui achète quoique ce soit parce que les autres avaient pitié de son statut financier. Mais c'était aussi une manière pour elle, de voir qui était ses véritables amis. Et d'ailleurs, elle en avait perdu pas mal ces derniers temps, si bien qu'elle s'était retrouvé seule comme lorsqu'elle était arrivée en ville. Une parfaite étrangère. Plus d'une fois son ancien amant avait voulu lui acheter des choses, mais elle avait refusé parce que c'était elle qui avait l'impression de se faire acheter et entretenir par un homme, et elle était bien trop indépendante pour accepter d'être sous la coupe d'un homme qui avait alors tout le pouvoir sur elle, c'était hors de question, jamais elle ne se laisserait ainsi marcher sur les pieds, malgré sa naïveté.

Après avoir observé la rivière et la magnifique vue qui s'offrait à elle, Joyce fut prise dans ce tourbillon qui l'avait attrapé plus tôt. Leurs lèvres se scellèrent de nouveau dans un baiser différent des autres, puis, à l'aise de ses mains elle déposa de douces caresses sur le torse du bel appolon face à elle, avant que celui-ci ne s'arrête et lui demande ce qu'elle voulait. N'avait-elle pas été assez claire ? Peut-être que c'était une façon pour lui de s'assurer des envies fe la suédoise et éviter de faire fausse route. Elle n'eut pas vraiment le temps de répondre qu'il déposa un baiser dans son cou, ce qui eut pour effet chez elle de s'abandonner à Tommy dans un léger soupire de plaisir.

" - Je te veux toi, je veux qu'on passe la plus belle soirée que j'ai jamais connu ensemble.. Je veux tout simplement que tu me fasses l'amour Tommy.."

En réalisant les propos qu'elle venait d'avoir, Joyce baissa honteusement la tête. Elle n'avait jamais demandé ça à un homme et elle avait l'impression qu'elle avait été trop loin. Mais c'était réellement ce dont avait envie, même si son appréhension était grandissante et qu'elle redoutait ce moment où elle allait devoir apparaître nue devant cet homme que admirait tant. Elle qui était si pudique et qui n'avait aucune confiance en elle, comment allait-il réagir en la voyant ainsi, dévoilé pour lui ?

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Bien que mon visage était désormais niché dans son cou, je pus percevoir que Joyce semblait quelque peu choquée par mes propos, mais au bout du compte, cela ne l’empêcha pas d’y répondre, d’une façon particulièrement franche, qui me surprit dans un premier temps venant d’elle, mais qui, au bout du compte, eut pour effet de me faire doucement sourire. En vérité, j’aimais cette franchise, j’aimais le fait que je n’avais pas à tant douter, que même si je ne cesserais de faire preuve de prudence, je pouvais me permettre de prendre des initiatives, comme j’avais l’habitude de le faire. Enfin, je savais très bien que ce qui était en train de se passer, la façon dont je me comportais avec Joyce, à me remettre en question, à m’assurer que tout allait pour elle, ce n’était pas ce que d’autres avant avaient connu de ma part, mais avec Joyce, c’était différent, et cette différence, bien qu’elle m’avait faite peur pendant longtemps, je commençais de plus en plus à l’apprécier, suffisamment pour prendre ce risque de nouveau, prendre des risques au niveau professionnel et les oublier, totalement, en espérant que ça vaudrait le coup, et quelque chose me disait que oui, tout cela, valait le coup. Ne voyant plus aucune raison de reculer, je relevai la tête, pour me rendre compte que cette fois-ci, c’était Joyce qui avait baissé le regard, et pas pour la même raison que moi précédemment. Quelque peu inquiet, je cherchai son regard, me demandant ce qui se passait. Regrettait-elle ce qu’elle venait de dire ? Où la façon dont elle venait de le dire ? Ferais-je mieux de me rétracter, même si je ne voulais pas la vexer, même si j’avais perçu une honnêteté, jamais une hésitation dans son discours ? Prenant le risque de me plier à sa demande, quitte à me reculer par la suite, je passai délicatement mon index sous son menton, puis je lui relevai légèrement la tête, suffisamment pour pouvoir capturer ses lèvres, d’abord avec un petit baiser tout simple, comme pour m’assurer que je ne faisais pas d’erreur, puis ensuite de façon plus insistante, avec une passion que je ne m’étais pas permis de lui offrir précédemment, mais qui, au final, fit en sorte que je n’eus plus envie de reculer, plus un seul instant. Tandis que je faisais durer le baiser autant que possible, je passai un bras autour de sa taille, le second sur sa cuisse, et je la soulevai et sans qu’elle ne touche terre, je franchis les quelques pas nous séparant du lit. Sans la lâcher, j’y grimpai, histoire de l’allonger doucement sur le matelas, sans la brusquer ou quoi que ce soit. Lorsque ce fut fait, je m’allongeai au dessus d’elle en prenant appui sur mes coudes pour ne pas l’écraser, et je recommençai mon tendre assaut dans son cou, tout en laissant une de mes mains taquiner le tissu du bas de son haut afin de se frayer un chemin en-dessous du vêtement.

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Joyce n'était pas honteuse de ce qu'elle avait dit puisqu'elle avait été franche, mais plutôt honteuse de la manière dont elle l'avait dit. Ce n'était pas vraiment pas elle, en tout cas, elle ne se reconnaissait pas. Elle était animée par l'excitation de la situation qui ne lui permettait pas de penser correctement dans ce genre de moment. Au moins désormais Tommy était fixé s'il doutait encore de ce qu'elle attendait. C'est pour ça que peu de temps après, elle sentit que ses propos avaient joués sur le beau brun d'une manière positive. Elle n'avait jamais eu un baiser comme celui qu'il venait de lui donner. Il venait de relever la tête de la belle suédoise pour y déposer un baiser doux avant de l'approfondir, comme pour demander silencieusement l'autorisation à Joyce, qui ne put que lui répondre avec la même passion.

Il continua ensuite par glisser sa main le long de ses cuisses afin de les capturer de manière à ce qu'elle ne touche plus le sol. Elle se sentit alors transporter avec une incroyable douceur sur le lit de son homme. Une fois dessus, il continua son assaut de baisers pour le plus grand bonheur de sa réceptionniste. Peu à peu, elle lâcha complètement prise et le laissa mener ses assauts tout en espérant que ce qu'il allait découvrir ne le freinerait pas dans ses initiatives. Voilà ce qu'elle redoutait, la peur de son corps, elle ne l'avait jamais vraiment aimé et pourtant au plus profond d'elle, elle savait qu'elle était une jolie jeune femme, et qu'elle n'avait pas à se plaindre de ce que la nature lui avait offert, mais c'était plus fort qu'elle.

Allongée sur le lit, Tommy au-dessus d'elle, elle se laissa faire en sentant la main de ce dernier jouer avec son bas de vêtements pour passer ses doigts sous le tissu. Un frisson parcourut son corps, ce qui eut pour effet qu'elle rajouta encore un peu plus de fougue de ses baisers donnés à Tommy. Elle lui faisait entièrement confiance et elle savait qu'entre ses mains il ne pourrait rien lui arriver. Elle avait tendance à faire confiance un peu trop rapidement et finissait toujours déçue, mais quelque chose lui indiquait que cette fois-ci ce n'était pas le cas, et qu'elle pourrait s'abandonner sans risquer d'être blessée ou détruire encore une fois.

En sentant la main de Tommy sous son haut, elle poussa un soupire, se cambrant alors de désir sous ses caresses. Puis, elle passa sa main dans les cheveux du brun, les serrant parfois pour essayer de garder le cap et de ne pas se laisser entièrement aller. Elle en avait terriblement envie et, elle devait bien avouer que Tommy avait un doigté qui la faisait fondre, bientôt, elle serait une nouvelle femme. Elle était en train d'écrire une nouvelle page de sa vie, qu'elle espérait ne plus jamais tourner.

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