We were lovers for the first time. | Deya #HOT

Son sourire s’élargit quand il lui fit savoir que lui aussi avait une chienne. Elle ne savait pas ce que ça pouvait bien changer ou venir rajouter mais elle aimait savoir qu’il était le propriétaire d’un animal. L’heureux responsable d’un être vivant. Ce genre de détail, ça en disait toujours long sur les gens. Elle allait continuer sur ce sujet, banal,  comparé aux autres sur le feu mais il s’approchait déjà d’elle pour lui demander si elle allait bien. Cette question était simple, elle n’avait rien de compliqué. Mais c’est bien la seule question à laquelle, elle ne répondait pratiquement jamais honnêtement.  Elle se contentait d’hocher la tête. « Ne t’inquiète pas pour moi. » elle lui disait en souriant. Elle n’était pas réellement habituée à ce qu’on lui pose cette question si bien qu’elle prenait toujours soin d’éviter d’y répondre honnêtement quand tel était le cas. Elle baissa les yeux sur sa main qui avait une nouvelle fois trouvée la sienne. A croire qu’ils étaient incapables de ne pas se toucher. Ça faisait du bien et elle avait tellement envie de fondre dans ses bras, d’accepter ce réconfort qu’il lui offrait mais quand elle fit un pas dans sa direction, les lèvres du brun avait déjà trouvé les siennes. Et son corps, comme animée de sa volonté propre, se colla au sien. Elle avait passé ses mains en menottes autour de sa nuque parce qu’elle était bien trop petite pour y passer ses bras. Elle répondît à son baiser naturellement. Passionnément. Elle se tenait sur la pointe de ses pieds nus.

Pourquoi est-ce qu’il n’aurait pas le droit? C’était une question simple qui la laissait pourtant sans voix. Zoya n’avait pas l’habitude qu’on se fasse du souci pour elle parce que d’habitude, elle s’arrangeait pour que ce ne soit pas le cas. Elle avait bien entendu des personnes dans son entourage qui s’inquiétait de son bien-être. Très peu et qu’en plus elle n’avait pas l’occasion de voir beaucoup. Mais elle s’arrangeait toujours pour leur faire parler d’eux, faire en sorte qu’ils se portent bien. Donc elle s’arrangeait pour qu’ils n’aient pas à s’en faire pour elle en plus de tous leurs problèmes. Et Derrick avait des problèmes et pourtant, il trouvait le besoin de s’en faire pour elle quand même et ça la touchait plus que de mesure. Bien plus qu’il ne le faudrait. Il se pouvait qu’il n’ait demandé que par politesse mais elle aimait à penser que c’était parce qu’il s’intéressait réellement à ses états d’âme. « Je vais bien, tu n’as pas à t’inquiéter. », elle lui disait quand même parce qu’être le centre de son attention. Ca la perturbait. Elle ne comprenait pas ce lien indescriptible qui se tissait entre eux. Elle n’avait pas encore idée du pourquoi ou du comment. Elle savait juste que c’était plaisant, réconfortant. C’est pourquoi, elle se plongeait corps et âme dans leur baiser. Leurs corps semblaient s’épouser à la perfection et elle perdait pied sur ses lèvres. Son corps entier était animé d’un brasier de désir et de besoin. Ses petites mains se perdaient dans ses cheveux. Du bout de sa langue, presque avec timidité, elle expérimentait la texture de ses lèvres et de sa langue. Sa fragrance l’enivrait. Elle sentait sa main remonter le long de sa cuisse en passant directement sous son peignoir et elle aurait dû s’écarter parce qu’il n’était pas loin de son intime nudité mais elle était tout bonnement incapable de mettre distance entre eux. Jamais, elle n’avait ressenti ça avant. Jamais elle n’avait permis à un homme de la toucher de la sorte. Après seulement deux baisers... Elle n’était pas une fille légère, loin de là ! Mais il était une drogue que son être entier ne voulait se passer. Elle en voulait plus et elle avait beau savoir que ce n’était pas sa place. Qu’elle n’avait pas céder à cette tentation mais il embrasait ses veines et il devenait une sorte d’addiction. Elle se collait d’avantage à lui, gémissant sur ses lèvres qu’elle se sentait assez audacieuse pour mordiller tout doucement.

Elle ne savait comment est-ce qu’il y arrivait aussi aisément. Jamais personne avant lui n’avait eu une telle emprise sur elle. Mais Derrick, lui, s’était octroyé un pouvoir qui lui échappait. Il avait entre ses mains, entre ses lèvres, le contrôle de son corps. Son propre corps s’offrait librement à cet homme qui pourtant, il n’avait connu pas plus que deux nuits. Ses lèvres se coordonnaient aux siennes avec tellement d’aisance que ça en frisait la perfection. Et pourtant, ils n’avaient échangé que deux baisers. Derrick lui coupait le souffle, faisait battre son cœur la chamade et faisait naître en elle, un désir insatiable. Elle se laissait entraîner vers ce qu’elle comprit être le lit une fois seulement qu’elle fut allongée dessus. Elle s’était laissé emporter, ses pieds nus rasant la moquette. Il avait était pour elle hors de question qu’elle se détache de lui et elle lui avait laissé le soin de supporter son poids. Leurs lèvres furent contraintes de se séparer et elle se redressait sur ses avant-bras pour soutenir son regard. Sa poitrine se soulevait au rythme de sa respiration effrénée. Ses joues avaient pris une teinte cramoisie mais ce n’était seulement que parce qu’elle avait terriblement chaud. Pourtant, elle n’aurait pu être moins vêtue. La belle, le regard obscurci par sa propre volonté se perdait dans ceux du brun. Il la regardait d’une manière qui lui donnait instinctivement envie de serrer ses jambes l’une à l’autre et de les frotter ensemble pour alimenter les ondes électriques qui descendaient vers son entrecuisses. Il la regardait comme s’il la désirait, elle et pas une autre. C’est pourquoi elle ne parvînt même pas à protester quand il écarta ses cuisses pour se frayer une place entre elles. Elle le regardait descendre son visage à hauteur de ses jambes, elle le regardait écarter les pans de son peignoir pour poser ses lèvres sur sa peau brûlante. Elle se sentait entrouvrir la bouche pour gémir tout doucement, pour inspirer bruyamment. Il remontait de baiser son passage plus haut à chaque fois. Elle renversait la tête en arrière et finalement, elle se laissait retomber sur le matelas. Ses avant-bras fébriles incapable de la soutenir plus longtemps. Il lui faisait perdre la tête. Elle perdait la tête. Il arrivait au niveau de sa l’aine et elle entendait une voix lui demander ce qu’elle foutait. Lui dire qu’elle devait mettre fin à tout ça mais elle n’arrivait tout bonnement pas à l’écouter. A la place, elle se sentait écarter d’avantage les cuisses, un peu plus, juste un peu. Mais suffisamment…

Elle pouvait le sentir écarter un peu plus le tissu du peignoir, elle pouvait sentir son souffle directement sur son intimité et d’un coup, en grand elle avait ouvert les yeux. Elle se crispait en sentait ses doigts directement sur son intimité. Délicatement, il avait écarté ses lèvres et la belle avait descendu la main pour repousser son visage de son sexe mais à la place, sa main venait à se perdre dans ses cheveux. Au premier coup de langue, elle s’était cambrée et avait renversée un peu plus la tête au plafond pour gémir. La belle était partagée entre sa raison et son désir. Il devait arrêter tout de suite ce qu’il était en train de faire, tout de suite. Mais en même temps, elle sentait qu’elle fondrait en larmes s’il arrêtait maintenant. Elle agrippait ses cheveux plus fort, se cambrait plus encore de sorte à soulever son bassin, son sexe un peu plus contre la langue experte de Derrick. Sa main libre était allée écarter les pans de son peignoir, tirant dessus, découvrant un peu plus sa voluptueuse poitrine. Elle avait tellement chaud. Elle sentait une certaine tension s’accumuler entre ses cuisses et elle pouvait être certaine que jamais ô grand jamais elle n’avait ressenti autant de plaisir auparavant. Dans la chambre résonnait ses gémissements et petit cris de plaisir, des sons gutturaux qui la feraient probablement rougir plus tard. Partagée entre sa conscience et son désir, sa main tenterait de repousser et d’attirer en même temps le visage du jeune homme de son sexe. Soudainement, elle sentait sa langue descendre un peu plus, jusqu’à le sentir la pénétrer de sa langue. « Oh mon dieu....oh mon dieu...oh mon dieu... », elle avait la tête d’un homme entre ses cuisses!! Elle avait sa langue, ses lèvres tout partout sur son sexe!!! Et ça faisait tellement de bien! Elle se sentait écarter un peu plus les cuisses, elle se sentait passer une jambe au-dessus de son épaule. Elle s’entendait gémir et pouvait sentir sur sa poitrine brûlante, l’air ambiant. Ses tétons roses pointaient vers le plafond fièrement et son peignoir ne recouvraient plus grand chose. Mais elle s’était perdu, elle était ailleurs. Emportée par ce tourbillon de plaisir qu’elle n’avait encore jamais expérimenté. « Mais qu’est-ce que tu es en train de me faire? », décousue, essoufflée. Comme si ce n’était pas évident?!

Ses articulations blanchissaient à mesure que sa prise sur le pan de son peignoir augmentait, à mesure que son plaisir accroissait. Ses hanches entre la prise du brun se tortillaient. Elle cherchait quelque chose bien qu’elle n’ait pas encore conscience de savoir quoi exactement. Ses deux jambes à présent reposaient sur les épaules de Derrick, légèrement repliées autour de sa nuque comme pour l’emprisonner au plus proche de son sexe. La gêne, la raison, la conscience lui passaient à présent au-dessus. Il n’y avait que ce plaisir qui grandissait encore et encore. Ses cordes vocales qui s’affolaient de plus en plus fort. “Oh... Derr...oh...”, une sorte de plainte haut perché mais doux en comparaison à ses hurlements de plaisir. Il avait joint ses doigts à sa langue. Elle ne comprenait pas ce qu’il lui faisait mais soudainement son corps était secoué de spasmes qui ne furent qu’accentuer quand son autre main libéra sa hanche pour s’emparer de son sein. Elle se cambrait un peu plus, sa tête s’enfonçait dans le matelas et son bassin pressait d’autant plus contre les lèvres du brun. Elle sentait son corps se contracter pour se détendre et recommencer inlassablement. Sa bouche entrouverte, sa respiration bloquée dans sa gorge. Elle était frappée par le plaisir, foudroyée par une sensation puissante jusqu’alors inconnue. Sa main, perdue dans les cheveux du brun pressait son visage contre son intimité. “De...rrick...rick...oh...bon sang ”, elle finit par articuler brisant ainsi le silence. Son bassin ondulait contre la figure du brun, cherchant, trouvant enfin ce qu’elle cherchait. Son premier orgasme.